1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1916
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s.n. 1916, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pv6b27qq2p/
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L'ILE DE JAVA Les graves troubles, surgis aux Indes Hollandaises dans ces derniers temps, donnent un intérêt particulier à ces notes de voyage. On n'a que trop souvent, et cela avec une minutie absolue, raconté les péripéties plus ou moins intéressantes de la vie à bord des grands transatlantiques, en y joignant une revue complète et détaillée des différentes escales. C'est pourquoi je ne veux pas ajouter une "édition nouvelle, corrigée et considérablement augmentée" en décrivant ici la traversée d'Anvers à Batavia, capitale de l'île de Java, que j'ai mis trente-cinq jours à atteindre, ayant perdu, à musarder, pas mal de temps en route. On pénètre dans la rade de Tandjonk Priok, le port de Batavia, capitale administrative et officielle de Java, entre deux môles, le long desquels s'alignent quelques navires hollandais de guerre, qui ne m'ont pas paru bien terribles. Ce qui tendrait à prouver que mon appréciation, toute superficielle d'ailleurs, était exacte, c'est que tout récemment le gouvernement des Pays-Bas vient de voter d'assez forts crédits pour remanier et surtout renforcer sa flotte de l'Insulinde. Depuis la fondation, en 1619, de Batavia comme capitale des Indes Néerlandaises, la rade a reculé de 5 kilomètres vers la mer, ce qui fait que la côte se présente aux yeux du nouvel arrivant, marécageuse et basse, couverte de cocotiers, de bananiers et surtout de multiples lianes. La première impression qu'on éprouve manque, par conséquent, totalement d'intérêt : elle est faite plutôt de déceptions. Les formalités de la douane sont tôt remplies. Il suffit de ne pas avoir ou tout au moins de ne pas déclarer ses armes, celles-ci étant strictement prohibées. A part cela, le bagage d'un touriste entre, je crois, librement. La ville de Batavia, restée fort insalubre malgré de grands efforts faits pour l'assainir, est devenue presque exclusivement le quartier des affaires. Elle est habitée par des Javanais, Malais, Chinois et Arabes, au nombre de plus de cent mille, formant une population vaillante et forte qui s'est rapidement assimilé les vertus et peut-être encore davantage les vices que la... civilisation entrain^ à sa suite. Batavia est très curieux, avec ses maisons typiques aux toitures relevées, ses bazars chinois plein de cohue et ses multiples canaux rappelant quelque peu la Hollande, dans lesquels roule une eau boueuse d'un jaune sale. Les enfants indigènes, vrais amphibies, y baignent, tout le jour, leur beau corps bronzé, tandis que les femmes, à grand renfort de bras, battent sur d'énormes pierres disposées le long de la rive, le linge familial dont le soleil, par moment implacable, fait éclater l'éblouissante blancheur. De minces bateaux, ayant, pour effrayer les crocodiles, de grands yeux peints aux deux côtés de la proue, animent de temps à autre le paysage qu'ils traversent sans que l'eau laisse entendre même le plus léger clapotis. C'est plutôt à Weltevreden qu'habitent les Européens. Sise à quelques kilomètres seulement de Batavia, avec laquelle quarante trains journaliers lui assurent des communications rapides et faciles, Weltevreden est une ville bâtie toute en largeur ; l'Hôtel des Indes, entre autres, couvre 5 hectares ; la place publique nommée " Koningsplein ", n'a pas moins de 90 hectares d'étendue. Elle est sillonnée d'avenues magnifiques bordées d'arbres gigantesques et le long desquelles des habitations très confortables, mais sans étage à cause des ïréquents tremblements de terre, se cachent dans un fouillis merveilleux de verdure et de fleurs. Peu de monuments intéressants ou tout au moins sortant du toujours vu ; il en est cependant un qui est très amusant. C'est le "Lion de Waterloo", érigé au milieu de la place de ce nom par un gouverneur belge, M. du Bus de Gissignies, à l'époque de l'union entre la Belgique et la Hollande ; il a certainement inspiré notre timbre vert de 5 centimes, où se voit un caniche fumant la pipe en clignant de l'œil. L'île de Java, dont la superficie égale à peu près celle de l'Angleterre, soit la moitié de la Grande-Bretagne, nourrit 25,000,000 d'habitants, quoique 24,000 milles carrés sur 48,708 milles que compte l'île entière, soient couverts ou de montagnes arides, ou d'impénétrables forêts vierges. Elle offre trois caractéristiques principales : tout d'abord une végétation luxuriante, dont je n'ai trouvé nulle part de réplique, pas plus en Asie qu'en Afrique, si extraordinaire est son exubérance, ensuite, un groupement inoui de volcans qui, tant actifs qu'éteints, y sont au nombre de plus de cent : les dix principaux d'entre eux dépassent la hauteur de 3,000 mètres, tandis que le plus important de tous, le Semiroe, élève son altière cime à 3,710 mètres au-dessus du niveau de la mer ; enfin, une grande partie de Java est couverte d'importantes ruines brahmaniques et bouddhiques que seules celles d'Angkor-Vat, en Indo-Chine, peuvent égaler ou plutôt dépasser. On est étonné en débarquant dans l'île de Java de ne plus voir de "Jinrickis has" ou pousse-pousse, ces petits cabriolets à traction humaine qui font réellement partie des paysages hindous. Bien qu'on les trouve également en Indo-Chine, au Japon, etc. il faut reconnaître que c'est surtout dans les Indes anglaises qu'ils sont utilisés. Rien ne peut, me paraît-il, donner une idée plus exacte et plus complète de la fantastique végétation particulière aux tropiques qu'une visite au Jardin botanique de Buitenzorg, situé à deux heures de chemin de fer de Weltevreden, appelée " Kemadjoran " par les indigènes, qui ne le con- 3 1914 ILLUSTRE — N* 112 <

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