Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

1124 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 25 March. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7940r9n34k/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Mercredi 25 mars 1914 No 70 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.-00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-CEufs, 9' - ANVERS ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BÂCOT, directeur-rédacteur en chef du journa INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offies d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. annonces sont mesurées au lignometre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS ANTIQUITE DE L'AVIATION Dans les pays du nord, on trouve la légende de Wieland le Forgeron qui, fils d'un géant de l'île Schôuwen, se fabriqua au Tyrol une paire d'ailes et retourna par la voie aérienne vers sa patrie nordique. Un passage surtout de cette légende est intéressant, car ii montre que, dès cette époque, on avait déjà observé l'influence du vent sur la réussite des essai.- de vol. L.e frère de Wieland, Egil, avait voulu essayer de voler, mais il était tombé parce que Wieland lui avait conseillé de descendre à terre avec vent arrière. Quant, à son tour, Wieland fut sur le point de prendre son essor, il dit à Egil : Je me méfiais. Une fois que tu les aurai; eu essayées, tu ne m'aurais pas rapporté nies ailes. Sache donc que tous les oiseaux se posent à terre vent avant et s'envolent de même. Maintenant, je vais te dire, frère, quel est mon dessein : je veux retourner dans notre patrie ; mais auparavant, il me faut aller trouver le roi Nidung pour lui parler. S'il m'ar-rive de lui dire quelque chose- qui le fàc.he et qu'il t'oblige à tirer sur moi, vise sous mon bras gauche. J'ai attaché là une vessie contenant du sang de ses fils. Tu pourras ainsi t'arranger de façon à ne pas me faire de mal, si toutefois tu respéctes ton frère. Alors Wieland vola sur la plus haute tour du château royal, et appela le roi afin de lui parler. Le roi lui dit : Es-tu maintenant un oiseau, Wieland ? Que fais-tu et où donc vas-tu ? Tu fais des prodiges ! — Seigneur, répondit Wieland, je suis maintenant un oiseau et en même temps un homme. Et je vais partir d'ici, et jamais plus tu ne m'auras en ton pouvoir.Et ce W'sani, Wieland s'envola dans les airs. Alors, le roi Nidung cria : Jeune Egil, prends ton arc et transperce lui le cœur. Il ne faut pas qu'ii parte vivant d'ici où il a commis tant de crimes. — Je ne puis faire cela contre mon frère, dit Egil. Alors, le roi le menaça de le tuer s'il ne tirait pas, et il ajouta qu'il méritait déjà de mourir à cause des forfaits de son frère. — Le seul moyen de te sauver la vie, conclut-il, est de tirer sur lui. Egil plaça donc la flèche sur la corde de l'arc, visa sous le bras de Wieland, tira, et le sang tomba à terre. Alors le roi dit : — Bien touché ! Et tous les assistants furent d'accord avec lui pour déclarer que Wieland ne survivrait pas longtemps à sa blessure. Mais Wieland s'envola jusqu'en Zélande et habita là, dans le domaine que son père, le géant Wade, avait possédé. Le docteur Richard Hennig nous rapporte cette légende dans une savante étude que publie la revue Les documents nu progrès, où il établit que la conquête de l'air fut, dès les premiers âges, l'ambition des hommes. Il signale, parmi les collections du Pergamon Muséum de Berlin, une stèle asiatique datant de la première moitié du troisième siècle avant notre ère, et sur laquelle est représenté le mythe du vol d'Etana. Le texte en caractères cunéiformes ne nous est point parvenu dans son intégrité; mais la partie relative à l'aviation y est assez claire. La stèle de Berlin montra Etana fendant l'espace à califourchon sur un aigle. Les Grecs et les Romains ont eu aussi leurs histoires d'hommes volants. La légende de Dédale et d'Icare est une des plus connues de la mythologie grecque. Le nom de Dédale se trouve déjà cité dans Homère, mais la légende d'après laquelle il aurait volé de Crète jusqu'en Sicile est beaucoup plus récente; ce n'est qu'à l'époque classique de la littérature romaine qu'on la considère comme universellement connue. Autre légende grecque : celle de l'« Aérobate » scythe Abaris qui traverse les airs sur une flèche que lui a donnée Apollon. D'après l'explorateur Stanley, une autre légende d'homme volant existe chez les nègres établis au nord-ouest du lac Victoria. Nakivingi, roi des Wagan-da, étant jadis en guerre.avec les Wango-ro, envoya à travers les airs le héros aile Kibagri, pour s'assurer des intentions de l'ennemi. Ces intentions connues, les Wangoro furent attaqués sur terre dans leurs cachettes, tandis que, d'en haut, l'aviateur militaire Kibago les écrasait en lançant sur eux des fragments de rocher. Cette légende s'augmente d'un joli roman d'amour entre Kibago et la fille du roi vaincu. Aulu-Oelle, dans ses « nuits attiques », cite un certain Archytas de Tarente qui « fabriqua un pigeon en bois, capable de voler, mais qui, une fois redescendu à terre, ne pouvait plus de lui-même reprendre son essor ». Les premiers écrivains chrétiens rapportent que, sous le 7'ègne de l'empereur Néron, un mage du nom de Simon « avait, à l'aide d'artifices merveilleux, exécuté un vol aérien qui se termina par une chute grave » et même, suivant certains auteurs, par la mort du magicien. Suétone constate l'événement dans sa vie de Néron. Le docteur Richard Hennig évoque encore : un Arabe qui essaya de voler en l'an 875 ; un moine anglais du couvent de Malmesbury qui, en 1065, s'enleva de terre et franchit une distance de cent-vingt pas sans, reprendre pied : un Sarrasin qui, vers 1159, avait construit une machine à voler faite de toiles tendues sur des baguettes d'osier ; etc., etc., etc. L'histoire de l'aviation se perdrait donc dans la nuit des temps. Firmin Ciiaruerie. Dépêches télégraphiques (Service de l'A'jcvce ///1V.4S) dans les balkans Les mouvements insurrectionnel en Epire Athènes, 25 mars. — Le gouvernement a envoyé une circulaire pour attirer l'attention des puissances sur les mouvements insurrectionnels de l'Epire qui se propagent de plus en plus. Quoique le gouvernement hellénique soit persuadé que les propositions faites par le gouvernement albanais à M. Zegrafos correspondent aux vues des puissances, il croit que son devoir est d'attirer l'attention sur le danger que comporte tout retard dans leur réponse au gouvernement hellénique. Les mouvements des troupes d'Andrinople Constantinople, 25 mars. — A propos des mouvements militaires des troupes d'Andrinople vers Erzeroun, Alep et Mossoul, on dit dans les milieux autorisés que les troupes concentrées à Andrinople étant maintenant inutiles on a jugé nécessaire de les ramener dans leurs anciens cantonnements. Les prétendues vexations des musulmans grecs Athènes, 25 mars. — Le gouvernement hellénique, en réponse à une note de la Sublime Porte sur de prétendues vexations de Musulmans dans le territoire cédé à la Grèce, réfute cette accusation en prouvant que les musulmans jouissent d'une égalité de traitement avec les autres sujets. « La Porte ne dit pas ignorer que le gouvernement prend toutes les mesures possibles pour le bien-être des musulmans, et a fait tout son possible pour éviter les émigrations constatées dernièrement, qui ont été provoquées uniquement par les exef-tations venues du dphors. Au contraire, les autorités ottomanes sort loin d'user de réciprocité envers l'élément grec de l'empire. Le boycottage appliqué dans tout l'empire et les rapports arrivant de Thrace dépeignent la situation des chrétiens comme lamentable. Ils émi-grent en masse. Leurs maisons et leurs champs sont occupés arbitrairement par les musulmans. » LA REVOLTION MEXICAINE Succès des rebelles Londres, 25 mars. — On mande de .iuarès que suivant un télégramme du colonel Crosi-no, attaché à l'état-major du général Bonavi-(lès, les rebelles ont capturé deux qua^^rs de Torréon. Le combat continue toujours dans la ville. LA QUESTION DE L'ULSTER Le ministre de la guerre aurait donné sa démission Londres, 25 mars. — Les journaux déclarent que lè colonel Seely, ministre de la guerre, aurait offert sa démission qui n'aurait pas été acceptée. Bagarres à Belfast Londres, 25 mars. — Une dépèche de Belfast annonce que des bagarres entre protestants et catholiques se sont produites hier soir. Des pierres et autres objets ont été lancées, peux coups de revolver ont été entendus. La police est- arrivée sur les lieux et a dispersé les manifestants. Plusieurs personnes ont été blessées et plusieurs arrestations ont été opérées. Union défensive des mineurs anglais Londres, 25 mars. — Au cours d'un discours prononcé hier à Buckhill, dans le comté de Cumberland où le chômage est à prévoir, un délégué des mineurs a déclaré que le moment est venu pour la formation d'une union défensive attachée à. la fédération du travail, que cette union se composerait d'un corps d'houi-mes bien entraînés appartenant à la Fédération du travail et qu'ils seraient prêts à prendre les armes et à combattre pour résister à toute oppression. L'affluence des voyageurs au Chili. Pénurie d'hôteis Santiago-du-.Chili, 25 mars. — En raison de l'augmentation considérable du nombre des voyageurs qui visitent le Chili et, aussi, par la prochaine ouverture du canal de Panama, les journaux demandent la construction de nouveaux hôtels modernes dans les principales villes et dans les localités balnéaires, et conseillent au gouvernement d'accorder de grandes facilités aux compagnies sérieuses qui voudraient construire et exploiter ces hôtels. La situation en Perse. Un démenti Saint-Pétersbourg, 25 mars. — La légation de Perse à Saint-Pétersbourg dément l'information publiée par certains journaux suivant laquelle le gouvernement persan serait intervenu dans les milieux officiels russes pour obtenir que les troupes russes actuellement en Perse ne soient pas rappelées. Suiie au dernier rescrit du tsar russe Saint-Pétersbourg, 25 mars. — Le ministre des finances vient de publier une circulaire relative à la réalisation, en ce qui concerne l'administration des finances, des desiderata éiïùmérés dans le rescrit impérial du 13 février. Le ministre fait remarquer que le principal devoir qui incombe à son administration, c'est de propager les habitudes de tempérance des populations. Cependant, point n'est besoin de redouter pour cela une diminution de recet- i tes. Le ministre exprime la ferme conviction ! que les ressources dont disposera le peuple, quand il aura abandonné l'usage des spiii-tueux, constitueront une nouvelle base sur la- ! quelle on pourra parfaitement compter pour j pourvoir aux dépenses toujours croissantes qui incombent à l'Etat. Le ministre invite, ensuite, l'administration à examiner avec bienveillance toutes les pétitions présentées conformément à la loi par les municipalités rurales pour oh tenir la suppression ou la prohibition de la vente de l'alcool. LA HOLLANDE ET NOUS IV (Voir Anvebs-Bourse des 20. 21 et 2t mars; Le projet de construction d'un canal latéral à la Meuse n'est, lui aussi, qu'un simple bluff, en vue d'impressionner la Belgique et en particulier « les Fléchet et autres dormeurs éveillés liégeois ». Assurément le canal n'est pas difficile à construire, mais encore faut-il l'alimenter. Et ici nous restons les maîtres,... si du moins nous avons l'habileté de le rester. Jamais la Hollande ne pourra nous contraindre en Belgique à lui don ner de I eau pour un canal, si même ces traités de 1830 et de 1839 nous y for cent pour le fleuve. Le canal hollandais ne pourrait aller que jusqu'à la frontière. En deçà il nous reste les quelques kilomètres nécessaires aux Hollandais pour détourner d'Anvers le trafic de Liège et des autres régions industrie'les du sud et de l'est, spécialement convoité par les Hollandais. En fait la Hollande n'a à exécuter aucune de ses menaces. Nous lui apportons ce qu'elle demande, « sur un plat d'argent ». Les ponts-et-chaussées ont décidé et les chambres ont accordé il y a quelques jours, par le vote du budget des travaux publics, la rectification de la Meuse en aval de Liège, c'est-à-dire « poiir le Limbourg hollandais, une occasion de ruiner Anvers et la Belgique et aux Belges de Liège la satisfaction de ne plus devoir passer par Anvers et de gagner quelques centimes à la tonne au détriment de leur patrie ». Mais M. Rotsâert suggère immédiatement le remède tà cette concession : les Hollandais obtiennent la jonction Liège-Maestricht-Rotterdam. exigeons . d'eux, en retour, la jonction Anvers-Maestricht Rhin. Ils veulent refaire le traité de 1839, à notre détrime it ; nous ne pou vons guère leur demander la revision du traité des XXIV articles et la restitution du Limbourg et du Luxembourg. Mais nous pouvons obtenir la fidèle exécution des accords hollando-belges qui se rapportent au creusement du canal d'Anvers au Rhin et qui règlent la liberté de l'Escaut. C'est un minimum. « La Hollande devra reconnaître que les exigences belges.sont des plus acceptables et qu'alors que nous ne demandons que ce qui nous est garanti par les traités déjà anciens, elle obtient de nous plus qu'elle .l'a jamais réclamé, plus qu'il ne lui a été accordé alors qu'elle nous tenait par la menace de l'invasion et de la destruction de notre indépendance. » L'Escaut n'est pas libre, quoi qu'en aient dit les discours officiels prononcés en notre métropole le 20 juillet dernier et malgré tout ce qu'ont pu faire Rogier et Lambermont. Le rachat du péage, c'est la délivrance d'une servitude. Ce fut un triomphe que de l'avoir obtenu, moitié par force, moitié par surprise, des Hollandais. Mais l'Escaut reste sous la dépendance d'une nation intéressée à notre perte. Les Hollandais pèuvent toujours nous barrer la route vers la mer, ils prennent leurs mesures à cet effet et les « puissances » sur lesquelles on nous a trop habitués à penser, ont laissé faire après quelques polémiques de presse. Le « Traité des XXIV articles » a réglé comme suit le régime politique de l'Escaut : a) Conservation et . urveil lance en commun nar la Belgique et la Hollande, ie toutes les passes de l'Escaut et de ses embouchures en aval d'Anvers sou" la direction d'une commission de surveillance mixte. Chaque pays aura la charge financière de l'entretien des passes, de= bouées et des balises sur son territoire. b) Pilotage libre de la mer à Anvers pour chacun des deux pays sur la base d'un tarif commun fixant des droits modérés dont le maximum sera dans une certaine proportion avec les droits perçus sur les bouches de la Meuse. c; La Hollande doit garantir la libre, communication par eau avec le Rhin et remplacer toutes les passes devenues artificiellement ou naturellement insuffisantes, par d'autres voies aussi sûres et aussi commodes. d) Liberté de la pêche pour les HeUrcs sur tout le fleuve. Voilà le droit, voilà la théorie : un véritable çondominium de jouissance du fleuve, avec certaines garanties spéciales en faveur du commerce. En fait, où en sommes-nous ? Que l'Angleterre, par exemple, pour faire respecter notre neutralité, veuille envoyer des navires de guerre dans l'Escaut. Si cet acte déplaît à la Holl in-de, — dans le cas par exemple, où t ue aurait partie liée avec l'Allemagne, -l'organe de la marine militaire lioii m daise dit comment on pourra Périt palier: « Rien ne nous empêche, en temps de guerre, d'enlever les bouées et j.'s IVi.ses, d'éteindre les feux et bouées lumineuses et de rendre la rivière peu sûre ou même inutilisable de la façon la plus moderne. Nous en sommes alors incontestablement maîtres comme de toute autre partie ne notre territoire. » Ainsi, au moindre -langer de guerre dans laquelle la Hollande serait ou pourrait être impliquée, l'Escaut sera barré, ùand et Anvers pourront être ruinés. Et la Hollande se dit seul juge du cas où elle pourra appliquer sa théorie ; refaisant ainsi de nouveau et brutalement le fameux Traité de la iïer-rière qui fit d'Anvers un désert pendant plus de cent ans. Changez ie nom ciu port bénéficiaire et vous pourrez rééditer le manifeste qui suivit, en 1715, le traité de Munster : « Si nous avons attaqué, c'est iions et pour dévorer : après quatre-vingts ans de batailles et de victoires, nous avons enfin saisi notre proie ; nous !ui av.ns, sans scrupule, donné à Munster le coup mortel. Vous pleurez sur la décadence d'Anvers : mais songez à la prospérité d'Amsterdam ; ne voyez pas l'Escaut fermé et désert ; . voyez le Texel (. .vert et peuplé. Songez que sous la léthargie de l'Escaut, cet entrepôt ruineux d'Am sterdam et cent autres n'existaient pas. Levez la barrière qui a repoussé de ce côté les trésors et l'activité dont autrefois l'Escaut était la source ; ces cités animées redeviendraient ce qu'elles étaient, des marais inaccessibles. » La liberté de l'Escaut, qui est la condition sinè qua non de vie pour Anvers, nous a coûté la cession du Limbour\ et du Luxembourg hollandais. Il est ;rand temps que nous la garantission i aujourd'hui définitivement. (A suivre.) .). T. LES FORTIFICATIONS D'ANVERS Le gouvernement projette nne modification au tracé (les fortifications d'Anvers, aux environs d'Eeckeren, d;ins le but, a déclaré le ministre de la guerre, (le ne pas séparer par un obstacle les deux parties de cette commune et d'éviter les expropriations coûteuses à l'intérieur du village. I.e tracé nouveau s'étend, en. majeure partie, sur des terrains de culture, entre les agglomérations. I.a zone des servitudes sera déplacée par le fait même, mais les agglomérations de Donck et de -Mariaburg seront dégrevées dans les limites légales, l.e caractère continu de la ligne de défense est conservé par l'utilisation (lu détournement du Scliyn comme obstacle flanqué. L'organisari ai de la nouvelle ligne, faite d'après les principes adoptés pour la deuxième ligne sud, conserve toute sa valeur. I.a majoration de la dépense de la fortification proprement dite a été évaluée à 1,564,360 francs, mais les expro priations seront beaucoup moins onéreuses et semblent pouvoir être faites bien plus rapidement.UNE FIRME HOLLANDAISE A ANVERS I.a N. Y \Y. Van Driel's Stoomboot en Trans-portondernemmgen, si favorablement connue à Rotterdam, qui possède déjà des filiales à Duisburg-Ruhrort. et à Mannbeim. vient d'étendre encore ses ramifications, dit le Neptune, en créant une nouvelle succursale à Anvers, sous la raison sociale Willem Van Driel, succursale d'Anvers, dont la direction est confiée à M. .1. Chambers. Cette firme, qui s'occupe de courtages et agences maritimes, d'expéditions et d'affrètements et de remorquages, ainsi que de transports à forfait pour tous pays, possède une flotte de 17 remorqueurs de 51)0 à 850 HP. et 50 chalands jaugeant de 1,000 à 2,000 tonnes. Elle entretient en outre un ser vice régulier, avec départs tous les quinze, jours, au moyen de bateaux à moteur entre Rotterdam-Anvers-Paris et vice-versa et Anvers-Rotterdam - Du isburg-Dusseldorf-Coblence, Mayence et Mahnheim, en un mot toutes les villes rhénanes et vice-versa en correspondance avec son service Anvers-Paris. Nul doute que cette entreprise si bien organisée n'obtienne en notre ville un succès mérité. CHEZ JOSUE DUPON Nous avons hier rendu visite à M. Josué Dupon, en son atelier de la rue d'Argile. On sait que le brillant artiste a fait construire au niveau de la rue, exactement à côté de la maison qu'il habite, line vaste salle éclairée par le liant et qui donne sur la chaussée par une large porte cochère. Ceci permet de faire sortir sans autre difficulté les grandes compositions que le maître excelle à exécuter au même' titre que les bibelots d'étagère. Au milieu (le la pièce se dresse une selle tournante sur laquelle s'érige un superbe étalon que monte une paysanne flamande. C'est la Flandria qui va partir incessamment poulie salon quatriennal de Bruxelles. Nous en parlerons tout à l'heure. Tout autour de l'atelier cependant, sur les planches et les supports qui courent au long des murs, se dressent et s'alignent quantité d'œuvres anciennes et de maquettes originales. Nous y retrouvons toutes celles des groupes et des statues qui révélèrent jadis le nom de Josué Dupon au grand public. Il y a l'ébauche du monument de Mérode surtout, établie à une échelle réduite qui donne à l'ensemble sculptural des trois personnages que l'on sait, une hauteur de soixante centi mètres environ. Combien elle est plus belle encore que la réalisation qui figure à Ber-chem, plus concrète et mieux définie. Et. voici les préparations de ce haut-reMef que "M. Dupon exécuta à la gloire d'Anvers et qui représente un lourd chariot de r .Lion devant lequel se tiennent dételés les forts chevaux, artisans et collaborateurs de notre prospérité. Plus loin, c'est le groupe des lions, dont le modèle en bronze se dresse présentement dans le square de la Banque, et la maquette du « David étranglant un lion » qui lui fait, pendant.On sait quel est la maîtrise de M. Josué Dupon comme animalier. Il n'est aucun des pensionnaires de notre jardin zoologique qu'il n'ait observé avec intelligence et sympathie, et. dont il n'ait rendu enfin la grâce, la ligne, l'expression particulières. Du grand fauve au rapace, en passant par le phoque, l'otarie, le marabout et le castor, il a stylisé et fixé dans le bronze toute l'échelle des êtres ingénus et splendides dont l'homme est l'aboutissement. Pour ce qui est de la figure humaine, elle n'a plus pour Josué Dupon de surprises, ni de secrets. De même qu'il a coutume d'exécuter le nu de chacun des personnages qu'il fait entrer dans une composition même moderne, de même aussi l'on sent, que sous la musculature nerveuse de ces hommes, de ces femmes, une ossature puissante maintient l'équilibre et la structure du modèle. C'est cette conscience de travail qui confère une si parfaite solidité à tout ce que le sculpteur exécute. Mais c'est trop tarder. Revenons à cette Flandria qui nous occupe, la dernière en date des œuvres de Josué Dupon. Au milieu de l'atelier, donc, se dresse, tout blanc, un étalon des Flandres aussi grand que nature. Sur son dos, une jeune paysanne en robe villageoise, la tète couverte d'un chapeau de paille aux ailes recourbées, porte au bras droit un panier débordant de fruits et de légumes de tout genre, dont elle s'apprête à répandre, de la main gauche, la moisson. Des épaules du cheval, en cascade les fruits retombent vers le sol en même temps que deux gerbes de blés ni Ors qui pendent jusqu'à terre. Le grand cheval, d'un geste gracieux, tourne la tète pour mordre au blé et quelques épis lui restent aux dents. C'est un animal admirable, un de ces grands percherons au poitrail énorme, aux flancs solides, à la croupe Iniquité et rebondie. Sa crinière et les crins de sa queue sont tressés et ornés de paillons. Il semble prêt pour quelque concours où certes il remportera le premier prix, sans discussion. Pour la petite Flamande qui le monte, son regard va se perdre à l'horizon. C'est vers l'avenir qu'elle est en marche, riche du fruit de son labeur et forte de toute la puissance de cet animal, issu comme elle du terreau natal*,' et qui l'entraîne et qui la porte. L'œuvre étonne par sa grandeur et sa puissance. Elle marquera dans la carrière de M. Josué Dupon. Ajoutons, puisque notre visite est terminée, que le sculpteur organise pour le mois prochain une exposition de ses œuvres dans une des salles du centre de la ville. Le peintre Henri Luyten y exposera en même temps. On pourra apprécier, à cette occasion, toute la valeur de deux artistes qui synthétisent si énergiquement la vigueur du tempérament national. ! NTÉRIE UR L'emprunt belge à Londres ( n prospectus vient d'être publié à Londres, annonçant que la dernière partie de l'en) pru'nt belge va être offerte aux souscripteurs. L'inauguration du port de 8ruxel!es On annonce pour juillet prochain l'achèvement des travaux du canal maritime. Les fêtes d'inauguration pourraient donc avoir lieu soit en août — c'est-à-dire en pleine été, période qui offre le plus de chances du beau temps indispensable à des fêtes de plein air — soit en septembre, ce qui serait encore raisonnable, soit au début d'octobre, comme le voudrait le comité du commerce, au risque de laisser passer le temps propice. La commission organisatrice des fêtes, qui se réunira bientôt, aura une décision à prendre immédiatement, à ,et égard. 11 lui appartiendra aussi d'arrêter sans retard les grandes lignes du programme, notamment de la fête navale, au sujet de laquelle des journaux ont déjà publié un programme fantaisiste. Le subside du gouvernement sera de 250.000 francs pour l'organisation des fêtes. Les fortes crues de l'Escaut Le département de l'agriculture et des tra-vau publics a donné des instructions -pour boucher d'urgence les brèches provoquées par les fortes crues de l'Escaut, dans l'arrondissement de Ternionde. notamment à Termonde, Wetteren, Berlaere. Schoonaerde, Appels, Den derbelle, Wieze. Dix brèches se sont produites dans les digues de l'Escaut dans la région de Berlaere. Le chemin de for de Spa à la frontière grand ducale En attendant la conclusion de nouveaux arrangements destinés à remplacer ceux faisant l'objet du traité de Berlin du 11 juillet 1872, pour l'exploitation du chemin de fer de spa à la frontière grand-ducale, le ministre des chemins de fer est autorisé à continuer l'exploitation de ce chemin de fer en 1914, et à payer à la Société anonyme royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg, le loyer de 219,600 francs, sous réserve de faire compte dans les arrangements à intervenir.Validation de pouvoirs La commission chargée de valider les pouvoirs de M. Servais, avocat à Mons. suppléant de feu le docteur Delporte, député borain, s'est réunie, mardi après-midi, sons la présidence de M. Van Marcke. Son attention n'a été por tée que sur la question de savoir si M. Servais avait conservé In qualité de Belge. Cela étan' acquis, la commission a admis à l'unanimité les conclusions du rapport qui a été rédigé, séance tenante, par lè marquis Impériali. Le nouvel élu est né en 1872. Le Bulletin de l'agriculture Interrogé sur le point de savoir combien il y avait d'abonnés français et flamands au 1er janvier 1914, au Bulletin de l'agriculture. voici la réponse qui a été faite : Il y a deux abonnés payants à l'édition française et quatre à l'édition flamande du Bulletin de l'agri-culture. La publication de ce bulletin a coûté en moyenne, pendant les trois dernières années, 7,227 francs. Les Rapports et communications, autre publication de mon département, n'ont pas d'abonnés payants ; ils coûtent environ cinq mille francs par an. Devant l'insuccès de ces publications, on peut estimer que leur suppression serait désirable Les nouvelles clauses d'affrètement dans la batellerie Les diverses fédérations de bateliers et de propriétaires de bateaux d'Anvers ont pris communication, dimanche matin, du résultat des démarches faites auprès des assureurs par une commission de spécialistes nommée il y a huit jours, — démarches ayant pour objet l'insertion d'une nouvelle clause dans les contrats d'affrètement. Par cette clause, les bateliers seraient exonérés de leur responsabilité pour des accidents provenant de vices propres au bateau. La rédaction de la nouvelle clause, à laquelle assureurs et bateliers, se sont arrêtés de commun accord, est la suivante : En dehors des cas de collision, abordage ou échoue-ment, reconnus ou déclarés fautifs, le batelier ne répond pas du dommage à la marchandise provoqué par une voie d'eau, à condition qu'il établisse, dans les formes ci-après indiquées, que son bateau a, au plus tard endéans l'année qui précède l'accident, été examiné et a obtenu la classification ou sa reclassification et qu'au moment de l'accident, il y avait à son bord, d'une façon permanente, un gardien Agé de dix-huit ans au moins. Cette convention ne modifie en rien les droits et devoirs des parties en ce qui concerne l'avarie commune. La nouvelle clause entre définitivement en vigueur à partir du 1er avril prochain. Le port d'Ostende Dans la dernière séance du conseil communal d'Ostende, M. Jean Larove a donné lec ture d'une motion tendant à l'affermage intégral de toutes les installations maritimes. Dans un rapport, très détaillé et des mieux documenté, M. Laroye indique les travaux qui sont encore à exécuter et à prévoir pour l'avenir : un quai en eau profonde, un bassin à flot, un port de pêche moderne, un port industriel, représenté par le canal et les darses jusqu'à Plasschendaele, ainsi qu'un bassin pour la construction et la réparation des navires. M. Laroye a conclu que la meilleure administra lion, qu'elle émane de l'Etat ou qu'elle ressorte à la commune, restera toujours dépourvue d'initiative et de responsabilité ; or, un port est une exploitation commerciale, qui doit émaner de l'initiative privée et être gérée par des commerçants. Donc, il a préconisé l'affermage total de toutes les installations du ,.ort, tant celles de l'Etat que de la ville. Le conseil communal aura à délibérer prochainement sur celte proposition. La tenue de campagne Nous avons dit que la nouvelle vareuse adoptée pour la tenue de travail et de campagne ne porterait plus d'épaulières d'or, mais des épaulières en drap de fond. Cette modification a été décidée à la suite du rapport de la commission militaire qui a visité les Bnl-kans l'année dernière, rapport dans lequel on lit ceci : Le général Savoff était grand partisan de l'unifor-, me turc, de couleur brune, sans ornements et sans signes distinctifs des grades, identiques pour toutes les armes et sans numéro de régiment « Nous avons perdu énormément d'officiers d'infanterie, disait-il, par suite de la petite épaulière métallique. Tout combat d'infanterie durant au moins des heures, les adversaires restant pendant longtemps en présence, à la distance moyenne de six cents mètres, des deux côtés on finit très bien, à la longue, par connaître les emplacements des officiers ennemis et les fusils partent tout seuls dans leur direction. Les officiers • l'infanterie, à Loulé-Bourgas, durent revêtir la capote du troupier et prendre le fusil pour ne pas être tués inutilement.» Nos bateaux-phares On a placé des quilles de roulis sur la coque du Westhinder, qui a repris la mer le 13 mars, pour remplacer son ancien homonyme pendant une période de quatre mois. Le Westhinder a donc eu à subir la terrible tempête du 10 mars dernier et n'a, à aucun moment, pris plus de 19 degrés d'inclinaison. On espère que la télégraphie sans fil sera installée à bord du nouveau bateau-phare dont la chambre a vote la construction. Le nouveau bateau-phare bol landais Noordhinder possède la télégraphie ' sans fil et cette installation donne toute satisfaction';Les bourses du travail et les grèves La section belge de l'Association internatio nale pour la lutte contre le chômage s'est réunie au ministère de l'industrie et du tra vail sous la présidence de M. Manhairi, pro fesseur à l'université de Liège, pour examiner la question de l'attitude des bourses du tra vail en cas de grève. La section est d'avis que les bourses doivent s'abstenir de remettre des cartes de placement aux ouvriers, qui se présenteraient pour obtenir de l'ouvrage dans une usine dont le personnel est en grève. Toutefois, elles lui donneront toutes les indications qui lui convient ou non d'aller s'embaucher malgré , la grève. Rappel des huit classes L'effectif des compagnies et des compagnies bis des classes rappelées est de : ligne 192 ; carabiniers : 123. NOUVELLES ÎVSARÎTIMES L'émigration autrichienne Suivant la Neue freie presse, la convention réglant le trafic de l'émigration autrichienne sera conclue avant la fin de cette semaine entre le gouvernement d'un -côté, et la Ham-burg-Amerika-Linie, la Norddeutscher Lloyd et l'Austro-Amerikana de l'autre. Le mouvement du port de Rotterdam Dans le courant de la semaine écoulée, il est entré au port de Rotterdam 184 bateaux contre 198 bateaux durant la semaine correspondante de l'année passée, soit donc une diminution de 12 bateaux en défaveur de la semaine de l'année en cours. Depuis le 1er janvier il est arrivé : Bateaux Tonnage 1914 2,123 2,599,175 1913 2,163 2,568,169 — 40 + 31,006 Soit donc encore une diminution de 40 bateaux en regard d'une augmentation de 31,006 tonnes. L'« Odersja » sinistré Londres, 25 mars. — Le sémaphore de Sagres signale qu'à trois heures dix, le vapeur anglais Lachmore qui navigue dans le sud commun i . que qu'il a transporté à son bord l'équipage du navire norvégien Odersja abandonné par 46°27 de latitude et 28°26 de longitude. Les mouvements du port de New-York New-York, 24 mars. — Les sorties de marchandises générales du port de New-York, durant la semaine dernière, se sont élevées au chiffre de S 21,760,000, contre -S 14,960,000 pendant la huitaine correspondante de l'année dernière. EXTÉ RIEUR ALLEMAGNE Les étrangers payeront l'impôt de guerre A une question d'un député national libéral, le commissaire du gouvernement a répondu que les étrangers étaient naturellement astreints au payement de l'impôt, de guerre extraordinaire, cet impôt n'étant en rien contraire aux traités existant avec les puissances étrangères concernant la contribution de guerre. L'empereur en Alsace-Lorraine On annonce la venue de l'empereur Guillaume en Alsace-Lorraine, du 9 au 15 mai prochain. L'empereur se rendra d'abord à Colmar puis de là en automobile au château de Hohe Koenigsberg. De là, il se rendra le môme» soir à Strasbourg où il restera jusqu'au 11. A cette date, il se rendra à Metz où auront lieu, dans les environs, d'importantes manœuvres militaires, les 12 et 13 mai. Puis il se rendra à Wiesbaden et ensuite à Berlin. Les subventions aux compagnies de navigation De Berlin, le 24 mars : l.e Reichstag va avoir à s'occuper prochainement de la question des subventions à accorder aux compagnies de navigation entretenant des services de vapeurs postaux. Cette question avait été réglée pour quinze ans par un contrat passé en 1898 entre le gouvernement de l'empire et le Norddeutscher Lloyd. Ce contrat expirant en septembre 1914, le Reichstag vient d'être saisi d'un projet de loi relatif au renouvellement de cette subvention. Le gouvernement de l'empire, qui profite de la rivalité des deux grandes compagnies, la Main-burg-Amerika Linie et. le Norddeutscher Lloyd, pour tous les grands services transatlantiques, est en mesure de réduire encore le chiffre déjà fort modeste des subventions maritimes. En vertu du contrat conclu en 1898, le gouvernement de l'empire accordait au Lloyd une sub-vention de six millions de marcs pour l'entretien de services réguliers sur les trois parcours suivants : une ligue, avec départ toutes les deux semaines, entre Brème, la Chine et le Japon ; une ligne, avec départ toutes les quatre semaines, entre. Brème et. l'Australie ; des lignes auxiliaires "desservant l'océan Indien entre Rabaul, dans l'île de Nouvelle-Poméra-nie, archipel de la Sonde, Hong-Kong, Sydney, Singapour et les îles Bismarck. Le nouveau projet de contrat soumis ces jours-ci au Reichstag prévoit une subvention de un million trois cent mille marcs seulement pour l'entretien des lignes auxiliaires de l'océan Indien énumérées plus haut. Les subventions accordées pour les lignes d'Allemagne en Chine et en Australie seront désormais supprimées. Sur les lignes de Chine et du Japon, i i compagnie Hainburg-Amerika Linie s'est offerte à assurer le même service gratuitement, à une vitesse supérieure. Le Norddeutscher Lloyd a dû spontanément renoncer à la . subvention de 3,420,000 marcs. Sur les lignes d'Allemagne en Australie, le gouvernement parait disposé à renoncer à entrer en concurrence avec les lignes anglaises de l'Australie. Certains journaux font remarquer dans leur chronique financière que la Hamburg-Amerika Linie a réussi par son offre à obliger son concurrent à travailler dans des conditions peu avantageuses. Les négociations de ces dernières semaines montrent qu'en Allemagne la politique des subventions est combattue par certaines grandes compagnies de navigation, parce que ces subventions permettent aux faibles entreprises de résister quelque temps à la concurrence de leurs puissantes rivales. AUTRICHE-HONGRIE La prochaine entrevue du comte Berchtold et du marquis de San Giuliano On admettait généralement jusqu'à présent, dans les milieux diplomatiques de Vienne, que la prochaine entrevue du comte Berchtold et du marquis de San Giuliano, à Abbazia, serait une occasion pour les deux diplomates de discuter la question du protectorat de l'A ut riche-Hongrie sur les catholiques albanais. Le Dkut c.ues Volksblatt, généralement bien informé, affirme cependant aujourd'hui que, malgré ce qui disent les journaux italiens, il n'y a aucune raison de mettre la question sur le tapis. «L'Autriche-Hongrie, dit le journal, ccii-tinuera comme par le passé, à exercer tout simplement un droit qui lui a été concédé depuis longtemps; une discussion ru* pourrait naître que dans le cas où l'Albanie conclurait un concordat avec le Saint Siège. Dans ce cas même, on ne pourrait manquer d'insérer dans le nouveau concordat le droit antérieur de l'Autriche-Hongrie en ce qui concerne la pro-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods