Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 27 March. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v40js9jd66/
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Vendredi 27 mars 1914 i 72 Vingt-sixième année /ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal ■ I Il»-» ' I ~ 1 INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. mr Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LES RACES EPUISEES (II) Au sentiment de M. Leroy-Beaulieu, les familles de civilisation ancienne deviennent stériles. En vérité, la natalité des classes est à peu près inversement proportionnelle à leur civilisation. Les riches ont moins d'enfants que les pauvres ; les aristocrates ont moins d'enfants que les prolétaires. Dans cette coïncidence, on a pu voir un rapport de causalité ; on a parlé de la force épuisante de la civilisation sur la natalité, et l'on en a recherché l'explication. Les uns ont reconnu là les effets de la bonne chère dont l'influence serait néfaste. Adam Smith disait qu'une pauvre femme irlandaise ou écossaise, nourrie presque exclusivement de pommes de terre, avait néanmoins deux douzaines d'enfants, tandis que les riches ladies anglaises, nourries de beafsteacks et de gibier, n'en avaient ordinairement que deux. Des observations analogues ont porté sur des animaux, mais ce ne sont jamais là que des exceptions. Les autres ont dit qu'il fallait chercher la cause dans dans l'intellectualité supérieure dont l'influence serait également funeste à la natalité. Il y a dans ces théories plus d'intuition que de réalité. Pour le démontrer, M. Otto Effertz examine l'une après l'autre toutes les causes de décadence des races, en recherchant si ces causes peuvent être rattachées à la notion du vieillissement de la race. Et il conclut que ces causes sont complètement indépendantes de l'âge des nations, ou bien que, là où il y a un rapport de dépendance, c'est la jeunesse et nullement l'ancienneté de la race qui a produit la décadence. Il y a d'abord la guerre d'extermination, de concurrence. C'est ainsi par exemple que Troie et Carthage ont disparu. Evidemment, l'âge des nations n'y est pour rien. Il y a ensuite les migrations vers l'équateur. C'est une loi physiologique que les individus peuvent se rapprocher de l'équateur autant qu'ils voudront sans compromettre leur santé, mais que leur descendance périt si ce rapprochement est de plus de dix degrés. Cette loi est encore inexpliquée, mais elle paraît du moins assez bien établie. C'est en vertu de cette loi qu'ont disparu les races germaniques qui, à l'époque de la migration, se sont établies en Italie, en Espa gne et en Afrique. La race ne peut résister plus longtemps qu'à la condition de mener une vie aristocratique et oisive, en se protégeant suffisamment du soleil et de la chaleur, comme font les Boers en Afrique australe et les créoles aux îles. Evidemment, les décadences dues à cette cause n'ont rien à démêler avec l'âge des nations. Une troisième cause est l'introduction '• de nouvelles maladies contagieuses. C'est en raison de cette cause que les races du Nouveau-Monde disparaissent devant celles du Vieux-Monde. Le fait de . la disparition des races du Nouveau-Monde est universellement connu et reconnu. On dit généralement qu'il s'agit d'une loi mystérieuse qui veut que les races à civilisation inférieure disparaissent devant les races à civilisation supérieure : mais pourquoi le contraire arrive-t-il partout vis-à-vis de la civilisation inférieure des nègres ? Les Aztèques, les sujets des Incas et beaucoup d'autres nations indiennes avaient une civilisation bien supérieure à celle des nègres, et cependant, les Indiens disparaissent, non seulement devant les Européens, mais encore et plus vite devant les noirs. Les Européens eux-mêmes disparaissent devant les noirs et, si les nègres avaient des savants, ils.proclameraient la loi de la disparition de toutes les civilisations devant la civilisation africaine ! Tandis que, chez les races du Nouveau-Monde les microbes pathogènes ont apparu à des intervalles assez longs pour permettre l'immunisation, et à l'état de virulence initiale c'est-à-dire faible, chez les races du Nouveau-Monde ils se sont présentés tous à la fois et avec une virulence aggravée par l'âge. Evidemment cette cause de la décadence des races est en rapport avec leur âge mais c'est en • raison directe de la jeunesse des races et non pas de leur ancienneté. Par conséquent elle fait apparaître de façon évidente l'infirmité du principe pathologique fondamental accepté par M. Lerov-Beaulieu et elle vient à l'appui du principe fondamental de M. Otto Eeffertz, — à savoir que l'âge ne vieillit pas les races mais les rajeunit. Faut-il tenir compte aussi du facteur que les sociologues voient dans l'épuisement du terrain ? Depuis l'origine des temps historiques, les peuples occidentaux ont une tendance très prononcée à la dépopulation, tandis que cette tendance est inconnue chez les peuples d'Orient. Selon les données très précises de I'Illiade, Agamem-non a amené sous les murs de Troie pendant dix ans plus de cent mille combattants, et cependant, la force militaire de la Grèce était loin d'être épuisée. A la bataille de Cannes, les Romains per dirent environ quatre-vingt mille combattants, ce qui ne les empêcha pas de mettre à l'instant sur pied de nouvelles légions contre Hannibal. Mais César n'a jamais eu sous la main cinquante mille hommes : Pompée non plus. Les forces de l'empire entier, y compris les mercenaires barbares, n'ont jamais dénassé cent mille hommes. César a franchi le Rubicon avec une seule légion de cinq mille hommes, et ce contingent dérisoire a suffi pour chasser Pompée en Espagne. La perte des cinq légions de Varus fil. trembler tout l'empire. i.-l >uit>re.) Firmin gharlelîte Dépêches télégraphiques (Service de VAgence BAVAS) DANS LES BALKANS En Epire Athènes, 26 mars. — On télégraphie de Salo- | nique que depuis hier toutes les communica , lions télégraphiques avec Coritza sont interrompues ainsi qu'entre Biglitza et Salonique. On suppose qu'un événement important est survenu dans ces régions. Dans le dernier engagement d'Odritzena les insurgés ont fait prisonniers quinze gendarmes albanais qui ont été échangés avec quinze villageois chrétiens capturés par les Albanais. Vienne, 26 mars. — Un dépêche de Valoïia à la Correspondance albanaise dément que Coritza soit cernée par les Epirotes. Une assemblée des chefs du gouvernement a eu lieu à Argy-rocastro. Elle a décidé de maintenir la revendication de l'autonomie complète de l'Epire. Les bataillons sacrés, formés entièrement d'étrangers, se concentrent à Chimara. Quelques rencontres avec des gendarmes albanais ont déjà eu lieu. Désordres en Espagne Madrid, 26 mars. — Une dépêche de Cuevas de Agreda annonce que des désordres ont eu lieu. 11 y aurait un mort et plusieurs blessés. Les détails manquent. Echange de portefeuilles en Angleterre Londres, 27 mars. — Les journaux annoncent que le colonel Seely, ministre ed la guerre, et M. Harcourt, ministre des colonies, échangeront leurs portefeuilles. LA HOLLANDE ET fS^OUS VI (Voir Anvers-Bourse des -20, 21, 24, 25 et 26 mars) Nous n'avons rien fait, disions-nous hier, et nous ne faisons rien. Demain de nouveaux griefs seront infligés à notre commerce, à notre nation, une situation irréparable aura été préparée et créée par les Pays-Bas sans que nous ayons rien fait pour nous défendre, sans que l'on songe même en haut lieu à contrôler ce qui se passe sur le Bas-Escaut et sans que l'on ait pris l'initiative courageuse d'agir en temps utile. <> Et tout cela, dit M. Rotsaert, est dû à l'attitude hostile et égoïste dt nos voisins du nord, d'une part, à l'inconcevable insuffisance de nos ronds-de-cuir diplomatiques, avec ou sans particule, qui nous ont conduits à la déchéance politique contre laquelle il est peut-être trop tard pour réagir encore. » Le 19 décembre 1911, M. Van de Vyvere, — décidément il aura toutes les gloires, — exprimait à la chambre l'espoir « qu'eu égard aux bonnes relations de voisinage et d'amitié qui existent entre nous, les Pays-Bas ne se refuseront pas à nous donner satisfaction dans toute la mesure de la justice et de l'équité ». Quelle belle phrase I Et comme on la sent odieusement risible devant les constatations que nous force à faire l'étude de M. Rotsaert. Pendant des années notre ministère des affaires étrangères,négociant avec la Hollande au sujet de l'endiguement du Braekman, a ignoré qu'il existe un traité relatif à cette question. Et c'est M. le député Verhae-gen qui a dû lui en procurer le texte, le 30 mars 1908 ! Sans s'inquiéter de nous et de notre droit de surveillance, la Hollande crée des polders, ferme des bras du fleuve, endigue de toutes façons le flot qui constitue la vie de notre port. •< Attendra-ton une fois de plus, comme pour l'Escaut oriental, que le mal soit fait et soit devenu irréparable, et se contentera-t-on encore de protester trop tard, en subissant l'affront et en supportant le mal ? » Dans la situation faite à nos pêcheurs de la Flandre orientale, M. Rotsaert retrouve encore l'action des Pays-Bas, « agissant sans cesse de la façon la plus brutale, discutant de la façon la plus astucieuse, allant toujours de l'avant sans trêve ni relâche, avec une audace que l'on ne peut, malgré tout, s'empêcher d'admirer ». Et il y voit aussi l'absolue certitude que jamais nous ne serons tranquilles chez nous aussi longtemps qu'une solution radicale ne sera pas intervenue, par l'annexion à notre pays, par la voie diplomatique ou par la force, — car M. Rotsaert ne recule pas devant cette extrémité, — de toute la rive gauche de l'Escaut depuis Doel jusqu'à la mer. C'est le seul moyen, d'après lui de donner à la Belgique, à Anvers et à Gand, la certitude absolue que le traité de Munster ne pourra plus jamais trouver d'application, et de nous mettre à l'abri de l'animosité intéressée de nos voisins du nord. Un autre chapitre est consacré aux tarifs, fixés par l'accord de 1839 et violés à plaisir par les Hollandais dès 1852, puis en 1872. Nous avons consacré récemment ici même un chapitre à l'idée attribuée par notre excellent confrère le Neptune à un haut personnage de l'entourage du roi Léopold, et relative à la création d'un canal d'Ajivers à Zeebrugge, destiné à nous libérer de la sujétion de l'Escaut hollandais. M. Rotsaert en fait remonter la conception à M. Van Alsteen, qui préconisait déjà le projet dès 1845. M. Van Alsteen projetait de fermer l'Escaut à Anvers et de le remplacer par un « Escaut belge » communiquant avec la mer du Nord au moyen de deux écluses maritimes situées près de Heyst. L'idée est toujours restée dans les cartons. ■ ■•Mais ne nous attardons pas trop au détail de la très intéressante et en même temps si palpitante étude de M. Rotsaert: il nous faudrait alors citer la brochure entière... et les libraires pourraient nous accuser de leur faire concurrence. Ce que nous voulons retenir de sa lecture, c'est qu'elle expose en une centaine de pages tous les aspects de questions qui ont malheureusement contre elles de paraître trop spéciales à la majorité des Belges. Mais si spéciales soient-elles, elles n'en constituent pas moins un problème d'importance capitale pour la Belgique. Il faut que nous le suivions de près dorénavant, avertis par le cri d'alarme de M. Rotsaert. Et surtout il importe que le gouvernement, — les ministères des affaires étrangères et de la marine, — se préoccupe maintenir de rechercher les solutions adéquates aux questions soulevées. Nous ne savons si l'on peut, avec la composition actuelle du ministère des affaires étrangères, faire grand fonds sur son zèle et sur sa compétence. Nous préférons recommander instamment l'étude et la mise au point des questions de la canalisation de la Meuse et de la liberté de l'Escaut à notre ministre de la marine, M. Paul Segers. Espérons que la réorganisation des chemins de fer n'absorbera pas toute son attention et tout son temps ; il y a plus qu'une coïncidence à. ce que ce soit un A.nversois qui préside aux destinées de nos relations maritimes. Ce sera peut-être le sauveur de la liberté menacée du grand fleuve flamand. — J. T. A L'INSTITUT MARITIME Depuis le mois d'octobré dernier, l'Institut maritime poursuit dans la grande salle de la chambre de commerce, au premier- étage de la Bourse, la série de ses conférences de vulgarisation et de propagande en matière maritime.C'était hier soir M. Paul Donners, de la Hamburg America Linie, qui conférenciait. Il parla devant un auditoire extrêmement nombreux, du lancement, de l'aménagement, de la construction du steamer Imperator, le plus grand vapeur à passagers de la ligne, au bureau de laquelle M. Donners appartient a Anvers. C'est dire que le conférencier était documenté et que les vues photographiques dont s'accompagnait sa conférence avaient été prises à bonne source. On sait que I'Imperator est en service depuis près d'un an. Pour énorme que puisse semble;' sa jauge de cinquante mille tonnes, elle n'est pas unique cependant, puisque les compagnies anglaises rivalisent très heureusement avec le grand armement allemand, notamment la « White Star Line » et la « Cunard ». Quoi qu'il en soit deux sisterships du I'Imperator se trouvent présentement en construction pour compte de la puissante firme de Hambourg. Et M. Donners eut raison de rappeler à ce propos qu'en 1848, cette maison ne comptait pour effectuer la traversée de New-York, que sur son voilier Deutschland qui jaugeait 717 tonnes. Ce n'est qu'en 1854 que ia compagnie commença à utiliser des navires à vapeur. Elle fit construire en Angleterre, les vapeurs hammonia-et Borussia. Celui-ci fut le premier à entreprendre pour elle la traversée de l'Atlantique. Il quitta Hambourg le 1er juillet 1856. Sa jauge était de 2,026 tonnes ; il filait douze nœuds et son équipage se composait de soixante-dix-sept hommes. Il pouvait prendre en outre cent quatre-vingt-dix passagers de cabine et trois cent dix passagers, d'entrepont. C'était merveille pour ce temps là! Que de chemin parcouru depuis lors ? L'-Im-perator qui jauge cinquante mille tonnes est actuellement le plus grand navire que la compagnie ait en service. Il n'est pas cependant le plus rapide, car le confort n'a pas été sacrifié, en l'occurrence, à la vitesse. C'est une véritable ville flottante avec ses jjalaces, ses restaurants, ses salles de bal, son jardin d'hiver, et son bassin de natation. Le nombre des passagers qu'il peut transporter n'est pas moins considérable. Sur un total de 1,700 émigrants, 1,006 peuvent être logés dans des cabines contenant de six à huit couchettes. Les passagers de troisième classe ont, en général,' des cabines contenant de deux à six lits. Les secondes sont pourvues d'un assez grand nombre de cabines à deux couchettes et les premières enfin, contiennent uniquement des chambres, à un ou deux lits en métal, reposant à terre. Parmi les installations les plus remarquables du bord se trouvent les « Kaiserzimmer », dont le luxe, le confort et la richesse, peut être un peu massifs frappent tout d'abord l'arrivant. Elles se composent d'un salon, d'une chambre à coucher avec salle de bain, de deux vérandahs privées donnant sur -la mer, et d'une chambre de domestiques. Neuf grandes salles réunissent les passagers pour les repas. La salle à dîner où sept cents passagers peuvent prendre place, s'étend sur toute la largeur du navire de huit mètres et demi. Tout cela et bien d'autres choses encore, M. Donners nous le dit avec soin. Il nous montra ensuite les photographies prises à tous les moments de la construction et du lancement du vapeur. Ce fut une causerie documentaire de réel intérêt. SONDAGES Les sondages effectués sur les deux rives du fleuve en vue du percement d'un tunnel sous l'Escaut devant la ville, sont terminés à l'heure actuelle. De part et d'autre, la couche argileuse que l'on escomptait trouver, a été découverte en effet aux profondeurs prévues. Ces résultats sont tout à fait encourageants et tendent à démontrer qu'aucune difficulté imprévue ne doit surgir au moment des travaux. EXPOSITION C. JACQUET A la salle Forst, l'aquarelliste C. JaGquet, de Bruxelles expose en ce moment une cin-quantaine de ses œuvres. Il est incontestable que cet artiste qui ne tardera pas à posséder la maîtrise de son art, a un sens très sûr de la beauté fraîche de nos paysages du nord. Ce sont d'ailleurs la Flandre, la Campine, et la Hollande qui servent le plus fréquemment de thème à son inspiration. Il en dit avec charme les landes, les dunes, les chemins sablonneux, les canaux, les rivières, les vieilles églises. Sans doute sa manière n'a pas toujours toute la souplesse désirable. On y trouve de-ci de-là quelque chose de dur et de heurté ; mais ce n'est là que l'accident. D'une façon générale, sa notation est juste, vivante, un rien impressionniste aussi. Et l'on est séduit par le choix très heureux des motifs et la hardiesse de leur mise en page. Cette exposition a d'ailleurs obtenu un très réel succès. CARNET D'UN JURISTE A PROPOS DES ASSOCIATIONS SANS BUT LUCRATIF Il est surprenant de constater combien la Belgique s'est tenue à l'écart du grand mouvement qui a amené déjà un si grand nombre de pays à donner, aux corps de droit privé que constitue l'association sans but lucratif, la situation qui lui revient. L'utilité de ce genre d'organismes n'est plus discutable ; malgré le régime exceptionnellement défavorable sous lequel ils vivent chez nous, ils rendent déjà des services considérables. Certains groupements de ce genre ont nu se donner un but accessoire mercantile et sont arrivés de cette manière à acquérir une existence légale, mais tous, malheureusement, ne peuvent recourir à cet expédient. A notre époque l'individu isolé «peut» de moins en moins. Dans le domaine industriel et commercial, l'expérience nous montre journellement qu'en dehors de la collaboration, en dehors de l'association, il n'est point de s » lut. La floraison surprenante de sociétés à laquelle nous assistons constamment n'a pas d'autre raison. Au point de vue intellectuel, la situation est exactement la même, et c'est assurément dans i le domaine scientifique que nous pouvons nous en rendre compte de la manière la plus aisée et la plus frappante. L'étendue des connaissances humaines est devenue telle que la spécialisation s'impose à quiconque prétend réaliser quelque progrès. Mais la spécialisation a ses dangers; elle amène l'homme à s'abstraire trop entièrement de ce qui se fait autour de lui. L'homme de science ne peut plus être universel comme jadis, mais il ne peut pas non plus s'isoler des autres branches de la science qu'il cultive, ni même des autres parties de la science générale.Seule, ici encore, la collaboration peut oh vier aux inconvénients fatals que les nécessités actuelles du travail entraînent. De plus, au point de vue' matériel, l'association s'impose inéluctablement aussi. Les mécènes sont rares et leur intervention est fatalement précaire ; or, travailler coûte cher, très cher ; il faut de l'argent, beaucoup d'argent, et il en faudra toujours davantage. C'est pourquoi en Allemagne, comme en France, comme en Angleterre, la loi s'est occupée de donner à ses ressortissants le moyen de former des associations n'ayant d'autre raison d'être que la poursuite d'un but idéal et de donner à- ces associations une assistance juridique, une personnalité indépendante des individus qui la composent. Elle a vu dans la persistance du but poursuivi la compensntion de la mobilité et du changement des individus, comme le dit le distingué professeur Prins, de l'université de Bruxelles, et l'on assiste au développement de la conception qui fait dé la personne mo.rale un organisme naturel dont la puissance publique se borne à reconnaître l'existence. Partout, on a fait quelque chose ; en Belgique seulement on s'abstient, et c'est d'autant plus surprenant que, -- on l'a bien souvent répété déjà, — la Belgique est le paradis des sociétés. Notre constitution proclame la liberté de l'association et l'on ne s'est pas fait faute d'en user. Pourquoi n'avons-nous pas encore fait ce pas attendu depuis si longtemps, si souvent même annoncé ? Il y a à cela deux raisons : l'une réside dans la crainte que nourrissent bien des gens à l'égard de la « main-morte » ; l'autre, dans le fait que les associations religieuses ne montrent aucun empressement à obtenir cette personnification civile que d'aucuns croient devoir leur être si favorable. Nous n'entendons pas discuter ici les conséquences économiques de la « main-morte » ; nous admettons volontiers, que, si elle devait avoir pour effet de faire sortir de la circulation des biens considérables, cela pourrait avoir des effets désastreux pour la richesse publique, mais ce problème est-il donc insoluble ? Nous ne le pensons pas. Sans viser avec précision ce côté spécial de la question, M. Prins dit fort bien : « Aux époques de crise politique, l'esprit, de classe, l'esprit confessionnel, la propagande révolutionnaire peuvent, lorsqu'ils sont incarnés dans l'association, susciter des difficultés - à l'Etat. Ces difficultés .appellent certaines distinctions et des précautions dont toutes les législations se préoccupent, mais elles ne sont pas d'une essence différente de celles qui, dans les mêmes circonstances, peuvent naître de l'hostilité des individus. «Les associations sont là avec leurs avantages et leurs dangers. Il n'est, au pouvoir de personne de les supprimer. Et l'on ne voit pas assez que beaucop d'arguments, invoqués contre les dangers qu'elles présentent, se retournent également contre leurs avantages et vont ainsi frapper le principe même de la liberté des associations. » Les associations les plus redoutables sont en effet les associations clandestines. La publicité et le contrôle sont des freins salutaires » Si des groupements hostiles à l'ordre établi ne s'y soumettent pas, ils conserveront la situation de fait que la constitution belge leur garantit. Et dès lors, à ce point de vue, absolument rien ne sera changé dans notre état social. » De même peut-on dire que celles qui, sans avoir de but hostile à l'ordre établi ne désirent pas bénéficier de la reconnaissance légale, ne seront aucunement obligées de la demander. Quant à ceux que la crainte de la « mainmorte » méduse, ce n'est assurément pas en laissant subsister le régime de clandestinité sous lequel nous vivons qu'ils feront besogne utile à leur point de vue. Le régime de la personnification civile des associations soulève trois questions fondamentales.La première concerne les rapports de l'associé avec son association. La seconde, les rapports de l'association avec l'Etat. Elle ne peut se résoudre que grâce à la conciliation entre la liberté d'association légalement reconnue et la sécurité de l'Etat. Celui-ci peut prendre des mesures et, d'autre part, concilier les besoins économiques avec le droit de posséder qu'il faut donner au groupement reconnu. La dernière se rattache à.la liquidation des biens de la communauté, car on ne saurait admettre ni la confiscation par l'Etat ni, d'autre part, la perpétuité d'un patrimoine affecté à une œuvre devenue inutile ou nuisible, ou dont les associés ne veulent plus poursuivre la réalisation.Nous verrons prochainement comment l'Allemagne, notamment, a cru pouvoir solutionner ces diverses parties du problème. M. W. INTÉRIEUR L'instruction contradictoire La commission spéciale, composée de magistrats, avocats et fonctionnaires, chargée par le ministre de la justice d'étudier les diverses réformes possibles de notre législation pénale vient de terminer l'étude de la réfor me de l'instruction criminelle. Elle conclut à l'adoption du principe de l'instruction contradictoire. La contradiction serait donc la base de l'instruction préparatoire des affaires pénales. Aujourd'hui, rins.ruction est secrète en ce sens que l'inculpé est interrogé hors de la présence de son avocat, que le juge d'instruction prend seul toutes les décisions qu'il estime nécessaires, désignant seul les experts, etc. Si la réforme proposée par la commission spéciale est admise — elle paraît assurée dès à présent d'une majorité au parlement — l'inculpé pourra intervenir plus efficacement qu'aujourd'hui, dans l'instruction des préventions mises à se charge. La liquidation de l'exposition de Bruxelles Les actionnaires de l'Exposition de Bruxelles de 1910 se sont réunis hier en assemblée générale, sous la présidence de M. Lepreux, président du conseil des liquidateurs. M. Lepreux a fait connaître la situation actuelle de la Compagnie de l'exposition de Bruxelles en liquidation. Cette situation se présente sous un jour favorable. Tous les procès sont terminés. Le déficit actuel n'est plus que de 254,100 frs. c'est-à-dire qu'il ne devra pas être fait d'appel de fonds supplémentaires aux dixièmes du ca-pital versés par les actionnaires. On se réjouira de cette heureuse solution. La nationalité belge L'enfant né en Belgique de parents étrangers, dont l'un est lui-même né ou y était domicilié depuis dix ans sans interruption, et l'enfant né en Belgique d'un étranger qui est domicilié dans le royaume depuis six ans sans interruption deviennent Belges « ipso jure », à l'expiration de leur 22e année, à deux conditions : qu'ils aient eu leur domicile en Belgique pendant cette dernière année et qu'ils n'aient pas déclaré pendant cette année leur intention de conserver la nationalité étrangère. Or, il est arrivé depuis la publication de la loi de 1909 que, par ignorance ou par négligence. des enfants qui se trouvaient dans les conditions prévues par l'article 7 et qui n'avaient nulle intention d'abdiquer leur nationalité étrangère, sont devenus Belges- malgré eux, faute d'avoir manifesté dans le délai légal leur yolonté de ne pas acquérir la qualité de Belge. Un projet déposé leur permet, dans le délai d'un an, de décliner la nationalité belge par une simple déclaration. Les brasseurs et les débitants de boissons Le comité des fédérations générales des brasseurs et des débitants se sont réunis à Bruxelles, à l'effet de discuter les divers projets ou amendements proposés au sujet de la taxe d'ouverture sur les débits de boissons. MM. Picron. Van Bever, G. Herman, Homans et de Ridder ont défendu les intérêts des débitants, tandis que M. Banckaert et M. Lamot-Van den Bril plaidaient pour les brasseurs. Finalement, les deux groupes se rallièrent à la manière de voir de M. de Ridder et décidèrent à l'unanimité de s'adresser aux membres du. sénat et de 1a. chambre pour qu'ils votent, dans le plus bref délai possible, le projet de loi sur la taxe d'ouverture, tel que l'avait déposé M. le ministre Levie. Le comité central de la chambre de commerce de Bruxelles a cet article à l'ordre du jour de sa réunion du 0 avril prochain. Le champ de bataille de Waterloo Le ministre des travaux publics a fait voter d'urgence, en vue d'empêcher les spéculations, un projet de loi ayant pour but la sauvegarde du champ de bataille de Waterloo. Ce projet crée un servitude ayant pour effet d'empêcher que sur toute l'étendue de la « morne plaine » on ne puisse désormais élever sans autorisation des bâtisses ou effectuer des plantations qui modifieraient llaspect de ce lieu de pèlerinage célèbre. Il y a quelques jours, précisément, s'était constitué en Angleterre un comité ayant à sa tête le duc de Wellington, petit-fils du vainqueur de Napoléon. Ce comité devait rechercher les moyens d'empêcher la profanation de ce champ de bataille historique par les spéculateurs eu terrains à bâtir. Ce comité aura obtenu satisfaction avant d'avoir pu mettre en œuvre sés influences. Encore l'enregistrement des baux A propos de l'articulet que nous avons publié hier sous ce titre, un lecteur nous fait observer que ce n'est pas les trois semaines, mais dans les trois mois de sa date qu'un bail doit être enregistré ; ensuite que, l'amende de vingt-cinq francs est encourue non pas seulement quand l'acte doit être produit en justice on devant un officier ministériel, mais chaque fois que l'existence en est établie « par tous moyens de droit commun, témoins compris, à l'exception du serment » (loi du 30 août 1913). Dont acte. La profession d'agent de change M. Maurice Ansiaux, économiste de renom et professeur à l'université de Bruxelles, communique à I'Etoile d'intéressantes réfexions au sujet du règlement de la bourse que le conseil communal de Bruxelles est en train de reviser : Parmi les conditions qui devraient être exigées pour l'admission à l'exercice de la profession d'agent de change devrait, à mon avis, écrit-il. figurer la connaissance, au moins élémentaire, de l'économie financière. Si cette connaissance était requise, l'envahissement de la profession par des incapables serait rendu impossible. Les « ratés » des autres carrières seraient tenus à l'écart, et le niveau intellectuel et en quelque sorte technique de la bourse en serait sérieusement relevé. Comment y parvenir ? En imposant aux candidats agents de change la possession d'un diplôme attestant qu'ils ont fait les études indispensables. Il est précisément question d'organiser, à l'université libre de Bruxelles, une licence ôs sciences financières. Le programme de cette licence correspondrait fort bien au » minimum » de connaissances qu'il importe d'exiger d'un courtier en valeurs mobilières. D'autres diplômes analogues, délivrés par. des écoles commerciales agréées par l'autorité communale, pourraient être considérés comme offrant, les garanties désirables ; car il n'est pas question. al-je besoin de le dire ? de réclamer un monopole au profit de l'université. L'examen préalable pourrait d'ailleurs être subi devant un jury dont les membres seraient désignés par l'échevin des finances ; il porterait sur un ensemble de matières spécifiées dans le règlement voté par le conseil. De toutes manières, il paraît indispensable de subordonner l'accès de la profession, si délicate, d'agent de change à un examen de capacité. Cette garantie ne serait peut-être pas suffisante à elle seule, mais elle constitue un des éléments au moins de l'épuration et do la réorganisation que le conseil communal de Bruxelles se préoccupe à juste titre de réaliser. La protection des plantes La Belgique, qui était représentée à la conférence de Rome, par un de ses fonctionnaires de l'agriculture, a signé une convention internationale ayant pour but la protection des plantes. Trente-trois Etats étaient représentés à cette convention à laquelle les Etats-Unis et la Chine n'avaient pas cru deovir se faire représenter. En vertu de cette convention, les plantes et les arbustes importés ou exportés devront réunir toutes les qualités de salubrité absolues ; on ne pourra plus, grâce à cette entente, transporter des pucerons, notamment, et des champignons susceptibles de transmettre des maladies d'un pays à l'autre. La convention devra être ratifiée par les Etats signataires au début d'avril prochain. La quarantaine du bétail importé Les modifications suivantes viennent d'être apportées en ce qui concerne le régime de la quarantaine du bétail importé des départements de la Manche, de l'Ile-et-Vilaine, des côtes du nord, du Finistère et du Morbihan : Le ministre indique, pour chaque importateur, les étables de quarantaine où les animaux présentés à l'importation seront mis en observation. Lorsque la mise en quarantaine ne pourra s'effectuer à la fron tière française, les animaux ne seront envoyés vers de- étables île la frontière hollandaise qu'après avoir subi un examen individuel à leur entrée dans le pays. Les animaux présentés à l'importation devront être accompagnés d'un certificat strictement conforme au modèle prescrit délivré par le maire de la localité d'origine, attestant que la stomatite aphteuse n'a pas été constatée dans cette commune depuis trente jours et que les bêtes y ont séjourné pendant les trente jours précédant la vente. Ce certificat devra être remis au vétérinaire de contrôle au moment de l'arrivée des animaux au bureau frontière. Le vétérinaire de contrôle pourra exiger tontes autres preuves établissant la provenance des bêtes. CONGO Le chemins de fer congolais La compagnie des chemins de fer des Grands-Lacs ou plutôt le personnel dirigeant ses travaux en Afrique, a, depuis plusieurs années déjà, projeté de réunir Kongolo à Ka-balo, tous les deux le long du fleuve Congo Lualaba et séparés seulement par un bief navigable de soixante-dix-sept kilomètres, écrit le Journal du Congo, qui ajoute : La construction d'un grand pont, qui aura probablement plus de trois cents mètres de long, est la seule difficulté, grave il est vrai, à la jonction de ces deux lignes ; on étudie môme en ce moment s'il n'y aurait pas d'autres moyens de raccordement entre les deux lignes pour transborder facilement les wagons et les marchandises d'un de ces tronçons sur l'autre. D'autre part, nous apprenons aussi que ce personnel technique avait étudié, il y :i quelques années déjà, la jonction du Lualaba au lac Tanga-nyika, partant d'Ankoro par Ivimbi et Pweto jusqu'à Monliro-Vua. Un tracé assez complet de cette ligne a été exécuté. On avait songé aussi alors à joindre plus au nord le Lualaba au lac Tanganyika par la vallée de l'Elila : mais ces deux projets furent écartés. après examen, pour préférer celui de la ligne actuellement en construction, de K'abalo à Albertville. Cependant, les ingénieurs, lors de ces études, remarquèrent la facilité qu'il y aurait de joindre Kiambi, sur la Luvua. au chemin fie fer actuellement en construction, en faisant un embranchement de soixante-dix kilomètres de longueur : celui-ci partirait du kilomètre 64 à compter de Ivabalo et longerait la rivière Luizi. Ce tracé relierait les mines d'étain des environs de Kiambi d'une façon commode et facile, au réseau des Grands-Lacs, ce qui résulte des études faites. A propos du chemin de fer en construction de Ivabalo à Albertville, il n'y a plus guère qu'une trentaine de kilomètres de terrassements à exécuter pour atteindre le lac : cependant les travaux ont été fortement contrariés dans ces derniers temps par la baisse successive et exceptionnelle, des eaux du fleuve, qui ont paralysé les transports, et aussi par une épidémie de béri-béri, qui s'est déclarée parmi le personnel noir de la construction. Heureusement des mesures ont pu être prises en temps utile pour éviter la propagation de cette maladie. mais celle-ci n'en a pas moins considérablement gêné et même interrompu les travaux d'avancement.Chambre de commerce d'Anvers Comité central. — Séance du 24 mars 1914. Présidence de M. Corty MM. Léon de Chafïoy, John Jorens et P. Herinckx, sont admis membres de la chambre. Développement de l'outillage maritime. — M. le président donne connaissance des diverses décisions prises dans sa dernière séance par la commission du commerce de l'hôtel de ville. M. le président signale, entre autres l'avis favorable émis par la commission au sujet de la demande de la société « Crédit foncier » tendant à exploiter aux bassins des engins poulie déchargement et le chargement des charbons et des minerais. Le comité tient à faire toutes ses réserves pour le cas où la demande tendant à une exploitation d'engins pour les charbons et les minerais viserait un monopoJe, qui serait contraire aux principes de la chambre.Commerce avec la République d'Haïti. — M. le consul général d'Haïti annonce qu'il recevra, dans ses bureaux, de huit à midi et de quatorze à seize heures les commerçants qui voudraient examiner les échantillons adresses au consulat par son département des relations extérieures et ce par l'intermédiaire de la Chambre de commerce de Port-au-Prince. Pêcheries nationales. — Le rapport de croisière de M. le commandant du garde-pêche Ville d'Anvers relatif à une escale à Geeste-munde; rapport communiqué par M. le ministre de la marine, est déposé au greffe et sera publié au bulletin. Commerce avec la colonie. — M. le ministre des colonies transmet des exemplaires du bulletin « Renseignements de l'office colonial » du mois de février 1914, qui renferme une information sur le commerce des bougies au Ka-tanga. A la disposition des membres intéressés, au greffe. Exposition des industries de la pèche .maritime, a Boulogne-sur-mer, 15 juin au 1er octobre 1914. — Les brochures y relatives transmises par M. le ministre de la marine, sont déposées au greffe. Chambre arbitrale pour les vins et spiritueux. — MM. F. de Jonge, F. Hanson et Eric Sasse, sont nommés arbitres délégués de la Chambre de commerce. Chargement des bateaux d'intérieur. — Clause d'exonération demandée par la batellerie. — M. le président rend compte de son intervention auprès de groupes intéressés : bateliers, assureurs et commerce des céréales. Etant parvenu à provoquer une réunion des délégués de bateliers et des compagnies d'assurance, les deux seules ^parties directement intéressées, le résultat des pourparlers a été que la batellerie accepte, d'axaminer le texte de clause redigée provisoirement de commun accord. M. le président donne lecture de l'ordre du jour voté par la batellerie dans une réunion tenue dimanche et qui donne tout espoir de voir régler bientôt le différend à la satisfaction générale. Remorquage dans les bassins des navires d'intérieur et rhénans. — Le service compétent de la ville avait formulé des plaintes au sujet du peu d'empressement que mettent les intéressés à faire usage du remorquage à tarif réduit a cordé par la ville sur leurs instances et après des démarches répétées de leurs délégués conduits par M. le président. Il résulte du rapport adressé au comité par les sections compétentes que l'usage des remorqueurs est devenu beaucoup plus fréquent depuis les dernières semaines. Le comité décide cependant d'étudier la question du remorquage obligatoire.Travaux des corporations pendant les heures de la douane. — Le comité de faire des démarches auprès de M. le directeur de la douane, en vue d'obtenir l'éclairage des magasins de la douane, de manière à permettre d'allonger les travaux après le coucher du soleil pendant les mois d'hiver. Il sera également fait des démarches auprès d'autres autorités dans le but de voir supprimer diverses entraves au travail régulier des corporations dans les entrepôts et dans les gares du chemin de fer. Le secrétaire général, Théod. Kreglinger. NOUVELLES MARITIMES Tempête sur la Manche Brest. 26 mars. — La tempête souffle avec une extrême violence. De nombreux bateaux de pêche sont en détresse sur la cote. Le transport chilien Maipo, ayant cent cinq personnes à bord, a signalé qu'il était désemparé par 49° de latitude nord et 7° de longitude ouest au large d'Ouessant. Brest, 26 mars. — Le transport chilien Maipo en détresse au large d'Ouessant est hors de danger. Le steamer Otway signale par la télé-

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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