L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 25 April. L'information de Bruxelles. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m9183558h/
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20e Année, N° 17. QUATRE Daaes — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche. 2Ç Avril iqi1;. L'IN FORMATION • ABONNEMENT : Bruxelles et agglomérations : Un an, fr. 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de poste DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone : BJ029 Boite postale H" 4 de Brtm>ll»s I Compte chèques postaux 3856 BUREAUX: 183, BOULEVARD EMILE BOCK STAËL (A Dartir du 1" Mai 1915. rue Neuve 148.) ANNONCES : Petite annonce la ligne fr. o.35 Judiciaires » fr. o.5o Reclames » fr. 1.00 Nécrologies .... » fr. 0.60 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de ,,1* INFORMATION DE BRUXELLES" Bruxelles Les Ambitions du Japon. La Situation. En Amérique et en Angleterre. Anvers, la ville des diamants. — Bibliographie. — La peur sur le champ de bataille. — Les théâtres pendant la guerre. — Feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Les réquisitions de choses. — La saisie des biens qui constituent des moyens de guerre. — Bruxelles-Attractions. — v.; r*x „ *■ X „ a l. : n _n__ at 1 AVIS IMPORTANT. A nos lecteurs. L'extension prise par notre publication a dépassé toutes nos espérances et a rendu nécessaires l'agrandissement et le transfert de nos bureaux. A partir du 1er mai 1915, ceux-ci seront établis rue Neuve, 148, dans un local approprié et bien central. Nous nous y tiendrons à la disposition de nos visiteurs, tous les jours de la semaine, de onze heures à midi (heure occidentale), soit de midi à une heure (heure centrale). De nombreux lecteurs attribuent notre succès à notre attachement aux traditions nationales et à notre souci d'exposer les faits tels qu'ils sont. Ils ont constaté avec satisfaction que 1' « Information de Bruxelles » a déjà étendu plusieurs fois son cadre à six, huit et même dix pages, sans augmentation de prix. Nous espérons pouvoir encore, à l'occasion, augmenter ainsi l'attrait de notre Revue.Pour satisfaire à de nombreuses demandes, nous procédons à un nouveau tirage de notre numéro spécial de Pâques (4 avril) ; à dater du 1er mai, cette seconde édition sera en vente à notre nouveau local, ainsi qu'à la Librairie Dechenne, Galerie du Roi. A partir de la même date, nous tiendrons aussi à la disposition des lecteurs quelques collections qui nous restent encore de notre Revue depuis le commencement de la publication en feuilleton de l'ouvrage de M. le professeur Ernest Nys sur « Le Droit en temps de guerre », qui fait autorité en cette matière si actuelle. Les horaires des chemins de fer et des lignes vicinales nous sont fournis par les administrations mêmes de ces voies de transport. Ils sont soigneusement vérifiés, avec le concours de ces autorités, avant de paraître dans chaque numéro. Nous croyons toutefois suffisant de ne plus les faire connaître à l'avenir que tous les quinze jours seulement. Nous signalons à l'attention des commerçants et des industriels belges l'utilité des annonces paraissant dans « L'Information de Bruxelles ». A une époque où leurs affaires, déjà si difficiles, sont encore compromises par des appréciations défavorables cc [portées tendancieusement sur leur compte par des rivaux intéressés, il importe de faire connaître au public et notamment à 1 étranger, que la production et l'exportation belges sont loin d'être totalement arrêtées, et qu'elles s'efforcent courageusement, au contraire, de satisfaire leur vaste et ancienne clientèle. Une Revue sérieuse et indépendante, très répandue dans tous les pays voisins, et aussi en Autriche, en Suisse et en Italie, représente un moyen de publicité efficace, procurant des commandes à nos pro-ducHurs et du travail à nos ouvriers si éprouvés. Les ambitions du Japon. Un point d'appui en Amérique? — En Chine. — Les atouts du Japon. — Sa pénétration pacifique. — Ses menaces militaires. — Une volte-face possible dans l'avenir. Le Japon ne doute décidément de rien et n'a évidemment plus aucune crainte révérentielle vis-à-vis des axiomes sacrosaints de la politique internationale : le voilà qui vient de débarquer quatre mille hommes au Mexique, dans la province de la Nouvelle-Californie, dans le but de protéger, contre les révolutionnaires de ce malheureux pays, le croiseur japonais « Asama », qui s'y est échoué. Si une puissance européenne s'était permis, il y a quelques années, une intervention de ce genre sur le territoire d'un des Etats de l'Amérique latine, toutes les étoiles et toutes les bandes du drapeau des Etats-Unis auraient frémi devant une telle atteinte à la doctrine de Monroe. Aucun pays étranger au Nouveau-Monde n'avait le droit, c'était entendu, de régler directement par la force une affaire litigieuse avec une des républiques américaines, ni de prendre des gages territoriaux pour s'assurer l'exécution des engagements ou des devoirs de celles-ci. Il pouvait s'adresser à la médiation des Etats-Unis, leur protecteur naturel et parfois intéressé ou « douteux ». Mais agir directement : nul ne l'aurait osé. Le Japon l'entreprend, et personne ne bouge. On craint aux Etats-Unis que l'échouage de 1' « Asama » ne soit qu'apparent et qu'il ne s'agisse en réalité de l'établissement d'une base navale du Japon sur la côte américaine, avec le consentement de quelque autorité mexicaine. Et dire que voilà soixante ans à peine que le Commodore Perry imposait au Japon, au nom des Etats-Unis et au moyen d'une démonstration navale, l'ouverture de ses ports et un traité de commerce ! Aujourd'hui les démonstrations navales de l'Oncle Sam dans les eaux chinoises ne paraissent guère avoir d'autre but que de sauver la face ; elles ne seront pas suivies d'effet, pas plus que les seize questions posées mardi dernier à la Chambre des Communes par divers députés à Sir Edward Grey au nom des intérêts britanniques menacés en Chine par le Japon. Au contraire, celui-ci renforce ses exigences. Il lui faut le monopole de la direction des arsenaux chinois, de la fourniture des armes et des munitions de guerre, et une tutelle militaire et économique de la Chine, sans tenir aucun compte des traités, des engagements existants ni des concessions accordées aux commerçants et industriels américains, anglais et belges. Que voulez-vous qu'on lui fasse? Les armées et les flottes des puissances européennes sont occupées ailleurs, et ne seront pas de longtemps à même d'entreprendre des expéditions lointaines. Quant aux Etats-Unis, ils ont laissé grandir à côté d'eux, s'armer et se fortifier un rival, sans l'arrêter à temps ni s'assurer à eux-mêmes la possibilité d'intervenir en se créant une armée et une flotte suffisantes. Le Japon aura donc tout le temps de s'installer en Chine et de mettre le monde en présence d'un fait accompli. Il réveillera et organisera à son profit ce géant endormi, comme la Prusse a réveillé et organisé l'Allemagne rêveuse des poètes et des penseurs. Mais il s'agit ici d'une masse autrement colossale et dangereuse. Elle menace ouvertement l'Australie, la Malaisie, les Philippines, l'Indochine, l'Inde, l'Asie russe. Il se prépare un empire de l'Extrême-Orient qui dépassera de beaucoup l'empire romain et les dominations modernes des grands Etats européens. C'est peut-être une nouvelle époque qui commence pour l'humanité. Si l'on considère la rapidité avec laquelle le Japon s'est transformé, européanisé, industrialisé et militarisé depuis 1868, depuis le « Meiji », on reste confondu d'admiration devant l'énergie de ce peuple, devant l'audace de sa grande âme. L'incompatibilité de ses ambitions avec les intérêts de ses alliés actuels ne doit pas empêcher de voir clair ni de reconnaître sa valeur. Pays autrefois agricole et forestier, il s'est créé une industrie et un commerce extérieur et maritime qui font augmenter son exportation tous les ans avec une rapidité étonnante, vu la pauvreté de ses capitaux et les charges énormes des impôts qu'il supporte : il est vrai que c'est surtout la propriété et l'agriculture qui en subissent le fardeau. Le commerce des Etats-Unis avec le Japon est déjà deux fois supérieur à celui des Etats-Unis avec la Chine, malgré les concessions américaines et les intérêts investis par les Yankees dans la république de Yuan-Shi-Kai. C'est le motif d'intérêt immédiat que l'on donne aux Etats-Unis pour tolérer la main-mise du Japon sur la Chine : par une politique commerciale à courte vue, comme elle l'est trop souvent ailleurs aussi, on ne voit que la tranquillité des transactions actuelles, sans songer ou sans vouloir songer aux « possibilités illimitées » d'exportation dans l'immense domaine que la Chine doit représenter dans un prochain avenir. Le nombre des commerçants japonais est déjà plus élevé dans les concessions étrangères de Chine que celui de tous les Européens et Américains réunis. Que sera-ce quand le Japon y exercera un véritable protectorat politique, militaire, éducationel et industriel ? Il a l'avantage de l'affinité de race, de la proximité géographique, du travail à bon marché : les grandes fabriques japonaises ont comme personnel, à concurrence de 80 %, des femmes et des enfants mal payés, et les industriels n'ont pas de charges sociales vis-à-vis de ces masses soumises, qui se contentent d'une poignée de riz, d'une cuillerée de sauce et d'une tasse d'infusion. Connaissant mieux le marché chinois et ses besoins, ayant moins de frais généraux, moins de charges de salaires, moins de frais de transport, ils battent Européens et Américains en offrant leurs produits de came-lotte à des prix infimes. Avec cela, ils réclament encore des privilèges vis-à-vis d'un marché de quatre cent millions de consommateurs. La politique de l'encerclement a été entamée par Edouard VII contre l'Allemagne, parce que la marque d'origine rendue obligatoire par une loi anglaise était devenue une recommandation au lieu d'une disqualification. « Made in Germany » faisait prime. Comparez donc ceci avec les conditions de concurrence actuelle et future du Japon et évaluez ce que l'Europe et l'Amérique ont déjà et auront surtout à perdre ici dans l'avenir. 2*- Feuilleton du 25 Avril 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 16, 20e Année) Les réquisitions de choses La saisie des biens qui constituent des moyens de guerre. La disposition ne tarda pas à soulever des critiques vives; au sein de l'Institut de droit international, Gustave Moynier fit ressortir ce qu'il y avait d'illogique dans le système adopté par la conférence. Dans l'article 40, celle-ci avait proclamé le principe d'après lequel les prestations devaient être en rapport avec les nécessités de la guerre et ne pouvaient impliquer pour les populations l'obligation de prendre part aux opérations de guerre contre leur patrie. Dans l'article 42, elle avait stipulé que, pour toute réquisition, il serait accordé une indemnité ou délivré un reçu. Dans le deuxième alinéa de l'article 6, elle avait établi un régime spécial qui n'était même pas uniforme. Pour les chemins de fer, les télégraphes de terre, les bateaux à vapeur et autres navires « en dehors des cas régis par la loi maritime », elle avait admis le principe de 1 indem- nité accompagné de la restitution ; pour les dépôts d'armes et de munitions, elle permettait la spoliation pure et simple, ce qui constituait une aggravation du système de réquisition. Gustave Moynier mentionnait un des arguments qui avaient été invoqués : c'était que les armes et les munitions constituaient de la contrebande de guerre ; il repoussait l'assimilation aux règles du droit maritime. « Il n'y a, écrivait-il, chez les détenteurs terrestres de ces choses qui, dans les pays de fabrique, constituent peut-être tout l'avoir de leur propriétaire, aucune intention frauduleuse, ni même aucun acte incriminable et digne d'être puni par la confiscation, peine d'ailleurs formellement prohibée par l'article 38. Si l'occupant estime qu'il est de son intérêt de ne pas les laisser à la disposition de l'ennemi, pourquoi ne se bornerait-il pas à les séquestrer et à les rendre à la paix, ou, s'il les prend pour s'en servir, pourquoi ne les paierait-il pas ? Le principe que la propriété privée est inviolable doit trouver ici son application, ou du moins on ne doit y déroger que dans la mesure indiquée par les nécessités militaires. » Aussi, dans son projet de texte revisé de la déclaration de Bruxelles, Gustave Moynier reconnaissait-il le droit de l'occupant de saisir notamment les dépôts d'armes, les moyens de transport, les approvisionnements et, en général, les propriétés mobilières de l'Etat de nature à servir aux opérations de la guerre, tandis qu'au sujet des biens des communes et des particuliers, il formulait une maxime générale, savoir que l'occupant ne peut exiger des communes ou des habitants le sacrifice de ce qui leur appartient que moyennant une indemnité préalable. L'Institut de droit international mit plus de précision à rédiger la règle. Dans le manuel qu'il adopta en 1880 et où il formula les lois de la guerre sur terre, figure l'article 55 conçu en ces termes : « Les moyens de transport (chemins de fer, bateaux, etc.), les télégraphes, les dépôts d'armes et de munitions de guerre, quoique appartenant à des sociétés ou à des particuliers, peuvent être saisis par l'occupant, mais ils doivent être restitués si possible, et les indemnités réglées à la paix. » Dans la conférence de La Haye, les dépôts d'armes et, en général, toute espèce de munitions de guerre même appartenant à des sociétés ou à des personnes privées, furent rangés parmi les moyens de nature à servir aux opérations de la guerre, comme du reste le matériel des chemins de fer, les télégraphes de terre, les téléphones, les bateaux à vapeur. « Us devront être restitués, dit l'article 53, et les indemnités seront réglées à la paix. » Dans la pratique, des prétentions plus grandes se manifestent même; comme nous l'avons vu par des

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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