L'information de Bruxelles

734 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 21 Juli. L'information de Bruxelles. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q52f76713d/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LINFORMATION ABONNEMENT : Un «a, fr. 5.oo — Six mois, fr. t.5o Trois mois, fr. i.aS. On «'abonne dan» toui les bureaux de poste et aux bureaux du journal mime. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone 8 7029 Compte ohéques iwittai n« 6 BUREAUX : 148, Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES t La ligne de 90 m/m de largeur . . . .!r. 1.— » » » » dans le texte. 2.50 PETITES ANNONCES : La ligne de 45 millimètres . . . . fr. 0.35 Les annonça sont reçues par les Agences dt Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les oommunleatteiis doivent être exclusivement adressées à M. lo directeur do " HNFORMATION DE BRUXELLES „ Bruxelles. SOMMAIRE : DESSOUS DE CRISE "®B La dislocation n'est pas pour demain -Burianet Seidler. • Le nouveau «Premier » hollandais LE MINISTÈRE PASTORAL et la VIE PUBLIQUE (Suite) LA FLANDRE AUX FLAMANDS : L'Exposition fla:ii<it*rfe : Voyage en Europe. — Folk orv. — La Flandre veut ôire co rnue. — Arts et Industries. — Ere nouvelle : La réunion de l'Association gerniano-fl imuid-. — Séances du Rand van Vl.tandei'en. — Con lamnt5s à moi-!. — Bibliographie : L'«Il!u.trirte Zeitung de Leipzig».—Vlaamsch Leven. — Deutsche Politik. — L'Auiriche nouvelle. — Revu-i de Hongrie. — Errata. — Brux Iles-Attractions. Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vériié, la Justice et lo respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. La dislocation... n'est pas pour demain Il faut à la fantaisie des peuples de l'Entente, un nouvel aliment ; il faut un nouvel appui à la « confiance dans la victoire finale ». Les cabinets de guerre qui se rendent bien compte qu'ils ne peuvent suspendre un seul instant leur coupable suggestion en masse, qui leur donne le pouvoir de disposer des biens et du sang de leurs peuples, s'efforcent fiévreusement à inventer de nouveaux mirages pour égarer les esprits de leurs concitoyens. Les ministres anglais commencèrent dans les dernières semaines à faire des allusions obscures à la Russie, laissèrent échapper à demi-mot des révélations sur la possibilité de grands revirements imminents- Après cette habile préparation du terrain, voilà que surgit à l'improviste le ci-devant compère des excitateurs anglais et français à la guerre, Kerenski, le dictateur tombé, sortant de sa cachette, qui sè déclare comme le messie d'une nouvelle alliance amicale entre la Russie et les Etats occidentaux, et sonne au réveil de l'esprit guerrier chez le peuple russe. Personne ne sait qui lui a donné mandat pour parler au nom de la Russie. Personne ne sait quel parti il a derrière lui. En a-t-il un, d'abord? Peut-être Kerenski ne représente-t-il personne d'autre que soi-même, puisque le peuple l'a jeté bas parce qu'il s'opposait à sa volonté de faire la paix. Sa résurrection seule suffit pour griser l'opinion publique, à Paris et à Londres, de rêves flamboyants de relèvement des légions russes. # * * Aussi bien, les premières années de la guerre étaient tout de même trop belles, lorsque les millions de Russes se jetaient sur les deux puissances centrales, lorsque 'a pression des armées du tsar soulageait les difficultés de la France, lorsque tout doue quelconque à la victoire était facilement dissipé par l'image de l'étau qui devait comprimer les Centraux de l'Ouest à l'Est. Mais les Anglais et 'es Français les plus crédules à l'endroit de l'Amérique, ne veulent pas comprendre, comment les soldats des Etats-Unis, qui ne peuvent cependant renforcer que le seul front à l'Ouest, pourront remplacer les armées russes, lesquelles forçaient l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie à maintenir au front oriental la moitié de leurs forces. Les armées russes se sont disloquées parce que le paysan russe ne voulait pas se battre plus longtemps pour l'Angleterre et pour la France. Mais Kerenski, qui, sur les injonctions de Londres, força son peuple exténué et meurtri, à la dernière offensive, exerce un pouvoir magique sur l'imagination de tous ceux qui sont accrochés à la guerre. On jongle maintenant de nouveau avec l'idée, qu'il y a moyen de rendre la paix de Brest-Litowsk nulle et non-avenue, et de nouvelles perspectives tentent de s'ouvrir pour éblouir les cerveaux morbides. Kerenski est une entité. Mais quoi, Kerenski même est déjà démonétisé. Le « Temps » en personne vient de l'attaquer en démasquant sa posture de démagogue détesté et incapable, et en le dénonçant comme le fauteur des désastres russes et de la défection militaire de la Russie, lui faisant grief du retour de l'anarchiste Lenine et de ses conséquences funestes pour 1 Entente. Kerenski se défend, conspué par la classe bourgeoise à Paris; il s'est adressé à la Confédération du travail, mais là aussi il est vu d'un mauvais œil. Non, décidément, Kerenski non plus n'est pas une planche de salut. Et cependant l'Entente a de nouveau besoin de millions de soldats. Ses chefs savent bien, qu'on ne peut faire sortir de terre des armées russes, qui veuillent se battre pour l'Angleterre et pour la France. Le vrai front russe est anéanti. On ne peut donc élever qu'un décor théâtral, mais celui-ci peut rendre service, s'il ravive de nouveau pour un temps, la foi en la guerre. Si on ne pouvait avoir la guerre russe, î! fallait se contenter d'un succédané : Kerenski devait être le succédané de la guerre russe. jz. .v, jj. TV if Tp —... C'est aussi un mauvais succédané que la fantasmagorie jougo-slave, inventée par le gouvernement italien. Que c'étaient de beaux temps que les premières années de guerre, où l'on pouvait encore faire accroire aux peuples de l'Entente que la vieille monarchie austro-hongroise peut être détruite, que, franchissant les ruines de l'alliée austro-hongroise, les légions des Alliés tomberaient de toutes parts sur l'empire allemand isolé. Alors encore 'a légende, que l'Autriche-Hongrie s'émietterait, du moment qu'elle se verrait attaquée sur plusieurs fronts, était toujours vivace. Alors le vaste plan, qui prévoyait les armées russes et serbes comme se tendant la main dans les plaines hongroises, semblait encore réalisable, et l'image des armées italiennes fraternisant à Vienne avec les armées russes, miroitait de près aux yeux des Italiens. Dans ces affres de l'écroulement militaire de l'Autriche-Hongrie, les nationalités composant la monarchie lèveraient la tête, et s» dislocation serait chose faite. Ces aimaWes rêves se sont tous envolés, l'Autriche-Hongrie n tenu tête à tous ennemis; la Russie fut écrasée, la Serbie et la Roumanie qui s'y était jointe à la lime heure, furent terrassées, les armées italiennes refoulées et jetées finalement dans les plaines de la Vénétie. La stabilité intérieure de l'Etat hongrois s'est brillamment affirmée au long de la guerre, et en ce qui concerne l'Autriche, elle a bien ses difficu'tés intérieures, mais celles-ci existaient depuis longtemps avant la guerre et survivront peut-être à 'a conclusion de la paix heureuse. Ces litiges parlementaires intérieurs sont loin de marquer les symptômes d'une quelconque décadence, ou il faudrait que les Anglais admettent que le mal irlandais est une maladie mortelle pour le Royaume-Uni. Mais nous pouvons comprendre que sur les esprits à l'intérieur de l'Entente, la tournure affligeante des opérations militaires et la- guerre sous-marine ininterrompue travaillent d'une façon déprimante; il faut qu'on puisse les soulager par la perspective que le bloc des Puissances centrales se disloquera tout de même un jour par la décomposition intérieure de l'Autriche-Hongrie. C'est pourquoi des transfuges tchèques sont employés comme chair-à-canon aux fronts français et italiens. Le président Poincaré tient des discours aux Tchèques; l'Italie forge des programmes pour le partage de la monarchie austro-hongroise, la presse française amorce les partis slaves dans le Parlement autrichien. * * * Il s'en faut que tout cela annonce la décadence tant désirée de l'Autriche-Hongrie. Mais c'était un de ces mots à l'emporte-pièce si commodes, et comme on ne peut avoir le produit véritable, on se contente du succédané. On dispense aux peuples de l'Entente un succédané d'écroulement de 1& monarchie. On a fait accroire naguère que l'écroulement militaire amènerait l'écroulement politique. Le premier était, une fable et maintenant la fabrique aux succédanés emploie de nouveau un produit falsifié : la retraite sur la Piave, qui fut décidée sous la force des éléments naturels, est claironnée comme une catastrophe militaire de la monarchie, surtout en Italie, dont l'armée et le peuple sont altérés d'un bulletin de victoire depuis la grande défaite. Les armées austro-hongroises avaient, au commencement de la guerre un temps très dur à passer contre les attaques en masse des Russes. Ceux-ci pénétrèrent profondément vers la Galicie orientale, franchirent en certains endroits les Carpathes; enfin, la monarchie vit des jours difficiles. Mais elle tint bon.( Jamais ses ennemis ne purent se vanter d'avoir battu les vaillantes armées autrichiennes jusqu'à l'extermination. Elles se relevèrent énergiauement, la force militaire de la monarchie resta inébranlée. Les batailles à l'Isonzo l'ont prouvé, où les divisions italiennes fondaient comme neige. Mais en Autriche personne ne songeait à faire passer les échecs italiens à l'Isonzo comme devant briser la force militaire de l'Italie. Les espoirs que l'Autriche avait fondés sur la dernière offensive ne se sont pas réalisés, on a eu à enregistrer des pertes douloureuses sans que» la bravoure des soldats ait été couronnée des succès mérités. Mais si les armées autrichiennes, sous la puissance des éléments de la nature déchaînés, ont dû interrompre leur offensive, l'esprit d'attaque des troupes n'en est pas ébranlé, la volonté de vaincre est restée ferme- Telle est notre impression. Dessous de crise Le différend de Broqueville-Renkin, dont on a beaucoup parlé en ces derniers temps et qui contribua à la retraite du chef du Cabinet belge, n'est qu'un épisode de la lutte sourde entre les membres agissants des partis. Tâchons de caractériser les deux principaux acteurs. M. de Broqueville, homme d'ordre et conservateur de race, politique souple, fut appelé à diriger notre politique étrangère dès le début de 1907. Une grave maladie, dont l'issue était incertaine, le tint à l'écart jusqu'au remaniement de 1910 qui l'amena provisoirement au Ministère des chemins de fer. D'origine française, il avait, dit-on, des intérêts considérables dans des affaires françaises. La poussée démocratique de 1906-1907 fit entrer M. Renkin au Ministère de la Justice. Un homme politique considérable, qui fut un conseiller écouté du Roi Albert, 1 appréciait ainsi : « Je tiens Renkin pour un homme très droit ». Celui-ci s'appuyait sur les démocrates chrétiens de l'ouest de la capitale et des campagnes. Aussi longtemps que les organismes démocratiques restèrent dans la main des conservateurs qui les commanditaient, la cohésion se maintint. Une des origines de la lutte actuelle peut être trouvée dans les directions de l'autorité ecclésiastique qui, vers 1913, voulut régler l'allure des groupements sociaux et des œuvres catholiques (œuvres sociales et mutualités féminines, œuvres de jeunesse, Femmes catholiques, etc.). Les œuvres et syndicats chrétiens de la rue du Boulet se montrèrent assez réfractaires à cette emprise qui tendait à centraliser, parallèlement au groupement des forces socialistes, les forces catholiques sous la direction de l'archevêché. Le but parut pourtant atteint, en 1915, par la nomination d'un nouveau directeur des œuvres sociales pour l'arrondissement de Bruxelles. Il nous paraît inopportun d'insister sur les événements regrettables qui survinrent à cette occasion et qui furent funestes au chef aimé des syndicats. Les éléments anciens des syndicats se bornèrent à dire qu'ils attendraient le retour du ministre Renkin : « Alors on verrait ! » Les conservateurs veillaient cependant. Ils étaient forts de l'appui du R. P. Rutten, revenu d'Amérique en passant par le Havre et l'Angleterre, et qui reprit, dans le courant de 1917, la direction effective des œuvres. A ce moment, la situation s'embrouillait par suite des revendications activistes et de la poussée pacifiste. Le monde conservateur — représentant l'Union sacrée — n'eut pas assez de malédictions pour ce double mouvement. Conscients de leur force politique qui était doublement, battue en brèche par les éléments démocratiques et 'a plèbe souffrante, les dirigeants d'antan crièrent à la trahison envers la Patrie et répétaient même d'un ton convaincu : « Il est temps que le sang coule! » Pareil débordement nous semble inouï, maintenant que les événements ont commencé à ouvrir les yeux aux plus aveugles. Quoi qu'il en soit, les démocrates-chrétiens avaient à reprocher aux conservateurs de leur parti de ne les avoir pas soutenus, d'avoir laissé, sous le couvert de l'Union sacrée, accaparer par les adversaires les emplois agréables des comités de ravitaillement. 23* année. —- N° 29. QUATRE page«. Priv rln nnmprr» r 15 Dimanche 21 iuilW. lois

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume