L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 03 September. L'information de Bruxelles. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/222r49h725/
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21e Année. N° QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centime* Dimanche, 3 Septembre 1916. L'INFORMATION ABONNEMENT : Un an, fr. 5.oo — Six mois. fr. 2.5c Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge îlèphone B 7029 Compte chèques postaux 3856 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne de 90 m/m de largeur . . . .fr. 1.— Nécrologie et Judiciaire . . . la ligne. » 1.50 Sous «Varia» » 2.50 Petites annonces (45 m/m) » 0.35 (hauteur : corps 8. - Lignom. R. M. N» 14) Les annonces sont reçues par les Agences de Ptihlirité ci nuv hiironii-r Hit întirnnl Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de " PI N FORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : HINDENBURG L'Italie contre l'Allemagne LA ROUMANIE I La Transylvanie et ses habitants Le caractère des coalitions contre VAutriche L'archevêque de Lemberg est mis en accusation en Russie Famines et troubles en Russie ? Napoléon III et la Belgique. — L«s Concerts Volbaoh. — Bibliographie : « Illustrierte Zeitung » de Leipzig. — Le» Théâtres. — Bruxelles-Attractions. Vers l'Avenir, pour la Faix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. Hindenburg. On attache dans tous les pays une grande importance à la nomination du feldmaréchal von Hindenburg commi chef du grand état-major de campagne. La presse anglaise estime que c'est un des événements les plus importants de la guerre. Il est à remarquer que cette promotion en suit une autre à peine à quelques semaines de distance : le chef des armées du nord, commandan jusque-là les troupes stationnées depuis la mer Baltique jusqu_'au sud de Smorgon, venait en effet de voir soi autorité étendue sur tout le front russe jusqu'un pet: au-delà de la frontière autrichienne. Sa présence avai été signalée à Lemberg et à Vladimir Volkynsk. Il es permis de supposer que cette grande tournée d'inspectior aura eu pour conséquence des échanges de vues, d'où est résultée aussi rapidement une nouvelle transformatior des attributions. On conclut évidemment de ces faits que ce changement n'a pas seulement une signification morale, que le presse souligne d'ailleurs très vivement. Il est certair que le nom de Hindenburg jouit d'un prestige exceptionnel; dans une visite à son quartier-général, il y £ trois mois, l'Empereur allemand constatait que son non avait atteint une puissance légendaire. Cette confiance des peuples et des troupes est sans doute un facteur mora d'une importance qui n'est pas à dédaigner. Mais c< n'est pas non plus sans raisons techniques concrètes qu'ur chef d'armée d'un caractère aussi réfléchi change d'attributions. Le public ne peut d'autre part guère les devine] avec précision en ce moment. L'autorité du feldmaréchal peut, en outre, donner pîuf d'unité à la conception générale des opérations multiples qui s'imposent aux armées de l'Allemagne et à celles de ses alliées. Les journaux viennois soulignent expressémen cette conséquence. La Neue Freie Presse rappelle que Hindenburg a toujours considéré ouvertement le fron oriental comme le plus important au point de vue stratégique. et que sa nomination garantit l'exécution systématique la plus complète et la plus énergique de ses vues Le feldmaréchal est accompagné dans ses nouvelles fonctions par son fidèle chef d'état-major de la première heure, le général von Ludendorff, dont il a maintes fois loué les mérites, et qui, colonel encore il y a" deux ans e demi seulement, est promu au grade de général de l'infanterie aussi rapidement que Gneisenau et plus vite que Seydlitz pour une promotion analogue. Une position ouvell* est créée pour cet officier, celle de premier quartier-maître général, avec la mission d'être le premier conseiller de son chef et de mettre à exécution ses idées et ses projets par les ordres et instructions à donner au> diverses armées : tout le service de l'état-major de campagne est réglé par lui de façon à dispenser le feldmaréchal du souci des détails. Le général von Ludendorf j a 5i ans : il a passé par la marine. On s'en souvient : Hindenburg vivait paisiblement dan; la retraite, lorsqu'il fut appelé, dans la seconde moiti( du mois d'août 1914, à prendre la direction des opération! dans la Prusse Orientale envahie. On sait avec quel résultat : la bataille de Tannenberg, remportée sur dei forces russes trois fois supérieures en nombre; a eu ui grand retentissement. Les opérations de grande envergun entreprises ensuite en Pologne eurent, à la suite de ,pé ripéties passionnantes, des conséquences décisives pou tout l'ouest de ce pays. De nouvelles attaques russes ei Prusse Orientale aboutirent en février 1915 à transporte le front jusqu'à l'est du gouvernement russe de Souvalki Ensuite les campagnes de Samogitie et de Courlande, 1; conquête des régions fortifiées du Narevv, dans le nord d la Pologne, et l'avance en Lithuanie jusqu'à Yilna et au delà, l'hiver dernier, sont encore présentes à tous le: esprits comme une succession ininterrompue de résultat remarquables et rapides, vu 1 étendue de ces pays, le: difficultés qu'ils présentent, le nombre des forces à com battre et les moyens techniques, contestés peu vraisemblablement après coup, dont elles disposaient. Le général Rousski, après d'autres, ne put résister au génie qui s'opposait à ses entreprises. En 19x6, le mois de mars vit briser sur le front nord une grande offensive russe dont l'absence totale d'effet a eu pour conséquence qu'on n'en a guère parlé. Aujourd'hui, après avoir eu l'occasion d'exercer une supervision de l'ensemble de toutes les armées de l'est, le feldmaréchal quitte le front et prend la direction de toutes les opérations militaires allemandes. Un coup-d'œil rétrospectif étant indiqué pour remémorer sa carrière et comparer ses résultats obtenus à sa tâche nouvelle.L'on regrette bien en Allemagne de le voir s'éloigner du contact immédiat avec la troupe, mais tous les journaux, depuis la Gazette de la Croix jusqu'au Vorwârts, approuvent et commentent favorablement le nouveau choix, qui répond, dit le Berliner Tagblatt, à un vœu latent des populations, et dans lequel le Lokal-Anzeiger 1 voit l'occasion ouverte par l'Empereur de laisser un plein développement au génie du feldmaréchal : « le développement de la guerre dans les Balkans, écrit ce journal souvent bien renseigné en pareille matière, exige des proportions extraordinaires et une allure extraordinaire dans la méditation et dans l'entreprise des opérations ». La Tàgliche Rundschau voit aussi une signification . politique dans le changement, proposé, dit-elle, par l'ancien chef d'état-major von Falkenhayn lui-même, dont ! toute la presse fait un vif éloge : la portée du change-1 ment, dit-elle, ne sera appréciée dans toute son .étendue que lorsqu'on connaîtra la nouvelle mission confiée à ce dernier. Les journaux rappellent aussi à cette occasion le souvenir du vieil empereur et de son Moltke, le « penseur ( de batailles ». On rapproche avec satisfaction les relations actuelles à celles d'alors. . Les journaux hollandais estiment que les difficultés : sont amples, mais que le génie de Hindenburg leur est encore supérieur. Le Tijd d'Amsterdam est d'avis que l'ancienne tactique d'effritement des stratèges de l'Entente rencontrera de nouveaux plans de Hindenburg à la suite ' de sa domination. Le Handelsblad dit que 'Hindenburg | n'est pas l'homme à accepter une succession en banque-' route : d'ailleurs le front ouest est resté dans les grandes lignes tel que Falkenhayn l'avait recueilli : les Allemands n'avaient peut-être pas espéré plus de ce côté, et la nou-3 velle offensive russe n'a pas eu de résultat contre Hindenburg. Le Nieawe Courant écrit que tandis que les Alliés se fortifient au moyen de matériel et d'hommes de ; l'extérieur (c'est-à-dire de neutres ou "de nouveaux auxî-; liaires), l'Allemagne compense cet accroissement de forces par l'augmentation de sa propre force interne. Dans le même sens, on peut attacher quelque intérêt à : des réflexions qui surgissent actuellement dans la presse française, mais que nous avions déjà exprimées il y a ï plus d'un an. Les incrédules d'alors et d'aujourd'hui s peuvent voir nos appréciations confirmées, récemment 5 déjà par M. Winston Churchill et aussi par M. Lloyd George, qui, devenu ministre de la guerre, constate pu-> bliquement « les gigantesques ressources du peuple -alle-1 mand ». ; M. Humbert, sénateur, écrit dans le Journal, en rappelant ces mots du ministre anglais, que la tâche à r accomplir encore est formidable. L'Allemagne, dit-il, est 1 encore très loin d'être abattue : ses réserves en hommes r sont sans doute incomparablement moindres que celle des Alliés, mais connaissons-nous avec certitude le nombre 1 de ses pertes, et les ressources de ses camps de recrues? 3 II est très vraisemblable que son esprit de prévoyance n'a pas attendu ici non plus d'être à bout, pour épar-5 j gner ses contingents d'hommes, et elle sait que cette 5 question des hommes n'est qu'un côté du problème "(allu-5 sion à la supériorité du commandement). Si l'Allemagne se place purement sur la défensive et "développe encore plus son formidable matériel, combien de temps peut-1 elle encore résister? Quels sacrifices cette "tactique im-i posera-t-elle à ses adversaires? Et sommes-nous certains qu'elle ait d'ailleurs renoncé à reprendre la direction dans 1 les combats, à frapper quelque coup imprévu? Comp-t tons au contraire que nos adversaires cherchent, travaillent, emploient toute leur force inventive a préparer quel-3 que surprise. Combien de gens à courte vue les croyaient , déjà épuisés, lorsqu'ils créèrent en secret le fameux mur 3 de fer qui devait décider de la retraite des Russes, ou lorsqu'ils établirent devant Verdun une nouvelle artillerie lourde, bien plus puissante que celle qu'ils possédaient au commencement de la guerre. Ces réflexions pourraient constituer un commentaire r raisonnable de la nomination de Hindenburg. Le comte de Herbling, président du conseil des ministres de Ba-, vière et du comité des affaires étrangères au Bundesrat, 1 a annoncé aussi, dans une interview, de nouvelles oïfen-1 sives, notamment vis-à-vis de la Roumanie. r Et M. Clémenceau, connaissant, comme président de la 1 commission de l'armée au Sénat, l'étendue des pertes de la France et les réserves dont elle dispose encore, pousse 1 un cri d'alarme et réclame l'extension du front occupé, à l'ouest, par les Alliés, à la décharge des Français : à s quoi nous servirait la victoire, si le pays était dépeuplé? « Je n'en dirai pas plus. » La Roumanie. e Depuis quelque temps, l'on a pu remarquer dans les e journaux et publications de tous les pays, et notamment ici, la constatation d'étranges contradictions entre la politique économique suivie par la Roumanie et les ais-r positions militaires auxquelles elle paraissait recourir. Elle s alimentait les puissances centrales et en recevait des produits; elle importait d'autre part des munitions de Russie g et répartissait ses troupes de manière à provoquer des | précautions correspondantes en Bulgarie et en Hongrie. Nous signalions, il y a huit jours, les déclarations de e M. Radoslavoff, d'après lequel ces mesures étaient prises, ® non dans une pensée d'agression, d'ailleurs absurde, contre ;e la Roumanie, mais «contre le nord», en vue "d'une vîo-g lation de la neutralité roumaine par la Russie. L'on s- se disait aussi, depuis un certain temps, que la Turquie, ss qui avait envoyé des troupes en Galicie, pouvait, bien plus [s facilement encore en transporter, à l'appui des Bulgares, !_ vers la Dobroudja. La situation s'est aujourd'hui éclaircie, et plus tôt s qu'il n'apparaissait aux yeux du Temps et du Times-, il y a une dizaine de jours, ces deux grands organes émet-;e taient la crainte que, devant l'offensive bulgare, le général l~ Sarrail, privé d'appui du côté du Nord, ne fût contraint ss de se tenir sur la défensive ou même de se rembarquer avec ses troupes. à II importe peu de vérifier maintenant si, comme on l'a ie dit, la Russie a hâté la solution en exigeant une décision a sur l'heure, sans délai. Cela n'aurait rien d'impossible, à j£ en juger d'après les plaintes réitérées des journaux de ï» i: Entente sur la mollesse de leur diplomatie vis-à-vis des rï Etats Balkaniques, et d'après leurs injonctions tendant à imposer à ces Etats une politique déterminée. Quoiqu'il en soit du moment choisi pour intervenir, il paraît certain que ce n'est pas cette forme-là de la neutralité (!) qui ait été réservée en principe à la Rou->- manie. Ses hommes politiques conservateurs, les anciens à ministres-présidents Majorescu, Carp et Marghiloman, et 3t son parti socialiste avaient manifesté ouvertement depuis is longtemps leur déplaisir de la pente où s'engageait le mi-[e nistère Bratianu. Les premiers poussaient même à une ,e action commune avec les puissances centrales. Le 7 août P 191/1, M. Take Jonescu lui-même, déclarait à des journalistes hongrois qu'il travaillerait à faire marcher la Roumanie avec ces puissances. Le 10 août de la même arinëe, le prince-héritier se réjouissait dans un banquet, à Arad e en Hongrie, devant des officiers austro-hongrois, qu'il agirait en commun avec l'armée allemande, et il leur ie donnait rendez-vous dans un café de Moscou! •e Un traité datant de trente-cinq ans paraissait y obliger

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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