L'information de Bruxelles

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s.n. 1917, 23 September. L'information de Bruxelles. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zs2k64c68r/
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LIN FORM ATION ———=— DE BRUXELLES annonces • ABONNEMENT : ANNONCES : s,- REVUE HEBDOMADAIRE ^ Trais mais, fr. 1.25. Affilié & l'Union de la Presse Périodique belge petites annonoes : _ , , , . - . , , _ _ La ligne de 45 millimètres . . . .fr. 0.35 ©n s abanne dans teus les bureaux de Téléphone B 7029 Compta ohèquea postaux n- 8 , , , . ^ Les annonces sont reçues par les Agences ae poste et aux bureaux du journal même. BUREAUX : 148. Rue Neuve, BRUXELLES-NORD Publicité et aux bureaux du journal. Teutaa laa communications doivent être exclusivement adressées a M. la directeur da " ('INFORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE MT LES ENNEMIS DE LA PAIX -su La République socialiste en Russie 4» La question flamande dans l'armée belge — ■ b . ^ Le Pape entre l'Italie et l'Humanité. • • FORCE MORALE. • • Il faut châtier les auteurs de la guerre. Bibliographie : Der Belfried. — Belgien als fraazôsische Ostmark : « La Belgique comme marche française de l'Est ». — Comment la France républicaine sortit de la guerre 1870-71. — Le destin de l'Angleterre. — Sous la bannière de la réconciliation. — L'Illustrirte Zeitung. — « Volksontwikkeling ». — Exploitation de Brevets Belges. — Bruxelles-Attractions. — Livres recommandés. Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'informatlên Ae Bruxelles. Les ennemis de la paix. Depuis le 12 décembre 1916, les Puissances Centrales on.t offert d'entrer en négociations de paix. L'Entente a repoussé cette offre. Elle a élevé la prétention exorbitante, unique dans l'histoire, d'obtenir d'abord les objectifs qu'elle s'est proposé d'atteindre, dans une préparation à la guerre concertée depuis de longues années : et elle a formulé cette prétention tout en déclarant qu'une paix actuelle ne pourrait être qu'une paix « allemande », c'est-à-dire non conforme aux visées conquérantes des ennemis de l'Allemagne. Elle a reconnu ainsi que le résultat est en contradiction avec ses espérances. Ses prétentions ne sont d'ailleurs pas peu de chose : empêcher l'Allemagne de prospérer de nouveau, par son travail pacifique et conforme aux traités, dans le domaine libre du commerce et de la navigation maritime, lui enlever des territoires qu'elle a su défendre victorieusement par les armes et qui tiennent tellement à rester allemands, que l'Entente proteste contre « la seule idée » de les con-consulter. Ce qui ne l'empêche pas de déclarer qu'elle n'a en vue que la liberté des peuples, la démocratie, etc., contre la tyrannie, les annexions violentes et l'absolutisme ! L'Entente a été convaincue, entr'autres par nos diplomates, de s'être engagée, à l'avance, dans une politique agressive, provocatrice et conquérante, par des traités secrets, conclus sans le concours et même à l'insu des parlements de ses pays prétendument démocratiques : même des ministres, notamment en Angleterre, avaient été tenus dans l'ignorance de ces abominables tractations, destinées à étendre la domination du tsarisme russe, de l'anticléricalisme maçonnique français et italien, des assassins serbes, de l'Angleterre terroriste des mers et tenant déjà un cinquième du monde entier. Le contenu de ces traités est tel, qu'on a fait assassiner Jaurès et qu'on n'ose pas, après trois ans et deux mois, faire le procès, même à huis-clos, de son assassin, de peur que l'atroce vérité n'éclate. Le ministre russe des affaires étrangères a déclaré que la divulgation de ces traités susciterait une indignation qui mettrait immédiatement fin à la guerre. Et on ne les pubhe pas ! Dans de pareilles circonstances, M. Ribot, resté ministre des affaires étrangères, et qui a été partie depuis vingt-cinq ans dans toute la préparation en France de cette politique belliqueuse, ose déclarer que son pays n'a pas de diplomatie secrète, et que la France est prête à tout dire. 11 a déclaré vouloir tout publier : il peut tout publier demain. Mais cela ne dépend pas exclusivement de lui, dit-il : Les Russes auraient demandé de ne pas encore faire cette publication. On croyait plutôt que c'était la Russie qui le demandait : le Soviet, qu'on dit prépondérant, la réclame à cor et à cri. Peut-être la tentative de Korniloff, soutenue sans doute par l'Entente, devait-elle empêché l'indiscrétion. 11 s'agit, si on lit attentivement le discours de M. Ribot, de la crainte que la publication empêcherait d'arriver au but qu'on exige, qu'on prétend devoir atteindre. En tout cas, peu importe le j>rétexte, il ne publie pas. Son demain fait d'ailleurs songer au demain de son prédécesseur M. Viviani, qui annonçait triomphalement, il y a deux ans, lors de l'entrée en guerre de la Rulgarie, que demain les troupes russes entreraient dans ce pays. Elles n'y sont pas arrivées en temps, pas plus qu'en Roumanie l'année suivante ! Et même la Saturday Review rougit de honte et de confusion devant la responsabilité encourue vis-à-vis des petits pays ainsi entraînés dans la guerre et lâchés ensuite comme on sait. La France ne veut que ce qu'elle appelle son droit : elle ne veut imposer de violence à personne. Mais elle refuse d'accorder le droit de choisir aux Alsaciens qu'elle n'avait pas non plus consultés, il y a deux cents ans, et que l'Allemagne n'a fait que désannexer en 1871. Cette prétention à la nouvelle conquête, par traité, d'un pays que l'on reconnaît ainsi vouloir rester allemand, et que l'on n'a pas pu reconquérir par la force, ne suffit pas à l'avidité de la France, de la nation toujours envahissante et yb ru taie avec des paroles mielleuses et juridiquement |j^dliicie<uses, de 1a conquérante provocatrice et qu relieuse ;? atj témoignage de Carlyle, elle a été le plus mauvais'^ Voisin, pour l'Allemagne pacifique, pendant 400 ans^qu'aucune nation n'a jamais eu ! M. Ril§>t exige encore une réparation. C'est vague. On sait q eiÊy a là derrière des prétentions aux mines de la Sarrrv sous prétexte de paiement en nature, des garanties territoriales rendant impossibles le relèvement économique et la défense de l'Allemagne occidentale. On sait que la France veut garder, sous les prête-noms de Nord-Belge et d'Est-Belge, les chemins de 1er stratégiques de la Sambre et de ïa Meuse, pour s'en servir de voie d'agression future. Elle a reçu, sans l'approbation de notre Parlement, pour ses groupements industriels de préparation de guerre (à savoir le Creusot, Se groupe de Meurthe-et-Moselle et celui du Pas-de-Calais), la moitié de nos charbonnages du Limbourg, où elle pourrait installer également des usines métallurgiques, des fabriques d'armes, et sous le prétexte de champ d'essai, des bases d'artillerie et d'aviation qui pourraient attaquer de flanc l'Allemagne industrielle, à son point faible et menacé. Elle a reçu ce cadeau de la Belgique parce que les ministres belges de tous les partis sont souvent tentés de devenir ensuite directeurs richement appointés des entreprises financières et industrielles intéressées dans les j affaires militaires franco-russes, et qu'ils n'ont pas su | résister au désir de satisfaire les groupes bancaires à la direction desquels ils aspiraient à participer. Après cela, la signature des gouvernants allemands ne suffit pas à l'Entente : il lui faut celle du peuple. Ces ministres de l'Entente concluent des traités secrets et tiennent leurs pays moins libres que l'Allemagne : ils ont un régime parlementaire leconnu pourri par M. Wilson lui-même. Et ils ont l'audace de prétendre s'immiscer dans la forme de gouvernement de l'Allemagne, dont les défauts sont évidemment moindres que les leurs, et où la liberté est plutôt consolidée par l'ordre, à la différence des pays où les «affaires», l'exploitation du pouvoir par les partis, l'électoralisme, le « spoil system », les scandales administratifs à la Tammany Hall sont courants. Voilà ce que l'Entente, par l'organe de M. Ribot, ose répondre au Pape. Avant d'entrer en négociations, elle exige satisfaction sur les points contestés que le résultat de la guerre, comme elle l'aime, ne lui a précisément pas permis d'obtenir. L'Allemagne qui accepte d'entrer en négociations, sans se lier à l'avance teur tous les points, comme on ne l'a d'ailleurs jamais fait, est censée refuser de répondre, d'après la phrasiologie toujours mensongère des sophistes qui paient leur public de mots et de fausses apparences. Ils sont réduits, dans leurs propres pays, à lutter par des pénalités renforcées, contre la propagande pacifique. Ils affament les neutres, cherchent à y influencer les élections, comme ils l'ont fait chez nous, surtout en 1912, pour établir leur régime à la Ferrer qu'ils ont en vue de nous imposer en cas de succès. Ils ont fomenté en Espagne, avec les éléments de cette nuance anarchiste, une tentative de révolution qui a échoué. Ils voulaient précipiter encore ce pays dans la guerre pour sacrifier encore sa jeunesse à leurs visées politiques, financières et sectaires. Et ces revanchards français, ces Italiens avides de domination sur des pays non italiens, ces panslavistes insatiables, ces Anglais prétendant à la domination de la navigation et du commerce, osent soutenir qu'ils représentent la paix, le respect du droit, la protection des faibles, qu'ils ont excités, trompés et lâchés ! Qui les prend encore au sérieux là où il e6t possible, comme ici, de lire le pour et le contre ? Les aveugles volontaires, les intéressés à l'entreprise belliqueuse de l'Entente, et leurs dupes. Et grâce à cela, les industries militaires et les accapareurs continuent à profiter et à fleurir ! La République socialiste en Russie. <> L'imprévu et la trahison sont en Russie les choses ■es plus probables. » Nous nous exprimions ainsi, dimanche dernier, en parlant, prudemment au conditionnel, de 'éventualité du succès de Korniloff et de sa tentative de :ontre-révolution. Nous rendions compte, au conditionnel lussi, des succès militaires qu'on lui prêtait contre les Iroupes du gouvernement provisoire. Nous signalions l'invraisemblance qu'il y avait à représenter des troupes combattant pour conquérir le droit au rétablissement contre elles de la peine de mort ! Ceci est bon pour les Lroupes belges, vis-à-vis desquelles on l'a rétablie en îl'fel : les Russes ne tolèrent plus ce système j>eut-ètre barbare ! Quand ils se sont rendu compte de ce que raillait Korniloff, quand ils ont entendu l'autre cloche, sonnée par les envoyés du Conseil des ouvriers et soldats, ils ont pour la plupart lâché leur généralissime et maintenu ainsi Kerenski au pouvoir. Ah ! si tous les peuples et toutes les troupes pouvaient ainsi entendre toutes les cloches, comme les Allemands par exemple, qui ont toute liberté, depuis trois ans, de lire les bulletins et même les journaux de leurs adversaires ! Cet excellent Korniloff av«i( trouvé éminemment spirituel de faire marcher contre Petrograd des régiments de Musulmans, qui veulent faire la paix avec la Turquie et même s'allier avec elle : il leur avait sans doute persuadé qu'il fallait pour cela abattre le gouvernement qu'il leur représentait évidemment comme abominablement panslaviste. En même «temps, il faisait avancer des cosaques, en leur promettant indubitablement la reprise de la guerre à outrance, des chevauchées de pillage en pay6 envahi, et, au bout, la conquête de Constantinople et de l'Aya Sophia ! Outre ces éléments directement contradictoires, des moujiks de toute espèce, ignorants et crédules, victimes à l'avance de toutes les balivernes ! Cela ne pouvait tenir longtemps. L'anarchie que Korniloff voulait écraser, devait surtout triompher dans ses propres camps. Mais cela n'est-il pas vrai aussi de toute la politique russe, de sa domination exercée sur des peuples divers, plus 'nombreux que le sien, de ses variations étonnantes à si bref délai ? On vient de publier les dépêches échangées il y a douze ans par Guillaume II et le Tsar : on les voit préoccupés de maintenir la paix de l'Europe en établissant une entente franco-germano-russe : les intrigues anglaises parvinrent, malgré Fachoda, à entretenir en France les idées de revanche et ainsi vin ferment de désordre. L'ancien premier ministre russe Witte s'était écrié trop tôt, en apprenant le succès initial des efforts pacifiques de Guillaume II auprès de Nicolas : « Dieu soit loué 1 Dieu soit béni ! La paix du monde est assurée ! » Cela ne faisait pas les affaires d'Albion, qui avait intérêt à semer la discorde et l'anarchie. Ni celles des Etats-Unis, malgré leur phraséologie humanitaire : leur amiral Dewey avait dit, après la guerre contre l'Espagne : « Germany the next\ » c'est-à-dire, la prochaine fois c'est l'Allemagne que nous attaquerons. La Russie, saturée déjà, possédant le sixième du globe terrestre, devait au bon sens de chercher à consolider son immense empire, à s'attacher les populations, en majorité étrangères, en les relevant à tous égards. Sous l'impulsion anglaise, elle a préféré se lancer dans ses aventures. Les journaux français déplorent, en termes violents, la conduite des soldats russes qui lâchent pied ou qui tuent leurs officiers : comment ces gens combattraient-ils pour leurs tyrans, pour des étrangers qui les administrent mal ? La révolte de Korniloff devait donc échouer pour les mêmes causes profondes en raison desquelles toute la politique russe a échoué : incertaine et versatile, comme M. Jules Cambon s'en plaignait à Berlin à notre ministre, elle n'inspirait, par ses contradictions intérieures, pas plus de confiance à ses alliés clairvoyants, trop rares hélas I qu'à ses sujets opprimés. Au reste, l'anarchie continue à être la forme « régulière » la plus apparente du régime russe. Korniloff et les siens sont pris. Mais les soldats adversaires de la peine de mort continuent à l'appliquer, sans garanties ni procès contradictoire, à leurs officiers soupçonnés de 22' Année, N° 38 QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 23 Septembre 1917.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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