Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 27 August. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/183416tv81/
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Jeudi 2X août 1914 V* No 199 Vingt-sixième année ' 0 \ ABONNEMENTS: un an un seme. un trim#. ^ francs francs francs 'ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 NTSKIÊUR. . 18.00 9.60 5.25 E)CTÉRiEtfR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACGT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Clf Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes LA GUERRE En Belgique, la situation reste sans changement appréciable —mumm ■ »i i lu ' .«.i111 iijweessesgiace.'^afcmsaa i mim m iiwtiPTTuws» riTiiii i-wrmm En Lorraine, l'offensive française continue L'ennemi a subi des pertes considérables ■nnnwBBBiiini ii".H■wrwBggaB igtsaïunLi.OftiorBg Les combats de ces derniers jours tournent au désavantage des Allemands Les Russes avancent splendidement Dans quinze jours, ils seront cinq millions contre les Allemands La situation générale offre donc les meilleures perspectives LA SITUATION GENERALE Sur la frontière française Paris, 26 août. L'offensive française conti- tions occupées par les Allemands. Dans le nue en Lorraine, oj les Allemands subirent de nord, la ligne de bataille fut légèrement rétro- graves pertes. Dans un espace limité, on trou- gradée. La bataille continue. Havas-Rkuter. va plus de cinq cents cadavres sur des posi- ' Communiqué du ministre de la guerre français Paris, 27 août. —I Communiqué du ministère sur place encore dans la position mise en de la guerre français du 26 août à vingt-trois joue. heures. — D'une açon générale, l'offensive Les combats acharnés qui ont été livrés de- française progresse entre Nancy et les Vosges. puis trois jours dans la région paraissent tour- Toutefois, la drote a dû se replier légère- ner à notre avantage. ment dans la région de Saint-Dié. Aucui fait saillant à Woevre où les forces L'ennemi a subi des pertes considérables, opposées semblent se recueillir après les ré- quinze cents cadaves ont été retrouvés dans cents combats. un espace très restieint. Dans la région nord, la ligne franco-anglaise Dans les tranchées, une section entière a été a été légèrement ramenée en arrière. La résis- fauchée par nos ofcus. Les morts sont cloués tance continue. — Ha vas-R buter. Sur la frontière russe Londres, 27 août. On mande de Saint-Pé- Pétersbourg disant : « On assure que les Rus- tersbourg que les troupes russes dans la ses, après avoir investi et coupé Koenigsberg, Prusse orientale ont occupé les villes de Nor- continuent leur marche en avant. » denburg, Sensburg, Bischoffsburg et la gare De ,,(( Echo de Paris „ . de Rothfliess. Une dépêche de Londres dit que les Russes L'avance russe se continue en Gallicie orien- prendraient l'offensive sur le front de cent taie où les troupes russes ont repoussé l'a» soixante-quinze kilomètres avec treize corps riere-garde autrichien,e au delà de la rivière d.armée. Des renforts arrjvent continuelle- Slota Lypa. Havahur:uji;r ment. On estime que, dans une quinzaine de Paris, 27 août : jours, les Russes seront à cinq millions d'hom- Le « Matin » publie une dépêche de Saint- mes. Pour la France ! Il est piquant de constater à quelles conclusions injustes peuvent parfois aboutir, en présence d'une situation qui ne répond pas complètement à leurs désirs ou dont ils ne saisissent pas entièrement la portée, nombre de gens qui, à l'ordinaire, font preuve de beaucoup de jugement et de sang-:roid. Il est triste aussi de les entendre formuler des appréciations qui ne correspondent nullement à la réalité des faits, nais que le tragique des événements, la rareté des nouvelles, l'incertitude et. ajoutons aussi, une incompréhension totale de la marche dus opérations rendent jusqu'à un certain point excusables. 11 ne faudrait cependant pas que ces stratèges désenchantés puissent, par leurs vues d'un pessimisme outré, contribuer à affoler une population qui n'est déjà que trop portée à n'accorder qu'âne importance minime aux nouvelles favorables de la guerre et à s'exagérer à plaisir les moindres faits de nature à assombrir la situation.C'est pourquoi l'on nous permettra de rompre ici une lance en faveur de la France, dont nous avons entendu avec stupeur, tous ces derniers jours, critiquer-avec une déplorable acrimonie les plans de bataille. 11 est bon de répéter encore -que les plans de l'état-major français ont été établis en prévision d'une attaque brusquée par la Belgique et que la concentration I des armées de notre voisine et alliée devait s'opérer sur des positions permettant, par leur force et leur choix, de se tenir, selon les cas, sur la défensive ou de prendre l'offensive. Après la magistrale leçon infligée par [ les nôtres à l'envahisseur, la France, asl I sistée d'un corps expéditionnaire anglais qui s'est trouvé momentanément infé-I rieur en nombre aux espérances conçues,-I est seule à supporter maintenant le poids formidable des armées teuton lies placées devant une seule alternative : vaincre ou mourir. 11 est hors de doute à présent que celles-ci sont supérieures en nombre. Mais même si elles arrivent à déloger les armées françaises des positions qu'elles ont prises en Belgique, ces dernières n'auront qu'à se replier derrière leurs lignes de défense, et les phases de la bataille se dérouleront alors sur les bases primitivement préparées par l'état-major français. Y aura-t-il là matière à récriminations et à découragement ? Il ne nous semble guère. A la guerre, avons-nous déjà dit, rééditant un mot de Napoléon, tout est moral, et le moral et l'opinion font plus de la moitié de la réalité. Peu importent les pertes ! Le succès restera à qui aura su le mieux les supporter. La victoire est une question d'énergie et d'endurance. Or, nous voyons les Français, bien qu'en infériorité numérique, arrêter depuis trois jours l'offensive désespérée des masses allemandes et, bien mieux, contre-attaquer avec succès. A la guerre, encore une fois, tout est moral. Le moral d'une armée est le plus grand facteur de la victoire. L'expérience prouve qu'une armée qui perd vingt pour cent de son effectif peut se regarder comme vaincue, mais vaincue momentanément si le moral n'en a pas été affecté. Possédant encore les quatre cinquièmes de son effectif, elle peut reprendre la lutte avec une nouvelle vigueur. Le tout est de tenir tête à l'ennemi jusqu'à ce que celui-ci, réduit à son tour aux quatre cinquièmes de son effectif, soit acculé à la limité démoralisatrice qui transforme un insuccès en une irrémédiable déroute. Ce sont là des vérités bonnes à répéter, toujours et sans trêve. Peut-on imaginer sérieusement que les Allemands, après avoir traversé, au prix de quelles pertes, la Belgique pour se heurter au mur de granit français, en laissant derrière eux, par une inconcevable imprudence mais sans doute inéluctablement nécessaire, les forts de Liège et de Narnur, l'armée belge de campagne intacte et la position fortifiée d'Anvers, — peut-on donc imaginer sérieusement que les Allemands, vainqueurs après des pertes qui équivalent ou équivaudront à des défaites, seront toujours capables d'une offensive indéfinie? Mais, qu'on y songe bien, leurs réserves, fussent-elles plus importantes encore, ne sont pas inépuisables. Leurs sacrifices en hommes sont effrayants. Ce sont là des victoires à la Pyrrhus, de classique mémoire, susceptibles de réduire leurs hordes à des effectifs dérisoires. El l'on sait de reste aussi que les Français, de Bouvines à Champaubert, ont presque toujours aligné des armées moins nombreuses. Cela doit nous donner confiance. Supposons le pire. Admettons l'hypo-tèse, inacceptable en ce moment, de voir les lignes françaises bouleversées dans le Nord et sur la Meuse, les places fortes de l'est emportées de haute lutte et la jonction des armées allemandes sous les murs de Paris. La situation serait eu apparence, mais en apparence seulement, celle qui existait en soixante et onze. La France, en effet, n'avait alors ni la Rus; sie, ni l'Angleterre, ni la Serbie, ni la Belgique à ses côtés. (Elle n'avait pas contre elle, il est vrai, l'Autriche-Hon-grie, mais l'aide que celle-ci prête à l'Allemagne parait être 'd'une bien maigre efficacité.) Et cependant, dans ces circonstances épiques, le génie de Gambetta reformait à la France un gouvernement des finances, une armée. Le brave Chan-zy tenait les Allemands en échec sur la Loire, et peut-être l'issue de la guerre eût-elle été transformée si l'on avait écouté ces deux âmes de la défense nationale, tellement les corps d'armée ennemis fondaient, en quelque sorte, au fur et à mesure qu'ils s'avançaient dans l'intérieur des départements. Pas plus qu'alors, en mettant, comme nous l'avons dit plus haut, les choses au pire, les Allemands ne pourraient songer à envahir totalement la France. 11 resterait toujours à celle-ci une armée résolue et magnifique de cohésion qui harcèlerait, unie aux Anglais et aux Belges, les derrières de l'armée allemande, obligée de se retourner pour faire face au raz de marée russe, véritable mer d'hommes dont les flots menacent déjà de balayer les murs de la capitale de l'orgueilleux, despotique et barbare empire allemand. La ruée russe ne rencontre pas grande résistance. C'est incontestable et simplement logique puisque la totalité presque des forces allemandes sont occupées à briser la défensive française. Tout nous porte à croire que le moral des armées de la grande République, appuyées sur le réconfort que lui apportent l'aide de ses alliés et les sympathies de tout le monde civilisé, la valeur individuelle des soldats et la capacité des chefs et du haut commandement, ne se laissera jamais entamer par des revers toujours possibles bien qu'improbables. Elles ont une patrie à défendre, d'innombrables humiliations à venger et un désir fou de la revanche. Les Anglais tiennent la maîtrise de la mer et assurent leur ravitaillement tout en interdisant celui de l'Allemagne. L'abnégation des généraux, à rencontre des lamentables jalousies et compétitions de 1870, est telle que, malgré l'avance conquise par le général commandant les troupes de la haute Alsace, celui-ci n'a pas hésité à obéir à la cruelle nécessité qui lui était faite d'avoir à renforcer l'armée du Nord pour assurer le succès d'un collègue, mais aussi le salut de la France et du monde. Cela n'est-il pas tout simplement grand ? El nous verrons sans cloute d'au-Ires effacements commandés par les nécessités stratégiques et acceplés sans réplique, sinon avec joie. Plus rien ne subsiste de l'absence d'unité, du mépris de la cohésion, des jalousies et des rancunes qui occasionnèrent en grande partie les désastres de l'Année terrible. Aussi, devant la catastrophe sans nom déchaînée par la mégalomanie monstrueuse de Guillaume II le Pacifique, est-ce avec une joie et une confiance que légitiment l'état d'âme et l'admirable conduite des armées de notre voisine du sud dans le Nord et sur la Meuse que nous clôturerons cet article au cri jailli du plus profond de nous-mêmes, le cri de : « Vive la France ! » EREI.. La marche russe Sai<it-Pétersbourg, 26 août. En Galicie orientale les troupes russes ont rejeté l'arrière-garde autrichienne au delà de la rivière Ztolatypa. Dans la Prusse orientale les Russes occuperont Nordenburg Sousburg, Bi-schofsburg et la gare de Rothfliens. L'offensive russe continue. - Havas-Reuter. Au Togoland Londres, 26 août. — Le Colonial Office annonce que Togoland se rendit sans conditions, l^es forces alliées entreront demain matin. — ha va s - h eu te r. Londres, 26 août. — A la chambre des communes le ministre des colonies donne lecture d'un télégramme du commandant des forces anglaises du Togoland, disant que les Allemands avaient offert de capituler avec les honneurs de la guerre. Le commandant des forces anglaises a répondu qu'ils devaient capituler sans conditions, que les Anglais respectaient toujours la propriété privée. La réponse allemande est attendue dans la soirée de demain. — Havas. Paris, 27 août. — On mande de Londres au Matin que le Togoland a capitulé sans conditions. — Havas. Remaniements ministériels en France Paris, 26 août. — Les journaux du soir parient d'un remaniement des portefeuilles ministériels projeté. Delcassé, Millerand, Briand et Sembat sont cités notamment. M. Viviani reçut dans la matinée MM. Millerand et Malvy. Ces modifications n'auraient aucun carac-lère politique particulier et tendraient seulement à renforcer l'autorité des décisions du conseil de la défense nationale. — Havas-Reu-ter.Paris, 26 août. — Les bruits que Viviani songerait à procéder à un remaniement du cabinet paraissent à la fin de l'après-midi prendre une certaine consistance. Durant toute la journée, de nombreux conciliabules eurent lieu à l'Elysée, à la présidence du conseil et au ministère de l'intérieur. Parmi les personnalités politiques venues pour s'entretenir avec le chef de l'Etat, nous citons MM. Deschanel, Delcassé, Millerand, Clemenceau, Briand, Jean Dupuy. A sept heures les conférences se poursuivaient encore. Une conférence à laquelle participent MM. Viviani, Doumergue, Malvy, Augagneur, Jiienvenu Martin, Noulens, Thomson, Saraut, etc., a lieu actuellement au ministère de l'intérieur. — Havas-Reuter. Paris, 26 août. — On assure que les ministres ont décidé de présenter collectivement, leur démission. Le nouveau cabinet serait constitué immédiatement. Le général Gallieni est nommé gouverneur militaire de Paris en remplacement du général Michel, — Havas-Reuter. Paris, 26 août. — Viviani a annoncé au président Poincaré que les ministres avaient décidé de démissionner colectiveinent. M. Poincaré chargea M. Viviani de former le nouveau cabinet. M. Viviani a fait connaître à onze heures du soir au président Poincaré la composition du nouveau cabinet ainsi constitué : Présidence, sans portefeuille, Viviani ; justice, Briand ; affaires étrangères, Delcassé ; intérieur, Malvy ; guerre, Millerand ; marine, Augagneur ; finances, Ribot ; instruction, Sar-raut ; travaux publics, Sembat ; commerce, Thomson ; colonies, Doumergue ; agriculture, Fernand David ; travail, Bienvenu Martin ; ministre sans portefeuille, Jules Guesde ; sous-secrétariat des beaux-arts, Dalimier. M. Viviani est actuellement à l'Elysée, où il présente ses collaborateurs à M. Poincaré. — Havas-Reuter.Paris, 27 août. — Les journaux, commentant la formation du nouveau ministère, s'accordent à dire que ses hommes, venus de tous les partis pour former le grand ministère de défense nationale, vont compléter par ordre et discipline l'œuvre de défense, que les héroïques soldats et leurs chefs accomplissent sur la frontière. Ils vont se mettre à l'œuvre dès aujourd'hui avec l'unanime volonté de défendre la France à cette heure particulièrement grave. — Havas-Reuter. La flotte allemande Londres, 26 août. — Douze cents navires marchands sont renseignés comme se trouvant dans le port de Hambourg. On croit que les navires de guerre allemands, du dernier type, se trouvent dans le canal de Kiel. Les torpilleurs allemands et les croiseurs â l'embouchu-re de l'Elbe, Heligolaud, défendent la côte. — Havas-Reuter. Œufs, naphte et pétrole Londres, 26 août. — On annonce que le gouvernement a publié une circulaire recommandant l'économie dans l'usage des .œufs, du naphte et du pétrole. — Havas-Reuter. Berne, 26 août. — On annonce que le gouvernement allemand a recommandé à la population de l'empire d'économiser le pétrole, les œufs et l'essence. — Havas-Reuter. Les Allemands repoussés par les Français Londres, 26 août. — Le Pressbureau annonce que, le 25 août, les Français dans le sud du théâtre de la guerre, furent attaqués en force par les Allemands. L'attaque a été re-poussèe, et l'ennemi se retira sur toute la ligne. — Havas-Reuter. Blessés beiges transportés à Caen Caen, 26 août. — Le paquebot belge Anvers-Aden amena dans la matinée cent cinquante officiers, sous-officiers et soldats belges blessés, embarqués à Dunkerque. Ces blessés, dont le moral est excellent, furent conduits à l'ambulance Saint-Joseph, au milieu des ovations de la population. Les réfugiés belges à Paris Paris, 26 août. — Dès l'arrivée à Paris des premiers réfugiés belges, le ministre de Belgique se mit en rapport avec la préfecture de police pour assurer les secours. Les cent premiers réfugiés arrivés avant-hier furent répartis dans différents hôtels. Mille nouveaux arriveront et deux mille cinq cents dans la matinée. Plusieurs bâtiments, dont le grand palais et la caserne, furent mis à leur disposition. On annonce l'arrivée de dix mille nouveaux réfugiés. Le secrétaire de la légation de Belgique se tient en permanence à 1a. gare du Nord pour recevoir ses compatriotes. — Havas-Reuter. Le bombardement de Kiaotchéou Tokio, 26 août. — Les Japonais ont commencé le blocus à Kiaotchéou. Les progrès des Russes Saint-Pétersbourg, 26 août. — L'arrière-garde autrichienne ne réussit pas à arrêter les Russes. Dans la région de Tarnopol elle perdit deux mitrailleuses et un train avec un nombreux matériel. L'offensive russe continue en Allemagne. Dans la Prusse occidentale, les Allemands reculèrent. A la chambre des communes Londres, 26 août. — Chambres des communes. — Une déclaration sur les mesures militaires fut faite hier par lord Kitchener. En réponse à une autre question au sujet des atrocités allemandes en Belgique, M. As-quith dit que le gouvernement belge prend des mesures afin de faire connaître ces faits :iu inonde entier. (Applaudissements nourris.) M. Asquith dit qu'il présentera demain une adresse devant être envoyée au roi, le priant de retransmettre au roi des Belges la sympathie et l'admiration du parlement anglais en ce qui concerne la résistance héroïque offerte par son armée et son peuple contre la formidable invasion de son territoire, et de lui donner l'assurance de sa détermination pour ce pays et de seconder de toute façon les efforts de la Belgique pour maintenir sa propre indépendance et les lois internationales. (Applaudissements.)M. Lloyd George dépose une proposition pouvant servir de base à un projet d'emprunt de guerre. Ce projet diffère sous deux aspects des emprunts précédents : 1° Le montant actuel des fonds à prélever n'était pas fixé, et le total devant être émis comprendrait non seulement un vote d'un crédit de cent millions de livres sterling déjà autorisé, mais aussi les sommes représentant une diminution des recettes publiques résultant de la guerre ; 2° Le projet n'indiquait pas une méthode précise à l'aide de laquelle ces fonds seraient procurés. Ceci serait laissé à la discrétion du trésor, qui déciderait selon les circonstances prévalant. — Havas-Reuter. Prince allemand tué à Namur Copenhague, 26 août. — Wolffbureau annonce que le prince Friedrich de Saxe Meiningen fut tué par un obus à Namur, le 23 courant. Nouveaux officiers dans l'armée française Paris, 27- août. — Un deuxième communiqué à I'Officiel publiera demain un décret permettant la nomination d'officiers au grade supérieur à titre provisoire pour la durée de la guerre sans aucune condition d'ancienneté. Lettre de SVÎ. Viviani à SVÎ. Poincaré Paris, 27 août. — M. Viviani a adressé 'a lettre suivante à M. Poincaré : « Monsieur le Président, » Dans les circonstances, que le pays traverse, il rne parut nécessaire d'élargir les bases militaires que je présidais. J'ai réuni mes collègues en conseil de cabinet et après lesavoir remercié tous du dévouement patriotique avec lequel ils remplirent leur rôle difficile, je leur fis part de mon désir, leur exposant que je vous permettrais par l'offre de ma démission, de charger une personnalité politique de l'œuvre que je définissais. Mes collaborateurs voulurent bien accepter les raisons, que je faisais valoir, et j'ai l'honneur de vous remettre, avec ma propre démission, celle du cabinet. » Agréez, etc. » (Signé) Viviani.»

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