L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 16 Mai. L'information de Bruxelles. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rb6vx07b3j/
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20* Année, N* 20. QUATRE pages. — Prix du numéro : 10 centimes. Dimanche, 16 Mai 1915. L'INFORMATION ABONNEMENT : Bruxelles et agglomérations : Un an, fr 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de poste DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge léléphom : B 7029 Boite postale II" 4 da Bruielles ) Compta chèquaa postaui 3856 BUREAUX : 148, RUE NEUVE. ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr, o.35 Réclames » fr. 1.00 Nécrologies et Judiciaires » fr. 1.50 Sous „Varia* „ fr. 2.50 Les annonces sont reçues par les Agences de Publiât F1et aux bureaux du journal. ■ ■ ■ . . ■ ■ '. J A V y J_. . ■ 1 3 Toutes tes communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de ,,1'INFORMATION PE BRUXELLES" Bruxelles SOMMAIRE : L'Angleterre, le Japon et l'Italie. Les événements militaires. La Lusitania. Les ressources des belligérants: Feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Indications historiques. Le XVIIe et le XVIIIe siècle. — Transformation de la notion scientifique. — La Révolution Française. — Les contributions pécuniaires et les campagnes d'Italie. — Varia : La Société Centrale d'Architecture de Belgique et la Fédération des Sociétés provinciales des Architectes. — Un roman vécu. — La meilleure heure. — Les jeux de hasard. — Bruxelles-Attractions. — Tableau des départs et arrivée des trains en gare Bruxelles-Nord et Midi. L'Angleterre, le Japon et l'Italie. Il n'est pas inutile de rapprocher les noms de ces trois pays, si l'on veut se rendre compte de l'enchaînement des événements actuels. Si les Alliés font, en effet, des offres à l'Italie pour l'entraîner dans la lutte, c'est surtout parce que l'Angleterre ne veut ou ne peut augmenter indéfiniment sa participation militaire dans le conflit, et parce que le Japon s'est occupé d'autres objectifs ou que le transport de ses forces en Europe rencontre d'insurmontables objections. Relisez le discours de M. Lloyd George à la Chambn des Communes, du 4 mai, semble-t-il. Ces déclarations du ministre anglais des finances ont produit en Grande-Bretagne une profonde impression : on a été surtout émi par l'affirmation qu'au point de vue financier, la situation de l'Allemagne est plus favorable actuellement qu< celle de l'Angleterre. Celle-ci ne peut, à la fois, entretenir la plus grande flotte, payer une grande part des achats militaires de ses alliés et augmenter son arm<5( dans les mêmes proportions que les grandes puissance: continentales. Il ne faut donc pas compter sur de nouveaux million! de soldats anglais pour la grande offensive dont il a tan été question pour ce printemps. On a peut-être cru, au début, que le Japon pourrai fournir un appoint sérieux. M. Stéphane Pichon, l'an cien ministre des affaires étrangères, a cherché, dan une longue campagne de presse, à rendre cette idée po pulaire en France et à y disposer l'opinion à de grand sacrifices coloniaux pour payer l'intervention japonaise C'était le commencement des marchandages. Mais 1 Japon a préféré mettre la main sur la Chine, se disan qu'après qu'il aurait organisé et transformé celle-ci 3on profit, comme la Prusse a réveillé l'Allemagne, le colonies européennes de l'Extrême-Orient lui écher raient tôt ou tard, sans qu'il dût se dégarnir par un expédition lointaine et incertaine. La Russie n'a pas semblé, de son côté, manifester u: grand enthousiasmé à transporter une armée japonais par le Transsibérien. D'abord il y a une grande pénuri de wagons sur les voies russes, et ensuite, une fois le Japonais en nombre dans le pays, était-on bien sûr qu'i fût possible de les faire partir sans devoir subir des con ditions onéreuses ou même des sacrifices territoriaux? L'Angleterre opposa « des difficultés techniques e financières » à un transport par mer de troupes japonai ses. En effet, le manque de navires n'est que trop réel il constitue une des causes de la cherté des subsistance en Grande-Bretagne.Ce transport à une pareille distanc aurait d'ailleurs été très coûteux, comme l'Angleterre 1' éprouvé lors de la guerre contre les Boers. Elle ne tien peut-être pas non plus à montrer aux Indes et à l'Egypt le spectacle d'une armée japonaise venant au secours de la puissante Albion. On s'est donc rabattu sur l'Italie. Nous avons exposé antérieurement les réelles difficultés de la situation de celle-ci. Ces dangers sont compliqués par l'insuffisance de sa production agricole et par l'absence de combustible. Or, les flottes anglo-françaises peuvent, en bloquant tout simplement le détroit" de Gibraltar et le canal de Suez, compromettre l'alimentation du pays'et arrêter son industrie en la privant de charbon. L'Allemagne pourrait lui en fournir, il est vrai, comme elle l'a déjà fait abondamment, mais le personnel ouvrier ne peut ; augmenter indéfiniment dans les circonstances actuelles. L'on voit que l'Italie subit une pression économique, et que les mots de marchandage, de chantage et de tra-i hison ne peuvent être employés à son égard que sous l'excuse d'une situation exceptionnelle. Elle entrevoii : aussi des menaces, semble-t-il, au sujet de ses intérêts en Orient, dont les Alliés pourraient faire bon marché, si i elle ne se joint pas à eux, et si la fortune des armes leur ; est favorable. 5 Mais il n'est pas certain non plus que son entrée eiî scène lui procure un résultat heureux : son armée de , douze cent mille hommes pourrait être arrêtée dans les j Alpes et dans les marais du Frioul par un rideau relativement faible de troupes austro-allemandes; probablement, toutes les précautions auront été prises de ce côté les offensives en Courlande et en Galicie montrent qu'i ' y a encore des renforts. Un débarquement italien er 5 Dalmatie, au Monténégro ou en Albanie comporte auss des dangers de divers ordres. s D'autre part, les neutralistes italiens ont-ils un< • confiance absolue dans les propositions des Alliés 1 3 On promet à l'Italie des territoires qu'on n'est pas sûi t de conquérir, malgré de terribles sacrifices, et qui n< ^ dépassent ce que l'Autriche veut accorder pacifiquement s que par l'offre de régions en général slaves de la Dal - matie et de l'Istrie. Or, la Serbie revendique ces domaines. M. Pachitch le ministre-président, est allé protester en Russie contr< 1 leur octroi à l'Italie. Quelle garantie V peut-on donnei s qu'il ne se produira pas plus tard des incidents, pouj e employer une expression modéré,e? La Russie ne don s nera-t-elle pas alors aux aspirations serbes le même ap 1 pui contre l'Italie qu'en 1914 contre l'Autriche? Li - France ne devra-t-elle pas suivre la Russie et n'aura t-elle pas intérêt à le faire, pour mettre la main sur ci t qu'elle devrait actuellement concéder à l'Italie en Orient' - Le souvenir de Nice, de la Savoie et de la Tunisie es ; significatif à cet égard. Ne dira-t-on pas à l'Italie que s puisqu'elle a abandonné ses anciens alliés après des con e trats de trente-trois ans, elle n'a pas à protester si ell< a est traitée par d'autres de la même manière? « Quis tu t lerit Gracchos de seditione querentes ? » On se moquer* e de ses plaintes et de ses appels au respect des traités. La situation internationale de l'Italie est donc extrêmement critique. Le « Novoie Vremia », de Petrograd, l'a encore aggravée en publiant un soi-disant traité que l'Italie aurait conclu, le 26 avril, avec les Alliés, avant d'avoir rompu avec l'Allemagne et l'Autriche. A l'intérieur, la situation n'est pas moins pénible. Elle rappelle celle qui précéda Mentana, où beaucoup de nos compatriotes se distinguèrent dans les rangs des zouaves pontificaux. Comme en 1867, la monarchie italienne est poussée à agir par les menaces de la secte qui vient de fêter, à Quarto, avec quatre cents bannières, l'anniversaire d'une de ses équipées. L'inquiétude vis-à-vis des menées des carbonari se révèle dans l'annonce officieuse que, « tant que la dynastie restera », la situation du Saint-Siège ne sera pas modifiée ». Le prince Pignatelli aurait été chargé d'en faire pari à son proche parent, le cardinal Granito di Belmonte, ancien nonce à Bruxelles. Mais le parti en question a précisément déclaré, par " l'organe de son pontife, M. Ernesto Nathan, qu'un but de la participation de l'Italie à la guerre devrait précisément être de porter atteinte à la situation de la Papauté et de la priver de communications avec le monde catholique, du moins avec les puissances centrales; les agents diplomatiques de celles-ci auprès du Saint-Siège seraient éloignés de force, et peut-être aussi ceux des autres Etats. Par contre, des journaux allemands en vente en Belgique ont déjà parlé de rétablir le pouvoir temporel du ! Pape, si la guerre est défavorable à l'Italie. i C'est le parti républicain et une partie des radicaux i qui incarnent en Italie le mouvement belliqueux. Les républicains constituent en Italie un parti « bourgeois » i qui n'a rien de commun avec les socialistes et qui est > même l'objet d'une vive hostilité de leur p^t. Mais, • quoique ces républicains n'aient guère de racines dans ; le peuple, ils sont audacieux et aussi peu scrupuleux que , leurs amis du Portugal, dont ils acclamé publiquement, - non seulement la révolution, mais l'acte qui l'a préparée et qui a coûté la vie au roi Carlos et à son fils aîné, tout , comme le crime de Serajewo d'ailleurs^ ; L'entourage du roi d'Italie, dont le père Humbert est - mort assassiné aussi, il y a quinze ans, a de quoi être • inquiet devant les manifestations bruyantes et impérieu- - ses de ce groupe dangereux, puissant surtout à cause du - manque d'organisation des éléments modérés. i D'autre part, les socialistes ont organisé, à partir du - 1er mai, de nombreuses contre-manifestations pacifistes. ; Ils auraient conclu une entente parlementaire avec le 5 parti catholique et avec les modérés ; ils ont déclaré offi-t ciellement que leur groupe, à l'unanimité, appuiera tout , ministère qui maintiendra la paix. On connaît l'appel fait par le Roi aux conseils de : M. Giolitti. L'éminent financier M. Luzzatti se serait, dit- - on, prononcé aussi en faveur de la paix. Ce sont les deux i hommes les plus considérables de l'Italie : s'ils restent de cet avis, leur influence pourrait être décisive. 27. Feuilleton du 16 Mai 191*5. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N. 19, 20me Année.) Indications historiques. Le XYIIc et le XYIIIe siècle. On a décrit le système des réquisitions appliqué à cet! époque : avant que la guerre ne commençât, des dépôt; magasins étaient établis sur la frontière du pays pour aj provisionner l'armée durant sa concentration et pour h fournir des vivres au début des opérations stratégique des magasins d'étape étaient établis sur les points où e trouvaient les têtes de colonnes, afin de ravitailler les troi pes arrivant plus tard et en prévision d'une retraite poss ble; les magasins d'étape étaient remplis au moyen de r< quisitions régulières; quand l'armée se trouvait en dehoj de la sphère d'action de l'ennemi, on l'alimentait au moye des vivres trouves dans le rayon où les troupes étaient cai tonnées; quand elle était en vue de l'ennemi, on la ravitai lait au moyen du contenu des magasins; avec le matériel d campement, on transportait des vivres pouvant servir au troupes pour quelques jours. « La contrée ennemie, écr auteur auquel nous empruntons ces renseignements, éta divisée en circonscriptions dites « circonscriptions d'intei danoe » soumises à l'intendant en chef qui dirigeait tout le - service de ravitaillement. Afin que les réquisitions fussent fructueuses et pour ne pas trop mécontenter les habitantt qui les subissaient, on constituait une « commission des réquisitions », composée des- personnes les plus influentes du pays occupé. Le chef de l'armée déterminait la quantité des vivres nécessaires, ainsi que le jour et l'endroit où ces vivres devaient être livrés. L'exécution de ces ordres incombait à la commission: elle devait agir de concert avec les autorités politiques et elle était responsable de l'exécution. » «• « j" Transformation de la notion scientifique. U .A ^u. siècle et au commencement du XIXe 3> siecle, la notion scientifique des réquisitions et des contri- ^ butions subit une modification. Jusqu'alors, par « contri- ! butions » les auteurs désignaient de manière générale les ' fournitures servant à l'entretien de l'armée et les sommes ' d argent servant a payer les frais de la guerre que le s vainqueur reclamait aux vaincus; par le mot « réquisition >: 11 ils désignaient plus spécialement les fournitures. Mais, | dans l'un et l'autre terme ils comprenaient un élément tout spécial; selon eux, il s'agissait de tributs de guerre impli- e quant une transaction; ils enseignaient qu'une fois les ré- i* quisitions fournies ou les contributions versées, le vain- ' queur était tenu d'acheter et de payer ce qu'il se faisait 1 livrer. Dorénavant, les jurisconsultes ne cherchèrent plus 1 a justifier les réquisitions et les contributions en invoquant un droit donné par la victoire sur tous les biens de l'ennemi ou une transaction opérée sur la base de ce droit. Prenant comme point de départ le principe de l'immunité de la propriété privée, ils proclamèrent que, sans violer ce principe, le vainqueur pouvait, en certains cas, exiger des services et des objets en nature; ils admirent qu'il imposât des contributions pécuniaires, mais ils fixèrent des limites à ses prétentions et ils ne tardèrent même pas à soulever la question de savoir s'il ne fallait pas accorder ou garantir une compensation. U est vrai que la réalité n'en fut pas moins dure et cruelle. Autant que dans le passé l'intérêt du vainqueur dicta toutes les mesures; on ne songea même plus à leur attribuer un caractère transactionnel, d'où dérivait pour le vaincu quelque répit et qui le mettait à l'abri d'exactions nouvelles : les armées devaient agir avec rapidité et avec impétuosité; la considération paraissait suffisante pour légitimer une politique empreinte d'indicible dureté. La Révolution Française. Au début de la grande Révolution, le programme était simple : dans les pays qu'elles libéraient, les armées françaises devaient faire porter le poids de la guerre non sur le peuple, mais sur les privilégiés et sur les corporations religieuses; on voulait frapper ceux que l'on considérait comme les ennemis de la France. U est vrai que la riposte ne se fit pas attendre; le prince de Cobourg, qui comniandait les troupes autrichiennes, occupa Liég'e, le 5 mars 1793; il

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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