L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 13 August. L'information de Bruxelles. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9g5gb1zm39/
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21e Année, N° 33 QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centime* En supplément : Quatre pages annonces et horaires de chemins de fer. Dimanche, 13 Août 191( L'INF0RMATI0N ABONNEMENT : Un an. fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5 Trois mois, fr. i.zS. On s'abonne dans tous les bureaux d< poste et aux bureaux «du journal même DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à, l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compte chèques postaux 3856 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne de 90m/m de largeur . . . .fr. 1.— Nécrologie et Judiciaire . . . la ligne. » 1.50 Sous «Varia» » 2.50 Petites annonces (45 m/m) » 0.35 (hauteur : corps 8. - Lignom. R. M. N" M) Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de " 111N FORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE ; AVEUGLEMENT OU CLAIRVOYANCE ? Contre les illusions en Allemagne. — Un Français contre celles de ses compatriotes. — Un témoignage anglais contre les illusions relatives a la politique russe et serbe. Devant Verdun =:= La guerre aérienne mr EN RUSSIE ET EN ORIENT -a® Le comte Bobrinski devient ministre. — Sur le front de l'est. — En Arménie. — En Perse. — Sur le canal de Suez. La Politique sociale allemande pendant la guerre. La Paix par le libre-échange. Visées françaises sur la Belgique. Nouvelles diverses. — Bibliographie : « L'HIustrirte Zeitung »; Touring Club de Belgique. — Une inspiration théâtrale anglaise. — Les Expositions : Art et Charité, à Louvain ; Au « Vieux Cornet », 13, avenue Defré, Uccle ; Kurt Peiser, Salle Dietrich, 37, rue de la Madeleine ; Palais de la Charité, avenue Legrand, Bois : Les peintres et sculpteurs de la femme. — Communiqué. — Avis. — Bruxelles-Attractions. V-haO. ' «iUii Vers l'Avenir, pour la Paix. ] la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. Aveuglement ou clairvoyance? Contre les illusions en Allemagne. — Un Français contre celles de ses compatriotes. — Un témoignage anglais contre les illusions relatives à la politique russe et serbe. * # * Est-il patrie tique de répandre systématiquement de fausses nouvelles au sujet des opérations militaires ou de la situation générale des pays avec lesquels on peut se trouver en conflit? Ce système, recommandé expressément par les excitateurs anglais qui ont prêché la guerre, depuis dix ans et plus, a été abondamment pratiqué et l'est encore en France, en italie, en Russie et dans d'autres pays où la publication des bulletins de l'adversaire est interdite ou très restreinte. Il y a ici des gens qui vous accusent d'avoir une mentalité germanique, si vous ne refusez pas de comparer ce que disent les deux partis. En Allemagne au contraire, on publie, avec un "haussement d'épaules à peine, les chiffres les plus fantastiques des bulletins russes, rejetés en général comme Invraisemblables par la presse neutre. On donne connaissance au public des imputations les plus désagréables, les plus injurieuses, les plus décourageantes qui viennent du camp opposé. Fas est ab hoste doderi, il est permis de recevoir des enseignements de l'ennemi : on applique cette vieille maxime des Romains, qui avaient bien quelque autorité à cet égard. Ainsi nous trouvons dans la presse allemande, tout récemment, un calcul anglais d'après lequel les puissances centrales devraient être amenées à dépenser 35o tonnes d'alliage de cuivre par jour : comme elles ne peuvent produire que quarante mille tonnes de cuivre par an, à ce qu'on prétend du moins, et qu'il faut septante-deux tonnes de cuivre pour cent d'alliage employé dans la guerre, elles ne pourraient plus continuer la lutte, après l'épuisement de leurs réserves, que pendant cent et cinquante-huit jours au lieu de trois cent soixante-cinq. Le public allemand croit sans doute avoir des raisons pour ne pas broncher devant cette prévision ou cette menace. Il en est ainsi de bien d'autres choses. Il résulte sans doute de cette méthode objective moins d'illusions, moins de plans fantastiques : la presse allemande n'a d'ailleurs jamais parlé d'écraser, de supprimer, de dépecer, de partager les autres puissances. Mais le caractère allemand n'a pas besoin de ces imaginations pour tenir bon, et la communication des projets et des récits qui lui sont "hostiles paraît renforcer plutôt sa résolution d'y résister. Etre capable de voir les choses telles qu'elles sont et même telles que le contradicteur les présente, sans se laisser ébranler ni décourager : telle semble être une des conditions de la fermeté, de la prévoyance, du sens pratique qui ne peut s'appliquer qu'aux réalités et qui suppose, pour prendre ses dispositions, que les choses y-aient au pire. On cherche ainsi à pourvoir aux difficultés réelles et aux dangers possibles dont on est menacé, même s'ils sont peu vraisemblables. « Une chose est nécessaire, écrit il y a quelques jours M. Bassermann, le chef du parti national-libéral, c'est de nous affranchir de toute illusion et de voir les choses dans les yeux. » (Belg. Kurier du io août.) Pdur tout homme et tout peuple bien équilibré, la conscience des réalités, la clairvoyance, l'absence d'illusions, avec le courage qui sait s'en passer, sont la base du caractère et du succès. Le célèbre prince d'Orange, Guillaume le Taciturne, disait qu'il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. Ce serait mal comprendre évidemment la portée de cette maxime que de l'interpréter dans le sens de la témérité et de l'entêtement Injustifié. Il est des pays où il est vrai de dire, au contraire, que le monde veut être trompé : mundus imlt decipi. M. Victor Cambon, un des rares Français restés calmes et objectifs, reproche à ses' concitoyens l'aveuglement systématique dans lequel ils ont vécu pendant les années qui ont préparé la guerre; c'est ce qui a contribué à la rendre inévitable, et ce qui sert encore, faut-il ajouter, à la prolonger et à préparer pour l'avenir de nouveaux conflits par la lutte économique sans fin que l'on veut organiser. On a dit que la France est une coquette, une vaniteuse qui veut être flattée, qui prétend avoir droit à toute supériorité, même quand elle ne la mérite pas. C'est « la France parce que c'est la France ». L'Allemagne, «nous ne voulons pas la connaître telle qu'elle est en fait ». Et il signalait, à la veille de la guerre, le danger de l'illusion qui a, une fois de plus, fait courir à la guerre, « le cœur léger ». M. V. Cambon parle expressément de la légèreté de ses compatriotes, à la veille de la guerre, parce qu'on comptait sur l'Angleterre. Et l'Angleterre poussait elle-même à la guerre, au témoignage de nos ambassadeurs et, le 3i juillet 1914 encore, de notre chargé d'affaires à Pétersbourg : elle ne croyait pas devoir exposer autre chose que ses mercenaires, ne pas devoir perdre plus en participant à la guerre qu'en restant neutre, ou peu s'en faut : Lord Grey exprimait formellement cette prévision le 5 août, et l'on vient de rappeler encore, de source anglaise, que si la France avait eu à choisir alors entre le concours immédiat de i5o,ooo Anglais et un contingent britannique d'un demi-million d'hommes six mois plus tard, elle aurait choisi sans hésiter la première alternative : toutes les dispositions étaient arrêtées, de commun accord, pour frapper un grand coup, et le « plan » consistait ainsi à terminer la guerre au bout de quelques mois. Ces illusions se sont écroulées et ont fait place, notamment aujourd'hui sur la Somme, à de terribles réalités. D'autres illusions peuvent se trouver déchirées de même, tôt ou tard. Elles sont filles, dit M. V. Cambon, de la vanité; et l'on ne veut pas entendre raison, parce qu'on veut être flatté : ne possède-t-on pas la justice et la supériorité absolue à tous égards? Si l'on avait vu clair, dit-il, la politique de la France aurait peut-être été tout autre. Nous pouvons ajouter ici que si l'on avait vu les responsabilités là où nos ambassadeurs s'évertuaient à les signaler depuis dix ans, notre politique eût pu aussi être tout autre. M. V. Cambon insistait aussi en 1914 sur l'amour de la paix et du travail qui caractérisait les Allemands. Nos ambassadeurs signalaient, dans le même sens, le contraste de cette attitude avec les provocations incessantes de la politique de l'Entente et surtout d'Edouard VII, de MM. Poincaré, Delcassé, Mil-lerand, Isvolsky et Sazonoff. La race allemande, dit encore M. V. Cambon, a trop de logique pour ne pas calculer qu'elle peut gagner plus par le travail que par les canons. Il montre aussi la nécessité du militarisme allemand, parce qu'à la différence d'autres Etats, militaristes d'ailleurs avant l'Allemagne, celle-ci est entourée et menacée de tous côtés de par sa situation géographique. Les Français que M. V. Cambon conduisit alors en Allemagne, furent stupéfaits. Les uns concluaient à la nécessité, pour leurs compatriotes, de modifier toutes leurs habitudes : c'était très juste : nous ne cessons de le répéter ici : les Français n'ont été en décadence relative qu'à cause de l'amour exagéré de leurs aises. D'autres étaient désespérés. D'autres ne voyaient, pour écraser la concurrence allemande, que le moyen de la guerre : ce sont eux qui ont déterminé l'attitude de leur gouvernement et de leur peuple. Quelques-uns enfin entrevoyaient l'utilité d'une alliance avec l'Allemagne pour sauver la France. Ils avaient raison : c'était le salut de l'humanité. L'auteur d'un article récent de la Kôlnische Volkszei-tung, qui rapporte ces appréciations de M. V. Cambon, signale aussi que feu Jules Huret s'entendait, à raison de ses livres bien connus, faire par ses compatriotes le reproche suivant : « Mais vous mettez l'Allemagne au-dessus de la France! » C'est ce que le Français ne peut supporter. Et s'il ne veut pas arriver à son but par le travail, et s'il 11e peut pas y atteindre par les armes, par la violence, il exige qu'on le trompe. Et sa presse le trompe. El notre « bon sens belge »? Nous nous sommes laissés aveugler comme les Français. La presse française nous a inondés pendant les dernières années. On a créé une illusion en faveur de l'Entente, on a préparé l'opinion, malgré les sages conseils tenus malheureusement secrets. Effroyable re«nonsabilité ! Et pour quelle cause? Ecoutons un journal anglais, clairvoyant lui : le 3 août 1914, le Manchester Guardian écrivait : « Si nous nous laissons entraîner dans cette guerre, nous combattrons pour une cause qui sent extrêmement mauvais. De tous les petits Etats d'Europe, la Serbie est certes celui dont le nom est souillé de déshonneur de la façon la plus honteuse. L'histoire de ses souverains et de sa politique, dans le passé le plus récent, est un tissu de cruauté, d'avidité, d'hypocrisie et de fausseté qui ne trouve pas sou pareil. Si l'on pouvait prendre la Serbie, la jeter à la mer et l'y noyer, l'atmosphère de l'Europe en serait plus pure. Déjà déshonorée maintes fois auparavant, elle défend, dans sa lutte contre l'Autriche, une cause déshonorablement mauvaise, la cause de celui qui couvre les meurtriers en les cachant entre les amis de la victime. » Mais ce qu'est la Serbie parmi les petites puissances, la Russie l'est parmi les grandes, en tant qu'il s'agisse de son gouvernement. Nous sommes entrés en contact, dans ces derniers temps, avec de la saleté diplomatique si variée, que nous penchons tous vers une prudente considération pour des sentiments sales, même vers un silence de mort sans sincérité. Mais le noir procédé du gouvernement russe, qui trafique abominablement 'de la vie et de la liberté des hommes et des femmes, est plus noir que la poix. Nous ne pouvons pas oublier les brutalités contre la Finlande, ni les tourments infligés en masse aux Juifs, ni l'affreuse barbarie et l'injustice avec lesquelles il a réprimé tout effort du peuple russe en vue d'obtenir une forme supportable de gouvernement. » Nous devons nous souvenir que maintenant le gouvernement russe se trouve face à face avec tous les peuples, russes et non russes, auxquels il a infligé des injustices, et que l'espoir le plus sûr de ce gouvernement pour ajourner la jour de la vindicte, gît dans une guerre extérieure. La guerre est le paratonnerre, le dérivatif, par lequel tout gouvernement corrompu cherche à détourner le feu que ses crimes ont conjuré sur lui. Si nous intervenons à la légère, pour soutenir la Russie, nous ne la soutenons pas seulement contre l'Allemagne et contre l'Austro-Hongrie, mais aussi contre ses propres sujets maltraités et à moitié en révolte; nous fortifions sa poigne brutale en Finlande », etc. Le journal anglais reproche en outre à ses compatriotes de lutter dans ce cas (pour la seule puissance qui les menace en Asie. « L'idée que le gouvernement russe se préoccupe le moins du monde de la « moralité européenne », à moins de la considérer comme un danger futur, est une plaisanterie presque trop cruelle : la soutenir sérieusement devant un public crédule, c'est un humbug, une tromperie vraiment répugnante. Comme la plupart des gouvernements despotiques, la Russie envisage la guerre avec un cynisme complet, et tout pays occidental, qui part volontairement en guerre avec un allié aussi couvert de taches, ferait bien d'oublier le langage de la morale et du christianisme, jusqu'à ce que cette liaison ait cessé d'exister. » L'Autriche aussi, écrivait le 2 août 1914 M. le député G. Lorand, « vaut cent fois mieux que la Russie ». Et dire que de braves gens croient disposer de la Providence pour une cause que leur aveuglement a combinée avec une entente criminelle pour la paix du monde! Sans parler des Boers ni de l'Inde, l'Irlande et la Pologne martyrisées par l'Angleterre et la Russie, le Saint-Siège spolié par l'Italie, les exploits du bloc français, tout cela, bonnes âmes aveuglées, cela n'appelle pas la vindicte suprême? Devant Verdun. Le Times constate que les lignes allemandes sont encore en somme intactes sur tous les fronts. Tandis que les combats sur la Somme paraissent piétiner sur place, malgré de sanglants efforts des Anglais et des Français et sans autre nouvelle intéressante que la destruction, par l'artillerie de ceux-ci, d'une bonne partie de leur ville de Péronne, il appert que la lutte au nord de Verdun est toujours aussi vive. Le sénateur du département, M. Humbert, déclare tenir de source militaire compétente que les Allemands n'ont nullement été obligés

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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