L'information de Bruxelles

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29 September 1918
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s.n. 1918, 29 September. L'information de Bruxelles. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3f4kk94w0p/
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L'INFORMATION ABONNEMENT: I Un an, fr. 5.00 — Six mois, fr. 2.50 j Trois mois, fr. 1.25 On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. | ub. tJKUAlilvLUb REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compte chèques poatau» n° 8 BUREAUX : 148 Rus Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne de 90 m/m de largeur !r 1.— » » » • dan* le texte. 2.50 PETITES ANNONOES: La ligne de 45 millimètres . . . . (r. 0 35 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur d# " l'INFORMATION DE BRUXELLES „ Bruxelles. SOMMAIRE : LE MOUVEMENT WALLON SOIN AVEINIR FÉDÉRALISTES ET AUTONOMISTES • • UN BOUQUET DE FLEURS L,'Avenir est à l'Est II n'y a plus de Sous=IVlarins Tribulations d'un Américain en France Varia : Falsification de texte. — Le sort des Indes sous le joug anglais. — Pénurie de vêtements aux Indes. — Meubles chers dans l'antiquité. — La malaria en Italie. Chronique artistique : Au théâtre du Parc. — Théâtres flamands. — Concertvereeniging à la salle Patria. — Bibliographie : L'Illustrirte Zeitung, de Leipzig. — La Gazette des Ardennes illustrée. — L'Autriche nouvelle. — Nouveaux tarifs des Postes et Télégraphes à partir du 1er octobre. — Exploitation de brevets belges. — Bruxelles-Attractions. — Tableau des départs et des arrivées des trains en gare de Bruxelles-Nord et horaires vicinaux. Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. Pour rappel Demain, 30 septembre, se termine le semestre d'abonnement en cours. Nous prions nos abonnés postaux, dont l'abonnement prend fin à cette date, et qui ne l'ont pas encore renouvelé, de bien vouloir réclamer d'urgence la quittance à leur facteur ou au bureau de poste de leur localité. Le prix est toujours maintenu à fr. 1.25 (un mark) pour trois mois, outre les frais postaux (15 centimes par trimestre ou 12 pfennige). On peut également s'abonner aux bureaux de la Revue même, 148, rue Neuve, à Bruxelles, et cela à n'importe quelle date pour n'importe quelle durée. — Des collections complètes de la Revue, ainsi que les numéros manquants, y sont disponibles, ainsi que des années brochées et cartonnées, depuis le commencement de la guerre, cela jusqu'à épuisement du stock en réserve qui est devenu très limité. Les années 1914-1915 et 1916 ont subi une augmentation de prix de 50 p. c., celle de 1917 de 33 1/3 p. c. L'année en cours est à son prix habituel. | Le Mouvement wallon Son avenir Un de nos rédacteurs politiques a eu l'heureuse idée à'interviewer une des personnalités les plus en vue du mouvement wallon, M. le Dr. H. Henquinez, secrétaire général du Ministère des Sciences et des Arts, à Namur. Nos lecteurs nous sauront gré de reproduire dans les colonnes de \'Information, toujours largement ouvertes %ux chroniques documentaires des questions wallonne et flamande, les principaux passades de la conversation extrêmement suggestive qu'a eue notre collaborateur avec M. le Dr. H. Henquinez. En ouvrant nos colonnes aux expressions des aspirations de ceux qui parlent au nom de la Flandre^ ou de la Wallonie, nous tenons à bien affirmer que l'Information de Bruxelles n'assume aucune responsabilité pour les opinions exprimées ou les désirs manifestés. C'est affaire aux hommes politiques. Nous servons simplement de porte-voix dans le but, que nous jugeons éminemment utile et opportun, de mettre en circulation des idées qui brûlent d'actualité et intéressent tous les Belges, à quelque parti qu'ils appartiennent; tant mieux si ces idées donnent lieu à contradiction et à discussion, car c'est de celle-ci que doit jaillir la lumière. " (< — Que pensez-vous, Monsieur le secrétaire général, de l'importance actuelle du mouvement wallon? — Je pense que la préoccupation dominante du public, en Wallonie aussi bien qu'en Flandre, est de savoir quand et comment finira cette interminable guerre. Tous les autres soucis s'effacent devant celui-là. Le souvenir de la prospérité économique dont jouissait notre pays avant l'explosion du conflit mondial, la magie d'un passé disparu, le prestige de la distance, les cendres mal éteintes de l'enthousiasme na-triotique dont la flambée illumina les journées d'août 1914, tout cela contribue à entretenir dans la population la mémoire attendrie d'un régime qui fut vivement critiqué en son temps, mais qui, malgré tout, apparaît à la masse du peuple comme un Paradis perdu en comparaison des maux que la guerre a déchaînés sur le monde et particulièrement sur notre malheureuse patrie. -— Il y a donc, à votre avis, en Belgique, une trêve réelle des partis ? — Cette trêve est évidemment plus apparente qu'effective. En réalité, les partis se concertent pour des luttes futures et font depuis quatre ans une longue veillée d'armes. Mais le mot d'ordre est l'Union sacrée. Et il a suffi de cette consigne, jointe à l'optimisme persistant du peuple belge, pour discréditer tout activisme politique — au moins à l'intérieur du pays — et le ravaler au niveau d'une trahison. L'esprit moutonnier de la masse, la mentalité à la fois réfractaire et nonchalante de l'élite ont fait le reste. De sorte que nous ne devons pas nous attendre à de grands mouvements populaires avant la cessation des hostilités. — Le manifeste du 1er mars adressé par votre Comité au peuple de Wallonie, ainsi que celui de juillet 1918 ont cependant été accueillis chez vous avec une certaine sympathie ? — Il ne pouvait en être autrement. En effet, dans ces deux proclamations, le Comité de la Défense wal-„, lonne affirmait son inébranlable volonté de voir restaurer l'indépendance de la Belgique. Il saluait la naissance d'une Wallonie et d'une Flandre autonomes destinées à se développer librement côte à côte au sein d'une même patrie fédérale ! — Vous souhaite/ donc le maintien du concept de Belgique ? — Non seulement nous le souhaitons, mais nous y travaillons de toute notre énergie. — Vous ne vous ralliez donc pas à la formule défendue par le Conseil des Flandres en ce qui concerne la partie septentrionale du pays ? — Nous ne pouvons accepter intégralement cette formule. Les Flamingants préconisent la séparation absolue de nos deux peuples. Us visent la constitution d'un royaume de Flandre autonome sans attache aucune avec la Wallonie. Tout au plus admettraient-ils entre les deux pays un simple lien économique résultant d'un traité de commerce. — Mais cette nnlnt-ion fl-lo plus pratique et la plus naturelle? Car enfin, elle dissiperait toute équivoque et assurerait aux Wallons comme aux Flamands une liberté culturale, administrative et politique complète. — Evidemment, à première vue, la formule radicale des séparatistes flamands paraît tout arranger. Mais il faut se défier des solutions simplistes. Elles ne sont ni les plus justes ni les plus vraies. Celle que proposent les « Jong-Vlamingen » n'a qu'un tout petit défaut : elle met en danger l'indépendance de l'Etat wallon. Il est impossible, en effet, de se figurer une Wallonie absolument libre et autonome, suspendue comme par un miracle diplomatique entre la France, l'Allemagne et le royaume de Flandre. Cette Wallonie-là serait irrésistiblement attirée par celui des Etats voisins dont elle subit la fascination morale et politique.— Vous voulez dire qu'en se détachant brusquement de la Flandre, la Wallonie risquerait d'être absorbée par la France ? — J'en suis tout à fait convaincu. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre les raisons de ce danger. Outre la communauté linguistique, il y. a d'autres liens qui nous unissent à notre grande voisine du Sud. Notre organisation politique et administrative est calquée sur la sienne. Son système judiciaire est le nôtre ou à peu près. Au point de vue économique, peut-être pourrait-elle un jour nous ouvrir un marché intérieur plus vaste que celui dont nous disposons. Elle possède aussi des colonies situées à proximité de la mère-patrie, d'un accès facile et dont les perspectives d'avenir pourraient tenter nos énergies. — Mais alors, pourquoi la Wallonie ne demande-t-elle pas tout uniment son annexion à la France? —• Par scrupule patriotique, d'abord; ensuite, parce que cette annexion romprait brutalement notre tradition économique. Quelles que puissent être nos préventions contre l'Allemagne, nous considérons celle-ci comme notre hinterland prédestiné. Lisez l'Annuaire de notre commerce extérieur : vous y verrez que le quart au moins de notre production est absorbé par l'Empire allemand. On ne remplace pas facilement une pareille clientèle. La France nous achèterait évidemment nos charbons domestiques, nos allumettes et certains autres produits. Mais il ne faut pas oublier que, pendant cette longue guerre, notre classe ouvrière s'est considérablement aveulie. Il lui faudra de très longues années pour secouer la torpeur où l'ont plongée comme à plaisir les sociétés de bienfaisance, comités de chômage, etc. Nous n'exporterons donc, vraisemblablement, pendant toute une période, que des matières premières et des produits naturels. Les articles finis ou demi-finis seront plutôt l'exception. Or, ce que l'Allemagne nous achète, ce sont précisément ces matières premières et ces produits de la nature. A cet égard — notamment en ce qui concerne le cheptel, les pierres à bâtir, le marbre, etc. — notre sol est, pour ainsi dire, le complément géographique de l'Empire, et son prolongement géologique vers la mer. — Je comprends très bien les raisons qui déterminent les activistes wallons à répudier tout boycottage commercial de l'Allemagne après la guerre. Mais pen sez-vous que l'opinion publique ne vous poussera pas malgré vous vers la France? — C'est précisément pour parer à ce danger que nous avons tenu, dès le début de notre mouvement, à mettre bien en lumière notre devoir de maintenir — au moins sous la forme fédérale — le concept de Belgique. Nous ne voulons pas d'un divorce avec la Flandre, mais tout au plus d'une séparation de corps, avec la possibilité de nous entendre avec notre conjointe en ce qui concerne l'avenir d'une famille commune si cruellement éprouvée par les événements. Comme l'un des nôtres, M. F. Foulon, l'a fait remarquer, dans cette action en divorce qui nous est intentée par la Flandre, nous ne sommes pas défendeurs, nous nous portons simplement partie civile dans l'intérêt des tiers. — Si je comprends bien, vous voulez sauvegarder l'indépendance politique et économique du pays? — Précisément, mais je vous prie de remarquer que nous ne voulons entre les Flamands et nous qu'un minimum de liens constitutionnels. — Lesquels ? — Une représentation diplomatique et consulaire commune, une administration centrale réduite à la gestion de certains intérêts collectifs (contributions indirectes, timbre, monnaie, voies de communication xvu pumi Uc vul pvjxicitjac, cnaeuir~ueb deux Etats-membres aurait son Parlement et désignerait un certain nombre de délégués chargés de discuter avec les représentants de l'autre région siégeant en nombre égal les affaires intéressant la communauté. — Ce système a-t-il quelque chance d'aboutir? — Pas tout de suite, évidemment, ni sous cette forme absolue. Mais l'évolution des hommes et des choses amènera peu à peu la constitution d'un régime basé sur ces principes. — Tous les Wallons sont-ils partisans de ce système? — Ils en sentent confusément la nécessité. — Et si votre théorie fédéraliste ne nouvait triompher?— Alors il n'y aurait que deux hypothèses à envisager : 1) un retour à l'ancien régime unitaire; 2) une séparation totale et définitive de la Wallonie et de la Flandre érigées en deux Etats distincts, disposant chacun de la souveraineté publique dans le domaine qui lui serait dévolu. La première hvnothèse suppose la rentrée en Belgique des hommes de l'ancien régime, après la libération du territoire. Dans ce cas, il y aurait un réveil violent du sentiment national et unitariste. Mais la question des langues ne tarderait pas à reprendre son acuité. Wallons et r lamands se retrouveraient de nouveau face à face, et alors le principe de la séparation administrative s'imposerait comme une nécessité d'ordre et de salut publics. Tout gouvernement qui oserait tenter de remonter le cours des choses serait balayé comme un fétu de paille. Et alors se présenterait la seconde hypothèse : celle d'une sécession absolue de celui des deux Etats, qui se sentirait blessé dans sa conscience, offensé dans son honneur, opprimé dans l'exercice de ses droits. Ce jour-là, l'ancienne Belgique aurait vécu et la Wallonie, brisant ses fers, se tournerait vers une patrie dont elle partagerait la culture et les aspirations. Ce phénomène s'accomplirait avec la fatalité d'une loi naturelle, et l'automatisme d'un instinct racique privé de son contrepoids. Heureusement, nous n'en sommes pas encore là. Il y a toujours place pour la raison, la tolérance et la vérité. Espérons que le gouvernement de demain, dégagé des anciens soucis électoraux, aura assez d'intelligence pour comprendre la nécessité d'accorder à nos deux peuples la somme d'autonomie qu'ils réclament et qu'il aura assez d'habileté pour en organiser progressivement l'exercice. Nous nous croirons suffisamment récompensés de nos efforts présents par le spectacle d'un pays régénéré où la Wallonie sera assez aux Wallons et la Flandre assez aux Flamands pour que chacun de nos deux peuples se sente enfin dans sa vraie patrie. » C'est sur cette déclaration enthousiaste que nous quittons M. H. Henquinez. L'interview qu'il a bien voulu nous accorder constitue un résumé très clair du problème wallon. Et M. H. Henquinez, secrétaire général et directeur général du Ministère des Sciences, des Lettres et des Arts pour la Wallorie, paraît être aux premières loges pour en réaliser — quand le moment sera venu — la solution pratique. • • • 23e année. — N" 39. QUATRE pages. Prix du numéro : 15 centimes. Dimanche 29 Septembre 1918.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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