L'information de Bruxelles

841 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 13 Januar. L'information de Bruxelles. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/833mw2905w/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

L'INFORMATION ABONNEMENT : DE BRUXELLES ANNONCES : UB an' rrf'fr* ^ REVUE HEBDOMADAIRE £ Trois mois, ir. x.35. Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge petites annonces : _ , , , , , , . _ _ La ligne de 45 millimètres . . . .ir. 0.35 On s abonne dans toui les bureaux de Tfcléphene B 7029 C.mpte oheques postaux n« 8 Les annonces sont reçues par les Agences de poste et aux bureaux du journal même. BUREAUX : 148, Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. || Publicité et aux bureaux du journal. || Toutes les communication» doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de " ('INFORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. Il— M——WHl 1IJMJU-— —BM————— ——M——i — lil I ■■■ IHT " - ^..^seKJMUHMPWW SOMMAIRE : Catholiques et Flamands contre Le Havre L'Entente repousse les avances russes * BREST-LITOVSK * L'Angleterre contre les petits peuples ~ ROYAUTE OU REPUBLIQUE LES RÉGENTS POLONAIS A BERLIN VARIA : La Haine; Clémenceauet Gaillaux ; le Général Sarrail ; les Religieux français : l'Unversité de Gand. Bibliographie V XLAIX XX . JUCk JUJLC^AAAV/ 9 Mlv UJLvUvvCV V> u *„« J Vers l'Avenir, pour ia Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. Catholiques et Flamands contre le Havre Les nominations nouvelles' dans le gouvernement du Havre sont plutôt mal accueillies. Le journal le XX" Siècle s'est plaint de l'envahissement anticlérical. Vous l'avez voulu, Georges Dandin. Quand on s'endort à l'ombre dt mancenillier du <( régime abject » de la république française, on n'échappe pas à l'intoxication. Le fait est qu'elle va assez loin. On a eu d'abord M. 1< comte Goblet d'Alviella, grand-maître et « mystagogue > de la franc-maçonnerie, sanjsi doute pour négocier des traités secrets avec M. le ministre français Lafferre, l'homme aux fiches. Puis M. Vandervelde. M. Paul Hymans est devenu ministre des affaires étrangères. M. E. Brunet, député socialiste de Charleroi, est ministre sans portefeuille M. Georges Lorand est ministre d'Etat. Est-il encore d'avis, comme le 2 août 1914 dans le Ralliement, que l'Autriche vaut cent fois mieux que la Serbie, coupable, avec la Roumanie et M. Venizelos, de « l'assassinat » de la Bulgarie?M. Jules Destrée, auissi député socialiste de Charleroi représente le Havre à Saint-Pétersbourg. C'est une belle demà-douzaine, il n'y a pas à dire. Tous Wallons ou « Fransquillons », d'ailleurs, ce qui provoque les protestations des Flamands, qui, en Hollande, attendaient encore quelque chose du ministère du Havre et lu: demandaient des gages, ou du moins des promesses, comme on en prodiguait tant naguère en temps d'élection. En réponse, M. de Broqueville donne à ces Flamands, comme ministres, les pires ennemis de leur foi et de leurs revendications nationales. M. Van Cauwelaert réplique, dans son organe Vrij Belgie, en demandant la participation aux conférences de Brest-Litovsk. « La Flandre est en marche », dit-il « Elle avance chaque jour d'une étape dans notre conscience nationale et dans la jeune génération intellectuelle Demain elle se trouvera dans les conseils du Gouvernemenl du pays, ou en face de lui (tegenover, c'est à peu près dire : contre /z«'.).Mais elle triomphera ! Alors le régime des gouvernants ignorants du flamand sera fini vis-à-vis du peuple flamand. » Il venait de dire, en réponse aux attaques du Havre contre certains Flamands: « En attendant, les grands cou rants profonds échappent aux dirigeants (du Havre), ei sont en train de changer tout à fait la physionomie d< notre organisation politique, et peut-être de renverser d< fond en comble notre cohésion politique. » Les activistes flamancis d'ici, le V laamsche Nieuw. d'Anvers le constate pour son compte, n'ont guère dil plus que ces réfugiés, restés en contact avec le régime émi gré. - La nationalité flamande suit la voie des autres peuple; rassuscités par la guerre: la Pologne, la Finlande, l'Ou —kraine, la Lithuanie, etc. Elle trouvera sans doute le moyei de réaliser ainsi une alliance sincère avec les Wallon: sans envahissements réciproques désormais. Brest Litovsk Les négexiations ont repris à Brest-Litovsk, après l'ex piration du délai convenu, et d'abord avec les représen tants de l'Oukraine, qui stipule que sa participation es celle d'un Etat complètement indépendant et souverain On est assez d'avis que ce pays sera plus important ; liUUA 2 XV/ vt VJ.&V* MA * fcVAA 2 AlVAAglVUA Xi UlILI l'avenir que l'ancienne Russie. On y accrédite des représentants diplomatiques à Kiew. Le caractère démocratique socialiste de cette république paraît tenir compte des faits, des réalités, de la nécessité des égards, de transactions et des transitions, pour faire œuvre durable, en comparaison du gouvernement de Saint-Pétersbourg. Celui-ci a d'abord semblé disposé à faire dépendre la reprise des négociations de leur transfert à Stockholm, et de nouvelles concessions de l'Allemagne sur les question de l'évacuation des pays occupés et sur celle du mode de consultation de leurs populations. Cet « incident » a provoqué un peu partout une certaine émotion. M. Wil-son notamment a cru l'interruption définitive Mais sur le refus immédiat de l'Allemagne, les délégués russes n'ont pas tardé à revenir, accompagnés cette fois de M. Trotzki. Une grande préoccupation des bolcheviki paraît être de susciter dans tous les autres pays un mouvement semblable au leur. Plusieurs fois nous avons signalé qu'une des causes de l'échec de Stoêkhohn consiste dans le lien qu'on cherche à y établir entie des révolutions politiques intérieures et la solution internationale. Pour faire la paix extérieure, on veut déchaîner la guerre sociale, ou traiter en vaincues et en ilotes les classes qui ne sont pas ralliées aux partis socialistes révolutionnaires. Cette exagération et cette tentative d'abuser de la force peut nuire, dansi une certaine mesure, à des réformes sociales réellement utiles. Les réactions despotiques ont généralement suivi les excès. Le capitalisme pourrait se transformer. Mais on vewt l'abattre! Ainsi on saisit dit-on, deux milliards! de roubles d'or, trouvés dans les coffres des déposants, rien que dans les banques de Saint-Pétersbourg. Cinq milliards et un tiers de francs en or! C'est invraisemblable! Comment les capitalistes anglais, français et autres, avaient-ils laissé ou transporté tout cet or improductif dans cette capitale russe? étaient-ils aveugles au point de la croire plus à 1 abri d'une révolution ou d'une invasion que leurs propres pays? Quoi qu'il en soit, la nouvelle est de nature à inquiéter et n'augmente pas le crédit de la Russie. M. Trotzki, dans divers messages adressés « à tous », et dans plusieurs entrevues, s'exprime d'ailleurs durement et ironiquement à l'égard de l'Entente. Il lui reproche sa politique « jusqu'au bout » et le refus des pas-se-ports pour Stockholm; il voit dans cette attitude une des causes des négociations séparées de la Russie. Les membres: russes et scandinaves du comité de Stockholm, et peut-être aussi M. Camille Huysmans, paraissent être du même avis et voient dans une paix générale, différente des reves de M. Lloyd George et de M. Wilson, le seul : m03/en d'éviter la paix séparée. Celle-ci, d'après le Manchester Guardian, aboutirait à la reconstitution économique de la Russie avec l'aide de l'Allemagne et de façon 1 à assurer le ravitaillement de celle-ci. Des journaux de l'Entente, notamment le Petit Parisien, reconnaissent que la Russie ne pourrait en aucun cas reprendre la guerre. Si les maximalistes rompaient les né-5 gociations, ils seraient renversés par le pacifisme sous une autre forme. Le peuple russe abdique la domination de 1 ses anciennes classes dirigeantes sur d'autres peuplas1, et 3 leurs vues conquérantes, et il exècre les machinations des Isvolski et des Sazonoff, déjà stigmatisées à l'avance par nos^ diplomates, et celles de leurs généraux responsables de la mobilisation criminelle. Chaque fois que nous avons parlé de Brest-Litovsk, nous avons signalé que les négociations seraient laborieuses. Les arrière-pensées politiques et socialistes des maxi-t mahstes, les intrigues de 1^ * ntente, les rivalités entre les nouvelles nations en causr, 'oilà plusieurs causes de re-1 tards et d'incidents qui p< ^ °nt se répéter. La presse al lemande a été très prudente dès l'origine quant à l'appréciation de ces difficultés. Le Congrès de Vienne de 1814-1815, a duré un an et demi. Après trois ans et demi de guerre mondiale, on conçoit que l'accord soit pénible à obtenir. Peut-être une rupture avec les maximalistes faciliterait-elle, à leur détriment, un arrangement entre les Centraux et les autres nationalités séparées de l'ancienne Russie. L'Oukraine a déjà envoyé un ultimatum à Saint-Pétersbourg, elle a demandé ensuite, si, oui ou non, elle est en guerre avec la Russie. Celle-ci, en réponse, reconnaît l'indépendance de ce pays, et demande seulement l'autorisation de le traverser avec des troupes pour aller combattre Kalédine. Car la guerre civile sévit encore. Les seules troupes, dignes de ce nom> en Russie, paraissent à peine suffire à rétablir çà et là un peu d'ordre. En Esthonie, le gouvernement de ce pays libéré a battu les soldats de l'armée régulière russe qtii pillaient, brûlaient et massacraient effroyablement ce pays. Les tableaux des correspondants anglais, notamment du Daily Chronicle, sont terrifiants en ce qui concerne le désarroi des communications, la famine, les attentats de tout genre. La Russie est grande. On généralise peut-être à l'excès. Mais il est clair que la paix lui est indispensable, et seule, sa grande voisine, l'Allemagne, paraît pouvoir l'aider à sortir du chaos où l'a plongée la politique néfaste de l'Entente.C'est ce qui donne à penser que les négociations de Brest-Litovsk avanceront quand même, cahin-caha, de façon a donner des émotions aux gens nerveux, des1 munitions aux « bourreurs de crânes », des amorces aux pêcheurs en eau trouble. Mais, au total, il y a plus de chances, semble-t-il, pour que ces pourparlers aboutissent, comme dit le ministre-président de Hongrie, M. Wekerle, à une paix « préliminaire », qu'à une rupture durable. En attendant, la guerre ne continue plus que sur les deux cinquièmes des fronts totaux. L'Entente repousse les avances russes Les Russes avaient demandé, dans les premières délibérations de Brest-Litovsk, de laisser à l'Entente la possibilité de participer aux négociations, afin d'ouvrir l'éventualité de préparer une paix générale. Les Centraux y avaient consenti, moyennant la condition stricte d'obtenir au plus tard le 4 janvier une réponse liant tous les belligérants sur la base des principes esquissés. Il résulte de l'attitude des divers Etats de l'Entente et de leur presse, que 1 accord n'a pu se faire entre eux sur une déclaration commune- Le ministre des affaires étrangères de France, M. Pichon, avait, dès le 28 décembre, repoussé rudement les offres russes. Mais en Angleterre il y a eu un flottement manifeste, qui démontre le bien-fondé des craintes britanniques relatives au résultat de la campagne des sous-marins et au retard sensible d'une intervention effective des Etats-Unis. Les ambassadeurs anglais a Washington et à Paris sont remplacés; Sir Georges Buchanan va l'être à Saint-Pétersbourg, dit-on, par 1 ancien ministre ouvrier Henderson. Ce n'est que le 5 janvier que M. Lloyd George s'est décidé à parler. Il s'est adressé aux délégués des syndicats ouvriers; ils avaient sans doute besoin d'être travaillés. Il a change son ton habituel de kangourou boxeur et a débuté par un exorde insinuant, en termes modérés. Il a déclaré parler après avoir conféré d'abord avec les chefs ouvriers, ensuite avec Asquith, Grey et avec des représentants des Dominions, des possessions anglaises d outre-mer, de façon que son discours émet la prétention expresse de formuler l'avis, non seulement du gouverne- Quatre pages. Prix du numéro : 10 centimes. Dimanche " 13" ianvier 1 PIR 23e Année. . N° 2,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume