L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 30 Juli. L'information de Bruxelles. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww7849j/
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21e Année, Ne 31. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 30 Juillet 1916 L'INF0RMATI0N ABONNEMENT : Un an, fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureau* de poste et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compte chèques postaux 3866 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD ANNONCES : La ligne d. 90 m/m de largeur . . . .fr. 1.— Nécrologie et Judiciaire . la ligne. » 1.50 Sous ■ Varia» » 2.50 Petites annonces (45 m/m). ... » 0.35 (hauteur : corps 8. - Lignom. R. M. N' 14) Les annonces sont reçue* par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées è M . le directeur de " l'I N FOR M A f ION Dr BRUXELLES ,, Bruxelles. M AfPP SOMMAIRE ♦ L'IRLANDE ♦ La retraite de M. Sazonoff et l'abdication russe en Extrême-Orient La volte-face du ministre-président M. Stiirmer. — Le crépuscule des auteurs de l'encerclement. — Appréciations russe du traité japonais. — La réaction au pouvoir en Russie. — Les conséquences mondiales de la bataille du Skager-Rack, d'après un spéciailste japonais. WR" La guerre économique et les protestations neutres Bibliographie : « La Vérité sur la Nation Allemande, par Georges Stuart Fullerton. — Les pacifistes à travers les siècles, par M. le sénateur Van Peborgh. — J. J Weber ; Illustrierte Zeitung, Leipzig. — Professeur Y Brants : Le cabinet de travail d'un historien. — Ose. Van Slype : Vertellingen voor de Jeugd. — Chronique artistique et littéraire r Le joli et le beau (suite du n° 30). — Les expositions ; Léopold Friscb. 9, avenue Albert-Elisabeth, Cinquantenaire — Léon Londot à la salle Studio. — Prévoyance sociale (trains spéciaux). — Bruxelles-Attractions. - Erratum. - Exploitation de brevets belges — Nouveaux livres. L'Irlande. La Westminster Gazette, organe officieux, écrivait, il y a peu de jours : « Nous, Anglais, nous sommes devant » le monde à titre de protecteurs et de protagonistes des » petits Etats, et nous nous rendrions ridicules, si nous >> ne suivions que la politique de l'oppression vis-à-vis » du seul petit peuple pour lequel nous sommes immé-» diatement responsables. Le Home Rule est devenu loi » et tous nous sommes d'accord qu'après la guerre il » faut l'essayer loyalement. Il n'est donc pas dangereux » de faire cet essai sur-le-champ. » En présence des protestations multiples des neutres et de ce qu'on sait de l'Inde, des Boers, etc., l'officieux anglais se fait la tâche relativement facile en limitant pour le moment à l'Irlande les responsabilités britanniques. Mais il faut signaler que, restreintes même à ce seul pays, elles rencontrent encore beaucoup de difficultés à se dégager d'une façon satisfaisante et durable. Les parlementaires unionistes, en très grand nombre, sont loin de vouloir consentir à la séparation administrative de l'Irlande : leurs arrière-pensées de revenir sur leurs concessions apparentes, lorsqu'ils arriveront au ^pouvoir, sont trop évidentes et mettent en défiance les nationalistes irlandais. M. Redmond menace d'entrer en opposition directe contre le gouvernement, si celui-ci veut encore capituler, sur un point quelconque, même de détail, devant les objections des unionistes. MM. Asquith et Lloyd George font de nouveau entrevoir leur démission, si l'accord ne se produit pas. Peut-être voient-ils dans la question irlandaise le prétexte pour se dérober aux responsabilités de la fin de la guerre mondiale et de préliminaires de paix qui ne concorderaient pas avec leurs prédictions et leurs promesses. Il faut due que, sur un point, les réclamations des unionistes sont matériellement fondées : le recul de la population en Irlande a pour conséquence que la représentation de ce pays à la Chambre des Communes de Londres est exagérée, hors de proportion avec celle de la Grande-Bretagne. Mais les Irlandais ont subi tant d'injustices et de spoliations de la part de l'Angleterre qu'on est tenté, en spectateur impartial, de leur accorder volontiers une compensation. Cette diminution de la population est d'ailleurs une conséquence de la politique anglaise, systématiquement hostile au développement économique et même agricole de l'Irlande, et les exclusivistes anglais sont mal venus à argumenter contre leurs victimes en se basant sur le résultat de leurs injustices : non auditur propriam allegans turpitudinem. Les parlementaires irlandais ont, d'autre part, fort à faire pour maintenir leur situation en Irlande même. La grande majorité y 'proteste contre le fait que les six comtés du nord-est ne seraient pas compris dans la séparation administrative. Mgr. Mac Hugh, évêque de Lon-donderry, proteste vivement, par une lettre publique, contre les concessions faites à cet égard par le groupe parlementaire nationaliste. Les Irlandais d'Amérique appuient énergiquement leurs compatriotes, et toute l'île jjaraît être en état d'ébullition. L'annonce de l'exécution, fixée au 3 août, de Sir Roger Casement, fait sur tous les éléments une impression désastreuse. Le Cardinal Logue, qui n'approuve "d'ailleurs pas les moyens révolutionnaires, demande lui-même, inutilement jusqu'ici, la grâce du condamné, dans un intérêt humanitaire et en vue de la conciliation. On fait remarquer qu'on a bien grâcié au Transvaal Christiaan De Wet, pris les armes à la main après des semaines de révolte ouverte, tandis que Sir Roger Casement en est resté à des projets non suivis d'effet en ce qui le concerne. On signale l'indignation entretenue en Afrique Australe par l'exécution de Jopie Fourie et d'autres chefs boers, auxquels on n'a pas eu le bon esprit d'étendre la mesure de grâce et la mise en liberté conditionnelle accordées à De Wet. Sir Roger Casement, irlandais et arrêtés en 'Irlande, a été soustrait à ses juges naturels, traduit à Londres devant un tribunal anglais, et on lui a réfusé le droit d'interjeter appel et même le recours, ouvert à tous, devant la Chambre des Lords. C'est fâcheux. La retraite de M. Sazonoff et l'abdication russe en Extrême-Orient. La volte-face du ministre-président M. Stùrmer. — Le crépuscule des auteurs de l'encerclement. — Appréciations russes du traité japonais. -— La réaction au pouvoir en Russie. — Les conséquences mondiales de la bataille du Skager Rack d'après un spécialiste japonais. # * # M. Delcassé a été renvoyé sans gloire du Quai d'Orsay, l'an dernier, à la suite de l'échec retentissant de sa politique balkanique. Pour sauver mieux les apparences, à la manière anglaise, la Grande-Bretagne a élevé Grey à la pairie, en le laissant provisoirement au Foreign Office, mais en l'éloignant de la Chambre des Communes, théâtre réel des joutes parlementaires. L'affaiblissement de la vue du chef de la politique étrangère de l'Angleterre est peut-être une raison sérieuse; s'il est vrai que gouverner, c'est prévoir, il serait grave, au figuré, de dire d'un diplomate que sa vue ne porte plus assez loin. En Russie, c'est un autre motif qui est invoqué pour congédier M. Sazonoff. Ses nerfs l'ont tout d'un coup abandonné. Il y a longtemps déjà, le feld-maréehal von Hindenburg a émis l'avis que le succès appartiendrait aux nations et aux hommes dont les nerfs seront les plus solides. M. Sazonoff n'en sera pas. Il est mis de côté sans recevoir les honneurs attribués à Lord Grey et en général aux hommes politiques dont la retraite n'est pas due à une désapprobation de leur action ou des résultats qu'ils ont obtenus, mais à une cause fortuite, comme une maladie. C'est significatif. D'autant plus que cette retraite se présente dans des conditions assez bizarres. Après le grand conseil de la couronne tenu au front sous la présidence du Tsar, il n'avait pas été question du remplacement de M. Sazonoff, si attaqué cependant depuis l'an dernier, à cause des échecs de sa politique, et si menacé depuis qu'en février ce fut M. Stiirmer et non lui-même qui succéda à M. Goremykine comme ministre-président. Bien loin de songer à s'emparer du département tles ' affaires étrangères, M. Stiirmer, d'abord ministre sans portefeuille, s'était fait attribuer au bout de quelque temps le ministère de la police et de l'intérieur, qui dispose des administrations publiques, de la sécurité des • particuliers, et de l'arme de la déportation administrative, ! toujours employée sans jugement dans 1,'immense empire. A la suite de la dernière conférence, il avait en outre ' enlevé à son collègue de l'agriculture, M. Naoumoff, le ' service de l'alimentation de la nation, si important dans ce moment où des grandes villes crient famine, tandis ■' que les vivres pourissent à la campagne et sur les voies '• d'évitement des chemins de fer où on les oublie ou on * les vole. Enfin M. Stùrmer venait d'enlever au niinistre 5 de la guerre, pour s'en occuper lui-même, le service de ' l'alimentation de l'armée! 1 C'était beaucoup pour un ministre-président. M. Naoumoff, vexé de se trouver amoindri dans son influence et ( dans une tâche peut-être agréable à certains égards, remit ' aussitôt sa démission à M. Stùrmer. A peine celui-ci ve- I nail-il de se charger de ce multiple fardeau, que l'on 1 annonça que M. Sazonoff prenait un congé de deux se- ' maines pour se reposer de ses fatigues dans un sanatorium 1 finlandais. Son adjoint, M. Neratoff, devait occuper sa ' place pendant cette courte absence. Que s'est-il passé après cette décision, annoncée par < tous les journaux russes arrivés en retard à Copenhague, < centre habituel des renseignements relatifs aux événe- 1 ments de l'Empire des Tsars? L'état de santé de M. Sa- I zonoff s'est-il subitement aggravé au point que l'on ait < désespéré de sa guérison, au moins prochaine, et qu'on < ait jugé nécessaire de le remplacer définitivement? L'on £ ne dit rien d'un incident de ce genre. Cependant, si sa ( maladie n'était point purement diplomatique, on aurait pu annoncer immédiatement quelle en serait la consé- c quence. \ Ce qui complique la difficulté d'apprécier la retraite c de M. Sazonoff, c'est qu'il est remplacé par M. Stùrmer, ( qui abandonne ainsi du jour au lendemain les offices si importants de la police, de l'intérieur et de l'alimentation civile et militaire, après avoir sacrifié deux collègues au désir de concentrer tous ces services dans ses mains présidentielles. Il est au moins singulier de voir le chef du ministère d'un immense empire, après avoir travaillé pendant des mois à se faire attribuer de pareils départements administratifs, au détriment de deux autres ministres, les abandonner tout aussitôt pour passer au ministère, nouveau pour lui, des affaires étrangères. Il semblera à beaucoup de gens que cet abandon de tâches ardemment sollicitées et à peine entreprises, pour l'adoption d'un domaine de travaux tout différents, ne s'explique pas sans une commotion profonde quoique tenue encore secrète. M. Stùrmer ne passe pas pour un homme léger et versatile, comme le sont bien des Russes. Il doit au contraire, dit-on, à son sang allemand, que son nom révèle encore, un esprit de suite, un caractère sérieux, une tendance à aller au fond des choses et à persévérer. La diversité des appréciations portées sur la retraite de M. Sazonoff rend le jugement encore plus ardu. Il est difficile de ne pas constater que des trois hommes d'Etat dirigeants, continuateurs de la politique d'agression militaire et coloniale d'encerclement politique êt exclusivisme commercial d'Edouard VII, deux, MM. Delcassé et Sazonoff, ont été dépossédés de leur charge, tandis que le troisième, Lord Grey, est relégué au second plan dans la politique de son pays. Leur système d'envahissement agressif s'est affirmé, pour la France, notamment au Siam, auquel on a arraché des territoires en traitant d'aventurier le bon conseiller belge M. Rolin-Jacquemyns, qui travaillait sincèrement à relever au moyen de forces indigènes ce pays intéressant. Ensuite à Madagascar, île paisible et progressive, pi'on a voulu conquérir pour fournir à M. Augagneur ['occasion d'y persécuter les missionnaires catholiques et protestants. Puis au Maroc, que l'on prétend « tunisifier », par un mot qui rappelle une autre injustice, en excluant le ce pays le commerce belge en même temps que celui l'autres pays, malgré les traités qui en ^garantissaient le libre exercice. C'est alors que nous avons contemplé ici le spectacle étrange d'avocats officieux des intérêts français, qui ne se souciaient aucunement du sacrifice des lôtres dans ce pays. L'Angleterre mettait successivement la main sur 'les Etats malais de la péninsule de Malacca, sur la Birmanie, e Belouchistan, à Koweit sur l'embouchure de l'Euphrate, sur l'Egypte, le Transvaal, l'Etat libre d'Orange, et d'au-;res territoires africains, sur le sud de la Perse et visait ;nfin notre Congo belge avec l'acharnement dont on se souvient. La Russie, insatiable aussi, après avoir avancé aussi oin que possible en Asie Centrale, n'était arrêtée dans sa pénétration en Mongolie, en Mandchourie et en Corée pie par la résistance du Japon. Elle cherchait compensation pour les complots criminels qu'elle suscitait, tantôt lirectement en Galicie et en Hongrie, tantôt, par l'in-ermédiaire de la Serbie, en Bosnie et en Croatie. Et les organes de ces politiques d'envahissement avaient ;omme mot d'ordre, 'notamment leurs* collaborateurs belges >u soi-disant tels, de représenter leurs patrons comme es apôtres de la paix et du renoncement, et d'accuser de roubler le monde les Etats qui se bornaient à conserver eur bien, souvent mieux acquis, et à chercher à développer à l'intérieur le progrès social et à l'extérieur leur :ommerce pacifique. Mundus vult decipi. Le monde veut être trompé. Beau-;oup de gens ont cru à ces assurances. Il suffit de voir îlair et de réfléchir pour le regretter aujourd'hui. C'est >aroe qu'il n'y a rien à répondre à ces faits que les •artisans entêtés de la politique de l'autruche recomman-lent ici de ne rien lire qui puisse faire ouvrir les yeux, it d'avoir une aveugle confiance dans ceux qui se sont .insi trompés et se trompent encore, ou tronjpent in-onsciemment ou sciemment les autres. La cause que poursuivait avec des moyens si discutés ette politique d'envahissement, de conquête et d'excîusi-isme, se trouve peut-être un peu jugée par le discrédit lans lequel tombent les hommes qui la personnifiaient. )fficiellement, on ne revie t pas encore à de meilleurs

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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