L'information de Bruxelles

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s.n. 1918, 14 Juli. L'information de Bruxelles. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9w08w38q8h/
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LINFORMATION ABONNEMENT : Un an, fr. 5.oo — Six mois, fr. a.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et au* bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Csmpte chèques postaux n* 8 BUREAUX : 148, Rue Neuve, BRUXELLES-NORD ANNONCES : La ligne de 90 m/m de largeur . . . .fr. 1.— | » » » » dans le texte. 2.50 S PETITES ANNONCES : La ligne de 45 millimètres . . . . fr. 0.35 jj Les annonce : sont reçues par les Agences de | Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de " ('INFORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : mr WALLONS ET FLAMANDS (LA BELGIQUE FUTURE) La Flandre aux Flamands s La Fête des Eperons d'Or, à Bruxelles. IL'Assassinat du Comte de Mirbaeh. • A Saint-Pétersbourg. • Le Réquisitoire contre Bratianu. ©La Justice immanente Wallons toujours, sans plus. — Bibliographie : Illusirirte Zeitung de Leipzig. — Vla tmsch Leven. — Deutsche Poluik, etc. — Brasf llcs-4ttractions. Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. Wallons et Flamands LA BELGIQUE FUTURE. Namur, le 10 juillet 1918. Monsieur le Directeur, L'épidémie de grippe espagnole qui commence à sévir dans le pays, paraît exercer une influence singulièrement déprimante sur les nerfs de certains « intellectuels ». La lettre que vous publiez dans votre dernier numéro et que vous intitulez Réalités (est-ce par ironie?) en fournit une preuve symptômatique. Votre correspondant gantois manifeste dans ce factum ■ une sorte de mauvaise humeur et d'impatience mai contenue qu'on n'a pas accoutumé de rencontrer dans vos colonnes et qui me paraît difficilement conciliable avec le souci d impartialité dont il se targue. Appréciant sans aménité le compte rendu d'une profession de foi faite par moi, au cours d'une séance organisée à Namur, il accuse les fédéralistes wallons de manquer de précision dans leurs vues et de netteté dans leurs déclarations. Il s'insurge contre la conception d'un Etat fédératif où il n'y aurait qu'un roi, qu'une armée, qu'une administration des chemins de fer, postes, télégraphes et ma-jrine, une administration des finances et il conclut sur le mode aigre-doux : Ce n'était pas la peine assurément De changer de gouvernement en ajoutant, en guise d'épilogue à ce rappel de Madame Angot : <( Voilà à quels pas de clerc on aboutit quand on n'est pas clair ». Et voilà... Et voilà pour un Flamand une façon très parisienne de ne pas résoudre une question! Car enfin de quel droit votre correspondant reproche-t-il d'une part aux fédéralistes wallons de rester dans le vague et, d'autre part, leur attribue-t-il ce système très clair et très net qui consisterait à réclamer un roi, une armée, une administration... plutôt que deux rois, deux armées, deux administrations? La vérité, c'est que l'on peut concevoir sous de multiples aspects la Belgique fédérale de demain. Quand on parle d'Etat fédératif, on veut dire qu'il subsistera entre la Wallonie et la Flandre quelques liens constitutionnels et d'étroites relations économiques, mais on ne prétend nullement se rallier de piano à la formule rudimentaire de notre collaborateur : « une armée, une administration, etc. » Visiblement, mon cher contradicteur a pris ses bas pour ses souliers! Il s'excusera sans doute en nous disant : « C'est votre faute, à vous, activistes wallons, si je vous attribue un système qui n'est pas le vôtre- Vous n'avez qu'à être plus catégorique et qu'à faire connaître exactement l'organisation fédéralistes que vous préconisez ! » Il est certain, en effet, que les Wallons se sont montrés jusqu'à présent beaucoup plus circonspects que les Flamands. Mais cela n'est pas étonnant : les races latines ont un sentiment des nuances qui fait parfois tort à l'énergie de l'expression, felles répugnent aux violences de langage et aux brutalités de la forme, quand ces violences et ses brutalités cadrent mal avec ce qu'il y a de changeant et d'indécis dans la destinée des peuples et dans le cours douloureux des choses. Avec leur sens du « relatif » et leur souci d'éviter les solutions extrêmes, les activistes wallons ont pris pour hase de leur système la restauration de la Belgique sous une forme nouvelle. Ils estiment que cette conception est la plus capable de rallier les belligérants à l'heure solennelle des traités. Elle est, en effet, inscrite en toutes lettres dans les programmes de paix élaborés à la fois par les^gouverne-ments de l'Entente et par ceux des Puissances centrales. Wilson dit: « Restaurez la Belgique ». Czernin et von Kiihlmann répondent: «Nousrestaurerons la Belgique ». Si la guerre continue, c'est qu'il y a dans la balance bien d'autres intérêts que les nôtres. Mais si la paix doit être conclue un jour (ce que personne ne conteste), elle le sera vraisemblablement sur la formule que nous défendons : La Flandre et la Wallonie autonomes dans une Belgique fédérale. En ce qui concerne la forme fédérative du nouvel Etat, il est évident que l'Allemagne exigera des garanties morales et matérielles pour l'avenir. Elle fera respecter les droits du peuple flamand et assurera à celui-ci le développement intégral auquel il aspire. Elle pourra, de la sorte, établir dans la Belgique nouvelle, un juste équilibre entre l'élément latin et l'élément germanique. A ce point de vue, je ne partage pas le pessimisme de votre correspondant, lorsqu'il déclare : « La Belgique a toujours eu les regards dir gés vers le Midi et cela durera ; les Wallons et les fransquillons furent les maîtres ici de tout temps et cela ne peut être autrement ». Si cela ne peut être autrement, n'en parions plus. Inclinons-nous devant l'inévitaole et reconnaissons carré7 ment la supériorité de la vieille, culture latine. Heureusement, cela peut et doit en être autrement. Par exemple, c'est un fort mauvais moyen d'assurer la plénitude, rie son efflorçscçnpj .a ]a civilisation flamande que d'incorporer à son domaine un million de métis, farcis d'idées ou du moins de préférences françaises, population étrangement bigarrée et cosmopolite d'où risquent de surgir les pires difficultés pour l'avenir! A cet égard, j'approuve fort votre collaborateur lorsqu'il exprime l'espérance de voir la capitale flamande se déplacer un jour de Bruxelles à Gand ou à Anvers. Les Wallons pensent également que la capitale et peut-être l'arrondissement qui l'entoure doivent faire l'objet d'un régime particulier en rapport avec les grands courants internationaux qui s'y croisent et surtout avec la centralisation économique qui s'y est créée de nos deniers et de nos travaux communs. Dans les projets de séparation administrative et politique qui ont été élaborés en Wallonie avant la guerre (et auxquels votre correspondant, s'il les connaît, ne pourra reprocher leur manque de précision), le « danger de Bruxelles » pour les W allons et pour les Flamands a toujours été mis en évidence- L'évolution des événements amènera d'elle-même les Flamands et les Wallons, activistes et passivistes, à faire de ce côté la part du feu, sans recourir à des violences stériles et inconsidérées. La libération intellectuelle des deux régions qui forment la Belgique n'est possible, en effet, que par la décentralisation, c'est-à-dire par une séparation administrative rigoureuse et par une large autonomie politique, mais il faut que la Flandre trouve en elle-même le centre de gravité qui lui est nécessaire. La conception qui. tendrait à faire de Bruxelles une capitale commerciale située comme un îlot mi-flamand mi-wallon au confluent des deux bassins linguistiques aurait l'avantage de préserver l'autonomie culturale de chacun de nos deux peuples. Il est évident que, dans ces conditions, les deux régions administratives n'auraient de rapport avec la métropole fédérale que pour ce qui concerne les affaires communes. Mais c'est ici le point brûlant du problème, car il s'agit précisément de démêler quelles sont ces affaires communes. A mon avis, votre correspondant qui se dit si amoureux des « réalités » aurait bien pu s'occuper de celle-là. Il aurait dû appliquer sa haute compétence à étudier ou du moins à mettre en relief le côté économique de la question. Assurément, il recommande aux Flamands et aux Wallons de rester unis sur le terrain des intérêts matériels. Mais il néglige d'ajouter que ces intérêts sont solidaires et qu'on les compromettrait gravement en rompant cette « unité économique » que la nature et l'histoire ont créée sur notre sol privilégié. L'admirable équilibre qui a présidé chez nous à la distribution des richesses naturelles impose à nos deux peuples une communauté de travail et une convergence d'efforts incompatibles avec une conception étroite du séparatisme administratif et politique. Qu'on assure à chacun d'eux son autonomie culturale et qu'on la consacre par des lois, que la Wallonie ait son Parlement et la Flandre le sien, rien de plus légitime. Mais ce n'est pas avec des proclamations et des décrets qu'on peut changer du jour au lendemain une tradition industrielle et commerciale. Il faut, au contraire, tenir un compte rigoureux des conditions historiques de notre régime de production et des circonstances qui, par un heureux concours, ont permis à notre énergie" collective de s'affirmer au dehors dans un incomparabiç mouvement d'expansion simultané.Malgré toutes les perturbations apportées par la guerre, notre sol conservera sa richesse et nos deux races retrouveront leurs vertus traditionnelles. Elles auront intérêt à s'unir pour affronter ensemble la grande lutte économique qui suivra les hostilités. Il serait donc ridicule d'élever entre Flamands et Wal Ions une barrière douanière qui mettrait ceux-ci à la merci de ceux-là et les enfermerait sans issue entre la rigide frontière française et l'Etat protectionniste flamand.Non! Le seul régime équitable a établir entre nos deux peuples, c'est le libre-échange. Il ne faut pas être grand clerc pour en apercevoir les avantage?. Quant à nos relations extérieures, la nécessité de relever nos industries imposera à l'Etat wallon comme à l'Etat flamand un régime plus sévère à l'égard de certains produits étrangers. Ici encore les deux peuples adopteront utilement une politique douanière commune. Cette solidarité d'intérêts nous permet déjà d'entrevoir ce qu'il y aura de commun entre les deux Etats, je veux dire le service des contributions indirectes (douanes et accises) qui pourra être organisé à Bruxelles, capitale fédérale. Pareillement, la contexture toute spéciale de notre réseau ferré, la ramification de nos voies navigables nous imposeront des accords permanents pour tout ce qui concerne le développement de ce merveilleux système circulatoire auquel notre vie industrielle et commerciale s'était si étroitement adaptée. On aperçoit le genre d'un organisme central ayant pour objet de régler certains intérêts communs relatifs aux moyens de locomotion et de transport également utiles ou nécessaire à la vie des deux Etats. Dans une monarchie dualiste comme l'Autriche-Hongrie où les divergences économiques créent tant de difficultés entre les pays conjoints, il s'est établi cependant une administration fédérale taillée sur le modèle des clearing-houses pour régler les intérêts des deux parties (Gemeinsames Finanzministerium). Il n'est donc pas téméraire de supposer qu'une entente beaucoup plus parfaite serait facile à établir chez nous en je Wallons et Flamands en ce qui concerne ce genre de questions. Je ne pense pas non plus que le problème de notre représentation nationale à l'étranger, dans l'hypothese de deux Etats, présente des difficultés bien sérieuses. Les Flamingants exigent une délégation consulaire flamande. Ils ont parfaitement raison, mais cette prétention n exclut pas la constitution d'une délégation consulaire wallonne qui collabore avec l'autre au sein d'un même organisme dans la défense mutuelle de nos intérêts économiques à l'étranger. Quant à notre représentation diplomatique, je ne la conçois pas non plus en partie double, car notre politique étrangère devra être tout entière dominée par le souci supérieur de notre relèvement industriel et commercial.* Je sais bien que certains Jeunes-Flamands émettent l'hypothèse d une participation isolée de la Flandre à une guerre future et réclameni pour leur diplomatie une absolue liberté d'attitude à cet égard. Les Wallons, au contraire, prétendent qu'il faut soustraire la Belgique de demain à l'éventualité d'un nouveau conflit. A leurs yeux, la meilleure sauvegarde du pays, c'est sa neutralité. Mais ici une distinction s'impose : la neutralité qu'ils réclament est purement passive, c'est-à-dire qu'elle sup- 23e année. N° 28. - QUATRE passes. Prix di: numéro : 15 centimes. - Dimanche 14 juillet 1918. .

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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