L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 16 Juli. L'information de Bruxelles. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/th8bg2jp1k/
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21e Année N° 29. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centime* ' —a—i mi ii wjfciiaa»aaifttat» iww f<w——w—■wa Dimanche, 16 Juillet 19K L'INFORMATION ABONNEMENT : Un an, fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste- et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge léphone 9 7029 Compte chèques postaux 3856 BUREAUX : 148 Rue Neuve. BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne d_ 90 m/m de largeur . . . .fr. 1.— Nécrologie et Judiciaire . . la ligne. » 1.50 Sous «Varia» » 2.50 Petites annonces (45 m/m) » 0.35 (hauteur : corps 8. - Lignom. R. M. N* 14) Les annonces sont reçue* par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de " IMNFCPMA flON Dr BRUXELLES ,, Bruxelles SOMMAIRE : LE BLOCUS EST-IL ROMPU? L'armée anglaise et l'Ouest - La séparation administrative en lrlan> HT PPP.VOVAiSIf.F «finAI P <91 Bibliographie. — Les expositions. — Les théâtres. — Bruxelles-Attractions. — Livres «mnimarrlps Vers l'Avenir, pour la Paix la Vérité, la Justice et li respect des droits de tous L'Information de Bruxelles. Le blocus est-il rompu? Cette guerre de surprises et de contrastes nous apporte tous les jours de grands enseignements. Continuellement la suprématie navale de l'Angleterre, qui était un dogme rencontre de nouvelles déceptions, et elle doit recourir avec de médiocres résultats jusqu'ici, à l'organisation mi litaire dont elle croyait pouvoir s© dispenser au début comme Lord Grey le répétait le 5 août ityih. Voici cet homme d Etat rélégué à la "Chambre de; Lords, organisme dont l'autorité a été si affaiblie depui; qu'elle ne peut plus opposer un veto définitif .aux: dé cisions de la Chambre des Communes. C'est, dit 1 Manchester Guardian, le présage de la retraite prochain de ce diplomate trompé dans ses prévisions. Cet éloigne ment du théâtre décisif des débats parlemenlaires attein directement dans son influence le guide de la politiqu extérieure du Royaume qui ne peut plus s'appeler « Uni » Avec plus de décence, plus d'égards d'apparence, à 1; manière anglaise, que ce n'a été le cas pour Delcassé ei France en automne dernier, Lord Grey est renvoyé ai second plan. Sa place est prise aux Communes par M. Lloyd George qui devient ministre de la guerre, après un mois de la borieuses négociations qui ont suivi la mort de KitcheneT Alors que la France a remplacé son ministre de la guerr civil par un général, l'Angleterre fait le contraire. Cett nomination achève la volte-face, désormais complète, d l'ancien « démagogue » si favorable aux Boers il y ; quinze ans. Son hostilité d'alors contre les procédés inhu mains de Kitchener rend vraiment 'frappant le fait qu'i succède à celui-ci. C'est le renversement des valeurs e l'ironie de l'histoire. C'est la consécration extérieure d' la transformation de l'Angleterre. 11 ne lui reste qu'i devenir protectionniste et d'achever ainsi de se prive, du stimulant d'énergie que donne la concurrence interna tionale. Le week-end l'exigera, malgré les protestation d'anciens ministres et d'économistes, comme John Burns Lord Bryce, Lord Courtney, Lord Beauchamp, Lord Lo reburn, Sir John Simon, H. W. Massingham, J. F. L Brunner, F. W. Iiirst et tant d'autres, qui voient dan cette évolution la ruine de leur pays et le triomphe de ! ses rivaux. » Les livres récents dont nous avons rendu compte, Le Militarisme anglais, par Bruce Glasier, et La Vérité sut la nation allemande, par le professeur Fullerton, appellent des réflexions et des rapprochements avec les événements d'autrefois et d'aujourd'hui. Pourquoi faut-il nécessairement, par une sorte de droit divin, que l'Angleterre dé-s tienne la suprématie sur mer? Pour maintenir sa domi-, nation sur des peuples qui n'en veulent pas, comme les , Boers, l'Irlande et l'Inde, et pour empêcher les neutres , de faire le commerce même entre eux et avec leurs propres colonies, comme c'est le cas maintenant? Cette su-, prématie navale doit-elle éternellement durer? Elle se justifie, dit-on, par la situation insulaire de l'Angleterre j Au Moyen-Age, la prépondérance commerciale sur jnei î appartenait dans l'Europe septentrionale, à la Hanse allemande, et dans la Méditerrannée, à Venise. L'Angleterre î était cependant en état de tenir sous sa domination une 3 grande partie de la France. Au seizième siècle, c'étai l'Espagne, presqu'île à peu près aussi isolée que l'An-t gleterre, qui détint la suprématie maritime et qui s'er 3 servit pour acquérir un immense domaine colonial : d< i58o à i6/[0, elle fut même maîtresse du Portugal e \ des possessions de celui-ci. Vint l'essor de la Hollande î au XVIIe siècle. La Suède, pays presqu'insulaire, cornu» i l'Espagne, était en voie d'acquérir une situation internationale de premier ordre, quand les campagnes de , Charles XII, peut-être pour le malheur de l'Europe et d< la civilisation, vinrent échouer devant la supériorité nu mérique moscovite et aboutir à des catastrophes. 3 C'est ainsi que toutes les prépondérances, malgré le; 3 prétentions et les théories, se succèdent et s'inclinen l'une après l'autre vers leur décadence, plus souventjjoui i des raisons internes que par la contrainte de rivaux victorieux. L'exclusivisme colonial français, au point de vue 1 économique, n'a fait qu'affaiblir la position de la France t Le passage de l'Angleterre au protectionnisme basé sur h 3 marinisme et le militarisme n'est qu'un signe de la mêm< i faiblesse intérieure, de la tendance des puissances vieil r lissantes à recourir à des moyens artificiels pour se soutenir.s C'est ainsi que l'on voit les Alliés faire constammen appel au concours des neutres pour les tirer d'embarras; et ils veulent exercer sur ceux-ci une contrainte commerciale et maritime, qui indispose au lieu d'attirer le; 3 sympathies. L'annonce anglo-française "de la suppressioi de la Déclaration de Londres, malgré les protestations des neutres vis-à-vis desquels on méconnaît ainsi des engagements au moins moraux, met le comble à la mesure. Il n'y aurait donc plus d'autre droit international sur mer que l'arbitraire anglais! On dresse des listes noires et on interdit tout transport maritime pour les firmes neutres qui ne se conforment pas aux injonctions anglaises, par exemple si elles exportent en Allemagne des produits de leur paysl Et l'on interdit, sous peine de boycottage, tout achat et toute vente à ces firmes : aucun autre neutre ne peut traiter avec ces maisons sans encourir le même sort. Pendant ce temps, l'Allemagne travaille par elle-même i et met en exercice des initiatives personnelles infatigables. Malgré ses défauts, elle reste une nation jeune et un organisme en plein progrès. La bataille navale du Skager Rack en est un exemple, s II vient de paraître enfin, le rapport vu, corrigé et considérablement augmenté de l'amiral anglais Jellicoe; 11 ; ne convaincra personne : le T)aily Chronicle se plaint de ce qu'on n'y trouve rien au sujet des circonstances de la i perte des navires anglais; ce rapport constate que la vue s était limitée, qu'il y avait du brouillardI De fait, les An-L glais n'allèguent pas qu'ils aient pu recueillir aucun naufragé allemand, tandis que les Allemands ont repêché 177 Anglais qu'ils ont ramenés prisonniers. Ce qu'il y a de plus positif dans les prétentions des marins anglais ; aux résultats qu'ils proclament, c'est leur « 'droit » à une prime de cinq livres sterling par ennemi tué : plus ils convaincront l'Amirauté de la perte de vaisseaux allemands, plus leur bénéfice s'accroît. Il est d'ailleurs très i étonnant qu'après plusieurs semaines on puisse conclure à la perte de plusieurs bâtiments ennemis, alors que le rapport officiel anglais n'en avait pas connaissance : le 4 juin, il avouait nettement que les pertes britanniques ! étaient les plus graves. En outre, les côtes scandinaves reçoivent continuelle-: ment des épaves de navires anglais dont la perte n'est pas > avouée officiellement. Enfin, depuis la bataille, des vaisseaux de guerre allemands croisent dans la mer du Nord et conduisent dans les ports allemands et à Zeebrugge maints bâtiments anglais de pêche et de commerce, grands t et petits. Un sous-marin allemand bombarde le port anglais de Seaham, sur la côte du Durham. En six mois, les pertes infligées aux flottes commer-i ciales seules des Alliés s'élèvent à 889,500 register-tonnes, 1 c'est-à-dire à 2,517,285 ou plus de deux millions et demi 2 Feuilleton du 16 Juillet 191G L'occupation française, en Belgiqu» (Suite.) Voir le numéro 18, 21° année, du dimanche 3o avril 191C * * * L'abondance des matières et des événements ne nou a pas laissé de place pour continuer cette intéressant rubrique. ♦ * » Nous en étions restés à l'arrestation, le 20 octobr 1797, du « nommé Jean-Henri Frankenberg, se disan archevêque de Malines », pour emprunter le langage d peuple le plus généreux et le plus poli de la terre. L décret de déportation publié par le Directoire ne fut pa cependant appliqué contre ce vieillard de près de 72 an de la même façon que vis-à-vis des centaines de prêtre belges qui furent envoyés à la Guyane, du côté cle 1' 11 du Diable, où la plupart périrent misérablement à caus des mauvais traitements et du climat tropical. On se con tenta de transporter le cardinal à la frontière. C'est sur le territoire prussien, à Emmerich sur I Rhin, qu il trouva un asile. Déjà un certain nombre d nos prêtres, qui avaient tout préféré plutôt que de prête le fameux « serment de haine », avaient reçu un accue hospitalier sur cette terre « barbare ». Plusieurs avaier essuyé des coups de feu de la part des garde-frontière français, en essayant de profiter de la nuit pour passe lo Rhin, qui constituait alors la limite du territoire d la République. Celle-ci avait, en effet, annexé nos pi* vinces, ainsi que le territoire rhénan, par proclamatio du iev octobre 1795, sans attendre la conclusion d'ur 4 paix qui les lui eût cédés. Mgr. d'Agout, évêque de Pamiers et plusieurs autre ecclésiastiques français avaient trouvé un refuge dans 1 même ville. Un rescript du roi de Prusse du ior décembre 17g autorisa le cardinal de Frankenberg à y résider ain que dans toute autre localité des provinces westphalienne 3 de la Prusse, aussi longtemps qu'il lui plairait. Le cardinal se trouva à Emmerich en compagnie cl chanoine de Ponthievre de Berlaere, de la métropole c Malines, des vicaires M. Van Roy et F. S. De Haes, c e la même église, de l'abbé II. Van de Putte, régent d t séminaire archiépiscopal et secrétaire de son archevêqu i de l'abbé de Waapenaarl, prêtre malinois, du curé Va e der Varent, de Sainbe^Gerlrude à Louvain, du prél, s Thiels, abbé des Prémontrés d'Averbode, du père pr< s vincial des Bogarcls, des curés de Willebroeck, Puers s Liezele, du chanoine de Waapenaart, archidiacre cle e cathédrale de Gand, des chanoines cle Volder, Reliange e Mertens et Van Damme, aussi de Gand, etc. Le gouvernement français ne voyait pas sans mécoi lentement cette agglomération de prélats et de prêljn e récalcitrants à sa irontière, sans parler d'autres émign e dont les préoccupations politiques l'inquiétaient. Il fii d r représentations à la Prusse, qui ne tenait pas à se vo il créer de nouvelles difficultés pour ces étrangers. Il falla it diminuer le nombre des émigrés résidant sur son terr s toire. Plusieurs prêtres reçurent avis d'avoir à le qui r ter. Le Cardinal intercéda en leur faveur : « Je ne sal e écrivait-il, où se tiennent mes vicaires-généraux et cev i 1- qui sont de mon conseil ordinaire; il ne se trouve qu'un n seul d'eux dans cette ville qui dans ce moment peut e m'aider par son conseil; mes deux secrétaires, étant incarcérés au moment de ma déportation, n'ont pas pu me ss suivre et sont même déportés au-delà des mers. » a Le président du gouvernement prussien, nommé Van Bohr, s'interposa en faveur des conseillers du cardinal, 7 de Berlaere, Van de Putte et de Waapenaart. Après plu-,i sieurs semaines de pourparlers, cle Berlaere seul put res-is ter. La France continua cependant à insister pour faire éloigner les émigrés dont l'influence sur nos populations u ne diminuait guère malgré leur exil. Le conseiller d'Etat le Redon écrivait, dans un rapport, qu'il n'y a pas de paix le à espérer des ecclésiastiques de ce pays; ce sont d'incor-u rigibles révolutionnaires. (Quis tulerit Gracchos de sedi-3, tione querenles?), qui mettent leur orgueil à être péril sécutés. Au printemps de 1801, le premier consul, Napo-it léon « Bonaparte », écrivait à Tayllerand pour envoyer )- à ce « citoyen ministre » des détails sur les troubles que 3t cherchent à susciter, à Malines, à Anvers et en d'autres la lieux, des ecclésiastiques qui résident à Emmerich : « exi-r, gez du gouvernement prussien l'extradition de ces individus (sic) entre les mains des autorités françaises ». 1- La Prusse ne céda pas à cette injonction, mais pour ;s éviter pire, et malgré la compassion personnelle qu'elle >s exprimait, dans un de ses ordres de 1798, pour le sort 3s de ces exilés, elle fit en sorte que le Cardinal quittât en ir mars 1801 son territoire, où il avait trouvé asile pendant il quatre ans malgré la pression française. Il se réfugia i- d'abord à Munster, qui fut une principauté ecclésiastique t- jusqu'en i8o3, puis à Breda, où il mourut en i8o4 à l'âge s, de 78 ans, après 42 ans depiscopat. Ses prêtres lui éri-ix gèrent en 1818 un monument dans la cathédrale.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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