Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 14 March. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nk3610wx2g/
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Samedi 14 et dimanche 15 mars 1914 61 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ENVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du ;ournal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone : 2388 To ANVERS-BOURSE iivotn i IWIYO ; La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c™es Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 26 Annonces financières . „ i franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CW'' Les annonces sont mesurées au ngnomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes :inances, industrie, commerce, économie politique, variétés Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal I AVIS IMPORTANT d( Pour recevoir Anvers-Bourse pen- _ dant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS EXPERIENCE SOCIALISTE (V) fi) L'innovation la plus intéressante du "j socialisme australien consiste dans la ,,, réglementation du travail et dans la fixa- lu: lion des salaires par l'Etat. L'ayant dès maintenant à peu près achevée, il élabore une législation sur le recrutement ni de la main-d'œuvre, sur la monopolisa- ra tion industrielle et sur le communisme e» agraire. f„e Législation exceptionnellement coin- Rl pliquée et touffue. Pour prendre un ,•<. exemple, le règlement des usines et ate- r:i liers du gouvernement de Victoria ne comprend pas moins de cent soixante- ' trois sections auxquelles des amende- pa ments en ont ajouté successivement tren- ,»*« te-cinq, puis quarante, puis six et enfin en cinquante-quatre ; soit au total deux cent j ' quatre-vingt-dix-huit sections. Encore le J, législateur ne parvient-il pas à prévoir in tous les cas que l'activité humaine mul- 1" tiplie chaque jour. La complication est encore augmentée par le fait que chacun lel des six Etats du Commonwealth légifère la pour son compte depuis plus de cinquan- jr te ans, d'ordinaire au jour le jour et sans plan d'ensemble. La limitation des heures de travail est aujourd'hui là-bas de pratique générale. (j(. Elle est réalisée par la semaine de qua- qu rante-huit heures, mais on réclame déjà «i à peu près partout le congé d'une demi- j™ journée pour le samedi, sans surcharge , pour les autres jours, soit la semaine de ré] travail abaissée à quarante-quatre heu- pa res. Le congrès socialiste de 1912 a mê- 9" me ouvert une campagne pour la journée se de six heures, avec l'assentiment du conseil fédéral. Ce ne seraient plus les «trois- huit » mais les « quatre-six » : six heures ab de travail, six heures de repos, six heu- f'1' res de sommeil, six heures pour l'éduca-tion intellectuelle ou pour la propagande. Quelques corporations ont déjà obtenu la pe: semaine de quarante-quatre et même de na quarante-deux heures. Les magasins sont en général régie- .1 mentés à cet égard comme les usines, avec une tolérance plus grande pour les boutiques où travaillent seulement le pa- de tron et sa famille. Dans le gouvernement 1111 de Victoria, on permet dans ce cas deux — heures d'ouverture de plus, cela par humanité, à cause des petits commerçants, plus particulièrement des veuves, que la fermeture de pauvres boutiques sans "a grande activité privait d'une partie de P° leurs maigres bénéfices. L'heure de la ce fermeture est dans la plupart des cas, en sur les six jours ouvrables, quatre fois 'es six heures du soir, une fois dix heures m< du soir et une heure après midi le same- 0,3 di. L'ouverture des magasins est ordinairement fixée à huit heures du matin. A côté de ces mesures pour interdire un travail prolongé, il est tout un ensemble M lois et de réglementations destinées La protéger les ouvriers contre la consé- Vc quencè des accidents et des maladies, so i"is aucun des Etats australiens ne possède encore une législation industrielle complète, et la législation actuellement en en usage varie d'un Etat à l'autre. Néan- P1' moins, on peut admettre qu'elle est déjà c'1 fort avancée. Les établissements considé- 011 rés comme usines sont définis, enregis- ch très et placés sous le contrôle des inspec- es: teurs officiels. L'état de leur personnel si doit être fourni avec le plus grand détail, et les derniers rapports officiels attestent ell que l'on emploie pas de jeunes enfants, sel que les locaux sont sains et leurs annexes lié hygiéniques suffisantes, que les ouvriers 'es occupés à conduire les moteurs sont tous ne des mécaniciens professionnels, que des lie précautions effectives sont prises en cas d'incendie. Le travail dans les mines a su fait l'objet de réglementations spéciales, lu: Il y a toute une législation sur les acci- de dents. de En cas d'accidents du travail - sauf laj s'ils sont dus à une faute ou à une impru- di: dence de la victime — le patron doit des fa: I indemnités dont l'échelle varie suivant fit l'importance des accidents, mais aussi, Oi pour un même accident, d'un Etat à l'au- m tre. C'est ainsi que l'indemnité de décès, gr , d'ordinaire égale à trois années de salai- w re, varie de deux mille cinq cents francs vi à cinq mille francs en Tasmanie et de lu cinq mille à dix mille francs dans d'au- et 1res Etats. Dans l'Etat de Victoria, c'est pt à l'ouvrier à établir la responsabilité du patron ; dans les autres Etats, le patron ur est supposé responsable a priori, et c'est eu à lui, au contraire, à faire la preuve de rô la faute de l'ouvrier. ve Au témoignage des rapports officiels, « les lois réglementant le travail « ont at- ils teint le but qu'elles se proposaient ». Cela se peut entendre de différentes façons. vi On est beaucoup moins avancé dans la la fixation des salaires par l'Etat. ai La loi ne fixe pas directement les sa- ai laires ; elle s'en remet à l'action de con- de seils locaux qui ont le titre de « Wages fa boards » ou bureaux administratifs des le salaires. vi En principe, si un patron ne donne pas p; à ses ouvriers un salaire accepté comme et suffisant, c'est au board officiel^ à régler pi le litige et à indiquer quel salaire serait p< convenable. Le nombre de ces boards la n'est point limité et les parlements ou les di gouverneurs peuvent en instituer selon sé les besoins locaux, en les formant, tou- v< jours selon ces besoins, d'un nombre de gt membres variant entre trois et douze. si Ces boards sont à la fois des conseils e :s tribunaux. (.•1 suivre.) Firmin Chaiu-ehie. Dépêches télégraphiques (Service de CAr/ence HAVAS) DANS LES BALKANS Le mouvement séparatiste de i'Epire ViiiKNKs, 13 mars. — Aujourd'hui, sur l'iuvi Nun (Jes partisans d'Essad-paçha, cent gen nues, conduits par des sous-officiers hollun is, (.ut occupé Starovo. Cet après-midi le> illandais ont été faits prisonniers. L'enga ment continue. Des renforts ont été deman s de Coritza. Les villageois albanais son lés à leur secours. La gendarmerie de Sta vn el de Coritza s'efforce de modifier l'opi on des habitants en faveur de la Grèce e< ; emprisonnant sous le moindre prétexte. Les rapports russo-allemands i>i:ki.in, 1 '» mus. L'évolution qui se ma restait hier déjà, dans la presse au sujet de^ pports de l'Allemagne avec la Russie s'es rore accentuée à la suite de la publicalioi l'article de ia Xordukutsciik. Ce matin l'évo ion est complète et les attaques contre 1; issie ont complètement cessé. On sonne 1 raile, dit le Morgenpost. Les agitateur.-iiuvins sont maintenant contraints de se re, dit le Vorwaerts. Le Courrier de li urse estime que les dirigeants des deu.\ ys oiit joué un jeu qui, pour ne leur avoir s été peut être complètement désagréable '0 est pas moins dangereux. La Post, tout regrettant que les notes officieuses russe allemande soient aussi peu claires l'une e l'autre, juge qu'elles témoignent cepen nt du désir des deux gouvernements de ne s parler pour le moment de tensions et d'in iétudes, et c'est déjà quelque chose. L'orga chauvin va jusqu'à dire qu'il n'y a pas ux Etats sur terre mieux faits pour entre lir de bonnes relations que l'Allemagne el Russie. aité d'arbitrage entre les Etats-Unis, l'Angleterre et la France Vasiiington, 13 mais. — M. Bryan signera mtôt un traité d'arbitrage avec la France l'Angleterre. Seuls, jusqu'à présent, les pe ; Etats avaient signé des traités semblables, i sont l'œuvre de M. Bryan. Dans tous le.^ 5, la France est la première nation euro ?nne qui ait entamé des négociations avec Etats-Unis dans ce but. La convention st i le que les différends qui ne peuvent être »iés diplomatiquement seront solutionnés r l'arbitrage. MM. VVilson et Bryan estiment e l'adoption de traités semblables réduirail minimum les chances de guerre univer le. La crise bancaire au Mexique de.xico, 13 mars. — Le gouvernement a ■indonné la proposition d'établir une banque lérale avec un capital de quatre cent cin Mite millions de pesos. 11 y a une crise géné-e dans les banques locales. On propose de ;ter nu gouvernement soixante millions de ios. Une nouvelle émission de papier-mon ie est probable. Appareil à signaux pour aéroplane îi:iu.in, 14 mars. — Des essais ont été faits r à Johannesburg avec un appareil électri e pour signaux d'optique. Cet appareil"ne ;e que cinq kilos et permet à un aéroplane communiquer, même en plein jour, avec poste éloigné de huit kilomètres CLASSES OUVRIÈRES Une des questions réputées insolubles, ns le mince bagage d'idées qui se col-rte dans les relations normales, est le de la différenciation sociale entre îployés. De même, on ne trouvera pas . économistes aisément d'accord sur les ithodes de classification des ouvriers ns la société. Heux qu'intéressent les questions socia-dans leur généralité liront avec curio-é la nouvelle répartition proposée par Halbwachs dans un livre qu'il intitule: classe ouvrière et les niveaux de vie. 'ici l'exposé de ce système, présenté as une forme très objective : 3i l'on remonte dans l'histoire, on conte que la société a d'abord été divisée diverses classes juridiques, par exem-3 celle des hommes libres, des affran-is et des esclaves dans l'antiquité, ou diverses classes politiques, si variées ez nous parce que, nées des circonstan-; économiques et sociales, comme l'a bien montré M. Pirenne dans ses ciennes démocraties des pays-bas. es se sont développées différemment on qu'elles étaient conçues sur le type geois ou sur le type flamand, ou qu'el-i se sont développées sous le gouver-ment des patriciens ou sous le gouverni ent démocratique. Depuis le xvmmc siècle surtout, et à me-re des développements de l'industrie, e autre classification s'est opérée, celle s riches et des pauvres, des patrons el s ouvriers, des possédants et des sa-•iés. Ces classes comportent un rôle îtinct pour les individus ou pour les ïiilles dans la production, la réparti n et la consommation des richesses , ces distributions procèdent toutes di; kne principe. Pour classer les divers oupements sociaux, d'après M. Halb ichs, il faut vérifier les « niveaux de 3 » où chacun d'eux se trouve et éva e la part qu'ils prennent à la vie sociale le degré dans la proportion duquel ilî uvent satisfaire leurs besoins. L'intensité la plus grande de vie poui te classe, c'est la réalisation la plus mplète et la plus consciente de soi: le, car à mesure que leur niveau s'élè , les hommes sont de plus en plu* ntég.rés » dans le mouvement social e y participent davantage. Comment distinguer les « niveaux d( 3 », les classes ? Les uns s'attachent hiérarchie professionnelle, les autre: x revenus et aux dépenses, c'est-à-din x facultés consommatrices. Pour êtrt ns la vérité, selon M. Halbwachs, i ut combiner ces deux éléments ; c'es seul moyen de discerner le niveau de 3 de chaque homme, en mesurant le .rt qu'il prend au mouvement social e . fixant la relation qui existe entre s? 'oduction et sa fortune. Il part de iî >ur faire une distinction profonde entr< classe paysanne et la classe ouvrièr< îs villes et de l'industrie. La premièn compose d'hommes isolés, dont le tra iii est irrégulier et les revenus plus irré iliers encore, chez lesquels la profes Dn et la vie domestique se complètent l réagissent l'une sur l'autre, qui ne peu vent pas posséder la conscience de classi et qui, sauf de rares exceptions, ne si solidarisent pas avec la masse ouvrière Il y a, à la vérité, entre les deux grou pements, des pénétrations, des rapport: forcés, mais il y a des différences fonda mentales et caractéristiques. C'est ains que le logement du paysan est indépen dant, voisin de son travail, adapté à se; besoins, tandis que le logement de l'ou vrier urbain est presque toujours éloigni ' de son usine ou de son chantier, étrange: à sa vie quotidienne et à son mode d'ac tivité. En fait, l'ouvrier de l'industrie est ur être en quelque sorte anonyme ; c'est ut rouage, un simple numéro de l'usine ; U division du travail l'a réduit à un rôl( inférieur et l'a privé de toute initiative Il est donc absolument l'opposé du pay san de toutes les catégories, — métayer fermier, petit propriétaire et même ou vrier agricole. Il n'a pas d'intérêts dis tincts de ceux des ouvriers ia même catégorie, et c'est ainsi ytfime idëntifi cation complète tend à s'établir entre tous les éléments qui composent le prolé tariat. La thèse de M. Halbwachs, juste ei théorie bien que nécessitant certains tem péraments pour être exacte, mais discu table pour qui considère l'innombrablt variété des intérêts qui viennent se su perposer au seul intérêt professionnel l'auteur la confirme par l'analyse des conditions du travail et par une étude précise de la nature du salaire. Le salaire, d'après M. Halbwachs, es le prix donné en échange de la quan tité matérielle du travail fourni, mais non en échange d'une activité vivante e: réelle ; il ne tient aucun compte de l'âge des qualités, de la personnalité de l'ou vrier. Celui-ci cesse donc d'être un hom me pour devenir une machine et il ne peut s'élever à une classe supérieure, b une condition préférable à la sienne, il diffère de l'artisan d'autrefois comme di paysan, car ceux-ci ont toujours jou: d'une grande indépendance et d'une ac tivité personnelle, tandis que lui, rem plaçable à merci, se réduit à un simple -. état mécanique. Ce sont les conditions générales du tra vail et la technique de la profession qui différencient les classes prolétariennes. Pour arriver à prouver sa thèse, l'au teur a voulu vérifier de près les faculté; consommatrices dans les familles ouvriè res. Résumant et analysant les statistiques dressées par l'« Office impérial allemand », ainsi que par la « Fédération allemande des travailleurs de métaux ». il en tire ces conclusions que les différences de métiers n'ont pas d'influence sur la répartition des dépensés dans les familles ; que les rapports entre les revenus et l'importance des familles sont très complexes ; que la dépense pour la nourriture est relativement moins élevée quand les revenus augmentent, malgré l'amélioration qui se produit dans le régime alimentaire ; qu'au contraire, le vêtement et les dépenses extérieures augmentent, tandis que le logement reste le même. C'est aboutir à la même conclusion que les moralistes, d'après lesquels la cherté de la vie est moins un effet du renchérissement des matières nécessaires à la vie que d'un renchérissement de Ja vie sociale, des dépenses somptuaires en grande partie. M. Halbwachs en déduit que la vie de famille ne se développe pas parallèlement à l'extension des ressources. Le régime de l'usine, la vie industrielle sonl donc contraires à la vie domestique ; c'est un milieu artificiel qui arrache l'homme à sa sphère normale et le jette dans un-: caste fermée dont il ne pourra pas s'éva der. Cette situation est appelée à s'affirmer de plus en plus. On ne saurait se libérer de la servitude imposée par le ma chinisme. {A suivre.) J. T. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le dixième bulletin hebdomadaire du ser vice communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 1er au 7 mars 1914 : naissances, cent trente six. dont une appartenant à la populatioi: flottante une naissance gémellaire) ; décès soixante-dix-neuf, dont dix appartenant, à ly population flottante ; trente et un mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. L'n divorce a été prononcé. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : rou 1 geôle, un ; tuberculose pulmonaire, cinq croup et diphtérie, six. LA LIGUE MARITIME BELGE Au cours de la dernière séance de soi conseil général la Ligue maritime belge ; adopté à l'unanimité la résolution que voici | Considérant que l'unification des services d( ' la marine n'est pas encore réalisée ; Considérant que l'œuvre législative; qu'attenc î le monde maritime est à peine ébauchée ; Le conseil général de la Ligue maritime ; belge regrette que le gouvernement ait cri » devoir annexer à .nouveau le département dt [ la marine au département des chemins de. fei et à radminisrtatipn des postes et télégraphe! et exprime le vœu qu'il soit mis fin le. plu: ; loi possible à cette situation néfaste aux in . i. ièts de la marine marchande. l II arrive ainsi périodiquement que le publii : soit mis au courant de l'une quelconqué de: l initiatives de cette ligue, sans qu'il se douti L pour cela des services très réels et constant: > que son action continue rend, eu Belgique > à la cause de notre expansion maritime. [ La Ligue maritime belge cependant est l'uni des plus puissantes associations de propa gande maritime que nous ayons. Elle eompti plus de trois mille membres effectifs répaiti: dans les neuf provinces du royaume et ci , chiffre serait certainement triplé si l'on ^ tenait compte des' jeunes gens qui, dans le sections scolaires fondées par la Ligue, s'il téressent désormais aux choses de la. mer. Des sections de ce genre, auxquelles présid toujours l'un (.les professeurs les plus éminent de l'institut, existent présentement aux atln nées royaux d'Anvers, de Bruges, de Verviér: d'Arlon, de Malines, de Tournai, d'A.t'i et d Liège, aux écoles moyennes de Marche, Beai raing, Nieuport, Ninove, Furnes, Aerscn Maesvck, Pâturages, Boom, Seraing, Ciney. L'activité de ces sections consiste en aud lions de conférences ayant trait à la, navigt tion maritime et fluviale, excursions au grands ports, visite de chantiers de construe tion, petits voyages en mer, et libre jouissanc d'une bibliothèque composé en grande parti 1 de livres ayant trait, aux connaissance 1 navales. L II nous suffira de parcourir le rappoi déposé pour l'exercice 1913, par la sectio scolaire de l'Athénée royal d'Anvers, pou nous faire une idée très exacte de l'activit qui s'y déploie el des services réels que ce groupements sont appelés à rendre. Voici c rapport : 0 uni : Réunion générale des élèves de qn-'tre classes supérieures de l'Athénée royale sur convoc ition du comité d'initiative con posé de MM. Bertrand, Booten, De Suie! Releconi el Rônne. La création de la section adoptée en principe, la première assemblé générale est arrêtée à la date du 12 mai. 12 mai : Constitution de la section : Profe;-seins directeurs : M. Jiech, professeur princ pil à l'école de navigation, promoteur vice président de la Ligue maritime belge, profes seur de notions maritimes à l'Athénée roy i d'Anvers : M. Saffre, ingénieur, professeur d j construction navale à l'Athénée.royal d'Anvers — Comité : M. Willy Rônne, président, M Lucien Marga, vice-président : M. Marce Rooten, secrétaire général ; M. René Relecorr i secrétaire; M. Léon Bertand. trésorier; M Melis, commissaire ainsi que M. De Smet. ; 24 mai : Conférence par le président Rônne « Notions maritimes. » 27 mai : Conférence par.le camarade Calon « Les avantages d'une marine marchand pour la Belgique. » 12 juin : Visite aux chantiers navals Cocke i rill, sous la. conduite de M. l'ingénieur Deprez et ceux de l'Antwerp Eugeneering Cv. 14 juin : La section assiste au lancement d la malle poste : Vn.tF. de Liège. 4 juillet : Réception de la section scolaire d l'Ecole moyenne de l'Etat à Roorn. conduit par MM. les professeurs Crégoire et Fremaull La section fut pilotée par les camarades Boc ten, Relecom et Rônne de la section anversoisc G juillet : Visite au navire de guerre améri cain Illinois. 13 juillet : Participation à l'excursion mari time organisée par la Ligue maritime belge 16 septembre : Réception de la section sére sienne, conduite par M. Picalausa. Cette sec tion fut pilotée pendant deux jours par no camarades Rertrand, Verleyen et Relecom. 10 novembre : Conférence par M. Rônne « Voyage d'Anvers en Amérique », accompli gnée de projections lumineuses. 27 novembre : Conférence par M. Booten « Pêche, aux crevettes sur l'Escaut. » 21 janvierT91|i : Conférence par M. Schenck « Visscherij op de Noordzee. » 21 janvier : Conférence par M. De Smet « Les câbles sous-marins. » 3 février : Conférence par M. Marga : « L canal de Panama. » 11 février : Conférence par M. Uvterhoeven .< Canal de Suez. » CONFKRK.ncks a donner : M. Va 11 Yper : » Jonc lions Meuse-Escaut » : M. De Wandeleer » L'amélioration du cours de l'Escaut » ; M Comtois : « Marine de guerre » : M. Meyer ' Les grandes flottes de combat et la politiqu maritime » ; M."' lîooten : « Défense côtière » « Anvers et les canaux ». Exa rsions projetées : Visite aux établisse ments Cockerill et du Val-Saint-Lambert .visite aux nouvelles installations Bruges e Zeebrugge, invité- par la section brugeoise voyage à Rotterdam probablement pendant le vacances de Pâques ; excursion à Douvres; ex cursion de nui! à Hans\veert;excursion au.can.'i maritime Gand-Terneuzen ; excursion au caria maritime Bruxelles au Rupel ; ensuite la sec tion participera à toutes les excursions orga nisées par la Ligue maritime belge. Organisation de la section : La section compt à présent 374 adhérants. Son bureau a été corn posé comme suit : Comité d'honneur : prési dent d'honneur, M. le baron Van de Werve e De Sehilde, gouverneur de la province ; M Jean De Vos, bourgmestre de la ville ; vice président d'honneur, M. Loos, préfet des éti des. Membres d'honneur : M. Charles Cort> Kinart ; MM. les professeurs Heene. Gilles Preys. Membres protecteurs : MM. Dekker.-Strasser, Ern. Eiffe, A. ()sterrieth, P. Hye, F C. L. Steinmann. Comité : président, M- Vei leyen ; vice-président, M. Meyer-; secrétaire général, M. Marc Booten ; secrétaire, M Schenk ; commissaires, MM. Van Poucke e Uyterhoeven ; trésorier, M. Léon De Smet. Eu assemblée générale du 16 novembre 191; le camarade Rônne, premier président et fon dateur de la section a été nommé conseiller délégué à l'unanimité. Mais ce n'est pas tout, à côté de ces section scolaires, la Ligue maritime belge fonda, voie / quelques années déjà, sous la direction d M. l'avocat Georges Van Bladel, cet « Institu maritime » qui poursuit à Anvers une si activ et si utile propagande par les conférence qu'il organise dans la grande salle de 1 chambre de commerce. Pour assurer plus d'unité et de portée au cours que cet institut organise, un même thé me d'étude, choisi parmi les questions doi l'actualité est 1a. plus brûlante, est imposé au différents conférenciers. En 1913, ce fut 1 question du rétablissement, du renforcemei plutôt, de notre marine d'Etat, qui fut aim envisagée. Cette année c'est la grande questio de l'administration du port d'Anvers qui a ét et sera étudiée principalement par MM. Léo Hennebicq, Arthur Rotsaert, Van Bladel, Beai rain, Deckers, Neut, Van Thillo, etc. La Ligue enfin organise des excursions co lectives, publie tous les mois une Revue où s résume son activité, et se dépense, en un mo pour toutes les initiatives susceptibles de di veleipper en Belgique le goût des initiative maritimes. La « Caisse belge d'assistance au gens de mer » est également solidaire de so travail, de même que l'œuvre du mérite navf ; fondation de Gertache). ; Quiconque assistera à l'une des conférence de la Ligue, qui se donnent le jeudi soir à l chambre de commerce, comprendra l'intéré puissant qui se rattache à la propagande d ; cette œuvre de haut patriotisme. INTÉRIEUR Un monument à Léopold ' i Par lettre adressée par Sa Majesté aux pr ^ I si dents des chambres législatives, et publh î dans le Moniteur de ce joilr, le roi a fait si voir qu'il désirait s'inscrire pour une somn s de cent mille francs en tète de la souscription qui sera bientôl organisée en vue d'élever un monument au roi Léopold IL Nous pouvons ajouter que l'on s'occupe très activement de la s constitution du comité qui sera chargé d'organiser la souscription nationale en vue de l'érection de ce mémorial. e Le repos dominical ries « clercs » La commission spéciale de la chambre, chargée d'examiner le projet de loi sur le repos dominical des clercs et commis des notaires, avoués et huissiers, s'est réunie une dernière fois vendredi. Elle a adopté un texte en vertu ^ duquel « ii sera défendu aux notaires, avoués ou huissiers, d'employer, les dimanches et jours fériés, des clercs1 ou commis autres que e les membres de leur famille habitant avec eux. (i Le rapport a été déposé au cours de la séance s et l'objet renvoyé à la suite de l'ordre du jour. i Le tram-car nord-midi à Bruxelles 1 Cette fois, c'est tout à fait décidé : les tram-v cars qui font le trajet entre les gares du nord < t du midi, par la rue Neuve, vont disparaître. Entendons-nous : la ligne continuera à être s exploitée. Mais elle le sera désormais au moyen d'autobus. Et il ne s'agit plus d'expériences. Les autobus sont commandés. On les construit. Et ils remplaceront les lamentables attelages actuels à partir du 15 juillet. ; CONGO Les mines du Katanga La Gazette de Cologne annonce que la Deutsche Bank, filiale à Bruxelles, a confié le droit (h1 prospection sur sa concession minière de 500,000 hectares au Katanga à un groupe de j sociétés belges sous la conduite de la Société i l industrielle et minière du Katanga. Le groupe 3 obtient 49 %, la Deutsche Bank 51 % des bénéfices. Les détenteurs de la concession française au Katanga (Société générale de Paris) -ont 1 conclu une semblable convention. Les chemins de fer de Mayumhé La commission chargée d'examiner le projet de loi approuvant la convention intervenue entre la colonie du Congo et la Société des chemins de fer vieniaux du Mayumbe a tenu une nouvelle séance hier. Les réponses du gouvernement aux questions qui lui avaient été posées n'étant pas encore parvenues, la commission a renvoyé son avis à huitaine. La même commission a approuvé l'ordonnance du vice-gouverneur général du Congo et un arrêté royal ouvrant des crédits supplémentaires au budget du Congo. La T. S. F. au Congo Une bonne nouvelle du Congo : les postes de télégraphie sans fil de Kinshassa et de Besankussu ont été ouverts au public. On pourra donc désormais communiquer de Borna et même d'un steamer passant à quelques centaines de kilomètres devant l'embouchure du Congo avec Elisabeth ville, via Stanleyville et, inversement, d'Elisabethville avec une des malles de la Compagnie maritime belge du Congo avant son arrivée au premier port de notre colonie. C'est là un résultat remarquable, et il faut féliciter M. Robert Goldschmidt de ce nouveau succès. Le Congo est doté d'un réseau de T. S. F. dont les commerçants pourront, tout aussi bien que le gouvernement de notre colonie, apprécier la grande utilité. Mais la T. S. F. est appelée à rendre arr Congo d'autres services qu'en mettant en relation les différents districts de notre vaste possession africaine. Elle aura à jouer un rôle considérable en faisant du Congo belge le centre des communications traversant l'Afrique du nord au sud et de l'ouest à l'est.. Les Allemands ont atteint le Tanganika avec le rail. Ils ne peuvent manquer de joindre Kigoma et Dar-es-Salam par le télégraphe. Peut-être recourront-ils à la T. S. F. Quel que soit le système de transmission de messages qu'ils adoptent, nous devrons installer à Albertville une station de T. S. F., grâce à laquelle la jonction Romo-Dar-es-Salam sera opérée. On devra ainsi aux Belges de pouvoir communiquer entre les deux océans. Il existe bien une ligne télégraphique entre Kabalo el Albertville, mais elle ne pourrait rendre les mêmes services qu'une station de T. S. F. Dans la suite on devra songer à relier Stanleyville au Caire par la création d'un poste radiotélégraphique dans l'Uelé, car il est à espérer qu'un autre poste sera installé par les Anglais à Redjaf, terminus de la ligne télégraphique du Caire. Plus tard, si l'on construit une station de T. S. F. à Bangui, le Congo belge pourra entrer en communications avec le Maroc par le voie du lac Tchad. LA SITUATION AU CONGO Exposé du gouvernement (Voir Anvers-Bourse du 12 et 13 mars) ^1 M. Renkin. ministre des colonies. — Non, la valeur de la colonie n'est pas en question. ^ 1511e est universellement reconnue. Ce qui est en question, c'est la valeur de la nation belge, 01 c'est le point de savoir si elle est vraiment une nation colonisatrice, capable d'endurance, Uni- , s native, de sacrifice. ~ .' Mais il faut abandonner les conceptions de ^ . la vieille colonisation, les légendes de terres ^ promises où les richesses surabondent et s'ac- cumulent comme d'elles-mêmes aux mains de " l'aventurier. y M. Dembi.on. — La terre promise est une C] légene^e. M. Del vaux. — Taisez-voux donc. fe M. Goblet. — Mais n'interrompez pas et C( écoutez ! P 3 M. Renkin, ministre des colonies. — La dé- ' couverte des Amériques fut pour l'Espagne, subitement enrichie par l'afflux de l'or, une n cause de décadence. Elle ne donna ses pleins e' résultats que le jour où l'agriculture, rindus- c< trie, le commerce firent jaillir du sol des A Amériques des richesses telles que, dans ses rêves les plus audacieux, jamais conquistador n'en imagina. . !( Notre politique veut l'expansion économique J1 du Congo par la liberté. C'était une expérience c hardie de passer ainsi en deux ans du régime P de la domanialité au régime de la liberté. Nous C( ? l'ayons assez bien réussie puisque, dans l'in- P ; ter val le et malgré la crise, notre commerce s'est accru de 63 pour cent. ' Beaucoup de nos concitoyens commencent à P s'intéresser aux affaires coloniales. Mais leur c1, complexité ne permet pas de se rendre aisément compte des progrès accomplis. ^ .J'ai fait dresser le tableau comparatif des £( indices économiques du Congo belge en 1908 . et en 1912. Le voici. fI Indices significatifs de la situation économique ^ ions i q i :: I Indices financiers - 1. Encaisse métallique fv. 5,310,000 ' •i. Portef. comm. (Afrique). — .">'(1,000 fe AÙg. li II. Indices commerciaux : J9l'2 P. c. i Mouv"" commerce extér C( Importations '26,586,282 54,222,878 10'. Exportations 4.'{,371,'79'i 59,926,399 38 ^ Total . ,fr. 69,958.076 lli,159.277 63 '' 2. Variété des exportations : M t Caoutchouc ... kit. 4,559,926 3,509,626 23 D Ivoire 228,757 233,675 2 Copal 1,660,523 3.755,801 126 1908 1913 Cuivre ton. 7.300 Or kil. ::il 1,351 334 s' Diamants (carats) ... 12,000 l£ 3. Rapport entre la valeur p d'achat au noir et la va- d i leur de vente, à Anvers, 3 pour les grands produits : t Caoutchouc : Prix d'ach. à l'indig. p' k. 1.40 2.50 - Prix vente à Anvers p' k. 6.66 5.04 b s Ivoire : l'8 , Prix d'ach. à l'indig. p' k. 5.— 10.— Prix vente à Anvers pr k. 26.40 28.JO n Prix de transport d'une j; t tonne de marchandises de- i- puis Anvers à : 1{ i Tissus '• Léopoldville fr. 1.095.65 SI5.30 * Stanleyville 1,495.65 1.095.30 b 1 Lusamho 1,395.65 1,025.30 li t Elisahethville (Beira) • . — 1.130.— q . Vivres i,. 1 Léopoldville 281.90 215.30 i Stanleyville 681.90 497.30 é Lusamho 581.90 425.30 ^ -j Elisahethville (Beira) . — i.oio.— te Matériaux li Léopoldville 281.90 168.30 Stanleyville 681.90 370.30 jy |_ Lusamho 581.90 318.30 1 Elisahethville — 785.— e (Tarif du chemin de fer : en 1908. i.ooo francs la tonne: h i- en 1913,760 francs la tonne.) ci c III. Indices industriels. v< Production minière : ^ Or (mines Kilo Moto), kil. 311 1,351 il Cuivre ton. 7,300 1 Diamants (carats) . . . 12.000 Long, réseau ferré (ldlom.) 600 1.737 P Ton chemins de fer Matadi 35.203 73.939 u s Ton. chem. de fer Katanga 106,380 a a Ton. flottille Haut - Congo 16.793 29.393(1912) ^ IV. Indices agricoles : Production de culture : i, e cacao kil 612,200 844.698(1912) u Riz ton. 1.190 11,350 P t i.. ; i „ ^ nnn r. nnn fl - V. indice social . Salaire moyen . 7 fr. r>o par mois en 1908. contre b 15 francs par mois en 1913 (ouvrier non qualifié. p nourriture comprise.) Lors de l'annexion, la circulation monétaire Il existait à peine et la circulation des effets ne v i- se faisait pas. L'encaisse métallique de la Ban q e ([ne du Congo belge accuse 5,310,000 francs el c i- son portefeuille commercial un demi-million n ie de francs d'effets. Le taux de l'escompte ne p i»<s encure assez oe iiuctuations pour re utilement relevé. Le chiffre des exportations, indice de la lissance el'acquisition normale de la colonie, ;t de 60 millions, en augmentation de 38 pour int sur 1908. 11 se répartit sur un plus grand nnbre (le produits et indique, par conséquent, ne situation plus stable : le caoutchouc qui iprésentait près des 71 pour cent de l'expor-tion totale lors de l'annexion, est en régres-on de 23 pour cent '1912) ; il a été remplacé ir le copal et l'or, en progression respective-ent de 126 pour cent et de 77 pour cent et \v deux produits nouveaux, le cuivre et le amant, dont le premier apparaît avec un iiffre imposant. L'exportation du caoutchouc en 1913 est in-rieure de 623 tonnes à celle de 1912, chiffre mipensé et au delà par l'augmentation de -oduction du cuivre : 7,300 tonnes en 1913 m tre 2,462 en 1912. Nous voyons ainsi que, même pendant l'an-5e de la crise du caoutchouc, les quantités eportées n'ont diminué que d'un faible pour-întage.Deux autres indices commerciaux doivent ré soulignés. La marge entre le prix d'achat i Congo et le prix de vente sur le marché gulateur montre que la rémunération des itermédiaires se réduit an profit du produc-ur. En 1909, le natif n'obtenait (pie 1 fr. 40 ir kilo de caoutchouc '1 fr. 23 dans le Kasai), -i prix a passé à 2 fr. 50 en moyenne.; le rix d'achat, de l'ivoire a double. Toute économie sur le transpoH se traduit tr une augmentation de la capacité d'achat, iree qu'elle abaisse le coût de la vie et rend ï nouvelles industries possibles. Le tableau montre pour trois marchandises-pe : tissu, type de l'article de troc ; vivres mservés, type du commerce d'alimentation ; r, type des ma tériaux de première installa-on industrielle, le coût du transport de Bei-que aux quatre principaux centres distribu-urs : Léopoldville, Stanleyville, Lusainbo, lisabeth ville. De sensibles progrès ont été effectués: Les ets maritimes et les tarifs fluviaux ont été minués. De même les tarifs du chemin de r de Léo à Matadi ont subi des réductions mitées à 5 pour cent par an. Pour les tissus, les réductions se chiffrent imme suit : Tissus, la tonne : 1908 1913 ivers-Matadi 68.75 49.90 transbordement à Matadi 25.— 3.50 atadi-Léopbidville .... 1,000.— 760.— échargem. au Stanley-Pool . 1.90 1.90 1,095.65 815.30 Ces dégrèvements, si insuffisants qu'ils •ient, ont exercé une influence favorable sur développement des importations. Elles ont issé de 26 à 54 millions, en augmentation 3 104 pour cent. On peut conclure de là que le jour où les rifs auront été réduits sérieusement, les imitations grandiront dans des proportions en plus notables et l'essor économique de colonie s'accentuera. Les indices de la production minière étaient Sgligeables en 1908. En 19.13. ils* sont imp'or-nts en eux-mêmes et plus encore par la pro-îctivité qu'ils annoncent avec certitude pour 14 et les années qui suivent. Le mouvement des marchandises s'est nota-ement accru. En cinq ans, le tonnage sur la gne ferrée de Matadi à Léopoldville a plus ie doublé et il en est à peu près de même sur flottille du haut Congo. Le trafic sur la gne du Katanga laisse un boni, malgré de ès bas tarifs. Cette ligne .a transporté 106,000 unes en 1912, soit 33.000 tonnes de plus sur la ?ne du bas Con g». Les indices agricoles indiquent la remarqua-e progression des cultures du riz. La promotion a quintuplé. Et cette quantité de 11,350 nnes est d'autant plus intéressante à signa-r qu'elle est la première manifestation de la ilture en grand par les natifs, sans inter-mtion européenne, d'une denrée susceptible 3 grand trafic. Le commerce intérieur, les chantiers de che-ins de fer; ont absorbé jusqu'ici toute la roduction. Les deux autres indices marquent a état statixmnaire. qui s'explique, eu égard ix conditions de temps requises pour le procès agricole. La production de l'huile se ressentira, fi rêve échéance, de l'établissement des usines ?rfectionnées que l'on crée en ce moment m s le haut Congo. La production de l'huile se ressentira, à •ève échéance, de l'établissement, des usines ?rfectionnées que l'on crée en ce moment ins le Haut-Congo. L'indice social, enfin, qui doit se borner pro-soirement à citer le salaire moyen montre ie la rémunération ouvrière a doublé en nq ans. Ce chiffre, est h rapporcher de l'aug-icniation du prix payé au natif pour ses roduits.

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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