Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

992 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 04 June. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6w96689h2c/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Jeudi 4 juin 1914 No 127 Vingt-sixième année ABUNNtlVlfclM I a : un an un seme. un trira1 francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau d journal, et dans tous les bureaux de post de Belgique et de l'étranger. — Les abonnt ments partent le l" de chaque mois et n peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERi Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Àbon nements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LEPRIX DE CES ABONNEMENTS EST : Quinze jours. . J fr. 25 Un mois. ... 2 „ Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ Quatre mois. . 6 ,, 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs. 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste. Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. *** Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS CATASTROPHES MARITIMES J'habitais Londres quand y parvint, en juin 1896, la nouvelle de la perte du paquebot Dhum.viond Castle. Ce fut en vérité un deuil public. Les premières informations furent imprimées dans les journaux encadrées d'épais filets noirs el spontanément, sans mot d'ordre, comme pour une manifestation d'universell-j douleur, les magasins abaissèrent leurs volets, les fenêtres se voilèrent de stores à la façade des maisons privées. On con-afcatn à la bourse une involontaire paralysie des transactions et, le soir, il n'y eut de représentation dans aucun théâtre. C'est surtout chez les nations insulaires que les catastrophes de la mer sont si vivement ressenties. Le paquebot sinistré appartenait à la flotte de la compagnie de navigation, dite des châteaux, parce que chaque bâtiment porte un nom de château, comme il y a au Havre une compagnie, dite des saints, parce que chaque bateau porte le nom d'un saint, et à Hambourg une compagnie, dite de Shakespeare, parce que chaque bâtiment porte le nom d'une héroïne de tragédie, de drame ou de comédie. Le Drummond Castle revenait du Cap avec trois cent quarante-sept passagers dont aucun ne fut sauvé. 11 s'était échoué de nuit, à la jonction de la Manche et de l'Atlantique, sur les récifs d'Ouessant. Une enquête fut ordonnée, sous l'irrésistible pression de l'opinion publique. La presse réclamait impérieusement un remaniement des règlements concernant la marine de commerce et les moyens de sauvetage. On avait confiance que les pouvoirs publics mettraient à profit la terrible leçon. On se disait : Au moins ce sera la dernière catastrophe I A quelques mois de là, le paquebot Snuo s'échouait près de Garthagène pour avoir voulu gagner un quart d'heure sur son délai normal en économisant une tonne ou deux de combustible. Le nombre des victimes s'éleva à trois cent quatre-vingt-cinq. Auparavant, le paquebot allemand Elbe était entré en collision dans la mer du Nord avec un autre paquebot et trois cent cinquante-deux de ses passagers y avaient perdu la vie. En février 1904, c'est la catastrophe du Liban : collision en plein jour entre Marseille et le château d'If avec le paquebot anglais Insulaire ; cent dix-sept victimes. En février 1910, le General Chanzy s'éventre sur un récif près de Majorque ; de ses cent cinquante-sept passagers un seul réussit à gagner la côte à la nage, et fut sauvé. En août 1911, en rade de Gibraltar, par un temps de brouillard, le paquebot Emir se jette sur un croiseur de la marine britannique : quatre-vingt-dix victimes. Arrivons aux catastrophes plus récentes qui sont aussi les plus douleureuses. C'est le naufrage du Titanic à sa première traversée : dix-sept cent victimes. C'est le naufrage du paquebot japonais Taish, qui coule en vue. des côtes avec plus de quinze cents émi^rants. Plus nous allons et plus les catastrophes sont terribles, plus le nombre des victimes est considérable. Il y a là un effet automatique des progrès de l'architecture navale. On augmente chaque année les dimensions des paquebots et, par conséquent, le nombre des passagers qu'ils peuv, ::t embarquer : on augmente aussi chaque année la puissance des moteurs et- par conséquent, la vitesse des bâtiments. Ou multiplie ainsi l'étendue des sacrifices humains et les chances de malheur. Avant dix ans, nous connaîtrons des catastrophes maritimes de plus de deu\ mille victimes. Les chiffres du Titanic:, du Taish et de I'Impress of Ireland seront dépassés en même temps que seront dépassées la vitesse et la capacité des paquebots. En 1905, mille et trente-huit bâtiments ont été perdus, dont trois cent quatre-vingt-neuf à vapeur. En 1906, les statisti ques relèvent trente-quatre grands naufrages en pleine mer. Eu 1907, vingt-neuf. Rien de lugubre comme les bilans annuels des compagnies d'assurances maritimes.Et pourtant, à chaque catastrophe nouvelle, c'est la même stupeur, la même révolte de l'opinion. On exige une intervention salutaire des pouvoirs publics, et les personnages officiels aussitôt s'assemblent pour en délibérer. Vous n'avez; pas oublié les commissions d'enquête sur la perte du Titanic. Au lendemain du : i nistre, il y en eut deux : une américaine, une anglaise, une à Washington, une à Londres. Un peu plus tard, la commission de Londres provoqua la réunion d'une conférence internationale. Ce furent de belles et mémorables séances. Il y avait là des ingénieurs, des diplomates, des amiraux, de vieux capitaines du commerce, les plus puissants d'entre les armateurs, des architectes, des hydrographes, des astronomes, et l'on entendit de magnifiques discours. Le ministre du commerce du gouvernement britannique fit montre de la plus énergique fermeté. Un savant américain donna lecture d'un curieux travail sur la circulation des icebergs autour du pôle à diverses saisons de l'année. Un règlement international fut finalement établi qui comportait des obligations utiles et dont le texte aussitôt fut communiqué à toutes les puissances maritimes. En réalité, on n'a rien obtenu parce qu'on n'a rien fait. Les règles de prudence ne sont pas observées.Les moyens de sauvetage du bord ne sont ni plus pratiques ni mieux appropriés au nombre des passagers. La dernière fois que j'ai voyagé par mer, nous étions trois cent soixante-cinq passagers et il n'y avait place dans les canots de sauvetage que pour cent et dix d'entre nous. Loin de nous préserver des catastro phes, nous travaillons à les aggraver... Firmjn Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) La catastrophe de l' Empress of Ireland Montréal, 3 juin. — Des patrouilles parcourent, la côte et les deux rives du Saint-Laurent .et des vigies ont été placées pour recueillir les cadavres et les objets que la mer pourrait rejeter. Les curés des paroisses de toutes les localités situées sur le rivage ou côtières prient les fidèles de rechercher les cadavres qui pourraient émerger. On continue à recueillir les dépositions des survivants qui protestent contre les accusations dont le capitaine de I'E.m-press of Ireland a été l'objet. Le docteur de I'Empress of Ireland déclare qu'il n'y a pas eu de cruautés commises par l'équipage et qu'il n'y a pas eu non plus de panique. Il n'a assisté à aucune des scènes déplorables dont on a parlé. *** Montréal, 4 juin. — Les propriétaires du Storstad répondent par une demande reconventionnelle de 250,000 francs pour dégâts subis à la réclamation de 10 millions de francs faite par le Canadian Pacific pour la perte de I'Empre^s of Ireland. Mexique et Etats-Unis WASHINGTON, 3 juin. — L'ambassadeur d'Espagne a demandé à M. Bryan de faire des déniai' ch.es pour protéger les Espagnols de Tampico contre les constitutionnalistes qui émettent un emprunt forcé de 137,000 pesos et exigent que les Espagnols versent la totalité de cette somme. Les concessions pétrolifères au Mexique Washington, 3 juin. — La Grande-Bretagne, la Hollande et les Etats-Unis ont échangé aujourd'hui les notes relatives au maintien des droits de propriété des concessions pétroiifères au Mexique. On dit que la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis concilieront des accords analogues pour la protection dans tout le Mexique des concessionnaires que les troubles ont obligé de s'absenter. Belges et Français en Chine L'actualité nous ramène à un sujet que nous avons traité ici même il y a peu de jours. Nous avions parlé de la préparation des jeunes Belges à l'expansion en Chine. Dans une étude que M. Sau-zède consacre dans les Questions diplomatiques aux « Ressources économiques de la Chine », nous relevons un exposé intéressant de la question des chemins de fer dans l'empire du milieu, et du rôle que les Belges sont appelés à y jouer. Nous avons noté dans cette étude, avec grande satisfaction, la confirmation suivante de ce que nous avions écrit antérieurement : « La coopération avec la Belgique, écrit M. Sauzède, est devenue une règle de l'activité française en Belgique.» Voyons en quoi cette coopération peut s'exercer. Il y a quelques mois, une forte demande d'ouvriers et de contremaîtres belges se produisait pour l'exploitation de la Chinese Engineering (Kaïping). L'extraction à ce charbonnage s'élevait à 1,226,069 tonnes en 1909 et à 1,350,000 tonnes en 1910. Pour la période du 1er juillet 1913 au 3 mai 1914, elle a atteint 2,097,182 tonnes, laissant environ cinq francs de bénéfice à la tonne. On affirme que les régions du Chansi et du Chensi offrent plus d'avenir encore, cet avenir étant concomitant à la construction d'une voie ferrée nouvelle entre le Chansi et Tien-tsin. Les évaluations pour le sous-sol houiller chiffrent à environ 600 milliards de tonnes les gisements de ce bassin, pour une superficie de 25 millions d'hectares.Le bassin du Setchouen passe pour aussi riche, plus riche que celui du Yun-nan avec ses 30 milliards de tonnes. Pour cet immense chantier, il y a cinq exploitations : la Chinese Engineering, le Pékin Syndicale, les charbonnages allemands de Fuchun, les entreprises chinoises de Toli et de Lincheng. Elles ne produisent guère ensemble que quinze millions de tonnes. Les Belges et les Français travaillent de commun accord dans la Chinese Engineering et le Pékir Syndicate. Nous ne faisons rien, ni séparément ni ensemble, en ce qui concerne l'agri culture chinoise, ou l'exploitation de; gisements de fer, cuivre, mercure, étain plomb, arsenic, antimoine, or. Là où la maîtrise appartient incontes tablement à l'alliance économique franco belge, ce sont les voies ferrées. Ce sont les Anglais qui ont créé le pre mier chemin de fer chinois, de Shangha à Woosung, en 1876 ; en 1877, les auto rités chinoises la rachetèrent pour la dé truire immédiatement, mais elle fut réta blie en 1898. C'est vers cette année là qui commença la première période de con struction, qui devait durer jusqu'en 1906 La seule manière d'obtenir une conces sion consistait à la demander au gouver 'nement chinois par l'intermédiaire d'uni légation étrangère. De là, une concur rence très vive entre les représentant; des diverses puissances qui considéraient à juste titre, l'établissement de voies fer rées comme le meilleur moyen d'instal 1er un grand nombre de leur concitoyen, et d'asseoir solidement leur influence. La Russie obtint, pour la Banque russo chinoise, le prolongement du transsibé rien à travers la Mandchourie jusqu'i Port-Arthur et Dalny. Un contrat fut signé en 1897 avec ut syndicat franco-belge, pour la créatioi de la ligne Hankow-Pekin. Complète ment terminée en 1907, cette voie fu rachetée en 1909 par le gouvernement à l'aide d'un emprunt consenti par ui syndicat anglo-français, qui ne trouvi que ce moyen pour évincer les Belge; d'une entreprise dont ils avaient eu 1: conception et dont ils avaient réalisi l'exécution. Bien mal acquis, ne profit pas. Nos amis Français n'ont pas eu à si louer de nous avoir « lâché », à ce mo ment : espérons que l'expérience aur; suffi et qu'une collaboration fidèle e loyale de la finance et de la diplomate française avec l'initiative belge n'aun plus à craindre de fâcheux aléas. Le tracé de Canton à Hankow, concédi aux Américains, est destiné à complète: le précédent. Le gouvernement chinois ; réussi à assumer les travaux le concer nant. Divers contrats ont aussi donné à 1. compagnie française de Fives-Lille 1. concession d'un chemin de fer devan aller de Hangtchéou, frontière du 'l'on kin à Nankin ; concession a été accordéi au Pékin-Syndicate de la ligne de Houan qui coupe la ligne Pékin-Hankow. A partir de la guerre des Boxers, l'es sor reprend. La France est chargée di raccorder le Pékin-Hankow à la capitali du Chansi,Tayuan-Fou, et,en second lieu d'unir la frontière du Tonkin à la capi taie du Yunnan. L'Angleterre construit la ligne Shan ghaï-Nankin et la ligne Ningpo-Hang tchéou-Shanghaï. Les Allemands se font attribuer la con cession de la voie allant de Tsingtan i Tsinanfou, la capitale du Shantung, e d'un embranchement du Pekin-Hankow partant de Cheng-Ting-fou, destiné habi lement à draîner sur le port de Kiatchéoi le trafic du Chansi. Les Anglais recevaient ensuite la con cession du tronçon sud, les Allemand celle du tronçon nord d'un chemin d fer unissant Tientsin à Poukéo sur 1 Yuang-Tsé, tandis que les Belges s'as suraient un tronçon reliant Kaïfong-foi sur le Pékin-Hankow à Houang-fou, ca pitale du Honan. (A suivre.) J. T. LE CONGRES OLYMPIQUE L'action simultanée du comité provison olympique d'Anvers, du gouvernement heig et de la ville, se poursuit avec une très grand activité en vue de l'obtention de la septièm olympiade en faveur de notre ville. Quelques jours à peine nous séparent de 1 réunion qui doit, à Paris, décider de la prt chaine attribution dey jeux, aussi le gouvei nement vient-il d'adresser à M. le comte Henr de Baillet-Latour le télégramme que voici : « Le gouvernement applaudit à votre proje et secondera de son appui chaleureux la réi niou olympiade-Anvers 1920. le nie tiens à v< tre disposition jeudi dans la matinée à Bri xelles. » (s.) Le ministre des sciences et des art; » POULLÊT. » Il importe donc -pour l'instant que la' villï qui est. en cette affaire.la principale intéresse puisque c'est elle qui doit bénéficier de lu ni; jeure partie des avantages que les jeux olyu piques nous procureront, désigne son délégu officiel à son tour. Puisque M. le bourgmestr De Vos esl empér' é, il faut souhaiter que i collège maintienne sa décision de déléguer Paris notre excellent échevin des beaux art; M. Van Kuyck. Sa persomialitr très sympath que et son goût très averti feraient de lui, e cette circonstance, un parfait représentant d la ville d'Anvers. LE CONCERT DE CARILLON C'est le maître carilloniieni' Gustave lîree.-qui ouvrira ce soir la série des concerts de c< i i lion à la tour de la cathédrale. Voici le pre gramme de ce premier concert : i. MvnscH, L. van Beethoven; 2. a) Tbauxii rki, H. Schumaun ; b Andantk, L. va,i Beetn, veu ; c) Tannhausur, romance à l'étoile, i: Wagner; 3. Méditation. Alpli. Mailly : i. Twrar Fantasia, Peter Benoit ; 5. a) Je n'osk, 13. Taglic fico ; b) Si tiî m'.aimfs, t.. I)enza : c} La ChariT] J. B. Faure' ; 6. Les Huguenots, fantaisie, ' Meyerbeer. M. Gustave Brees est carillonneur de la vil! d'Anvers depuis 1901. Après la réorganisatio du carillon, opérée en 190-1, il s'appliqua a\ tant ilf zèle et de-sens artistique à se faniili; riser avec une méthode de jeu nouvelle pou lui, que bientôt il atteignit un haut degré d virtuosité et put interpréter avec succès u répertoire étendu. Depuis quelques années, e i été, il donne tous les lundis, le soir, des concerts très appréciés. Il jouera cet été au carillon du beffroi, à Gand. ' M. Brees est organiste de la cathédrale. 5 AUX INSTALLATIONS MARITIMES , tin numéro récent du Moniteur — eu date 'lu ai mai — publia le texte rie loi «portant modification des limites séparatives de la ville d'Anvers et des communes d'Austruweel et d'Eeclie-ren ». Ainsi s'est, trouvé définitivement incorpore à la ville le territoire des nouvelles darses, et, eu 1 attendant que l'accord au sujet de la reprise des darses soit enfin conclu, l'administration communale pourra organiser, dès à présent, le service de la police sur les terrains qui les j entourent. Au point de vue de la reprise, il semble que re soit la question de l'écluse du Kruisscbans qui retarde le plus les négociations. Voici quelques jours nous avons dit un mot des craintes qui elaient nées au sujet de l'ensablement éventuel du chenal qui, d'après le projet actuel du gouvernement, devra donner accès — par 5 le fleuve — à l'écluse du Kruissclians. On , affirme même que M. Royers, dont la compétence eu ces matières est reconnue, ne serait pas éloigné de partager ces appréhensions, j ('.'est pour étudier à fond cette question que l'Etat et la ville ont délégué respectivement les ingénieurs Zanen et De Wiuter. Ceux-ci se rendront en Allemagne pour s'y renseigner sur les ensablements qui se produisent dans des L ouvrages analogues. Un autre point qui n'est pas du tout résolu 1 est celui qui concerne l'étendue des terrains 1 que la ville aurait à reprendre. Notre administration demande à pouvoir dis^oâer autour t des darses, d'une largeur déterminée ; le gouvernement propose une largeur beaucoup moin j dre. Pour cette question encore deux ingé-^ nieurs appartenant à chacune des administrations en cause, ont été désignés pour l'examen 3 de la situation. \ C'est pour ces motifs qu'un temps d'arrêt s'est produit dans les négociations, sans qu'il faille cependant s'en alarmer au point de leur bonne issue relativement prochaine. | UN DEFILE MILITAIRE Samedi prochain, G courant, la deuxième dt vision d'armée au grand complet exécutera ^ une manœuvre d'armes combinées aux envi-t rons d'Anvers, sous la direction de son chef, i? lieutenant général Heimburger. î Après la manœuvre, les troupes se formeront en colonne et entreront à Anvers en suivant L l'itinéraire : porte de Wilryck, Vieille-Chaussée, Pépinière, chaussée de Malines, avenue des Arts et place de Meir. Là, elles défileront vers midi devant le lieutenant général, com-L mandant la division, qui se placera avec son 1 état-major à hauteur de l'hôtel du Laboureur, t La dislocation se fera immédiatement après le défilé. Les troupes seront en tenue de mobili-î sation et les effectifs comporteront les cin-t quième, sixième et septième brigades mixtes sous le commandement des généraux-majors de Brauwere, Daufresne de la Chevallerie et ^ Drubbel, le génie, l'artillerie et la cavalerie di-^ visionnaires, cette dernière venant de Louvain, plus le groupe d'artillerie à cheval de Malines ' et la cavalerie en garnison dans cette dernière ville, soit trois régiments d'infanterie, un bataillon du génie, dix-lmit. batteries d'artillerie de campagne, cinq escadrons de lanciers et. trois escadrons de chasseurs à cheval. ^ INTÉRIEUR ' Les coupons de service aux chemins de fer Une question qui intéresse' vivement tout le i i personnel des chemins de fer, postes et télégraphes est celle relative aux coupons fie service, l.e département m mis ù fétude la question de ~ l'octroi de coupons de service aux enfants des 3 agents de l'administration. a La réparation des accidents du travail ^ M.. Dubois, secrétaire général du ministère de l'industrie et du travail, et Wodon, direc- 1 te m- au même département, partiront aujourd'hui jeudi pour La Haye, à l'effet de négocier une convention destinée à résoudre les difficultés créées par l'application respective des lois belge et hollandaise sur la réparation des accidents du travail. Ces difficultés se présentent notamment à propos des. entreprises dont l'activité s'exerce au-delà de la frontière, telles que les chemins de fer et la batellerie, et aussi i lorsque des ouvriers d'un établissement indus- j triel sont détachés provisoirement à l'étran- i ger. Des conventions du genre de relie qui va i faire l'objet, des présentes négociations ont dé- e ; jà été conclues avec la France,le Luxembourg j et l'Allemagne. u Les délégués néerlandais à la réunion de La 13 Haye seront an nombre de cinq, parmi les- 2 quels le directeur généra] de la Caisse nationale pour les assurancès, et le professeur de i droit international de l'Université d'Utrecht. Les représentants des deux rçays seront reçus vendredi matin par M. Treub. ministre de y- l'industrie et du commerce, qui installera la conférence. t Le transport des voyageurs et des bagages Entre les chemins de fer belges, hollandais et belges est intervenu un accord pour la mise en vigueur de nouvelles conditions de transport des voyageurs et des bagages entre : 1. la Belgique et l'Angleterre, par les voies d'Os-tende-Douvres. de Calais-Douvres, de Boulo-gne-Folkestone, de Zee-Brugge-Hull. d'Anvers-Hanvich. d'Esschen - Flessingue - Folkestone, e d'Esschen- Rotterdam- Queensboro- Grimsby ; 2 les Pays-Bas et. l'Angleterre, par la voie d'Es-sch en-Osf en de-Douvres. Ces nouvelles conditions modifient notarn-'j nient : a) les prix pour Londres vifl Ostende Qt vifl. Calais ou Bologne : b) les prix des b i 1 -e lets pour Londres. viÀ Anvers-Harwich : c) les i nrix des billets d'excursion nour Douvres et Londres ■ d) les prix des billets pour les au-delà de Londres viâ. Ostende et vifl Calais ou i Bologne : e) les prix des billets pour le nord q de l'Angleterre, par Anvers-Hnrwich. par Es-«"ben-Rotterdam e* pour les relations nvec Dublin : f) certains prix pour les relations nvec les stations du Lancashire et Yorkshire Rnilwav et du North Eastern Rail va v.viâ Zee-bnigge-HiJll.La Fédération r!es sociétés belges d'expansion Le vren avait été émis, lors de l'exposition de G^nd. de voir Ips principales sociétés belles d'expansion se constituer en fédération. E Depuis hier après-midi, ce vœu est réalisé. En effpL nu cours d'une importante nssemblée crénérale tenue rue de la Tribune dans les locaux des sociétés d'études sino-bel£re. belsro-japonaise et heljro-russe. on a constitué offi-cieliement ot définitivement la Fédération de e sociétés belges d'evp^nsion. M. le bnron de i Borchgrave, envové evtr,tordin'!ire et ministre c plénipotentiaire, présidait assisté de MM. le bnron Cnnelle directeur crénéral au ministère d^s nffaires ^t-rancrères : Canon T.egrapd. vice-président: T nnwiclv. secrétaire crénérà.1 Etaient nré^ente : MM Di^npff'3 'le Bav*1 v \ohipt, 1 Didier, secrétaire général de In Société belcro-1 argentine ; Mélot ; Résimont, vice-président de la Sino-Belge ; les majors Du Breucq et Bustien ; de Mello, représentant la Chambre de commerce belgo-brésilienne ; Béthune, président de la Société belge d'études et d'expansion ; Gavage, président dee la Société belge d'expansion vers 1 Espagne et l'Amérique lutine, etc. .M. le baron de Borchgrave, en ouvrant la séance, a exposé le but poursuivi par les pro-moteursi de la fédération. Ceux-ci voulant unir tous les efforts, toutes les énergies et surtout concentrer toutes les initiatives. Nous avons dit déjà les grands services rendus par les sociétés belges d'expansion au point de vue de nos relations commerciales et industrielles avec les pays étrangers. La fédération s'efforcera de les développer. M. le secrétaire Lauwick a ensuite insisté sur l'utilité du nouvel organisme, puis il a donné lecture du projet de statuts. Certains articles ont soulevé une longue discussion. Il a été décidé que la fédération n'accepterait l'adhésion- que des sociétés avant un caractère économique. Finalement, l'ensemble du règlement a été adopté. M. le baron Capelle a. félicité les initiateurs du nouvel organisme et la séance a été levée après un nouvel appel de M. le baron de Borchgrave à tous ceux qui peuvent aider à la prospérité de la fédération. Les Belges en Perse On mande de Téhéran au Times que M. Mornard, chef de la Trésorerie persane, me-u-'ce de démissionner si les tentatives faites pour distraire de leur destination certains des revenus provinciaux ne prennent fin. Dans le notariat Le gouvernement vient de supprimer une place de notaire à Dixrnnde. Il a été dit et répété, notamment dans les discours de rentrée du procureur général près la cour d'appel de Gand. que le trop grand nombre de notaires en Flandre (qui ne se justifie plus au même titre que jadis par les difficultés de communications) constitue un véritable inconvénient qui rend plus difficile le maintien de la dignité du notariat. A ce point de vue. le ministre de la justice a supprimé déjà Oost.vle-teren. Il vient encore de supprimer un nota-riat à Dixmude (canton de 29,076 habitants où il reste quatre notaires). La rage Sept, personnes suivent en ce moment le traitement antirabique à l'Institut Pasteur de Bruxelles. Deux enfants de Beersel, Pierre M. deux ans et demi, et Henri G. 3 ans et demi, mordus l'un et l'autre par un chat appartenant à la mère du premier et devenu subitement agressif ; l'animal fut abattu ; on ne sait pas encore s'il était enragé ; un soldat de Namur, C., 21 ans, mordu par un chien errant qu-i ne l'ut pas rattrapé ; une modiste de Charleroi, Mlle C., 38 ans, et sa servante, 16 ans, mordues par leur chien malade, mais non enragé sans doute : un habitant d'Ixelles. mordu par un chien inconnu, et un commis des chemins de fer, mordu par son propre chien présentant des symptômes suspects. Parmi les personnes ayant subi le traitement en avril et mai derniers, citons-en deux d'Ettelbruck (Grand-Duchél, mordu par un même chien, reconnu enragé ; un journalier d'Oret et un jeune homme de Biesme Namur) mordus par un autre chien enragé ; une jeune fille de quinze ans et trois enfants de 8 à 13 ans, de Mersch 'Luxembourg^ et Colmarberg, également mordus par un chien reconnu atteint de rage ; sept personnes de Bouillon ou des environs, toutes mordus par un même chien, positivement enragé : un enfant de trois ans et un vieillard de soixante dix-huit ans mordus par le chien de celui-ci, à Orest; l'animal fut aussi reconnu atteint de rage ; enfin, des habitants de Sivry, de Brasschaet, de Stockel, de Leefdael, pour qui l'existence de la rage n'a pas été décelée chez l'animal mordeur. Durant la même période d'avril-mai, seize tètes d'animaux suspects de rage sont parvenues au service de diagnoste rabique de l'Institut. Trois seulement, ont donné jusqu'ici un résultat positif : des têtes de chiens envoyées par des vétérinaires de 'Ciney, de Dinant et de Mettet (Namur). La commission des XXXI La commission des XXXI a continué ses travaux mercredi matin. Elle poursuit l'examen de l'institution des commissions consultatives adjointes aux conseils communaux. M. Prins propose à la commission de se mettre d'accord sur les principes fondamentaux que soulève l'examen des commissions consultatives et qui sont : Faut-il modifier à cet égard la loi communale ? Faut-il rendre ces commissions obligatoires? Comment les recruter ? Quelles seront leurs attributions ? Il insiste sur la nécessité de ne pas voter sur des propositions complètes, mais, conformément aux termes de l'arrêté royal de constitution, de ne voter que sur des formules générales. M. Damoiseaux, gouverneur du Hainaut, fait remarquer qu'il importe d'introduire dans la discussion beaucoup de précision, p^.rce que le langage administratif le requiert impérieusement. Il donne lecture de la proposition suivante : La commission estime qu'en matière d'institution de commissions consultatives il n'y a pas lieu de modifier le régime actuel. En vue de préciser les textes de la loi communale qui régissent la matière, elle émet le vœu que l'article 75 de la loi communale soit interprété par la disposition suivante : « Le conseil communal peut charger des commissions spéciales, temporaires ou permanentes, soit de l'étude et de l'instruction des affaires d'intérêt communal, soit de donner leur avis sur les affaires d'intérêt communal qui leur sont soumises par le oenseil ou par le collège. Ces commissions sont constituées par le conseil communal et présidées par un membre du collège des bourgmestre et échevins désigné par celui-ci. » A la vérité nous avons en Belgique un régime plus que séculaire de traditions administratives communales, et il ne faut y toucher qu'avec beaucoup de prudence. Il est de l'essence du pouvoir communal que le collège des bourgmestre et échevins possède la charge de l'instruction, de la préparation et de l'exécution des affaires communales. Quoi qu'on fasse, c'est une illusion de vouloir, par un texte de loi, écarter la politique de nos administrations communales. Les comparaisons avec les nations étrangères doivent aussi être examinées. et ne peuvent être utilisées qu'avec grande circonspection. M. Francotte développe sa proposition qui tend à autoriser le conseil communal, concurremment avec le collège, à décréter l'institution de commissions temporaires, à autoriser la députation permanente et le gouvernement à les rendre obligatoires dans certains cas. Les candidats aux fonctions de ces commissions seront présentés par les groupements organisés. Parmi les formes diverses d'organisation adoptées par les professions on réserverait le droit de présentation aux unions professionnelles légalement reconnues. Le même droit législatif s'appliquerait aux commissions consultatives permanentes. Semblable système empêche la politique de pénétrer comme telle dans ces commissions consultatives. D'ici à la prochaine séance, la sous-commission arrêtera le texte des propositions concernant les commissions consultatives qui seront soumises au vote de la commission. Il a été décidé que la commission siégera mercredi en quinze le matin et l'ny*rAs-midi. C'est par douze voix"contre onze que la commission a. décidé de continuer ses travaux mercredi prochain. Elle n'a pris aucune décision quant à la date où elle terminera ses travaux. Y la séance de ce mercredi s'étaient fait excu ser MM. t'Kint de Roodenbeke, Hyrnans, Van-dervelde et Verhaegen. NOUVELLES MARSTiMES Le port de Rotterdam en mai D'après la dernière statistique, 233 navires, dont 213 destinés au x>ort de Rotterdam, sont arrivés dans le Nieuwe YVaterweg pendant la semaine écoulée. En 1913, ces chiffres étaient respectivement de 246 et de 226. Pendant le mois de mai dernier, 1,044 navires jaugeant 1,287,994 tonnes registre net sont entrés dans le Nieuwe Waterweg ; 955 navires jaugeant 1,211,133 tonnes registre net arrivèrent dans le port de Rotterdam. En mai 1913, ces chiffres avaient été respectivement de 1,020 navires et 1,250,725 tonnes registre net pour le Nieuwe Waterweg et 943 navires de 1,183,290 tonnes registre net pour Rotterdam. Voici les chiffres depuis le 1er janvier : Tonnes Navires registre ' N. Waterweg 1914 4,694 5,654,220 1913 4,674 5,552,511 + 20 + 101,709 Rotterdam 1914 4,309 5,330,058 1913 ...... 4,295 5,218,881 + 15 + 111,177 Ligne de navigation serbe La Grèce a accordé récemment à la Serbie une zone franche dans le port de Salonique, ce qui a eu comme résultat la formation d'un armement serbe au capital de deux millions île dinars. Les fondateurs sont, dit-on, déjà en pourparlers pour l'acquisition de plusieurs grands steamers. Lloyd autrichien Les vapeurs de la ligne Constantinople-Ba-toum de cet armement feront dorénavant régulièrement escale à Ordu, port de l'Arménie situé entre Samsoun et Trébizonde. L'assurance de l'« Empress of Ireland » La réassurance de ce steamer, que nous avons annoncée hier, se répartit sur assez bien de sociétés de Hambourg, qui s'occupent de Versicherungs-Gesellschaft, la Nordwestdeut-Versicherung-Gesellschaft, la Nordwestdeut-sche, la Versicherungs-Gesellschaft I-Iamburg, la Globus Versicherungs-A.-G., etc. Mais on ajoute que les sommes assurées pour compte propre sont très faibles. Elles sont indiquées de différents côtés de 10,000 à 20,000 marcs. En tout cas, il y a cependant encore de nombreuses sous et réassurances. Le total est évalué :'i 3 millions de marcs. D'un autre côté, les Munchener Neueste Nachrichten annoncent que la Munchener Rùckversicherungs-Gesellschaft est intéressée au maximum pour 70,000 marcs et la Suddeutsche Ruc.hversicherungs-Gesell-schaft pour 10,000 marcs. La nouvelle ligne vers la Nouvelle-Zélande La nouvelle ligne directe vers la Nouvelle-Zélande, qui doit être exploitée en commun par le Norddeutscher Lloyd et la Deutsch-Aus-tralische Dampfschiffah'rtsgesellschaft, sera inaugurée le 1er juillet. Ce sera surtout une ligne de frets. On essayera de s'entendre avec les lignes anglaises. A cette fin, une conférence se tient depuis hier à Londres entre les représentants des deux lignes allemandes et des lignes anglaises. COURRIER D'ANGLETERRE Londres, 3 juin. Nous voici à la veille d'un nouveau grand conflit économique, et je vous en dois l'histoire. Elle montrera mieux que des arguments la fragilité de nos contrats sociaux. La grève générale du bâtiment, qui sans doute éclatera demain, prend ses origines dans une toute petite querelle de l'année dernière : Des réparations d'appareils de chauffage sont nécessaires à l'hôtel habité dans Downing-street par le premier ministre. On s'adresse à un entrepreneur qui expédie sur place deux équipes d'ouvriers. La première équipe est formée de travailleurs syndiqués ; la seconde ne comporte que des « jaunes ». L'ayant constaté, les syndiqués quittent leur travail, et signifient au patron qu'ils n'y retourneront qu'avec des camarades de leur syndicat. Les patrons résistent et voici la guerre allumée parmi les plombiers-zingueurs. Ceux-ci font appel aux sentiments altruistes des autres corporations, et la grève des plombiers menace de s'étendre en grève du bâtiment. Aussi bien, les syndicats des maçons, des "marbriers, des charpentiers, des menuisiers, des électriciens, des terrassiers, des sculpteurs ornemanistes ont-ils à se plaindre, non moins que les plombiers, du voisinage et de la concurrence des « jaunes ». Comme les patrons associés tiennent bon, la grève générale va se produire ; elle est même annoncée officiellement par certains syndicats quand un incident inattendu, étranger au conflit, vient en retarder la déclaration. On travaille au palais de Buckingliam. Le roi a décidé la restauration complète de la façade de sa résidence à Londres, et déjà, cette façade disparaît sous les charpentes. Si la grève éclate, les travaux de Buckingham-Pa-lace seront interrompus. On voit alors se manifester le loyalisme routinier des ouvriers de Londres. Us proposent et spontanément ils décident que la grève n'intéressera point les entrepreneurs liés par contrats à la couronne. Us se sont engagés à terminer à date fixe la transformation de la façade ; on les aidera à tenir parole. Après une suspension de seulement une demi-journée, « jaunes » et syndiqués retournent à leurs chantiers du "palais. Le roi n'était pas intervenu dans la querelle. Il a exprimé sa gratitude à ses ouvriers en leur offrant, à fin d'œuvre, un banquet, une pipe et une livre de son meilleur tabac. *** L'armistice concédé par les ouvriers en faveur du roi leur fut imputé à faiblesse. M. Tom Mail rappela qu'à l'ordinaire le gouvernement britannique ne traite pas avec les «jaunes». u n'emploie que des ouvriers syndiqués dans ses arsenaux, et il y a spontanément établi, depuis plus de vingt ans, la journée de huit heures. Les ministres auraient dû s'opposer à l'embauchage d'équipes «jaunes» pour le service du palais, et les ouvriers syndiqués auraient pu montrer plus de fermeté. Au point de vue syndical, M. Tom Man avait raison, mais les ministres n'avaient pas tort, car il ne leur appartenait point d'intervenir dans des contrats d'entreprise de la couronne avec des particuliers. On objectera alors que c'était bien la couronne qui traitait avec les entrepreneurs, mais que c'était aussi la nation qui payait les travaux. Le certain est que l'incident de Buckingham-Palace fit obstacle à la grève, et se répercuta en conséquence sur les autres chantiers. Puisqu'on travaillait chez Georges V, pourquoi ne pas travailler aussi ailleurs? Puisque la grève était localement suspendue, pourquoi ne pas la suspendre uniformément ? u y eut entre patrons et ouvriers convention tacite, nullement formelle, sans contrat nouveau, sans vote nouveau, et, quand les travaux du palais furent achevés, l'armistice se prolongea. Plus récemment, une occasion s'est présentée de le rompre. De grands travaux de construction sont engagés à Londres. C'est d'abord l'achèvement d'Aldwych, tout un nouveau quartier en palais qui surgit d'entre les vieux pavés du Strand. C'est la construction de près de quatre kilomètres de quais sur la rive droite de la Tamise, en face des quais Victoria établis depuis 1870. Ce sont les installations du conseil de comté de Londres à l'extrémité septentrionale du pont de West-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods