L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 06 August. L'information de Bruxelles. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/f76639mc60/
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21' Année, N# 32, QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centime* Dimanche. 6 Août 191 fi L'IN FORMATION ABONNEMENT : Un an, fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié & l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compte chèques postaux 3866 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne d-90 m/m de largeur . . . .Ir. 1.— Nécrologie et Judiciaire . , .1» ligne. » 1.50 Sous «Varia». . » 2.50 Petites annonces (45 m/m) » 0.35 (hauteur : corps 8. - Lignom. R. M. N' 14) Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du Journal. ii i| tJUKdAUA : 143 Kue Neuve, bkuaellb3-i>uku. IL " H Toutes les cammunicatlons doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de " ('INFORMATION Dr BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : Les Turcs en Galicie Représailles neutres SUR LA SOMME Embarras de l'Italie • • • • Intrigues en Russie " L'IRLANDE SANS DROIT ET CA5EMENT PENDU „ Impôts indirect» et accapareurs. — Le sourira de l'enfant (poésie). — Bibliographie : * La paix par l'éducation », par M. le Sénateur Van Peborgh. « Les prisonniers de guerre» : Trois brochures richement illustrées. — D1 Contzen, Lovania. — J. J. Weber : « Leipziger lllustrierte Zeitung ». — Le Bulletin international de Bibliographie et de Critique. — En bouquinant. — Variétés : Aux ménagères. - La période des pluies. — Erratum. — Bruxelles-Attractions : Les flonr.Artfl « Vnlhar»li — I tliiiâfrAa — F,Tnftcit.inn n Ppôvnvonnû annialo n —. T.irroo ppmmmflndps. î^es concerts « voinacn ». — L.es tneatres. — Jixp Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. Les Turcs en Galicie. L'Autriche a érigé, au plus bel endroit de la ville de Lemberg, une statue équestre au roi de Pologne Jean Sobieski, qui vint, il y a deux cents et trente axis, sauver Vienne assiégée par les Turcs, tandis que la France menaçait l'Allemagne du côté de l'ouest. Aujourd'hui Lemberg acclame des troupes turques qui viennent défendre les Polonais contre un retour offensif des Russes, alliés des Japonais et devenus pour l'Europe le véritable péril jaune ou oriental en général. Voilà bien les contrastes de l'histoire. Il faut avoir assisté, comme l'un de nos amis chargé d'une mission charitable, à la réception enthousiaste faite l'an dernier par les villes et les campagnes de Pologne à leurs libérateurs, après une longue occupation russe, pour comprendre l'accueil fait actuellement dans ce pays aux contingents ottomans. L'archevêque catholique-romain du rite uniate de Lemberg, Mgr. Szeptizki, reste toujours détenu à l'intérieur de la Russie, depuis vingt-trois mois à peu près, ainsi que de nombreux prêtres et religieux (nous en avons cité plusieurs), et ce malgré toutes les démarches du Pape et du roi d'Espagne. La Russie a transporté à l'intérieur de ses immenses domaines européens et asiatiques, dans des conditions matérielles épouvantables, qui ont coûté la vie à tous les petits enfante des « réfugiés », des millions de Polonais, de Juifs, de Lithuaniens, etc., après avoir elle-même détruit systématiquement tout ce qu'ils possédaient. Elle les prive des secours religieux de leur culte. Si ses intentions étaient devenues tolérantes, après ses tentatives de conversions forcées en masse d'il y a un an et demi, elle n'agirait pas ainsi; elle rendrait la liberté à l'archevêque et aux prêtres, et elle n'installerait pas au ministère de la justice M. Makaroff; c'est celui-ci qui, ministre de l'intérieur il y a quatre ans, a séparé par la force le territoire de Cholm du gouvernement de Loubline et de la Pologne, pour en faire un gouvernement purement russe et contraindre ses habitante à passer, en apparence du moins, comme des millions d'autres depuis deux siècles, au schisme orthodoxe. Il est vraiment frappant de voir des jeunes gens appartenant à des familles catholiques des Alliés de la Russie, appelés à collaborer, dans l'armée russe contre la Galicie, à cette besogne destinée à renouveler l'oppression et l'arrachement violent des âmes à l'Eglise catholique. Un tel plan, une telle collaboration a un cachet machiavélique spécial; son origine doit sans doute être cherchée dans l'atmosphère particulière de certains appartements secrets, où tous les moyens sont bons quand il s'agit « d'écraser l'infâme ». Ce sont les Turcs qui viennent maintenant défendre la Pologne catholique contre l'absorption schismatique. Il y a longtemps que des catholiques français avaient, contre l'oppression scolaire, les inventaires et les confiscations de milliers d'établissements religieux, de tous les palais épiscopaux, séminaires et presbytères, réclamé pour eux-mêmes de leur gouvernement blocard « la liberté comme en Turquie ». En temps normal, certes, l'Empire ottoman a laissé pendant des siècles aux Eglises chrétiennes toute liberté d'organiser, dans ses territoires, leurs écoles, leur culte, leurs établissements charitables, etc.; l'annexion à la Russie de districts caucasiques a au contraire eu pour suite de faire déporter, détruire et expulser tout ce qui n'était pas schismatique, notamment les églises et établissements catholiques-romains "des groupes géorgien et arménien. Les excès commis par les Turcs, d'autre part, en des temps troublés, ont parfois été imputés à des réactions contre des excitations venues du dehors. Le duc d'Argyll, gendre de la reine Victoria, a reproché à ses compatriotes anglais de porter de graves responsabilités de ce genre en ce qui concerne l'Arménie. Il s'est trouvé dans les pays ottomans, des Sir Roger Casement, pas toujours aussi intéressants, mais acteurs ou conseillers dans des mouvements comparables à ceux dont l'Irlande ne cesse d'être le théâtre, depuis cinq siècles de ce que le cardinal Logue appelle « la domination anglaise ». Gladstone, qui avait quelque autorité, prenait vivement parti, il j a quarante ans, contre les Turcs, pour les Bulgares. Actuellement les Bulgares alliés aux Turcs pour garantir la délivrance de leurs compatriotes macédoniens vis-à-vis de la domination et des procédés russo-serbes qu'un député belge qualifiait il y a deux ans d'assassinats, voient passer les contingents turcs : ils signalent leur bon ordre et leur excellent équipement. On avait parlé de contingents turcs qui auraient éventuellement traversé de courtes bandes du territoire bulgare pour être placés aux frontières macédo-grecques ou roumaines. On a fait faire un plus grand trajet aux forces dont il est question en ce moment : elles passent à travers toute la Bulgarie, la Serbie et la Hongrie, pour aboutir en Galicie par un vaste circuit. C'est une remarquable opération de transport militaire, de nature à produire quelque impression, en Roumanie par exemple; l'on peut s'y dire que, s'il y a des Turcs disponibles pour un aussi long voyage, il pourrait y en avoir aussi pour le court trajet de la Thraoe jusqu'à la Dobroudja. C'est à noter au cas où, comme en 1876, la Russie voudrait faire passer des troupes en Bulgarie à travers l'Etat danubien, qui a été alors si mal récompensé, par la Russie, de sa passivité d'abord et de son concours actif ensuite. Encore aujourd'hui la Dobroudja roumaine est ouvertement revendiquée pour la Russie par des hommes politiques notoires et proches du pouvoir, parce que ce territoire serait la seule voie d'accès terrestre vers Constan-tinople. D'après YOpinia de Bukarest, le roi de Roumanie aurait déclaré à M. Filaliti qu'il ne tolérerait pas le passage d'étrangers quelconques à travers le pays. Un journal favorable à l'Entente, le Galatz, dit au contraire que, la Roumanie restant neutre, laisserait passer les troupes russes. Des munitions ont été introduites de Russie, mais les exportations de grains vers les puissances centrales se développent. Attitude énigmatique et contradictoire! D'après les indications les plus récentes, la neutralité absolue de la Roumanie serait toutefois actuellement acquise. La situation militaire à laquelle les Turcs vont avoir à faire face, comporte depuis deux mois des opérations de guerre de mouvement dont le résultat au jjrofit des Russes ne paraît pas être en rapport avec les pertes qui leur sont attribuées. Dans le premier mois, jusqu'au 5 juillet, d'après les chiffres trouvés dans la presse russe par des journaux neutres, le nombre des morts aurait été d'environ trois cent mille hommes, et en autre plus de vingt-quatre mille officiers. La supériorité numérique est toujours du côté russe, comme il y a deux ans en Prusse Orientale, il y a vingt mois en Pologne, il y a quinze mois en Galicie, etc. : les chocs russes ont chaque fois produit une avance sensible, suivie chaque fois aussi de revers plus marqués. Le commandement supérieur de plusieurs armées allemandes et austro-hongroises de l'Est (peut-être aussi du contingent turc?) vient d'être confié officiellement au feld-maréchal von Iiindenburg. Il paraît donc vraisemblable que des opérations importantes, conçues d'après un plan d'ensemble, soient entreprises de ce côté; l'Empereur allemand et le chef d'état-major von Falkenhayn ont quitté le front de l'Ouest pour se rapprocher des lignes qui font face aux Russes. Réprésailles neutres ? Des journaux ont annoncé que les Allemands avaient établi un champ de mines à l'entrée du Sund pour entraver la navigation anglo-russe et bloquer une centaine de vaisseaux anglais qui se trouveraient dans la Baltique ou dans les eaux finlandaises. D'après -une version suédoise d'allure officielle, c'est la Suède qui aurait pris cette mesure. Elle est fatiguée de ne pas recevoir de réponse satisfaisante à ses protestations contre l'érection de fortifications russes dans les îles Aland, qui commandent le golfe de Bothnie et les approches de Stockholm. L'établissement de ces ouvrages a été d'ailleurs interdit par les traités de i856. En outre la Suède se plaint de la violation réitérée, systématique, disent même ses journaux les plus sympathiques à l'Entente, de ses eaux territoriales par des vaisseaux de guerre et des sous-marins russes ou anglais au service de la Russie. Elle se plaint de la saisie de sa poste, de ses bateaux de pêche à vapeur d'Islande, dont l'Angleterre exige tout le poisson, comme celui des Hollandais et des Norvégiens, même quand ce poisson était acheté et payé par le gouvernement suédois; de même le blé et d'autres fournitures sont saisis sans explication, et malgré la garantie officielle de leur emploi à la consommation intérieure du pays. Le Gôteborgs Morgenpost et le Svenska Aftonbladet estiment que les représailles suédoises rendent impossible la navigation anglo-russe dans la Baltique, parce que les sous-marins de combat et les contrebandiers ne pourront plus suivre les côtes : s'ils affrontent les eaux internationales, ils seront pris ou coulés par les vaisseaux de guerre allemands qui y montent la garde. L'expérience démontrera si ce résultat sera atteint et s'il exercera en outre une influence sur les mesures de blocus exercées par l'Angleterre contre les neut.es. En Hollande, la surexcitation est vive : la saisie des pêcheurs maritimes et les injonctions anglaises constituent, dit le Nieuws van den Dag, la piraterie la plus brutale de l'histoire. « Nous violons les lois », avoue le Manchester Guardian; mais il prend pour excuse le blocus exercé par les sous-marins allemands contre l'Angleterre. En quoi cela donne-t-il licence de tyranniser les neutres? répond-on.A Christiania, même l'anglophile Verdens Gang se fâche contre l'Angleterre qui veut affamer la Norvège, dit-il. La prétention d'interdire aux banques neutres toutes opérations et toutes relations, non seulement avec l'Allemagne, mais avec toutes maisons, même neutres, portées sur la liste noire, c'est-à-dire faisant des affairas directement ou indirectement soit avec des Allemands, soit avej d'autres proscrits de n'importe quel pays étranger au conflit. Le Morgenbladet de Christiania dit que les acheteurs norvégiens ne feront plus leurs acquisitions en Angleterre ni outre-mer, mais bien en Allemagne, où les fabricants savent déjà exploiter la situation. Les décisions de la Conférence de Paris forceront les nsutres à sauvegarder en commun leurs intérêts. Les exportateurs allemands sont en conséquence en bonne voie d'obte.ur la prépondérance à bien des points de vue. Le langage de la presse américaine est fort énergique aussi, sans qu'il soit possible de déterminer si le gouvernement ira aussi loin qu'on a l'air de vouloir l'y pousser, par diplomatie peut-être. Le New-York American voudrait interdire aux navires qui touchent les^ports des Etats-Unis, de refuser les marchandises des commerçante portés sur la liste noire : ce qui équivaudrait à rompre les relations maritimes avec l'Angleterre. L'eatêteme.it de celle-ci serait considéré comme un acte inamical. D'après un fonctionnaire au courant, à moins d'un arrangement diplomatique, la guerre commerciale serait à craindre entre l'Angleterre et les Etats-Unis. D'après le World, souvent informé de première source, on étudie à Washington l'éventualité peut-être nécessaire de soumettre au Congrès un projet de loi permettant des mesures de représailles contre l'Angleterre et ses alliés, pour les forcer à respecter les droits de l'Amérique et des autres neutres. Selon la Tribune, l'attitude du gouvernement américain vis-à-vis de l'Angleterre a complètement changé dans ces derniers jours. Il ne s'agirait plus seulement de protester et de tolérer, mais d'agir. L'Angleterre, dit une autre source, prétend obliger tous les neutres à participer en fait au blocus et au boycottage du commerce allemand. Nous avons signalé plus haut qu'en Scandinavie le résultat paraît plus qu'incertain. Il en est de même en Suisse. Le sénateur Hitchcock préconise une interdiction des exportations en Angleterre; celle-ci d'après lui veut anéantir même le commerce américain. Le professeur Stowell, de la Columbia-University (New-York), une autorité en matière de droit des gens, déclare que le procédé anglais est une atteinte manifeste à la souveraineté des Etats-Unis; il est humiliant et met le comble à une longue série d'attentats contre îfes droits I

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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