L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 27 August. L'information de Bruxelles. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5q4rj49v2b/
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21* Année, N* 3R_ QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centime* Dimanche, 27 Août 1916. L'INFORMATION ABONNEMENT : Un an, fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compta ohèques postaux 3866 BUREAUX : 148, Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne de 90m/m de largeur . . . .fr. I.— Nécrologie et Judiciaire . . . la ligne. > 1.50 Sous «Varia» » 2.50 Petites annonces (45 m/m) » 0.35 (hauteur : corps 8. - Lignom. R. M. N" 14) Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de " l'I N FORM ATION DE ÔRUXEL.LES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : HT EN A=T=ON ASSEZ? -m Les opérations en Macédoine et leur portée politique Les ambitions slaves et les intérêts grecs et albanais contre l'intervention italienne. — Les embarras du général Sarrail. — Les Bulgares libérateurs de la Grèce. — Les inquiétudes et les neutres. Le pain blanc et les impôts communaux indirects L'abandon de Tripoli. SUR MER L'Irlande et VAmérique Le 44 Beffroi „ Où allons-nous? Nouvelles diverses En regardant las étalages. — Les concerts VolbacH. — La source de l'Escaut. — Bibliographie : « Illustrierte Zeitung » de Leipzig (Editeur J. J. Weber). — Bruxelles-Attractions. — Livres recommandés. Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information d u Bruxelles. En a-t-on assez? L'ancien ministre M. W. Churchill a déclaré mercredi, à la Chambre des Communes, que 'devant Verdun et à la Somme l'équilibre stratégique se maintient. La lutte acharnée n'apporte pas de changement sensible à la situation stratégique- des deux armées; les forces allemandes n'ont jamais été plus nombreuses ni mieux équipées que maintenant : il y a plus de divisions allemandes en action qu'en aucun autre moment de la guerre. « L'Allemagne se moque de nos victoires. » M. Churchill se plaint aussi des bénéfices des armateurs et dit que l'Angleterre est soumise à un blocus de la part de certains de ses citoyens 1 Le Times a constaté récemment aussi que l'effort des Alliés peut arriver cette année à atteindre des positions qui leur permettent de recommencer favorablement la lutte l'année prochaine. Encore! M. Aulard, l'historien radical, dans le Journal, appuyé par le Rappel, expose nettement que la France a fait assez et trop de sacrifices, répandu trop de son sang en comparaison des autres. Il faut que cela finisse : la France aura en tout cas tellement épuisé son sang qu'elle ne pourra plus être un appui de l'équilibre européen. Le Progrès de Lyon et d'autres journaux s'élèvent aussi contre de « fausses illusions » et exprime le désir général de la rentrée des survivants dans leurs familles. Le Temps lui-même se plaint de ces sacrifices et constate qu'on n'est pas encore au but : même s'il était atteint, on ne peut oublier quîl serait acheté trop cher. Que l'Allemagne, après vingt-cinq mois, sache encore défendre les positions conquises dans les territoires de ses adversaires, quoiqu'elle se trouve en présence de quatre grandes puissances, qui lui sont supérieures en hommes et en matières premières et qui disposent de la suprématie maritime, cela, c'est une leçon cruelle et humiliante pour ceux qui dirigent les destinées de la France. Et, après une lacune de censure, le Temps conclut que les gloires de Ja France, en cette guerre, n'effacent pas les fautes qu'elle a dû réparer. D'autre part, on préparerait en France la campagne d'hiver en remplaçant les Français sur le front par des Belges, des Portugais, des Russes, etc. Des voix officielles et des écrivains en vue réclament toujours « l'écrasement » avant qu'il puisse être question de la paix. Pierre Loti veut d'abord abattre « la hyène enragée » ; Alfred Capus, dans le Figaro, et divers Anglais, se livrent à des emportement témoignant d'une déroute complète du jugement et d'une méconnaissance profonde des faits. Dans des revues sérieuses, on parait se figurer que, dans les puissances centrales, le public ne soit pas largement au courant de tout ce qui s'écrit contre elles, et on ne se rend jpas compte que toutes les explosions de fureur font exactement l'effet contraire à celui qui est souhaité. M. Charles Maurras, dans l'Action Française, recommande l'éducation de la haine pour l'enfoncer, sans se douter des déviations qu'un tel système peut amener et des applications imprévues qui en résulteront probablement.Tous ces excès de langage témoignent d'une impatience et d'une inquiétude qui ressemble parfois à de l'affolle-menl : on y lit aussi, au moins entre les lignes, la crainte de voir prévaloir les éléments raisonnables, modérés el pacifiques. 11 en est qui s'affirment. Le vice-président de 'la Douma, M. Protopopoff, reconnaît avoir eu à Stockholm un entretien confidentiel avec un diplomate allemand : il paraît certain d'être à l'abri de conséquences désagréables. Un écrivain en vue, M. Soukhanoff, publie un livre dans lequel il réclame une paix séparée : la Russie ne fait la guerre, dit-il, que pour les intérêts de l'Angleterre, des accapareurs et des fabricants d'armes! Et la censure permet cette publication 1 Les opérations de Macédoine et leur portée politique. Les ambitions slaves et les intérêts grecs et albanais contre l'intervention italienne. — Les embarras du général Sarrail. — Les Bulgares libérateurs de la Grèce. — Les inquiétudes et les neutres. • * • Des journaux de l'Entente, notamment en Italie; se sont complus, dans ces derniers temps, à adresser a la Grèce les menaces les plus nettes. II est entendu qu'on ne lui rendra pas Salonique, ni la région environnante : on a parlé de donner « provisoirement » ce territoire au roi Petar Karageorgevitch, afin de lui constituer, en attendant mieux, un domaine temporaire. On sait d'ailleurs qu'en 1913 la Serbie revendiquait Salonique, aussi'bien d'ailleurs qu'elle prétend à Trieste et à Gœrtz, et l'on ne sàit pas encore si le criminel qui a assassiné le roi Georges de Grèce dans le grand port conquis, était tout simplement un fou, ou agissait pour le compte de gens habitués, d'après notre député M. G. Lorand, à traiter les problèmes politiques par la méthode de l'assassinat. (Pour qui travaillait d'ailleurs aussi, en 1900, l'assassin du roi Humbert, qui était un souverain fidèle à la Triple Alliance?) La Stampa de Turin, organe relativement modéré, préconise l'internationalisation de Salonique pour en faire une concurrente de Constantinople au profit des Alliés. Cette intention témoigne de peu de confiance dans l'écrasement de la Turquie et dans la conquête de sa capitale. Pour assurer cette « neutralité » de Salonique, le journal piémontais, autrefois opposé à la guerre pour son pays, a recommandé l'envoi de troupes italiennes en "Macédoine ; la nouvelle de cet envoi longtemps discuté, a d'abord été démentie, puis confirmée officiellement. Le Secolo et d'autres partisans italiens de la guerre contre l'Allemagne, entrevoient maintenant la réalisation de leur vœu : en effet, ces troupes italiennes vont se trouver face à face dans les Balkans avec des détachements allemands. Quelles conséquences politiques et militaires en verra-t-on)résulter? On lit aussi entre les lignes des journaux italiens, et même expressément dans certains d'entre eux, cpie la présence d'une armée italienne dans cette région doit servir de contrepoids aux ambitions serbes : cette opposition des visées italiennes et slaves se montre d'ailleurs à tout instant. Il est seulement curieux que l'Italie fasse ce graiïH détour et ne soit pas intervenue directement sur la côte orientale de l'Adriatique, quand il y avait lieu de sauver la Serbie et le Monténégro. Même les contingents italiens établis à Durazzo s'en sont laissé expulser bien vite, et ceux qui sont campés à Yalona, n'ont pas su progresser contre les Autrichiens dans le sud de l'Albanie, alors qu'ils auraient pu se diriger par là vers la Macédoine bulgare. Ils ont paru plus préoccupés de refouler les Grecs de l'Epire, qui est cependant un pays hellénique, ou peu s'en faut. De même l'Italie tient les îles grecques du Dodécanèse; les Anglais occupent la plupart des autres îles helléniques. Les Grecs sont avertis que, s'ils ne votent pas « bien » aux prochaines élections, ils en seront « sévèrement punis » par la famine d'un blocus renforcé et même par le canon. Enfin le général Sarrail ne permet la préparation des élections flans la Macédoine qu'il occupe, qu'à conflition que les candidats et les journaux ne "disent ou ne publient rien qui lui déplaise. C'est la liberté comme ici sous l'occupation française lors de la Terreur, quand les clubs électoraux des Jacobins monopolisaient nos églises comme locaux de meetings en faveur des seuls révolutionnaires, partisans de notre annexion à la France. On arrête même en Italie le colonel Diamantopoulos, attaché militaire grec à la légation de Berlin, où il se rendait, et on saisit le courrier diplomatique de la Grèce! Et tout cela parce qu'il a plu à cet Etat de rester neutre dans un conflit européen qui ne le concerne pas et pour l'éventualité duquel ses engagements ne le liaient aucunement. D'ailleurs ceux qui invoquent la moralité politique, seraient mal venus à exiger l'observation d'un traité, même formel, d'alliance dans le cas où celle-ci devrait servir à protéger des assassins et à les récompenser en leur attribuant de nouveaux territoires comme prix de la guerre rendue inévitable par leur système de crimes. Et l'Italie est moins qualifiée que n'importe qùï à exiger l'accomplissement de devoirs internationaux. On doit comparer enfin les humiliations imposées à la Grèce (occupation militaire, renvoi du ministère, révocation sans jugement de nombreux fonctionnaires) avec le simple contrôle réclamé par l'Autriche, dans son ultimatum, sur l'instruction du procès des assassins. On peut se demander aujourd'hui si le cabinet de Vienne n'a pas été trop modéré, et si l'occasion n'imposait pas le devoir de punir et de déposer une dynastie arrivée par le régicide : l'Europe n'aurait jamais dû la reconnaître. La tyrannie exercée sur les populations grecques paraissait absorber en grande partie le temps du général Sarrail : il s'excusait d'ailleurs ne rien entreprendre au point de vue militaire : la difficulté des communications, exclusivement maritimes, et du ravitaillement, l'extrême chaleur de 4o degrés à l'ombre et de 60 au soleil, les épidémies sévissant dans les troupes alliées, le manque d'hôpitaux, des remèdes et des préservatifs nécessaires, l'insuffisance des forces réunies à Salonique, tous ces motifs étaient invoqués pour expliquer l'ajournement des opérations. Cependant des Serbes venus par 'Salonique avaient occupé en Albanie Gortscha, et paraissaient menacer de là Monastir. Des canonnades et des patrouilles des Alliés animaient le front dans la vallée du Yardar. Il était évident qu'une action se préparait depuis qu'il y a trois mois les Bulgares avaient, sans grande difficulté, occupé en Macédoine, grecque, le fort de Rupel et la ville de Demir-Hissar. Ce pays qui, plus encore que le reste de la Grèce, a toujours voulu rester neutre, supporte maintenant, sous le commandement du général Sarrail, des forces de cinq nations : français, anglais, serbes, russes et italiens. Voici qu'en outre des troupes allemandes et bulgares y sont entrées : c'est décidément une vraie «macédoine». Une offensive serbe se dessinait apparemment au nord de Florina, et aujourd'hui que les Bulgares ont pris les devants, on déclare, du côté des Alliés, qu'une offensive générale était projetée de leur part pour le 20 août. Les premiers communiqués français, relatifs à la marche en avant des forces germano-bulgares, ont été très contradictoires. D'abord les Serbes, d'après cette version officieuse, ont simplement évacué un poste de quelques hommes qu'ils avaient à Florina pour la surveillance de la frontière et la répression de la contrebande. Puis, après avoir annoncé ce retrait, on ajoute que, par une contre-attaque, les Bulgares ont progressé au sud de Florina. Comment peut-on qualifier de contre-attaque un mouvement répondant à une retraite? L'on a ensuite répandu en Roumanie des nouvelles d'après lesquelles les Bulgares étaient ?epoussés. En fait, on a paru surpris et embarrassé de leur offensive, et on a manifesté quelque inquiétude au sujet de ses conséquences diplomatiques. A ce point de vue, contradictions analogues : les uns estiment que la Roumanie doit à cette occasion se décider à intervenir, les autres au contraire que l'initiative germano-bulgare révèle l'achèvement de la réorganisation des forces centrales dans les Balkans et que ce phénomène doit donner à réfléchir à la Boumanie. Un journal français évalue même l'effectif actuel des Bulgares à près de six cent mille hommes, dont une partie, dit-il, se trouvent en observation en face de la Boumanie et prêts à entrer en action. Il y a en outre des Allemands, et, en Albanie des Autrichiens. On parle ainsi de huit cent mille hommes, sans compter les Turcs. Du côté bulgare, on a représenté l'offensive comme une nécessité Résultant des agressions continuelles de postes français contre les territoires de la Bulgarie : les paysans macédoniens qui ont tant souffert dans les trois campagnes précédentes, et dont le dévouement passionné à la Bulgarie est connu, se plaignaient des tentatives des avions pour détruire leurs moissons au moyen de bombes incendiaires. Il fallait écarter des frontières le péril de ces attaques répétées et prendre possession, en territoire giec, de positions dominantes propres à empêcher la continuation de ces exploits et à entraver une offensive éventuelle des Alliés. Les premiers succès bulgares et l'attitude conciliante des autorités grecques ont été suivis d'un langage plus précis. Une administration civile occupante n'est pas su-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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