1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 January 1916
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s.n. 1916, 01 January. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Seen on 23 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q814m92b04/
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LA HONGRIE PHYSIQUE Physiquement la Hongrie peut être divisée en deux régions : la Hongrie des Karpathes et la Hongrie des plaines, la première encerclant la seconde d'un immense et large fer à cheval. Les Karpathes, qui semblent être le prolongement transdanubien des Alpes, décrivent en effet une courbe, en partant de Presbourg vers le Nord — ici elles portent le nom de Beskides — pour revenir près des Portes de fer (voir notre chronique "Le Danube" n° 65). Très boisées, sauvages, rude?, elles ont des flancs abrupts, si roides que neiges et glaces en glissent dès les premiers jours de printemps, et sont couvertes de noires forêts, desquelles émergent, ou la blancheur éternelle de certaines de leurs cîmes, ou le gris uniforme de leurs sommets de roche nue. Les premiers contreforts karpathiens qu'on atteint en venant de la Silésie autrichienne sont les Beskides, ou Petites Karpathes, qui sor t ravinées de nombreuses vallées, et qu'on traverse par les cols, soit de Kociez (730 mètres d'altitude), soit de Zwardon (700 mètres). Dans les vallées, où s'étagent à l'infini les bois de sapins, avant d'atteindre ces cols, se trouvent les villes d'Andrychau et de Saybush. En débouchant en Hongrie par le col de Zwardon, par l'étroite et sauvage vallée de la Kisucza — emplie de chênes, ormes, aulnes, sapins — la première ville est Csacza. Peu avant celle-ci, au confluent de la Kisucza et de la Vaag, se dresse le château de Budatin, le premier des nombreux châteaux-forts dont les ruines sont contenues parla vallée de la Vaag, qui longe une bonne partie des Karpathes. Cette vallée, au Moyen-Age, était une des principales voies de communication entre l'Orient et l'Occident, c'est-à-dire le passage de caravanes importantes, d'où le nombre des châteaux embusqués dans ses défilés. La Vaag se jette dans le Petit Danube un peu avant Komarom. Sa vallée tranche en plein massif des Grandes Karpathe?, au milieu duquel s'élève un autre massif de physionomie nettement distincte ; le Fatra, titanesque bloc granitique, alors que tout le reste de la chaîne est de nature calcaire. La rivière, qui coule dans la plus grande partie de son cours du Nord au Sud, se faufile par la passe de Strecno au bout de laquelle se trouve Turan, village aux blanches maisons basses, aux tuiles de bois, comme tous les villages hongrois du reste. Peu après, la vallée redevient étroite et se resserre en un nouveau défilé ; la passe de Bradiska, par laquelle on pénètre dans les Karpathes centrales ou de Lipto, dont certains sommets dépassent 2,000 mètres d'altitude, et qui sont fort riches en gisements miniers. Cette contrée est habitée par les Slovaques, de religion orthodoxe. Au confluent de la Vaag et de la Revucza est située la petite ville de Rozsahegy, en allemand : Ro enberg, près de laquelle est la station d'eaux minérales bien connue de Koritricza. Le chtf-lieu du comitat de Lipto est Lipto Saint Miklos, près duquel, dans une gorge obscure où bondissent avec fracas les eaux de la Demenova (la diablesse), s'ouvre la Demen-falva (l'antre des démon'), une des grottes remplies de glaces éternelles très fréquentes dans les Karpathes. . Plus on remonte la vallée de la Vaag, et plus le pays devient sauvage et boisé ; les monts s'élèvent de plus en plus vers le ciel, en dentelures et en crêtes de plus en plus déchiquetées. C'est le Tatra, énorme massif presque à pic, qui sépare les Petites Karpathes aux têtes pointues des Grandes Karpathes, avec ses éboulis menaçants, ses grottes obscures, ses épaisses forêis, ses lacs. La Vaag se forme ici de l'union de la Vaag noire et de la Vaag blanche. Cette dernière vient, du haut plateau de forêts de sapins situé au Nord-Est, qui forme une des plus importantes lignes de partage de bassins fluviaux en Europe. La bonne centaine de lacs qui parsèment le Haut Tatra sont tous de forme arrondie, et sont contenues par des cuvettes de granit s'étageant les unes au-dessus des autres au long de la pente des montagnes ; nombre d'entre eux sont situés à plus de 2,000 mètres au-dessus du niveau de la mer ; l'altitude des quinze principaux pics du Tatra varie entre 2,200 et 2,700 mètres. Au Nord-Est du Tatra, sur le versant Nord des Karpathes, se trouve Poprad, sur la rivière du même nom, affluent de la Dunajec, qui se jette, elle, dars la Vistule. A l'Est du Tatra, sur le versant Sud des Karpathes, s'étend le comitad de Zipo, dont la population, en majeure partie, et bien qu'on soit en pleine Hongrie, a conservé la langue et les coutumes allemandes ; ses villes principales sont : Béla, Kesmarck, Iglo, Locse, la station balnéaire de Schmeck. Au nord, court maintenant la chaîne des grandes Beskides, avec la passe de Dukla ; à l'Est, ce sont les Karpathes de Dobsina, Gomor, Torna, qui s'étendent au Sud de la chaîne principale, dans lesquelles on pénètre par la vallée du Hernad, et d'où l'on sort par celle de la Gôllnifz, labyrinthe hérissé de rocs fantastiques ; à un tournant, le lit de la rivière est obstrué par un gigantesque rocher, dans lequel les eaux ont elles-mêmes creusé un tunnel. Ici se trouvent de riches mines de cobalt et de nickel. De Dobsina, ancien foyer de colonisation germanique — ainsi que la plupart des régions minières de l'Europe Centrale d'ailleurs — on gagne, en allant vers le Sud, par le val étroit du Sajo, la ville de Rosenau, près de laquelle se dresse, tout au haut d'un mont, le château de Kraznahorka, propriété de la famille Andrassy depuis le XVIe siècle. Puis ce sont les Karpathes de Torna, aux plateaux du genre de celui du Karst (voir notre chronique "L'Istrie" n° 68); c'est Belsocz, non loin des fameuses grottes d'Aggtelek, la caverne la plus grande du monde après celle du Mammouth en Amérique, et proche de la □ 1914 ILLUSTRÉ - - N* 87 eu

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This item is a publication of the title 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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