L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 23 Mai. L'information de Bruxelles. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mp4vh5dq4d/
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r\Ap a i _ uta r\ a QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 23 Mai 1915. L'INF0RMÀTI0N ABONNEMENT : Bruxelles et agglomérations : Un an, fr 4.00 — Six mois, ii. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de noste DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone : B 7029 Boite postale 1" 4 <lg Bruitllts ) Compte chèque» postaui 3856 BUREAUX : 148, RUE NEUVE. ANNONCES : Petite annonce la ligne fr o.35 Réclames » fr i.oo Nécrologies et Judiciaires» fr. 1.50 Sous „ Varia*4 „ fr. 2.50 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal Ji BUREAUX : 148, RUE NEUVE. H ■ Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de ^'INFORMATION DE BRUXELLES" Bruxelles SOMMAIRE : PLANS DÉJOUÉS En Pologne • Changement ministériel en Angleterre • L'Italie • Excès et pillages Lettre de Constantinopie. — Bruxelles-Promenade. — Notre salon de lecture. — Feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Indications historiques. Le XVIIe et le XVIII* siècle. — Les contributions pécunières et les campagnes d'Italie. — Bruxelles-Attractions. — Tableau des départs et arrivées des trains en gare Bruxelles-Nord et Midi. et arrivées des trains en gare Bruxelles-Nord e: Plans déjoués. Il est intéressant "de comparer au point de vue militaire, comme nous l'avons déjà fait au point de vue économique, les événements que nous connaissons, avec les plans et les prévisions que l'on publiait à la veille de la guerre. Celte comparaison explique certaines énigmes et comporte divers enseignements. Plusieurs de nos lecteurs auront sans doute souvenir d'une étude contenue dans la revue française si estimée le Correspondant, le 25 décembre 1913. Ce travail aboutissait, d'après un écrivain militaire français, le général N., dans la revue « Armée et Marine » du 17 janvier 1 914, à la « démonstration mathématique de l'inefficacité militaire de l'alliance russe, au moins dans les premières semaines d'une guerre générale ». Il avait « causé une émotion considérable dans tous les mondes », et « vivement inquiété les milieux où l'on s'occupe d'autre chose que de politique électorale. Le monde des affaires et la finance s'en sont émus ». C'était un coup très grave pour la confiance des Français : « le premier facteur de la victoire, c'est la confiance, confiance que la masse est toujours plus disposée à placer dans une action extérieure que dans la sienne propre. Et il aurait été évidemment fort utile pour le moral de la nation française, et partant pour la capacité de victoire de son armée, que réservistes et territoriaux aient pu rejoindre leur corps, au jour de la mobilisation, emportant la conviction que nos amis les Russes allaient tailler de sérieuses croupières aux troupes allemandes, et qu'une partie importante de celles-ci se trouveraient immobilisées de ce fait sur l'Oder ou la Vistule. » Voilà un sentiment qui n'existera plus d'ici longtemps, car l'article du Correspondant met trop complètement en lumière la vérité en ce qui concerne les lenteurs et les difficultés certaines qui retarderaient l'entrée en campagne de l'armée russe, etc... Puisqu'il eu est ainsi — peut-être vaut-il mieux que l'illusion soit morte — il devient donc nécessaire d'habituer la nation à envisager les conséquences d'une situation connue de notre état-major depuis longtemps, depuis toujours, et à laquelle il s'est mis en mesure de parer par nos propres moyens... » Oui, c'est vrai que la rareté relative des voies ferrées, la laxité des réseaux télégraphiques et téléphoniques, l'immense étendue des provinces, les difficultés des communications rendent la mobilisation russe extrêmement lente. C'est également vrai que les défectuosités de son système de chemins de fer entraîneront des retards énormes dans la concentration de ses armées mobilisées. Et quand l'auteur anonyme du Correspondant, dont la sûreté de documentation est incontestable, déclare que l'armée russe ne sera prête à entreprendre : Midi. des opérations actives que dans le deuxième mois de la guerre, il reste en dessous de la vérité. C'est après le deuxième mois écoulé qu'il aurait dû dire pour traduire la réalité des faits éventuels. » Venait ensuite rémunération des troupes russes « en état d'agir à ce moment » : les armées de Vilna, de Varsovie, de Kiew et peut-être de Saint-Pétersbourg, soit en tout dix-sept corps d'armée et vingt-quatre divisions de cavalerie. « Des autres armées russes, les unes seront immobilisées sur place par des considérations diplomaties-stratégiques : armée d'Odessa, armée du Caucase, les autres ne pourront intervenir que longtemps encore après, en raison de leur éloignement et de l'encombrement du réseau ferré russe obligé de ravitailler les troupes de première ligne : armée de Moscou, armée de Kasan ; d'autres enfin ne pourront jamais intervenir : armée du Turkestan, armées sibériennes d'Omsk, d'Irkoutsk, armée de l'Amour. » « De même, je me rallie tout-à-fait à l'opinion que dans l'état actuel des forces des quatre armées russes de première ligne, l'armée de Varsovie, menacée au sud par les corps autrichiens de Cracovie, de Przemysl, de Lemberg, au nord par les corps prussiens de Koenigsberg, de Dantzig et d'Al-lenstein, et bien plus menacée encore sur sa ligne même de concentration par les populations polonaises actuellement prêtes à un soulèvement général, ne saurait sortir d'un rôle purement défensif autour du camp retranché de Varsovie. » L'armée de Kiew ne saurait non plus qu'exercer une pesée assez lointaine sur les corps autrichiens de Budapest, de Kassa et de Lemberg et les empêcher de rejoindre l'armée allemande. » Car c'est contre l'armée allemande que les forces russes doivent agir pour exercer une action nécessaire sur l'issue de la guerre. Or ces forces, armées de Vilna et de Saint-Pétersbourg, se montent à sept corps d'armée et quatre divisions de cavalerie. En raison de la lenteur de leur mobilisation actuelle, du temps nécessaire pour compléter leurs effectifs en chevaux et réunir leurs convois, ces forces ne pourront être amenées à pied d'œuvre sur la ligne Grodno-Kowno, que six semaines à deux mois après l'ouverture des hostilités, en admettant qu'une subite offensive des forces allemandes n'ait pas bousculé leur couverture et ne les ait forcées à reporter leur base de concentration très en arrière. » « Voilà ce que peut faire l'armée russe en cas de guerre européenne, dans l'actuelle disposition et composition de ses forces. Certes, quatre mois après l'ouverture des hostilités, elle pourrait déverser dix ou douze autres corps d'armée sur les théâtres d'opération. Mais où en serons-nous après quatre mois de guerre? » L'auteur répète encore ensuite, en soulignant comme précédemment, que la population des provinces de Varsovie « ne souhaite que l'incorporation de la Pologne russe à la monarchie austro-hongroise et « se soulèverait toute entière » à l'approche de l'armée autrichienne pour aider celle-ci. Il croit aussi que les « corps de la vieille Prusse, le 1" à Koeningsberg et le 20e à Allenstein, auxquelles un merveilleux réseau ferré permet une mobilisation et une concentration extrêmement rapides, constitueront une troupe de choc qui, huit jours après l'ouverture des hostilités, pourra donner un a'igoureux coup de point en avant, bouleverser la couverture russe et obliger le groupe des armées de Vilna et de St-Péterbourg à reporter en arrière leur base de concentration. Quand celles-ci pourront prononcer leur mouvement en avant, ces deux corps auront eut le temps de se faire renforcer par tel nombre de divisions de réserve et de landwehr qu'il sera nécessaire pour rendre les progrès de l'armée russe pénibles et lents. » « Voilà la vérité qu'il ne faut plus chercher à nier au public et qui, d'ailleurs, est parfaitement prévue par notre état-major. Elle ne doit pas nous effrayer, car nous avons en nous-mêmes toutes les ressources suffisantes pour faire face à ces éventualités et en triompher. » Telle est donc la thèse : la Russie devait avoir, au début, un retard de plusieurs mois. En fait, presque chacune de ces affirmations a été con-trouvée. Les armées russes du Caucase, du Turkestan, de Semipalatinsk en Sibérie centrale, et même du fleuve Amour en Sibérie orientale, étaient, à la fin de juillet dernier, six mois après la publication de ces prévisions, aux frontières prussiennes et autrichiennes; loin de s'y tenir sur le défensive, elles les franchissaient en masses énormes dès les premiers jours d'août, en- détruisant de nombreuses localités. En même temps, des troupes françaises nombreuses et absolument prêtes envahissaient la Lorraine allemande et la Haute-Alsace, avant que les Allemands eussent pu se préparer à les arrêter. Au lieu de l'offensive allemande prévue de tous côtés, c'était l'offensive russe et française qui prenait les devants. A quoi tient ce démenti infligé par les faits aux prévisions des écrivains militaires du Correspondant et d'Armée et Marine ? On l'a déjà dit et répété : l'armée russe a mobilisé secrètement une partie de ses corps, notamment les plus éloignés, depuis le printemps de 1914* Elle a mis la main sur tous les chevaux, de sorte que les acheteurs habituels du mois de mai n'ont pu obtenir livraison de leurs commandes annuelles. C'est ce que réclamait le général N. ; le renforcement de l'armée russe à la frontière : « constitution de toutes les unités de cette armée à effectif complet de guerre en hommes et en chevaux. « Alignement de leurs approvisionnements au complet des munitions et des vivres pour un mois et demi et rassemblement de ces approvisionnements à pied-d'œuvre. 28 Feuilleton du 23 Mai 1910. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N" 20, 20' Année) Indications historiques Le XVIIe et le XVIIIe siècle. Quand, après la bataille de Fleurus du 26 juin 1794 l'armée française pénétra de nouveau en Belgique, ell< Appliqua le programme qui lui avait été tracé. « L'armée écrit Albert Sorel, se transforma, dans les mains ides commissaires, en pourvoyeuse de la République. La Belgique fut taxée à 60 millions de livres, payables er puméraires et garantie par des otages. « Cette fois avait dit Cambon le 21 juillet, notre entrée en Belgiqut ne ressemble en rien à celle qui a eu lieu sous Dumou-riez; alors il fallait envoyer par mois 35 millions d( numéraire dans ce pays; aujourd'hui la Belgique nous envoie au lieu de recevoir. » Elle nourrissait l'armée et de plus, elle approvisionnait l'intérieur. Cambon, dans ur rapport lu, le 3o septembre, à la- Convention, se félicite des résultats acquis: on avait levé sur le pays i4 million! et demi en numéraire et en lingots, sur lesquels i3 millions étaient entrés dans les caisses du trésor (1) ». C'es (1) Albert SOREL, L'Europe et la Révolution française. Quatrième partie. Le limites naturelles, p. 153. à la même époque que les hommes dirigeants, notamment Bobespierre, conçurent le projet de faire la conquête de l'Italie pour mettre en coupe ses richesses (1). Les contributions pécuniaires et les campagnes d'Italie Le projet de faire la conquête de l'Italie dans le but de tirer profit de ses abondantes ressources fut repris, en 1796, par Napoléon Bonaparte. Certes, le système des s contributions pécuniaires avait été appliqué longtemps auparavant; il eit superflu d'invoquer, à titre d'exemple,, 1 les exactions commises par les armées des rois de droit divin (2). 1 Mais c'est à la fin du xvm« siècle, dans les guèrres d'Italie, que Napoléon Bonaparte mit le plus de rapacité s à se servir du procédé injuste qui consistait à dépouillei' les populations vaincues (pour ,que le vainqueur fût à même s d'entreprendre de nouvelles expéditions et de se procurer 1 des richesses plus grandes encore. Général en chef, Bonaparte écrivait, le 22 mai 1796, que le Directoire exécutif 1 pouvait compter sur 6 à 8 millions en or, argent, lingots ou bijoux; il disait que la somme était superflue i aux besoins de l'armée d'Italie et il offrait d'envoyer un '1) Albert SOREL, L'Europe et la Révolution française. Quatrième partie. Les llmi-t tes naturelles, p. 70. (2) J. G Bluntschli, Das Beuterecht im Krieg und das Seebeuterecht insbeson-s der<^1875, p. 24. — E. NYS, Etudes de droit international et de droit politique, 1896, million à Bâle pour l'armée du Bhin(i). Dans une lettre qu'il adressait, le 3 septembre 1797, au ministre des finances, il faisait valoir que l'armée d'Italie avait procuré à la République 4o à 5o millions, indépendamment de l'équipement, de l'habillement, de la solde et de tout l'entretien (2). Pour nombre de contributions prélevées en Italie, on a soutenu qu'elles trouvaient leur raison dans leur caractère spécial d'indemnités de guerre stipulées par lep traités de paix. Il y a lieu d'accueillir la thèse avec réserve. Des faits historiques l'exigent. Il n'y avait pas eu d'hostilités entre le duc de Parme, Ferdinand-Marie, et la République; le prince n'avait pris aucune part à la coalition formée contre celle-ci; pour faire reconnaître sa neutralité, il dut accepter les clauses de la suspension d'armes rédigée à Plaisance, le 8 mai 1796, où figurait notamment le paiement d'une contribution de 2 millions de livres. Le duc de Modène, Hercule Renaud, s'engagea à payer 7 millions 5oo,ooo livres; la suspension d'armes du 12 mai 1796 fut même révoquée, le 8 octobre de la même année. (A suivre.) Ernest Nys. ^ '1) Correspondance de Napoléon 1", publié par ordre de l'empereur Napoléon III (2) Ibid, t. I, p. t.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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