L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 23 Juli. L'information de Bruxelles. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pr7mp4wx0d/
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21e Année , N° 30. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 23 Juillet 1916. L'INFORMATION ABONNEMENT : I n an. fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compte chèques postaux 3866 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELI.ES-NORD. ANNONCES : La ligne d. 90 m/m de largeur . . . .fr. 1.— Nécrologie et Judiciaire . la ligne. » 1.50 Sous • Varia» . . • 2.50 Petites annonces (45 m/m) » 0.35 (hnuteur : corps 8. • Lignom. R. M. N« 14) Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. i outes les communications doivent etre exclusivement adressees a ivi. la directeur de '• rlHFCPIVf» îiuri U' KnUAtLLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : Politique d'attentats Le long des divers fronts « RÉCLAMATIONS ITALIENNES » Aggravation de la rivalité entre l'Italie et les Slaves. —Conflits économiques avec les Alliés. —L'Italie et l'Allemagne. Plaintes des Évêques sur la dégradation morale. MT LE TRAITÉ RUSSO-JAPONAIS "WÊ Variétés : La prononciation du latin. — Bibliographie : Pacifistes; la Paix par l'éducation; la Paix par le libre échange, par le sénateur Yan Peborgh, publiés chez Jan Bouchery, Anvers — Illustrierte Zeitung de Leipzig. — Chronique artistique et littéraire : Le Joli et le Beau. — Les expositions : « L'Art Belge La Forêt, Salle Aeolian, 134, rue Royale; Paul Hagemans, Galerie d'Art, 138, rue Royale. — Errata. — Bruxelles-Attractions. — Communiqué. Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. L'INFORMATION DE BRUXELLES est en vente à : lNVERS : Van Loo, rue Carnot, 133. LEUZE : Emile Capelle. » Librairie inter'e,av. de Keyser,30 louvain : Stroobant, rue de Diest. » Librairie Ackermann, pl Verte, 29 Malines : Verbruggen. Roelens, 4, rue Saint-Pierre. MONS : Vve Scattens, rue de la Petite ■TH : Mauclet. Qnirlande. sastoone : Jacqmin. mons : Verhelle, rue des Fripiers, 40. iinche : Scouflaire. Namur : Roman, rue du Fer, 43. iraine-le-Comte : Wattelaine. » Héro, place de la Oare. :harleroy : Agence Dechenne, 42, rue de Tournai : Van Cauter. Marchienne. VERVIERS : Vve Boumal, place Verte, 34. :himay : Defrère Labotte, rue du Four, 28 tney : Dieudonné Rodrigue, r. S'-Hubert. ÉTRANOER • iAND : Hoste. » Dobbelaere, 63, rue de Flandre. amsterdam : Feikema, Caarelson & 0e, [asselt : Olyff, rue Haute, 16. Voorburgwal, 64. iuy : Faust. berne : Ferd. Wyss, Amthausgasse. A Louvière : Hallez. Bucarest : Socec & Cie, Calea Victoriei, 21 iéoe : Bellens, rue de la Régence coloone :Schmitz,Ferd.Sohn,Passage 1-3 » De Vos, rue Chapelle des Clercs, 4 Genève : Naville et Cie, rue Pecolat, 6-8. euze : Mauclet. Vienne : Goldschmiedt i, Wollzeile, 11. Pour la vente en gros : Messageries de la Presse : Agence De-ghenne, société anonyme, 18, rue du Persil. Bruxelles. Politique d'attentats. Lorsque des assassins eurent mis fin, il y a treize ans, à Belgrade, à la carrière, d'ailleurs peu gîorieuse, du roi Alexandre et de la reine Draga, les puissances eurent peut-être tort de reconnaître le nouveau régime basé sur le régicide et organisé par les meurtriers assurés non seulement de l'impunité, mais aussi des honneurs et des profits résultant de leur attentat. Le succès devait les inciter à récidiver. Une longue série de mauvais coups dirigés contre les fonctionnaires austro-hongrois des régions limitrophes fut le résultat de l'absence de toute répression du premier crime politique : l'attentat de Sa-raïevo mit le comble à la mesure. Des pièces trouvées lans les archives serbes ont encore prouvé surabondamment de hautes complicités, notamment celle d'un colonel Radovitch, retrouvé parmi les prisonniers détenus en Autriche : le procès va se rouvrir pour lui. Il en fut de même à Lisbonne. Après divers meurtres, l'assassinat du roi Dom Carlos et de son fils aîné Louis-Philippe fut l'avant-coureur de la révolution, des massacres et des persécutions qu'elle amena à sa suite. Les organisateurs d'atrocités de ce genre, votyant leur cause, leur dignité et leur impunité associées, dans beaucoup d'esprits, à celle de la civilisation et du progrès, trouvent sans doute qu'il ne faut pas s'arrêter en si beau chemin. Des encouragements leur ont été d'ailleurs accordés dans des milieux d'où l'on ne croyait devoir attendre jue des paroles d'apaisement. La série d'incendies allumés de .tous côtés dans les bois jui entourent le domaine royal de Tatoi, en Grèce, paraît témoigner d'un plan mûrement combiné : en même temps, l'on mettait aussi le feu au château de Kephissa, résidence lu prince Nicolas. A la suite du remplacement, imposé par l'Entente, du chef de la police par un homme de confiance de M. Ve-nizelos, le roi Constantin ne s'était plus senti en sûreté à Athènes : le chef de la police secrète, tout dévoué au roi, et dont on exigeait aussi la révocation, a trouvé la mort dans les flammes, ainsi que plusieurs officiers et fonctionnaires, une trentaine de soldats ou de serviteurs; ieux cents sont blessés. Le roi aurait lui-même été légèrement atteint et n'a échappé qu'à peine : il a sauvé personnellement son jeune fils et la reine sa plus jeune Fille. Ces circonstances indiquent clairement de quoi il >'est agi et comment on a paralysé tout secours en provoquant l'incendie de plusieurs côtés à la fois. Aux der-lières nouvelles, le caractère intentionnel de l'incendie ne aisse plus aucun doute. Le Temps, de Paris, organe grave et souvent modéré, aîsse percer une joie imprudente et malavisée. Car aux feux des Grecs et de l'armée dévouée au Roi, ces procé-lés ne vont-ils pas justifier une politique de neutralité léfiante vis-à-vis de ceux qui se réjouissent de pareilles îorreurs? M. Georges Lorand, membre de la Chambre des Représentants, écrivait dans le Ralliement du 2 août Y 91 \ : « La \ussie ne cesserait d'intriguer, et d'armer, et d'embaucher des clients et même des assassins, suivant son invariable tradition, tant qu'elle n'aurait pas disloqué et par-agé l'empire d'Autriche. » Le long des divers fronts. Si l'on essaie de faire rapidement un voyage circulaire en imagination le long des frontières mouvantes et sanglantes que le cours des opérations crée entre belligérants, l'on ne constate pas de modifications essentielles aux points où elles paraissent pouvoir avoir des conséquences. Aux confins de la Courlande, de la Livonie et de la Lithuanie, de vives attaques russes n'ont eu aucun résultat appréciable vis-à-vis du mur formé par l'armée du feld-maréchal von Hindenburg. Plus au sud, Baramovitchi a paru longuement et furieusement menacé par les Russes, sans succès non plus, et malgré des pertes graves pour les assaillants. Ceux-ci ont annoncé un jour l'évacuation de Pinsk par les Allemands et énuméré le butin que les Russes auraient trouvé dans la ville reconquise. En démentant cette nouvelle, les Allemands ont affirmé que Pinsk n'a été ni évacuée, ni même attaquée, et de fait l'on n'en a plus entendu parler, ce qui esl significatif. La grosse offensive de Volhynie a éprouvé, après ses premiers succès, sans doute exagérés un peu dans le style de l'annonce de la prise de Pinsk, un recul assez sensible, pour reprendre ensuite vers le Stochod au nord-ouest, et vers la Lipa, au sud. Devant Tarnopol et le long de la Strypa, l'armée du comte de Bothmer résiste inébranlablement. Dans la pointe méridionale de la Gali-cie, le mouvement en avant des Russes n'a guère pu s'ac-oentuer au-delà de Kolomea et de Delatyn. En Bukovine il y a eu des mouvements en sens divers; après un recul marqué, les Russes ont atteint de nouveau la région qu'ils avaient occupée d'abord en face des positions principales des Austro-Hongrois sur la crête des Karpathes. Pendant le mois de juin, le nombre des Russes tués, d'après des renseignements tirés par des journaux Scandinaves des chiffres officiels publiés à Pétrograd, serait évalué à environ 262,000, dont près de quinze mille officiers. On se demande combien il peut y avoir de blessés et comment ils sont soignés. La proportion des blessés est souvent du quadruple de celle des morts! Des indications assez peu rassurantes continuent à être données sur l'organisation des secours nécessaires pour de de telles calamités. Des avis officiels russes ont aussi révélé des excès commis par milliers sur des populations russes par les troupes russes : onze mille maisons ont été détruites, et les victimes de violences personnelles de tout genre seraient beaucoup plus nombreuses. En Arménie, les opérations ont aussi présenté des flottements en sens divers, se terminalif pàr un retour offensif russe, tandis que les Turcs avancent étonnamment loin en Perse, avec l'appui des indigènes de ce pays naguère si cultivé, qui se débat depuis neuf ans contre les ingérences et occupations russes et anglaises au nord et au sud. Le projet de jonction entre Russes et Anglais semble avoir échoué et être irréalisable, du moins au cours de l'été. En Mésopotamie et en Egypte, rien. En Tripolitaine, les Turcs annoncent un succès marqué sur les Italiens. Noury Bey, dont on avait annoncé la mort il y a longtemps, dirige les indigènes luttant là-bas pour leur indépendance.En Macédoine et en Albanie, il n'y a que des rencontres d'avant-postes. Sur le front austro-italien, c'est 1a stagnation, parfois le mauvais temps... Là comme ailleurs, on signale l'arrivée de renforts des puissances centrales. Et c'est aussi le cas devant Verdun, où leur avance est plus menaçante que jamais. La possession de Verdun, écrit le sénateur français Bérenger, assurerait aux Allemands l'exploitation paisible du bassin des minerais de fer de Briey et leur permettrait ainsi de soutenir la guerre indéfiniment. Sur la Somme, les Français piétinent sur ,place d'Estrées à Biaches, avec des alternatives très localisées, en attendant, dit-on, que les Anglais leur apportent sur leur flanc gauche, les progrès et la couverture dont ils ont besoin pour pouvoir avancer. Les Anglais, au prix de pertes énormes, ont donné un grand effort, pris quelques points, reperdu Longue val et Delville : ils y rentrent ensuite plus au moins. En deux jours, les journaux anglais ont annoncé la mort de plus de huit cents de leurs officiers. Le nombre total de prisonniers allemands déclarés par les Alliés depuis le commencement de cette offensive, en dix-huit jours, n'est guère supérieur à la moitié du chiffre des Français pris dans un temps analogue devant Verdun au début de l'attaque allemande : les trophées ne sont que le quart ou le cinquième. Les chiffres totaux et concordants des derniers bulletins anglais et français sont de beaucoup inférieurs à la somme des résultats partiels affirmés par eux depuis trois semaines. Voilà donc une offensive générale, se produisant partout à la fois, rencontrant partout une forte résistance, et signalant partout aussi l'arrivée simultanée de renforts allemands et autrichiens. Ce ne sont cependant ni des Indous ni des Africains. Alors d'où sortent-ils? Il est clair que les pertes des puissances centrales ont été moindres jusqu'ici que l'on ne se l'est figuré dans bien des milieux, et que leurs réserves ont été soigneusement formées et ménagées. Une indication est donnée au contraire en ce qui concerne la France par le Congrès des Chambres de Commerce françaises : elles ont adopté à l'unanimité une motion en faveur de la multiplication des naissances, sur la proportion de M. Vilgrain, président de la Chambre de Commerce de Nancy : celui-ci évalue la perte de la population française, si la guerre dure jusqu'en janvier prochain, à deux millions et demi d'habitants, ce qui réduirait le nombre total des Français à trente-sept millions. Il fait appel à une nouvelle croisade, pour laquelle il repousse la vieille devise : « Dieu le veut » ; il y substitue le cri de : « La France le veut! » Quant au front maritime, si l'on peut s'exprimer ainsi, il est acquis que le Deutschland reste considéré par les Etats-Unis comme navire purement marchand et que deux de ses congénères sont en route. Une douzaine de ces sous-marins commerciaux sera bientôt en mer, ce oui établirait des relations suivies, en dépit du blocus, et rendrait illusoire le contrôle exercé par des agents anglais sur les livres de commerce des négociants hollandais et d'autres neutres. Quatre contre-torpilleurs américains surveilleraient l'entrée de la baie de Cheasapeake, pour sauvegarder la neutralité des eaux territoriales américaines au moment de la sortie du Deutschland. Le 4 octobre 1870, le secrétaire d'Etat américain Fish a écrit au ministre des Etats-Unis en France, M. Wash-burn, que le fait d'une puissance belligérante de faire patrouiDer des navires de guerre devant les grands ports américains dans le but exprès de capturer des vaisseaux commerçants ennemis, doit être qualifié d'acte inamical vis-à-vis des Etats-Unis. Réclamations italiennes. Aggravation de la rivalité entre l'Italie et les Slaves. —-Conflits économiques avec les Alliés. — L'Italie et l'Allemagne. — Plaintes des évêques sur la dégradation morale. * # # La situation de l'Italie dans le conflit européen a toujours été difficile. L'on a indiqué ici, dès novembre igi4, les avantages politiques et économiques que sa fidélité à la Triple Alliance ou sa simple neutralité pouvait lui procurer, ainsi que les inconvénients dont pouvaient la menacer en ce cas les procédés britanniques, si intéressants à étudier depuis lors en Grèce et chez d'autres neutres. L'on a signalé récemment qu'en prenant parti contre ses alliés, l'Italie avait eu notamment en vue d'arrêter les progrès éventuels de la Russie et de sa bonne à tout faire, la Serbie, du côté de l'Adriatique. Il est piquant que l'aveu d'une longue préméditation de la rupture de ses traités ait échappé à M. Salandra, peu avant sa chute, tandis qu'il recevait des parlementaires russes; l'opposition italiennes aux visées slaves sur les côtes istriennes, croates, dalmates et albanaises leur était bien connue lors de cette visite et a dû leur apparaître, en présence d'un homme d'Etat se vantant d'avoir, pendant des années, longuement préparé la rupture de ses engagements, comme l'avant-coureur d'une violation future des nouveaux accords de l'Italie. De vives polémiques remplissent à ce sujet la presse ded'Entente. Dans le Times, M. Steed, rédacteur en chef

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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