Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

1341 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 08 June. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 16 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k35m90342s/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Lundi 8 juin 1914 No 130 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un ail un seme. un trim'. francs francs francs ANVERS . . 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le le de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: \nnonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 \nnonces financières . „ i frànc Pour une série d'annonces et pour les innonces d'émission, on traite à forfait. MF" Les annonces sont mesurées au ignometre. — Les titres se payent d'après espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent oute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie oolitiaue. variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR iouie responsabilité quant a leur teneur. Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. j. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes Abonnements de villégiatur Aux personnes qui ont l'habitue d'acheter le journal au numéro et q s'en vont en villégiature dans l'intériet du pays, nous offrons de servir d( abonnements mensuels LEPRIX DECES ABONNEMENTS ESI Quinze jours. . 5 fr. 25 Un mois. ... 2 „ Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ Quatre mois. . 8 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements s'adresse à l'administration du journal, Marchf aux-Œufs 9', Anvers. En écrivan ajouter le montant de l'abonnemer en mandat ou timbres-poste. Il ne sera pas donné suite au demandes non accompagnées d prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moin trois mois qui s'arrêtent à un trimestr normal de l'année doivent être pris l'administration de la poste. *** Les abonnés de l'intérieur du pay qui changent de résidence sont prié de faire connaître leur changemen au bureau postal de la localité qu'il quittent, et non pas à l'administratioi du journal. ACTUALITÉS LE PORT DU HAVRE En 1878, lorsqu'il établissait son gram programme de travaux publics, M. Char les de Freycinet considérait comme un nécessité des plus urgentes de « décuple le port du Havre ». Son programme été réalisé, et cette réalisation n'a poin suffi. D'autres travaux ont été achevé de 1895 à 1904, et d'autres travaux en core sont projetés dont l'achèvement es prévu pour 1919. Les trois bassins du Roi, du Commet ce et de la Barre, origines du Havre, n répondent plus aux exigences modernes leur profondeur est faible, et ils ne ser vent guère qu'aux navires de plaisanc qui se logent plus volontiers au bassii du Commerce en plein cœur de la ville aux voiliers et aux petits vapeurs qu assurent les correspondances avec Rouei et le Calvados. Les bassins moderne pour grands navires sont le bassin di l'Eure, le bassin Bellot et le bassin di Canal. Le premier, creusé à la côte de plus di quatre mètres au-dessous du zéro sur 1. plus grande partie de sa surface, est sur tout le domaine des transatlantiques aux dimensions desquels il suffit encori grâce à des aménagements de ponton: mobiles et à des dragages exécutés er avant de l'emplacement de ces pontons C'est dans le bassin de l'Eure que s'amar rent et font leurs opérations tous les ba teaux de la flotte de la Compagnie géné raie transatlantique, y compris la Fkanci qui est le plus grand paquebot de cet-t< compagnie. Ce bassin ne communiquai autrefois avec l'avant-port que par uni seule écluse assez mal placée puisque It navire se présentait dans le bassin près que à angle droit ; elle ne permettait, dt reste, le passage pour les grandes unités que durant quatre heures par jour envi ron, aux heures d'étalé de la pleine mer Depuis l'achèvement du programme dt 1895 une nouvelle écluse permet un accès plus facile. Large de trente mètres, Ion gue de deux cent quarante-un, le radiet à quatre mètres et demi au-dessous ch zéro des cartes, elle donne passage à lf France pendant onze heures au moin: par jour en vive eau et, pendant douzi heures douze heures en marée moyenne Sa construction a donc été une amélio ration très appréciable ; mais, avec 1e dimension sans cesse croissante des uni tés navales, il a fallu songer à d'autre; moyens pour assurer au Havre la récep lion des nouveaux transatlantiques. Le paquebot qui suivra la France ne pourrs plus passer par la nouvelle écluse et tous les bassins ont dû être dilatés. Pour les relations de bassins à bassins il existe vingt pertuis sur lesquels sonl jetés autant de ponts mobiles. Six for mes de radoub sont à la disposition des navires en mal de carénage : trois dans le bassin de la Citadelle pour le menu peuple des bateaux et trois autres dans le bassin de l'Eure, dont l'une de 19S mètres de long sur 30 mètres de large qui suffit pour tous les bateaux fréquentanl le Hâvre, la France exceptée. La chambre de commerce a la concession de l'ou tillage du port. Elle offre aux marchandises trente-quatre hangars qui couvrent près de vingt-cinq hectares. L'un de ces hangars —; le fameux hangar aux cotons — construit tout en fer et en verre, cou vre une surface de près de dix hectares et a coûté près de deux millions. Le chargement et le déchargement des marchandises sont assurés par 106 grues roulantes dont 74 électriques d'une force de trois mille kilogrammes ; — par une bigue-trépied à moteur hydraulique de douze mille kilogrammes de puissance : — par douze grues flottantes à vapeur dont l'une peut enlever des poids de dix mille kilogrammes. De plus, la compagnie des Docks-entrepôts dispose de dix-huit hectares à marchandises avec un outillage approprié. Sur les quais et terre-pleins courent cinquante-cinq kilomètres de rails raccordés aux gares à marcha. C dises et à la gare maritime installée côté du hangar aux cotons. Les lignes d Docks-entrepôts et des embranchemen e industriels forment un total supplémei ji taire d'environ trente kilomètres, ir L'exécution des programmes de 1895 !S de 1904 a touché bien autrement 1< installations maritimes du Hâvre. Un nouvel avant-port a été pris toi entier sur la mer. Sa superficie est de * hectares délimités par deux digues : l'ur dans une direction sud-ouest, l'autre dar une direction nord-ouest. La passe, larj de deux cents mètres entre les musoii et à laquelle conduit une sorte d'aveni balisée d'environ quatre kilomètres c long, creusée à six mètres en-dessous d zéro des cartes, a donc cette orientatio nord-ouest qui la protège contre les aj !i" ports d'alluvions de l'estuaire.* Les deu avant-ports sont creusés actuellement t, six mètres en-dessous du zéro des cartf t marines et on travaille à amener cetl profondeur à sept mètres et demi. Pour faciliter l'atterrage, le Hâvre e: x signalé par le phare électrique de la Hè\ u d'une puissance de deux millions et den de becs Carcel et d'une portée de cir quante kilomètres. A sept milles naut s ques de la Hèvé est mouillé un bateai e feu pourvu de sirènes, d'une cloche sou: à marine et d'un signal hertzien d'une po: tée de cinquante kilomètres. Si l'on veut bien réfléchir à l'étroitess de la passe primitive, aux faibles dimer s sions de l'avant-port ancien dont la si s perficie ne dépassait pas vingt hectares t on comprendra de quelle importance or s été les travaux des programmes 1895-190 -, et quelle bienfaisante influence ils auror eue sur le développement du port d Hâvre. (A suivre.) FmMiN Charlerie. » Les affaires d'Albanie De Durazzo, le 7 juin : Ce matin, Turkhan-pacha~ s'est rendu à 1 1 légation d'Italie pour exprimer ses vifs regret de l'arrestation du colonel Murichio et du pre fesseur Chinigo. Il a engagé des pourparler e avec le baron Aliotti pour le règlement de l'ir t' cident. En effet, hier soir, à la suite des déc. 1 sions prises par le conseil des ministres. Tin t khan-pacha adressa au ministre d'Italie un lettre dans laquelle il exprimait, au nom d 3 gouvernement albanais, ses vifs regrets pou le procédé illégal employé contre le colon ( t Murichio, et faisait savoir qu'il arrêtait déf mtivement toute poursuite contre lui. En outre le gouvernement albanais s'est déclaré prêt . donner toute satisfaction au gouvernement ita 3 1 en. Selon la volonté exprimée par M. Aliotti ; cjii procédera à l'examen des papiers saisi chez le colonel Murichio. La ville est calme. L'état de siège est toujour én vigueur. 1 *** • Le gouvernement albanais a approuvé le décisions prises à Carfou par la commissior 1 Internationale de contrôle au sujet de l'Epire 5 La commission se rendra prochainement ; ï borfou où elle procédera à l'organisation a.dmi j iiistrative de l'Epire. *** ï Le mandat d'arrêt décerné contre le direc "" leur du bureau de poste italien sur la maisor duquel on avait remarqué des signaux lumi lieux a été rapporté à la suite d'une in ter-yen , tion de la légation d'Italie. *** > De Saint-Pétersbourg, le 7 juin : i On assure dans les milieux politiques que l< gouvernement russe qui avait, d'abord, tou jours refusé d'envoyer un navire de guerre i Durazzo, y consènt maintenant si les autre puissances en font autant. De Durazzo, le 7 juin : ; Issa-Boletinaz est arrivé hier à Durazzo. i *** : De Vienne, le 7 juin : » Le Deutsche Volksblatt croit savoir que h [ cabinet fie Berlin, à la suite de la déinarchi du roi Carol en faveur du prince d'Albanie est prêt à faire à Constantinople des représen ! tations en vue de persuader la Porte que l'ap ; pui prêté par elle aux insurgés albanais m modifiera en rien l'attitude des puissances vis à-vis de l'Italie et que les efforts tentés pou: retarder la consolidation de la situation inté rieure du pays demeureront sans résultat. L< journal fait toutefois remarquer que la dé marché n'engage l'Allemagne en aucune ma. nière et ne sera tentée que par égard au désii exprimé par lit Roumanie. Le journal con l seille, d'ailleurs, au prince de Wied de ne pa: L. compter sur le résultat de la démarche poui surmonter les difficultés actuelles et ajoute que le primje fera bien de prendre dès mainte * nant des mesures nécessaires, autant qu'il es possible, car on doit se dire dans les Balkans Seule la manière forte et même brutale donne des résultats! Le même journal apprend de source diploma tique que l'avance de dix millions consentit i par les banques autrichiennes et italiennes ai prince de Wiàd sur l'emprunt de 75 millionf , consenti par les puissances, est "aujourd'hui' presque épuisée. La question de l'emprunt, tou tefois, rencontre de grosses difficultés causée.' i surtout par la résistance de l'a Russie, qui de mande d'une façon pressante que l'emprum consenti au Monténégro par les puissances soi: incessamment conclu. La diplomatie de la tri plice nourrit actuellement le projet de faire de« deux questions une seule, c'est-à-dire de faire dépendre son adhésion à l'emprunt monténégrin de l'adhésion de la triple entente à l'erri prunt albanais. **♦ De Rome, le 7 juin : Un journal se fait l'écho de renseignements de source autrichienne qu'il convient de n'accueillir que sous réserves et suivant lesquels les puissances seraient disposées à accorder à l'Albanie une autonomie cantonale, analogue à celle de l'Epire, ce qui semblerait facilite) In division en zones d'influence autrichienne et italienne. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 7 juin: Une nouvelle crise survient par .suite du départ pour Tampico des croiseurs mexicains Z\ragoza et Bravo qui doivent maintenir le blocus pour le général Huerta. Ces croiseurs sont suivis par les vaisseaux de guerre américains Tacoma et Sacrkmknto qui doivent surveiller les croiseurs mexicains. On sait que les commandants ont été informés que les Etats-Unis considèrent Tampico comme un poil libre. ♦ ** La Gazi-tte de Cologne reçoit de Washington la nouvelle que l'intervention des puissances sud-américaines peut être considérée comme ayant échoué. Elle ajoute que le gouvernement des Etats-Uni-s salue avec soulagement ce résultat qui lui permettra de négocier plus facile-I ment en particulier avec le général Carranza. V Les Nègres vont vite.... 3s Les nègres, a-t-on dit, peuvent au poil ts de vue de la civilisation être compare i- à peu près à ce qu'étaient nos ancètrt du ixe ou du x' siècle. Nous leur appoi st tons, toute chaude, la civilisation du xx ;s Combien de temps leur faudra-t-il pou franchir les étapes par où nous somme it passés depuis les successeurs de Charle: '8 ie-Chauve ? ie Certains auteurs se lamentent de c is que le progrès soit lent chez les nègre: ;e Nous croyons, nous, bien plutôt que It 's nègres vont vite, terriblement vite. . e preuve ce qui se passe au Cameroun allf e mand et que nous racoate la Quinzain u coloniale. n Une des grosses agglomérations d )- Cameroun, Duala, laissait assez bien x désirer au point de vue hygiénique. L'at à mi-nistration allemande étudia un proje is d'assainissement, qui le conduisit à u e plan plus vaste : celui de transporte deux des quartiers de Duala sur un poil. ;t plus salubre et où les conditions du tel e rain se prêtaient mieux aux agrandisse ii ments que comportait le développemeu i- rapide de la cité, où aboutissent deux de i- voies ferrées de la colonie et le long d i- laquelle un port est en voie d'élaboré ;- tion. Une partie du quartier indigène de vait disijaraître, l'autre devait être sépa rée par une zone libre du quartie e européen. Le plan fut approuvé. On s i- mit à acheter les maisons indigènes don i- le quartier devait être purgé. Les Duala >, refusèrent toutes les offres qui leur fu t rent faites, les jugeant insuffisantes 4 L'administration se vit obligée de les ex t proprier. Mais cela n'alla pas tout venl J car il y a des juges à Berlin. Les Duala adressèrent au Reichstag, où ils savaien pouvoir compter sur certaines influin - ces, un long mémoire exposant vingt deux griefs. L'exécution du projet ail 11 faire reculer leur ville d'une lieue et de % mie dans l'intérieur, les nouvelles haoi s tations étaient situées sur un sol expos aux inondations et malsain ; l'exploita s tion des pêcheries et des fermes devbn drait très difficile ; les indemnités offer tes étaient beaucoup trop basses ; d'ail e leurs, le gouvernement ne les payai ^ pas intégralement ; enfin, ils accusaien i l'administration d'avoir violé à leur détri ment le secret des correspondances, le 1! janvier 1913, en communiquant au gou 1 vernement et en l'accompagnant d'ui rapport, un télégramme adressé par ui s chef, Duala Manga, au Reichstag. Noi contents de porter plainte au Reichstag 5 les Dualas chargèrent de leur défense ui avocat de Berlin, auquel ils ont déji versé huit mille mares d'honoraires * Avouons que pour des nègres ce n'est pa: mal. L'envoi du télégramme obtint le résul tat souhaité : le gouvernement donn; ordre de surseoir à l'expropriation. Ei même temps il faisait remettre aux dé putés le mémoire des Dualas, accompa ^ gné de commentaires où chaque affirma tion des plaignants était examinée e prouvée fausse. Le vrai motif des agisse ments des Dualas aurait été le désir de spéculer sur les terrains, comme il: l'avaient déjà fait précédemment. On ne donnait raison aux indigènes que sur ur , point : le chef de district avait eu tort de retenir le télégramme et d'y joindre un rapport de sa main. Une commission d'enquête fut établie par le ministre ; elle est dirigée par le sous-secrétaire d'Etat aux colonies, doc teur Conze. Cette commission est partie pour le Cameroun au début d'avril ; elle ira aussi au Togo et dans la colonie an glaise du Lagos, car, chose à noter, des Dualas ont quitté le Cameroun pour ces deux régions, secouant la poussière de leurs scandales sur une région où la liberté était si peu respectée. Sur le bateau qui transporte la susdite commission... s'est embarqué un journaliste appointé par les Dualas el qui a pour mission de recueillir des informations et de prendre en mains les intérêts des indigènes. En attendant, l'expropriation suit son cours, parce que l'intérêt de la salubrité publique doit primer les rapports d'avocats, de journalistes ou de parlement. Après une réponse de l'avocat des Dualas au mémoire officiel de l'administration coloniale, on a décidé d'accorder une indemnité non seulement pour les terrains expropriés, mais aussi pour tous les dommages, d'ordre économique, résultant de cette opération. L'administration devra permettre aux indigènes d'accéder directement au fleuve Cameroun sur une étendue convenable. En fait, c'est la victoire des indigènes. Les Dualas ont célébré cette victoire par des réjouissances publiques. Des con-"iliabules ont été tenus en secret, la nuit, malgré la défense formelle des chefs de district. Le ministre, docteur Soif, a raconté i la commission du budget que les Dualas avaient tenté de pousser d'autres indigènes à la révolte contre le gouvernement. Le f-ère de Duala Manga a cherché à entraîner à un soulèvement le roi de Bamum et d'autres chefs, dans le dessein de renverser la domination allemande et de se donner à i'Angleterre. Le roi de Bamum a repoussé es propositions et a fait avertir le gouvernement par la mission religieuse. Les autovites ont dû arrêter et faire emprisonner l'instigateur, afin d'éviter des troubles. Nos lecteurs n'avoueront-ils pas, avec nous, que voilà des nègres qui vo^t vite ? Et s'ils ne s'arrêtaient que là ! Dans la récente brochure du R. P. Ver-meersch, nous lisons : « Tant que !» Congo ne retiendra l'attention, voire l'at tachement, que de ceux qui y possèdent des intérêts directs, sa cause ne sera pas nationale. Les concours indispensables doivent venir de ceux qui ne gagnent rien directement et qui ne songent mêi pas à gagner quelque chose. A l'esp it d'égoïsme, il est urgent d'opposer l'esp is de solidarité nationale.» s Si les Dualas ont obtenu gain de eau: c'est peut-être qu'ils avaient un autre a pui que celui du parlement, ils avaie r celui de l'opinion allemande ou du moi s de certaines sympathies... « Les Duali i- rappelle la Koei.nische Zeitung, sont e drôles qui figurèrent à l'exposition e Berlin de 1896, où ils furent tous gâl par le public, hommes et femmes, c s soi-disant fils de roi, ces altesses royal \ auxquelles les jeunes filles allemand i- écrivirent des lettres que les destinataii e exhibèrent triomphalement...» On coi prend que si Gretchen s'est mise de u partie... J. T. à ' LES VIEUX COINS l);ius quel cerveau, s'il est décent (le par , niusi, a bien pu naître l'idée qui tend à s; cmlitér eu ce moment au sujet du Marelle-ai 3 Grains? On songerait à le moderniser en ci S pant les vieux arbres qui l'ornent et en eu vaut la vieille fontaine qui lui donne charme an-inique si réel? Est il possible? pourquoi cette transformation ? p II paraît que l'on aurait l'intention de ineti □ à la place un petit square plat avec des part ^ res fleuris et. des plates-bandes, émette modifii tion aurait pour effet de donner plus de 3 mière aux immeubles circonvoisins. C'est égal, si la \ i lie s'engage dans cette vo il n'y a pas de raison pour que cela s'arrê On pourrait raser le Steen parce qu'il prend , vue à quelques riverains du quai Van Dyc 3 et déplanter le parc pour cause d'humidité, t Mais peut-être, après tout, cette informati n'a t-elie été lancée qu'en manière de bail d'essai. Vaille que vaille, si nous avons d , aniis des beaux-arts et des vieux sites, il fa souhaiter qu'ils interviennent en temps oppi tun. 5 OENTP.E-ATTRACTION C'est une société nouvelle et qui vient iii d'organiser pour l'amusement des Anversois première réjouissance. «Centre-attraction» s'( donné la tâche d'apporter quelque animath " dans la vieille ville, par les beaux dimanch t d'été. t IliLr, cette société avait constitué pour 1 enfants un charmant petit cortège où les bai > bins costumés et fleuris, avaient pris pla pour jouer au page et à la reine. Tout l'apré ! midi, à la grande joie des parents qui tr j gaiment s'étaient mis de la fête, cette cavalca ^ minuscule parcourut la ville, ou plutôt st centre, dans tous les sens. Et le soir venu, ' n'étaient pas sans doute les vieux qui s'étaie 1 le moins bien amusés. t Après." une pareille réussite « Centre-attra tion » se promet d'organiser des fêtes noi i breuses pour ranimer, le dimanche, tous 1 abords du vieux quartier. JUBILAIRES 1 Ce midi ont éié reçus à l'hôtel de ville 1 époux Dingemans-Van den Bosch, qui cél braient leurs noces de diamant. Nous avons c précédemment que le vin d'honneur leur sers offert. Vers onze heures et demie donc, 1 jubilaires montés dans un équipage traîné p: six chevaux fringants, sont arrivés à l'hôt de ville conduits par les membres de lei comité. C'est M. le bourgmestre De Vos qui 1 a complimentés. LA GYMNASTIQUE RYTHMIQUE .Nous avons déjà parle de cette gymnastiqi nouvelle, due au maître Jaques-Dalcroze, io de la démonstration que Mlle Bertne Rogge. qui s'en est fait en Belgique la dévouée pr pagatrice, est venue donner l'année demie aux Variétés. Hier, à la l-'emme contemporain Mlle Berthe Itoggen, accompagnée d'une c /.aine de ses jeunes élèves, nous eu a de no veau exposé les principes, et cette secoue séance, eu face d'un public déjà initié, a o tenu un succès encore plus flatteur que premier. La gymnastique rytlut ique, on le sait déj est une reconstitution de l'orchestrique gre que, une véritable tentative de musique fig' | rée. Elle diffère de la gymnastique ordiuair I où le muscle travaille en vue d'efforts mécan quernent décomposés, eu ce que le rythme e à la base des mouvements, les développe ha mouieuseinent, malgré leur complexité, d'ui façon expressive et continue. Toutes les nuai ces de la pensée, du sentiment musical soi plastiquement exprimées. Dans sa métiioc nouvelle, eu effet, M. Jaques-Dalcroze est par de ce principe que chaque valeur de note pet être figurée gracieusement et logiquement p; un geste des bras, des jambes ou des main Sa formule fixée, il a combiné une série d'exe cices qui la mettent en application et suffiseï à démontrer le bien-fondé de son idée pr mière. Avec une déconcertante facilité, les pli jeunes enfants acquièrent en quelques leçoi une parfaite Indépendance de commande si tous leurs membres, de telle sorte qu'il leur d< vient facile, par exemple, de battre simultan meut un rythme en deux temps de la tête, u autre en trois temps du bras droit et un de nier en cinq temps du brus gauche, le toi sans erreur ni défaillance d'aucune sorte. Mais où les élèves de Mlle Iîoggen trion plient, c'est dans leur interprétation plastiqi, immédiate de tout rythme musical donné, leur suffit d'entendre line seule fois une phras mélodique nettement scandé, pour en conei voir tout aussitôt la mise en œuvre plastiqui ou mieux la figuration dansée. Et toutes le élèvis alors, de la plus petite qui a quatre an jusqu'à l'aînée qui peut en avoir treize, exéci tent simultanément le pas de danse et les ge: tes qui sont l'équivalent du morceau. Ces superpositions de rythmes, rappelons-] une fois encore, ces arrêts br,usques de mot vements qui forcent les muscles à suivre sur i champ les ordres transmis par le cerveau, ce contretemps, ces mesures brisées, ces comb liaisons variées à l'infini, en même temps qu'il ennoblissent et assouplissent le corps, soume tent le cerveau, qui transpose le rythme mus cal en rythme plastique, à une gymnastiqu d'une rare valeur. Par elle, le muscle est coi traint d'obéir sans résistance aux ordres de 1 volonté. Par la magique puissance du rythme l'enfant acquiert l'aisance absolue des mouvi ments, la beauté des attitudes. Des plus jolies démonstrations encore term lièrent la séance. C'étaient une série d'exerc ces musicaux intitulés : « la balle », l « cocher », « la fleur qui s'ouvre », etc. Dan chacun d'eux, les élèves simulent par un er semble de mouvements gracieusement ordor ne nés les gestes habituels du jeu «le balle, p rit exemple, ou évoquent le lent épanouisseme d ! d'une corolle de fleur. Tout cela était rav sant, et l'on a fait à Mlle Roggen, qui dan elle-même en artiste accomplie, avec une grà r' souple et expressive, une cavatine de Raa P" une valse de Chopin et une romance sans \ nt rôles, un enthousiaste succès. ns lg A LA LIGUE SOCIALE D'ACHETEURS ' La Ligue sociale d'acheteurs répond à la c , culaire du 26 mai de la chambre d'industr: ^ Ne voulant pas perdre position dans le débi es nous nous contenterons de résumer ses pri es cipaux arguments. es Elle part de ce principe que c'est le consoi es mateur qui domine le marché L'acheteur es donc la liberté et le droit absolus d'acheter < n_ il lui plaît et suivant certaines règles qu la établit lui-même. Il a le droit non seuleme de savoir si la marchandise est de la quali marchande prétendue, mais si l'article est i bonne qualité sociale, c'est-à-dire s'il a é g fabriqué dans des conditions de vie tolérabl _ pour les producteurs et si le prix qu'il pa; S est réparti de manière équitable entre les d _ férentes personnes qui ont coopéré à sa pr duction. Le consommateur a une responsabili énorme dans la manière dont il permet qi er le travail se fasse et dans la mesure où il ic- favorise. Le but que poursuit la ligue est don x- 1° De faire l'éducation de l'acheteur en iu- renseignant sur ses responsabilités vis-à-v le- du monde du travail, sur les inconvénien m sociaux de certains modes d'achat et de pr Et duction, et en lui indiquant de quelle manié il y peut remédier ; re 2° D'attirer l'attention des fournisseurs et d >r- industriels sur certaines conditions défe :a- tueuses du travail en les aidant à les modifie u- Bref, s'il est certain, comme l'affirme chambre d'industrie, que la ligue peut caus' ie, un préjudice à certaines industries, celle-le. prétend que ce ne seront jamais que celles q ta tirent leurs bénéfices de l'exploitation systém k, tique de la misère et profitent à cette fin e l'ignorance du consommateur et de l'imperfe ,n tion temporaire des lois. jn es " : " INTÉRIEUR Le bouievard de Bruxelles à Anve '-g département de l'agriculture et des tr vaux publics fait poursuivre activement li sa travaux de construction du boulevard de iir ist xelles a Anvers, entre les communes de Mèys: m et «le Wolverthein. Les plans relatifs au p;i es cours de Wolverthem à la limite de la j) viuce du Brabant sont dressés, et le tracé e eg est arrêté définitivement. Les travaux pou ront; suivant les prévisions, être commenta dans quelques mois. Le plan-tableau des eu -e prises à fuire sur la section de la frontiêi s- provinciale et,.la commune de Boom est ach ès vé, et les fonctionnaires du département | r je cité procèdent à l'expropriation des terrain )n Entre Boom et Anvers, la communication ,.e assurée par la route actuelle, qui subira d in ; p; l'antes modifications sur tout sou p-ao mi A Anvers, l'Etat procède, en ce moment, a percement de la brèche de l'avenue Van By c- wyck, à travers l'enceinte fortifiée. Quant u- la traversée des. chemins de fer sis sur le pa as cours de Bruxeles à Anvers, celle-ci se fei sur des viaducs supérieurs ou inférieurs, ai cuu passage a niveau 11e pouvant exister si lu route nouvelle. bs M est impossible de déterminer actuellemei é_ la date de l'achèvement de l'avenue. } Le remboursement de l'emprunt de la ville de BruxelU 3S Nnx ternies de la convention relative à 1 ir '' inclusion de l'emprunt de 1902. la ville d el Biuxelles a le droit, à partir du 1er juilh ir 1912, de procéder au remboursement.aiiticiji îs ('es obligations émises Le collège propose a conseil de ne pas user cette année de ce dro de remboursement. La question sera soumise chaque année, au conseil communal. ie i fs Au canal maritime de Bruxelle Un important ouvrage a été mis en servie vendredi, 5 juin dernier, dans la quatrièm section dû canal maritime de Bruxelles. ; •e s'agit du pont-rails de Buysbroeck à doubl e, voie, dont les essais avaient été faits la veilk i- l'aide de six locomotives pesant ensembl j- environ 550 tonnes, et qui avaient atteste 1 le parfaite stabilité du tablier tournant et de viaducs fixés accolés. Les flèches élastique accusées sont moindres que les flèches calci le lees. Après ces épreuves, suivies avec succè d'opérations de manoeuvre du tablier, on i, remis en service l'ancienne ligne ferrée, don c- le profil avait dû être modifié pour atteindr le niveau du pont. Ce relèvement des voie 3 a nécessité la reconstruction et le rehausse V ment des ponts du Zielbeek et du chemin ver Buysbroeck, ainsi que d'importants remblai 5t sur environ deux kilomètres de longueur. Cett mise en service d'un premier ouvrage d'aï e dans la quatrième section du canal — en tic !- renient nouvelle, on le sait — marque une dei lt nière et définitive étape*da.ns l'achèvement d e la grande voie maritime que l'on inaugurer en septembre prochain. Les grandes manœuvre r Elles auront lieu du 31 août au 5 sepîëmbr 5. prochains. Les divisions de Bruxelles, Gand e r- Mons — Ire, 5e et 6e — y prendront part. it L'expropriation du sous-so g ! :| première chambre de la cour de cassa tion vient de rendre un arrêt qui tranche défi s 11 itiveinent une importante question en matièr •' de grands travaux publics. Peut-on, indépen î- damment de la surface, exproprier seule m en i- le sous-sol pour cause d'utilité publique ? L; n cour de cassation a répondu affirmativement ainsi que l'aVait fait la cour d'appel de Bru . xelles, réformant un jugement du tribunal di première instance. Il s'agissait d'une expro priât ion à propos des travaux de la jonctioi '• Nord-Midi. L'Etat ne poursuivait que l'expro e priation du sous-sol d'un immeuble et le pro !1 priétaire objectait que l'Etat était sans droit e aucune loi ne permettant l'expropriation di sous-sol indépendamment de la surface. Tan , dis que les juges de première instance lu '' avaient donné raison, la cour d'appel fi remarquer que, si le propriétaire du sol a h s droit de détacher du dessous des fraction: 1- susceptibles d'appropriations particulières, -et ce droit est incontestable, — il n'y a pas di raison de refuser à 'Etat le droit d'exiger, pou: e cause d'utilité publique, la cession d'une par ( lie du sous-sol, dans les mêmes condition: dans lesquelles il pourrait exproprier celui-c avec la surface. La cour, tout en reconnais s saut que les lois sur l'expropriation 11e pré i- voient pas spécialement la possibilité d'uni s emprise dans le sous-sol, faisait égalemen remarquer qu'aucun de leurs termes n'y fa i j. cependant obstacle; que les expressions qu'01 e y trouve s'entendent de la propriété dans cha (•une de ses dimensions. Et c'est cette manière de voir que la cour de cassation vient de con 3 sacrer définitivement. Les ingénieurs des chemins de fei Le département des chemins de fer .prépare i_ en ce moment, un concours d'ingénieurs. Ce j. lui-ci sera organisé prochainement, et il ten e dra à la collation de'neuf emplois d'ingénieurs au service des voies et travaux et de dix em s plois d'ingénieurs au service de la traction. L: moitié de ces positions, soit quatre aux voie* et travaux et cinq à la traction, fera l'obje ar l'un concours spécial qui sera réservé aux nt chefs de section porteurs d'un diplôme légal is- ^1 qui occupent depuis 1 rois ans au moins, au sa ' juin 1914, l'emploi de chef de section. Tous ce les chefs de section porteurs du diplôme d'in-géni-eur (grade, légal) pourront, comme par le p issé, concourir avec les étrangers, a- La fermeture des portières des wago.is à voyageurs Le comité de direction des chemins de fer ir- t examiné, dans sa dernière réunion, les dif-e. t'érciits nu des de fermeture des portières de Lt, voitures à voyageurs qui sont a l'essai iser-n- rures du système Bey, \ an Aerde ; loqueteau automatique du système Bettonville). Son opi-n_ /lion â été qu'aucun de ces systèmes 11e répond d'une façon complète au but poursuivi. Il ;t ^ reconnu que la complexité des dispositions et. le m mque de robustesse des organes s'oppo-'il sent â un fonctionnement légulier et durable, at 11 a été "d'avis en conséquence qu'il n'y avait té l'as lieu de poursu re les -essais. Le conseil 1€ : examiné à nouveau la question de savoir tg s'il ne convenait pas de substituer au disposi lit' actuel un type de serrure permettant l'ou-v.'iture des portières de l'in érieur des com-^ partimeuls. Mais il a renoncé bien vite à adop-ter un dispositif de ce genre à'raison de îa 0- :esponsabilité très lourde qui en résulte pointé le transporteur. Dans ces conditions, le comité ie '• estimé qu'en tout état de cause, le loque.eau \e extérieur manœuvré par le personnel devait c. être maintenu et qu'il fallait s'en tenir au . ' statu quo pjur le service intérieur, sous réser . ve d'examiner à l'occasion de nouvelles coin-1S mandes de matériel la possibilité de remonter ts ie loqueteau. 0- re A la minque d'Ostende Cette semaine, dix-huit chalutiers dont trois anglais sont rentrés au port. La plupart de ces c_ bateaux ont fait des pêches satisfaisantes.Deux d'entre eux, les numéros 128 et 25, qui reve-, ' liaient des côtes d'Espagne, ont vendu du pois-son respectivement pour 7,600 et 5,600 francs : îr leur pêche se composait presque exclusivement de soles. Les chaloupes à voiles rentrées cette li semaine, au nombre d'une trentaine n'ont pas 1- pris grand' chose cette semaine. La pêche aux le soles dans les parages de Lowestoft et princi-c. paiement entre les bancs de Long Sand et Ken tish Knock est commencée. La barque O. 205 rentré au port, vendredi, a rapporté plus de 5 _ grandes bennes de soles et a réalisé au-delà de 900 francs. Voici la mercuriale de la semaine : soles, 125 francs les grandes, 160 francs les fines et 170 francs les petites par 40 kilos ; grosses raies, 12 francs le panier de 4 pièces ; raies, ronces et ( blanches, 6 francs le panier ; soles limandes, 10 francs le panier; merlans, 4 francs le panier; ^ grondins, 3 francs le panier ; poers ou maque-;e reaux bâtards, 2 francs le panier ; rougets. 20 j/ francs le panier ; vives, 'i francs le panier ; j. grands turbots, 16 et 18 francs pièce ; barbues, n 4 francs pièce ; congres, 3 francs pièce ; plies, 215 francs pour quatre caisses, soit 8 à 9 francs ,s le panier pour grosses plies, et 5 «à 6 francs les moyennes ; cabillaud, de 6 à 7 francs par e pièce les grands et 3 à 4 francs les moyens ; 3. maquereaux, 26 francs par trois paniers de cha-L cun 20 pièces. Un groupe de la chasse au sénat i- Avant de se séparer, beaucoup avant même, 5 nos pères conscrits ont constitué un groupe de u la chasse. Une soixantaine de sénateurs s'y s- sont inscrits, et ont mis à leur tête M. le comte à de Baillet-Latour. Celui-ci a prononcé, au cours de la première réunion officielle du groupe, a un discours dans lequel il a délimité la sphère 1- où les amis de la chasse pourront exercer leur r activité. Voici les différents points de ce programme, tels que nous les trouvons exposés au it long et au large dans le « Bulletin du Saint-Mubert club de Belgique » : 1° réorganisation de la police rurale ; 2° répression plus sévère du braconnage ; 3° réforme de la législation s en ce qui concerne les dommages dûs pour a les dégâts causés par les lapins ; 4° suppres-e sion des abus dans la délivrance des ports 't d'armes ; 5° modifications des pratiques en é usage dans la location des chasses du domaine, 11 des communes et des administrations publi-t ques. !, Ces réformes s'inspirent du souci bien compris de l'intérêt des chasseurs. Ceci n'est pas pour dire que les Nemrods du sénat n'ont eu s en vue que celui-là : la réorganisation de la e police rurale, par exemple, est réclamée par e tout le monde, et dans la plupart des comimi-1 nés rurales, dans le Luxembourg notamment, e les intérêts de la caisse communale sont corré latifs de ceux des chasseurs : là on vénère les e chasseurs, et les sommes parfois énormes qu'ils 1 versent pour la location des terres et des forêts s sont toujours les bienvenues, s Suppression de la bandelette dominicale s M. Segers, en parfait d'accord avec M. Van-} denpeereboorn, a décidé la suppression de la | bandelette dominicale de nos timbres. L'expé-e rience a démoncré l'inutilité absolue de cette s bandelette. Tandis qu'au début, lorsqu'elle fut créée par M. Vandenpeereboom, il y avait 15 s p. c. de lettres revêtues du « niet bestellen », s en ces dernières années cette quotité est des-® conclue à moins de 1 p. c. ! D'autre part, le maintien de la bandelette devenait d'autant plus superflu que le service dominical a été ^ réorganisé et que les employés de nos postes ~ en jouissent à peu près tous. Le railway de la province de Liège En présence de l'augmentation du trafic, le ® département des chemins de fer de l'Etat belge j a proposé à la compagnie du chemin de fer du Nord belge d'agrandir les installations de la gare de Kinkempois au moyen des terrains l lui appartenant. L'extension des installations devait servir à opérer la formation des trains de façon à décharger les stations de Chênée, Angleur et Ans et à assurer, viâ Kinkempois, au moyen des raccordements, à Tilleur, de la ligne de Fexhe, le trafic de la rive gauche de la Meuse qui s'échange actuellement à Liège (Gùillemins). La compagnie du Nord n'a pas voulu se rallier à la proposition de l'Etat, considérant comme impossible l'établissement, en tre la Meuse et la montagne, d'une gare nouvelle d'un développement suffisant. Comme le trafic de et vers l'Allemagne, par la ligne de l'est, a doublé en dix ans et comme le mouvement dès bassins de Liège et de Lu xembourg s'accroîtra dans de vastes proportions, on envisage l'établissement d'une grande gare de formation pour l'Etat avec concentration du trafic des lignes de la Vesdre, de l'Ourthe et des Plateaux de Herve. Le choix s'est fixé sur la commune de Colon stère située le long de la ligne de l'Ourthe. La nouvelle gare aura un développement de 3 à 4 kilomètres. Elle permettra de supprimer la gare d'Aul-noye et d'établir des raccordements directs : a) avec la ligne de l'Ourthe ; b) avec la ligne des plateaux de Herve ; c) avec les deux lignes de la Vesdre (ancienne et nouvelle) ; d) avec la ligne nouvelle de Fexhe-le-Haut-Clocher sans ' passer par Kinkempois; e) avec la gare de Kinkempois. De plus, un embranchement en pas sant par les voies de la Vesdre, reliera la fu ture gare à la ligne de Liège à Maestricht. Le mouvement des trains de marchandises sera assuré par des voies indépendantes construites dans toutes les directions et la ligne de la Vesdre, entre Liège Gùillemins) et Chênée se trouvera affranchie de tout mouvement de trains de marchandises. On passera, par raccordement direct, de la ligne de la Vesdre et de celle des plateaux de Herve vers Fexhe-le-Haut-Clocher sans passer ni par la nouvelle ; gare de Colonstère ni par la station de Kinkempois. On établira une relation directe entre la remise de Benory et la ligne reliant la fu-; ture gare de Colonstère à la ligne de Féxhe. Le plan pour la nouvelle ligne de Fexhe-le-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods