Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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16 September 1914
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s.n. 1914, 16 September. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 02 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9k45q4sm3g/
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Mercredi 16 septembre 1914 Mo 216 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un sera®. un trim*. francs francs francs ANVERS . . 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les buretux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR toute responsabilité quant a leur teneur. Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes LA GUERRE LA SITUATION GENERALE L'aile gauche des Français est en contact étroit avec l'ennemi Le centre continue sa marche en avant Les Français sont maîtres de la vallée de Toul à Verdun La voie vers le refuge de Metz est | donc coupée aux Allemands Les Serbes prennent Vishigrad, ville fortifiée de la Bosnie Lfi nnmmBininuA frannais rl'hi^r» «soir Le uumuiuniqut; i Paris, 15 septembre. A notre aile gauche, nos armées sont en contact étroit (avec Penneni sur tout le front jalonné par les hauteurs ciu nord de l'Aisne, l'ouest et le nord de Reims. Au centre, notre marche en avant entre l'Argonne et la Meuse continue. Il est absolument inexact, comme l'a annoncé à plusieurs reprises l'agence officieuse Wolff, que l'armée du kron-prinz assiège et bombarde la place de 7 ; Verdun. Jamais cette ville ne fut attaquée. Seul, le fort de Troyon, qui appartient, non pas à la défense de Verdun, mais à celle des hauteurs de la Meuse, fut bombardé à plusieurs reprises. On sait que les atiaques violentes dont il fut l'objet n'ont pas réussi, et que, depuis hier, il est dégagé. A notre aile droite, rien à signaler. havas-rf.titp.r Communiqué officiel de la légation de France à Anvers Bordeaux, 15 septembre, dix-neuf heu res. A notre aile gauche, dans la jour née d'hier, les Allemands ont résisté ai nord de l'Aisne sur une ligne jalonnéf par la forêt de Laigue et Craonne. Ai centre, leur ligne de résistance passai hier au nord de Reims et du camp ci-uhâlons pour atteindre Vionne-la-Ville Au pied occidental de l'Argonne, les for ses ennemies qui occupaient le sud i l'Aigonne ont accentué leur mouveme de retraite en s'écoulant entre l'Argom et ia Meuse. Elles tenaient hier en fin journée ie front Varennes-Consenvoy A notre aile droite, les Allemands se i plient sur Etain, Metz. Signé : Di cassé, ministre des affaires étrangères. Le dégagement du fort dp; TVnvnn Londres, 16 septembre. Une dépêche de Paris en date du 15 septembre dit que le dégagement du fort de Troyon aura probablement une portée importante sur le sort des armées allemandes. L.es Allemands investissaient le fort de Troyon et les forts avoisinants entre Toul et Verdun, dans le but d'ouvrir une voie île retraite sur Metz. L'insuccès de ces uu iui t uc i i uyuii ê- opérations indique qite les Français m. i-e triseni ia vallée de Toul à Verdun. Don >n les armées du kronprinz devront proh ir- blement traverser la Meuse et aller pl !s. loin au nord, essayer de passer par de trouée de Stenay et parvenir dans le L ul xembourg su Thionville par voie de Lo lie guyon et Longwy. Reuteiî. Prise de Vishigrad ondres, 16 septembre. Une dépê- bes occupèrent Vishigrad. Reutef de Nisch annonce que les troupes ser- Telegram G0. AU SECOURS DE TERMONDE ! J'ai pu atteindre hier Termonde et vérifier par moi-même tout ce qui avait été colporté de rumeurs- à son sujet depuis t'attaque que les Allemands dirigèrent contre la ville à la date du 3 septembre.Il faut le déclarer hautement, les An-versois ignorent ce qui s'est passé là, où, s'il le savent par rémunération des noms de rues que les Prussiens ont réduites en ruines et en gravats, ils ne peuvent se faire une idée cependant, de l'aspect que présente la pauvre petite cité. C'est un enfer, et l'on se demande avec effroi comment il sera jamais possible de reconstruire, autour de l'hôtel, de ville et du musée épargnés, les quartiers entiers qui ont été ravagés, saccagés et détruits, maison par maison et porte à porte. Il n'existe pas de mots dans notre langue pour qualifier les actes de sauvage rie auxquels se sont livrés, par ordre dt leur chef Sommerfeld, ces bandits qui déshonorent encore l'uniforme d'une armée dont les soldats sont des éventreurs et des pillards. Ces termes ne sont pas l'expression d'une indignation qui m peut se contenir, mais le froid jugement d'un journaliste qui a vu Malines bombardé et Aerschot mis à sac. Tout cela n'est rien en comparaison de ce que ces monstres ont commis à Termonde. Le jeudi 4 septembre, dans le couranl de l'après-dîné, le Sommerfeld, qui étail entré la veille au soir dans Termonrk avec des forces considérables, donna deux heures aux habitants pour quitte] la cité. Ce terme n'était pas écoulé, qut ses valets incendiaires se mirent à l'œuvre. A l'aide d'un réservoir à pression monté sur une auto et plein d'essence ils parcoururent les rues principales de le ■ ville, aspergeant les maisons jusqu'au premier étage et mettant aussitôt le l'eu " a tout ce qui était boiseries, portes, fenê très et volets. Dans les carreaux du premier étage, ils lançaient des fusées incendiaires et des grenades, de manière à . communiquer le feu partout à la fois. I rendant ce temps, des soldats à pied, -porteur de petits caissons en fer blanc attachés sur ie devant du corps par des bretelles de cuir et contenant également de l'essence et du pétrole sous pression, passaient dans les petites rues et y allumaient tout ; d'autres étaient porteurs de bâtons d un produit phosphoreux Contenus dans une gaine de métal et dont il leur suffisait d'enduire les boiseries — comme on craque une allumette — poulies incendier. En moins de dèux heures, toute la ville fut en flammes, à l'exception des fabriques qui longent la rive gauche, et d'un côté de la Grand'Place. .\ux confins de Tcnnonde, derrière le « vestje », le quartier populaire du nouveau Zwijvick a été relativement épargne. lje reste de ia ville n'est plus, et ne sera plus, pour la bonne raison que les ruines qui couvrent son territoire sont tout à fait inutilisables et ne sauraient que retarder 1e travail des reconstructeurs. 11 faudra commencer, un jour, par tout abattre et tout enlever, après quoi i on pourra songer à construire sur ce qui fut Termonde une ville nouvelle pour ses habitants de demain. Quels sont les faits qui ont pu motiver cette destruction raisonnée, méthodique, systématique ? On n'en cite aucun, sinon celui que le Sommerfeld avait été froissé de ne point trouver à parler au bourgmestre, celui-ci n'étant point dans la localité. 11 prétexta bien, mais plus tard, de coups de feu qui auraient été tirés par des civils, mais aucune preuve ne put être apportée dans ce sens, et, au demeu-, rant, ce monstre à tête d'homme ne s'inquiétait nullement de justifier sa con-' duite. 1 On mit ainsi le feu a tout ce qui s'of-' frait : écoles, orphelinats, couvents, égli-s ses, chapelles, hospices de vieillards, banques, arsenal, postes, maisons bourgeoises et maisons ouvrières. Certains soidats s occupaient avant l'incendie d'entrer dans les maisons pour y dynamiter les coffres-forts. J'affirme avoir vu un de ces coffres fracturés, comme j'ai vu également une des fameuses pompes à benzine ; tout cela se trouve encore dans la ville, et y pourra convaincre les e enquêteurs officiels. L'hospice civii où se trouvaient logés e quantité de vieillards impotents a été e réduit en cendres comme le reste, et l'un de ces petits vieux a été brûlé vif dans son lit. J'ai vu des fragments de ses os ' calcinés. Toutes ces affirmations peuvent être confirmées par autant de témoins que l'on voudra. Les autres malheureux ont été portés dans un champ, à la porte de Gand, où les Allemands les abandonnèrent ; d'aucuns furent recouverts par eux de draps mouillés pour les préserver des brandons que le vent arra-chait à l'énorme brasier de la ville. Le feu a été mis à la ville de trois côtés !> à ia fois, par la porte de Gand, par celle i- de Bruxelles et par celle de Malines. is Tandis que les maisons brûlaient, les a Allemands pillèrent les magasins et les bijouteries. Il nous a été raconté qu'ils avaient fait cadeau de beaucoup de bi-joux à quelques gouges qui les accompagnaient. J'ai personnellement ramassé sous un banc placé devant un café sur la place un chapelet en ébène et argent qui portait encore l'étiquette de vente avec le prix. Il n'y a donc nul doute que cet objet n'ait été volé et jeté là par s 1 un des pillards. Quatre-vingts personnes ont été emmenées par les Allemands et expédiées à Munster (Westphalie). Aucune n'est encore revenue. A Lebeke, les Allemands ont attaché en grappe les nommés A. Van Damme, e Fr. Mertens, Em. Dekinder, Pros. Van ,i Doren, Verheyen et C. De Hobbelaer, et r_ las ont tués à coups de fusil, •s A Saint-Gilles, — dont pas une mai-.s son ne subsiste, ni l'église, ni l'hôtel de ie ville, — les Prussiens ont fait marcher it devant eux Ch. Moens, — qui reçut deux i- balles, — les docteur du village, — qui a fut trois fois blessé, — et Petrus Van »s Doorselaer, — qui est mort sous le feu. Ils y ont assassiné également Cam. Ry-it bels et l'un de ses amis, it Aujourd'hui, les rares habitants de le Termonde qui occupent encore la ville a dévastée sont menacés de famine à bref .]- délai. Tout le monde est sur la paille ; ie tout est ruiné. Il faut de toute nécessité i- que le gouvernement, s'inquiète du sort n d.j ces malheureux. Leur pauvreté, leur ls misère, leur détresse morale sont indes-a criptibles. A. C. L'Allemagne commence à se révolter contre le Kaiser Londres, 16 septembre.— De New-York au Daily Express : La preuve que l'Allemagne commence à se révolter contre le kaiser est donnée par une lettre publiée dans le New-York Herald. Cette lettre est signée par le comte von Ber-v.m et daté? d'Iserlohn en Westphalie le L'< août. Ell-e proteste contre « une aventure folle d'un tyran actuellement en Allemagne. Depuis longtemps un masque cacha le caractère réel de ce vampire de. s n propre peuple, et, grâce à lui, l'Allemagne deviendra le pays le plus pauvre et le plus misérable du monde. Je quitte mon pays dont je suis dégoûté en raison du barbarisme infligé à l'huma- ité par l'empereur et je reviendrai seu-lment en Allemagne lorsqu'elle se trouvera sous le régime de la république.» —-B.eùter.Le Home ruie anglais Londres, 15 septembre. La chambre des communes a voté le bill provisoire du " Home Rule » sur toutes ses phases, et-la chambre des lords l'a ajournée en • • ronde lecture par 93 voix contre 29. — Reuter'S Telegram C°. L'Allemagne s'en prend aussi à Sa Chine On mandé à la Reuters Telegram Company que le chargé d'affaires allemand a fait savoir à la Chine que le gouvernement allemand se réserve de lui demander compte de la violation de neutralité commise par la Chine en permettant aux troupes japonaises de débarquer. Le gouvernement allemand se réserve aussi d'exiger une compensation pour les pertes ainsi subies. Les victoires russes en Galicie Pktrograd, 14 septembre. — Communiqué du généralisme russe. — Nos troupes passèrent l i rivière San et capturent trente canons, huit mille prisonniers, d'énormes entrepôts de provisions et du matériel près de Ravarusska. Ils découvrirent près de Bielgoray de nouvelles batteries autrichiennes embourbées dans un marais. Le général Brousiloff captura aussi de nombreux prisonniers et des bouchés à feu.Sur la rive droite du Dniester, les Autrichiens furent rejetés vers Dorogobytch. Czernoviza, chef-lieu de la Bukovina, et toute la région avoisinante ont été occupées sans coup férir. -- Reutf.r's Telegram Company. La générosité des Australiens Londres, .15 septembre. — Une dépêche, de Melbourne, en date du 15, dit que le fonds de secours pour les Belges s'élève à 12,000 livres sterling dont 5,000 reçues du lord maire. Une dépêche de Sydney, en date du 15, dit que le fonds pour venir en aide aux Belges s'élève à 27,000 livres sterling. Le lord maire de Melbourne télégraphie que 1(1,000 livres sterling doivent être remis aujourd'hui au consul belge à. Londres, pour être expédiées à Anvers. - Reuter'S Telegram Company.La politique anglaise Londres, 15 septembre. — Le « Pressbureau » est autorisé par lord Grey de répondre aux critiques sur la politique anglaise faites par le. chancelier allemand, et déclare que l'Angleterre serait intervenue également pour protéger la neutralité de la Belgique contre la France comme contre l'Allemagne. Le gouvernement français assura le gouvernement anglais plusieurs fois qu'il respecterait cette neutralité. L'Angleterre adopta la même attitude en 1870. Alors, Bismarck admit et respecta la neutralité de la Belgique. Le « Pressbureau » s'en réfère h l'étonnement du chancelier que M. Asquith, dans son discours de GuildhaJl, à Londres, ne mentionna pas la neutralité des pays scandinaves, et déclare, en ce qui concerne le Danemark, que les Danois n'oublient guère les rôles joués par la Prusse et l'Angleterre, respectivement en 1863 et 1864, lorsque, le royaume de Danemark fut désintégré. Aussi, l'intégrité de la Norvège fut garantie par l'Angleterre et la France dans le traité de Stockholm de 1855. En ce qui concerne la suggestion du chancelier que l'Angleterre dans le traitement des républiques des Boers viola la cause de la liberté, le communiqué rappelle les paroles de M. Botha, prononcées il y a quelques jours, dans lesquelles il exprima sa conviction en la justice de la cause de la Grande-Bretagne, et li ferme décision de l'union du sud-Afrique d'aider la Grande-Bretagne par tous les moyens possibles. Botha déclara que le sud-Afrique voudrait dix fois plus être sous le drapeau anglais que sous le drapeau allemand. Le chancelier caractérisa la politique anglaise comme hardiment égotiste. Au contraire, déclare le communiqué, cette politique est le résultat du grand ralliement d'affection de l'intérêt commun. Toutes les dépendances anglaises aident la Grande-Bretagne par des soldats ou par d'autres contributions dans cette guerre. -Le chancelier excuse la violation de la neutralité belge par des nécessités militaires, tandis qu'il se fait une vertu d'avoir respecté la neutralité de la Hollande et de la ' Suisse. Telle vertu pratiquée seulement on l'absence d'un intérêt particulier et d'un avantage militaire n'est pas beaucoup à vanter, déclare le communiqué. — Reuter'S Telegram Company. Le budget hollandais La Haye, 15 septembre..— Le ministre des finances présenta le budget en faisant remarquer que, nonobstant les économies à faire dans le budget, les circonstances extraordinaires sont en connexité avec une diminution des recettes par suite de la crise de la plupart des moyens existants. Cela obligera la nécessité de demander de grands sacrifices à la nation. Les projets nécessaires seront présentés à cette fin aussitôt que l'on pourra le faire afin de préciser même approximativement le montant nécessaire pour renforcer nos moyens. — Havas et Reuter'S Telegram Company. Les atrocités commises par les Allemands en Belgique Londres, 16 septembre. — Tous les journaux expriment leur horreur provoquée par le rapport officiel sur les atrocités commises par les Allemands en Belgique. Ils s'accordent à les dénommer de « Huns modernes ». Le Times dit que rien ne peut effacer l'impression créée par tout le monde des outrages des Allemands. Le Daii.y Telegraph dit : « Nous savons que le moment viendra où le compte sera terrible. » Le Morning Post dit : «En ce moment l'exemple des Allemands montre aux alliés ce qu'il faut éviter. » Le Daily Mail dit que le rapport est le document le plus effrayant qui ait jamais été soumis aux hommes civilisés. — Reuter'S Telegram Company. Echange de télégrammes Paris, 16 septembre. — Le tsar télégraphia au président Poincaré, le félicitant de la grande victoire de l'armée française. M. Poincaré répondit que tous les cœurs des Français se réjouissent de la grande victoire des troupes russes en Galicie. Le gouvernement ne doute pas qu'elle ne soit bientôt suivie en Allemagne et en Autriche par d'autres succès éclatants. Le prince régent de Serbie télégraphia aussi au président "Poincaré ses félicitations. — Havas.Silence éloquent! Londres, 16 septembre. — Une dépêche de Washington au Morning Post, en date du 14 septembre, dit que le service sans fil de Berlin et les déclarations de l'ambassade allemande ont tout d'un coup cessé, donnant ainsi au peuple américain la preuve convaincante que les Allemands se replient devant les armées alliées. — Reuter's Telegram Company. L'Italie semble renforcer sa flotte dans la Méditerranée Londres, 16 septembre. — Une dépêche de Venise dit que le croiseur Piemonte a été rappelé du Somaliland. — Reuter's Telegram Cy. Congratulations d'amiral à général Londres, 15 septembre. — L'amiral Jellicoe a envoyé le.télégramme suivant au général Jof-fre : « Les officiers et les marins de la grande flQtte britannique ont l'honneur de présenter leurs plus grandes félicitations à leurs camarades de l'armée française alliée en raison de leurs récents succès. » — Reuter's Telegram Company. Communiqué du "Pressbureau" Londres, 15 septembre. — Le « Pressbureau » communique le 15 septembre : « L'ennemi occupe toujours une forte position au nord de l'Aisne, et le combat continue sur toute la ligne. L'armée du prince-héritier fut encore repoussée et se trouve maintenant sur la ligne de Varennes-Donsenvoye-Ornes. Les alliés occupent Reims. Six cents prisonniers et douze canons ont été capturés hier par les Français se trouvant sur la droite anglaise. La pluie a détrempé les routes et rend la retraite allemande difficile. » — Reuter's Telegram Company.L'Unité de l'empire britanique dans le confit actuel Londres, 15 septembre. — Les documents officiels publiés aujourd'hui contiennent de longues listes donnant des détails d'offres d'assistance venant du monde entier et des différents Etats britanniques et colonies anglaises, qui dans leur ensemble présentent un tableau remarquable de l'unité de l'Empire dans le conflit actuel. Ces offres consistent, non seule ment, en troupes variant de quelques centaines de soldats, en ce qui concerne le contingent australien, mais aussi en quantités corn sidéra blés de provisions. Le gouvernement vient justement d'agréer des offres de service de deux cents Maories de la Nouvelle-Zélande, et a aussi accepté des provisions de toutes espèces.De nombreuses colonies ont également voté des dons en argent. Toutes ont simultanément' établi un fonds patriotique de souscriptions et beaucoup parmi ces colonies ont également souscrit des sommes considérables pour le fonds de secours aux Belges. — Reuter's Telegram Company. Le roi Albert, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Georges Un télégramme au tsar On sait que le tsar vient de conférer au roi Albert la croix de chevalier de l'ordre militaire de Saint-Georges, « qui n'est décerné qu'aux braves », a-t-il dit dans le télégramme envoyé à notre souverain. Celui-ci a remercié dans les termes que voici : « J'exprime à Votre Majesté ma profonde gratitude pour la rare et si flatteuse distinction qu'Elle a bien voulu me conférer. Que Votre Majesté me permette d'en reporter tout le mérite sur mes vaillants soldats et d'y voir une nouvelle preuve de Sa haute et puissante sympathie. L'éloge que Votre Majesté a daigné faire du peuple belge et de son armée me touche tout particulièrement et sera reçu avec une vive reconnaissance et avec orgueil par la nation entière. » Alfert. » Encore un mensonge allemand Londres, 15 septembre. — Communiqué par la légation britannique en Belgique. — Les1 représentants du gouvernement allemand dans le§ capitales étrangères affirment que la' Westminster Gazette a excusé ou justifié la destruction de Louvain. C'est un impudent mensonge. Dans son numéro du 29 août, ce journal imprimait ce qui suit : « La destruction de Louvain est un acte infâme qui ne peut-être justifié par aucune raison convenable de nécessité militaire ; sa. seule excuse pourrait être de faire valoir qu'une panique a frappé des barbares. » Ce ne sont pas de vaillants guerriers qui-commettent des actes pareils, mais des hommes affolés de peur pour leur propre salut. » Le Westminster Gazette a, depuis lors, repété cette opinion sans la modifier d'aucune façon.Note. — On sait que la Westminster Gazette est un des journaux les plus influents, et que ses attaches avec les membres du gouvernement actuel sont connus. La reine reçoit une lettre touchante de France La reine vient de recevoir d'un curé de Normandie la lettre émouvante que voici, accompagnée d'un don en argent : Baromesnil (Seine-Inférieure), 17 août 1914. Madame, Votre Majesté voudra bien accepter la modeste offrande que lui envoient nos deux petites paroisses normandes de Baromesnil et de Mesnil-Réaume pour aider les familles belges éprouvées par la guerre. ' Nous n'ignorons pas, madame, que c'est grâce à l'héroïque résistance des soldats de S M. le roi des Belges que l'envahisseur a été arrêté sur nos frontières françaises. Si, à l'heure actuelle, dans notre Normandie, nous faisons tranquillement la moisson, c'est, après Dieu, à la vaillante armée belge que nous le (fevons... Mais, madame, nous ne pensons pas sans tristesse à la détresse de beaucoup de familles belges qui ont dû abandonner leurs villages dévastés par les armées allemandes. Aussi, émus de tant dé malheurs qui s'abattent sur votre noble nation, nous avons voulu être parmi les premiers à en prendre notre part. Le 15 août, en la fête de l'Assomption de la. Sainte-Vierge, nous avons fait dans nos deux églises une première souscription en faveur r'e nos frères, les Belges. En vous envoyant, madame, cette première offrande, nous prions Votre Majesté de l'accepter comme un témoignage de notre admiration pour vos courageux soldats et de notre fraternelle amitié pour la noble nation belge. Dieu la bénisse et lui donne la victoire ! Je suis, avec le plus profond respect, madame, de Votre Majesté, le très humble et très obéissant serviteur-. (s.) Chevalier, curé de Baromesnil (Seine-Inf.) La reine a lu cette lettre avec émotion et a fait adresser de chaleureux remerciements à M. le curé Chevallier. À ANVERS SERVICE DE RAVITAILLEMENT Les charbons tout-venant, déposas sons les hangars numéros 15 et 16 du quai Cockerill, seront délivrés aux intéressés tous les jouis ouvrables entre 7 et U 1/2 heures 'lu matin et 2 et 5 heures de relevée, contre paiement, de 3 francs les 100 kilos, par quantités de 00 à 500 kilos. Les charbons criblés, déposés sous le hangar numéro 16, sont dès à présent mis en vente par quantités de 500 kilos, au prix de 3 fr. 80 les 100 kilos.

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