Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 11 July. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pg1hh6d887/
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Samedi 11 et dimanche 12 juillet 1914 No 159 Vingt-sixième année ABONNEMENTS : un an un sem®. un francs francs francs ANVERS . . 18.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.35 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du iournal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BÂCOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à .forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS SANS PATRIE D'après les statistiques élaborées par gouvernement ottoman, le nombre des émigrafits musulmans qui ont dû quitter le- territoires cédés à la Grèce et à la Serbie dépasse le chiffre de deux cent quaranle cinq mille. Encore est-on fondé à supposer ce chiffre inférieur à la réalité. La plupart de ces émigrants, dépourvus de tout moyen d'existence, ont i té transportés en Asie, et la question s'est posée pour le gouvernement de Constantinople de savoir où et comment installer ces misérables populations sans patrie désormais. A vrai dire, il s'en préoccupait depuis longtemps, mais il se demandait comment résoudre ce problème. S'il transportait les émigrants venus d'Europe sur les bords de la mer. Noire, il risquait de susciter de nouveaux troubles en Arménie, au moment même où il cherche, avec i'aide d'inspecteurs européens, à introduire dans cette région des réformes depuis longtemps promises et un état de chosâs moins anarchique. Les diriger sur l'Arabie, c'était les condamner à mourir de faim, à supposer que les Arabes eus-Mtnt consenti à laisser s'installer chez eux îles musulmans de race turque en aussi grande quantité. Le gouvernement aun.i! pu, a-t-on dit, établir les émi-gi-ciiils en Mésopotamie, puisque cette région est fertile et inhabitée. La Mésopotamie n'est pas encore fertile ; elle le deviendra sans doute lorsque certains travaux, entrepris il y a dix années mais poursuivis avec lenteur, en permettront l'irrigation. Pour le moment, la terre ne peut guère être cultivée que dans le voisinage immédiat des deux fleuves. En outre, la Mésopotamie est beaucoup moins soumise aux fonctionnaires turcs qu'aux chefs des tribus nomades qui se la sont pratiquement divisée. Lorsque, il y a deux ans. le vali de Bagdad entreprit im recensement approximatif des tribus qui occupent le sut! de la Mésopotamie, il se heurta à des obstacles formidables, et fut obligé d'y renoncer. O n'est pas entre le Tigre et l'Eu-phrate qu>> le gouvernement de Constan-s.sioplo pourrait songer à établir, au m in,- en ce moment, les Turcs émigrés d'Europe.. Lo projet le plus raisonnable el qui avait été élaboré dès le début de 1913 consistait à fixer les familles des réfu-s'iéj dans les deux plaines très fertiles d'Actana et de Khonia. On avait prévu ce sujet des distributions de terres et des avances en natures propres à fixer les émigrants et à assurer du même coup la mise en valeur de ces régions. Prévoyait-on alors que tes musulmans de Madécoine allaient émigrer en masse et que les territoires disponibles ne suffiraient pas à les recevoir ? Le fait est que le plus grand nombre s'arrêta sur les côtes d'Anatolie plutôt-que de pénétrer dans l'intérieur du pays. Les émigrants se sont heurtés à des populations, grecques d'origine et chrétiennes de croyance, établies dans le pays depuis fort longtemps. La lutte n'a pas tardé a éclater entre Turcs et Grecs, entre musulmans et chrétiens, entre envahisseurs et envahis. Les Turcs semblent s'être mis en devoir de rejeter les Grecs d'Asie vers la mer. Les Grecs ont opposé sur quelques points la plus vive résistance, confiants dans l'appui que ne pouvait manquer de leur apporter le gouvernement d'Athènes. De graves incidents se sont produits sur toute la côte, à Panderma, à Brousse, i Karabouroun, à Vrioula. A Phocée, les Turcs auraient, procédé à de véritables massacres. Dans tout le vilayet de Sinyr-ne des violences ont été commises. Douze mille Grecs se sont réfugiés à Mytilène, six mille à Chio. S'il faut s'en rapporter aux dernières informations, un plus grand nombre auraient été arrêtés dans ïeur fuite par les menaces des autorités ottomanes et par les canons de deux bâtiments turcs qui surveillent l'entrée du port de Smyrne. Le gouvernement hellénique a adressé au gouvernement de Constantinople des représentations exceptionnellement vives. Sans constituer vraiment un ultimatum, ■la dernière note remise à la Porte par ia ministre de Grèce est rédigée dans les termes les plus pressants. Jusqu'à présent. le cabinet de Constantinople n'y a pas encore répondu de façon à dissiper .toute inquiétude. Au moins a-t-il accompli de louables efforts pour mettre fin aux troubles qui ont éclaté et pour en prévenir de nouveau*. Le ministre de l'intérieur est allé lui-même en Asie pour procéder à une enquête et prendre les mesures nécessaires.Pourtant, le mouvement est violent; les moyens dont on dispose à Constantinople pour l'enrayer sont précaires et médiocre;;.eut efficaces. Parmi les fonctionnaires de l'empire, il ne manque pas de fanatiques qui poursuivent, plus ou moins ouvertement, le dessein de remplacer les populations chrétiennes de l'Asie par les réfugiés musulmans. Il n'est nullement prouvé que le gouvernement lui-même, comme le prétendent gratuitement quelques journaux grecs, favorise secrètement une telle entreprise; mais, quelque bonne volonté qu'on lui suppose, il n'est pas' certain non plus i ; s i" il puisse donner à la Grèce les assurances et les garanties que celle-ci lui a formellement réclamées. L; s conséquences d'un conflit, dans l,:s présentes circonstances, seraient si désastreuses .pour le monde oriental et aussi peut-être pour l'Europe, que les puissances ont tout intérêt à unir leurs efforts pour l'empêcher d'éclater. Elles s'y emploient, mais avec mollesse et, semble-t-il, sans plan concerté. Serions-nous à la veille d'une troisième guerre balkanique?... Firmin Charlerie Les affaires d'Albanie L'engagement entre Epirotes et Albanais Durvzzo, 10 juillet. — Au caurs de rengagement qui s'est produit entre Epirotes et Alba nais et qui a amené l'occupation de Coritza par les Epirotes, les Albanais ont éprouvé des pertes sérieuses. Les Epirotes se sont emparés (l'un canon. Les Albanais se sont retirés vers Valona. L'arrivée à Durazzo de cinq cents volontaires roumains paraît imminente. L'exercice du gouvernement Home, 10 juillet. — Le Giornale d'Itai.ia sou tient cette thèse que l'Albanie devrait être gou vernée au moins durant deux ans par la commission de contrôle avant la désignation d'un nouveau souverain. *** Rome, 10 juillet. — Certains journaux expriment l'avis que tout retard dans la remise du gouvernement albanais entre les mains de la commission ■ de contrôle favorise les desseins des Grecs et des Serbes. La révolution mexicaine Départ de M. cîe Lama pour l'Europe Mexico, 10 juillet. — M. de Lama est parti ce matin pour la Vera-Cruz où il s'embarquera sur le paquebot français Espagne à destination de l'Europe. Deux trains montés par des fran çais ont également quitté Mexico. Les voyageurs ont aussi l'intention de s'embarquer à bord de I'Espagne. Les constitutionalisîes devant Tampico Tampico, 10 juillet. — Le général Carranza est parti aujourd'hui pour Saint-Louis de Po-tosie avec quinze mille hommes par railwav. L'attaque aura déjà commencé. Les constitu-tionnalistes seront bientôt vingt mille devant la ville. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence HA l'/tS) Nos souverains Le roi et la reine, levenant de Vallent, en Suisse, sont rentrés à Bruxelles ce matin à huit heurs vingt-huit et sont repartis pour Ostende à huit heures quarante-six. Triplice sud-américaine Samiago-du-Chili, 10 juillet. — Les journaux annoncent un projel d'alliance politique de l'Argentine, du Brésil et du Chili mis en avant i p:tr M. Machado, vice-président du sénat brésilien. Il estiment qu'il ne convient pas de donner à une telle alliance un caractère offensif et défensif qui produirait un mauvais effet parmi les puissances sud-américaines, mais qu'il'y aurait lieu de l'établir seulement sur des bases politiques et commerciales. Le député Forster croit qu'une alliance offensive et défensive est inutile en raison du manque d'ennemi à combnttre. Il vaudrait mieux conclure 'les traités commerciaux qui facilitent l'éc .ange des produits entre les pays, marcher nais pour le progrès commun sans éveiller les' soupçons, limiter les armements et éviter les dépenses considérables qu'occasionne la construction de grands cuirassés. Ainsi les petits pays profiteraient, mieux des œuvres de progrès.Au conseil d'empire russe Saint-Pétersbourg, 10 juillet. — Le conseil de l'empire a adopté un projet de loi relatif à la création d'un corps d'élèves-officiers de marine à Sebastopol. Le conseil a également adopté un projet concernant l'établissement d'une station' zoologique russe à Villafranca et un projet pour l'ouverture de crédits pour subvenir aux recherches de minerai radio-actif en Russe. Le budget argentin Buenos-Ayres, 10 juillet. — Le gouvernement remettra lundi au congrès le budget de 1915. Les dépenses s'élèvent à 45 millions de piastres-papier. Les recettes sont estimées à la même somme. Mort subite d'un diplomate russe l>!,!xîrai)i:, 10 juillet. — Ce soir, à neuf heures, M. de Hartwig, ministre de Russie, était en visite chez le baron Giesl de Gieslingen, ministre d'Autriche-Hongrie. Les deux diplomates s'étaient engagés dans une conversation des plus cordiales, lorsque, tout à coup, M. de Hartwig se -sentit indisposé, et mourut peu après malgré les soins de trois médecins appelés en toute hâte. Le corps de M. de Hartwig a été transport, à la légation de Russie. ♦ #* Belgrade, 10 juillet. — Voici quelques détails sur la mort du ministre de Russie : M. de Hartwig, dont la femme se trouve actuellement à Constantinople, était venu ce soir vers neuf heures à la légation d'Autriche-Hon-grie. Le baron Giesl de Gieslingen l'introduisit aussitôt dans son cabinet de travail, et l'invita à s'asseoir sur un canapé, alors que lui-même s'asseyait en face de lui dans un fauteuil. Une .conversation très cordiale s'engagea. Tout à coup, M. de Hartwig-porta la main à la poitrine, sn tête se pencha, et il s'affaissa sur le sol. Le ministre d'Autriche-Hongrie se précipita à son aide, le releva et l'étendit sur le canapé. Le personnel de la légation appelé uissitôt s'empressa autour de M. de Hartwig. Cinq minutes après un médecin arrivait, mais déjà M. de Hartwig avait rendu le dernier soupir. Deux autres médecins qui avaient été également appelés ne purent que constater le décès. La mort du diplomate russe serait due à une attaque d'apoplexie. La fille de M. de Hartwig était accourue, mais on put la reconduire aussitôt à l'hôtel de la légation, les médecins lui ayant assuré qu'il ne s'agissait que d'un évanouissement passager. A propos d'habitations ouvrières ii Une autre raison pour laquelle les maisons ouvrières souffrent tant de la part de leurs habitants, c'est que les ouvriers sont d'humeur vagabonde et changent fréquemment de domicile. Souvent Us y sont contraints par l'instabilité même de leur travail. Ils quittent donc, après un court séjour, un logement où ils ont eu cependant le temps de faire des dégâts. Le propriétaire cherchera t-il à leur faire payer des réparations ? Le plus souvent, il en serait pour ses frais,: il paraîtrait toujours odieux. Dans une maison de construction légère, où l'on reçoit des familles d'ouvriers, les réparations absorbent les loyers. La conclusion de tout cela, - et on semble l'oublier parfois, — c'est que la construction des maisons ouvrières, n'es! pas de la construction à bon marché. G;'s maisons doivent être construites soi-•-..iîuscînent et avec d'excellents matériaux. Là où partout ailleurs le plâtre suffirait, il faudra employer le ciment ; au lieu de sapin, il faut du chêne ou du fer. En France, les sociétés financières qui s'occupent de maisons ouvrières ne peuvent distribuer au delà de quatre pour cent. Pour les immeubles destinés à l'habitation collective, les loyers ne peuvent j dépasser à Paris le chiffre maximum de GOU francs. Passant en revue divers types de sociétés pour la construction de maisons ouvrières, M. Doumic fait quelques remarques intéressantes à propos de la « cité » de la rue Daviel à Paris. Les maisons établies par elle entourent une vaste cour sablée et ornée de fleurs et d'arbustés, destinée aux jeux des enfants. Le terrain a 3,250 mètres de superficie. Les administrateurs déclarent que la cour qu'ils espéraient devoir être une innovation des plus heureuses, ---- elle est prévue dans les plans admis par la ville d'Anvers pour ses futures maisons à bon marché, - est en réalité une source perpétuelle de conflits. Les enfants n'y jouent pas, ils s'y battent ; les parents interviennent, prenant parti chacun pour ses enfants, et les familles logées à la rue Daviel y vivent sur le pied de guerre d'une façon continue. C'est que là on n'a pas réalisé tout à fait la maison individuelle ; toutes ces maisons sont contiguës avec leur rez-de-chaussée ouvert sur la cour-jardin qui est commune ; ce n'est pas l'habitation individuelle, c'est plutôt le phalanstère. On y est moins chez soi que dans les appartements d'une maison à plusieurs étages. Dans une louable intention, — copiée chez nous également,les administrateurs ont voulu égayer l'aspect de leurs constructions, leur imprimer un petit caractère artistique ; ce caractère ils ne l'ont pas demandé à l'élégance des proportions, mais à ce pittoresque qui fleurit dans l'architecture anglaise, à des toitures compliquées, découpées, etc., qui "occasionnent des dépenses supplémentaires importantes par ce qu'elles sont individuelles. Ces sortes de toitures ont continuellement besoin de réparations. Ces dépenses ont obligé à des économies : il n'y a pas de cheminées dans ces logements et aucun moyen de s'y chauffer autre que le fourneau de cuisine. La construction est très légère : les murs sont très minces, on y gèle en hiver. Un modèle plus recommandable est celui de la fondation Rothschild (rue Bar-.uuej. Tout y est à approuver ; la construction est simple, mais de premier ofùre comme solidité et choix de matériaux ; les logements y sont complétés par une garderie pour les enfants, une blanchisserie, un restaurant, une école ménagère. Ce qui fait, dit M. Doumic, qu'on peut regarder cet immeuble comme u j de ceux que pourrait construire une société d'actionnaires, c'est que les loyers sont exigés avec une extrême régularité, mais au lieu d'être perçus par des actionnaires ils se capitalisent au bénéfice de l'œuvre. Les logements sont de 300 à 450 francs. A.ais un logement ne comporte pas plus de trois pièces, il peut s'y trouver dix enfants. L'administrateur déclare que cet immeuble n'est pas fait pour les indigents : il faut payer et pouvoir payer. On fait re.i.arquer aussi que ces loyers sont au-lU-ssous de ce qu'entraîneraient les frais de construction d'un semblable édifice. On n'y a pas tenu compte de la dépense et on a fixé les loyers à un prix, abordable ; c'est par là surtout que cela reste une fondation. Parmi les autres modèles de constructions pour ouvriers dont le congrès d'économie sociale s'est occupé, il faut citer encore le legs de Mlle Marie Souvestre, le legs de Mile Meynadier, la maison de la rue Ceusier, « la mieux comprise », d'après M. Doumic. Le nombre des pièces y augmente en proportion du nombre des enfants, la construction est solidement faite, une caisse de dégrèvement permet de réduire le loyer à mesure que le nombre des enfants au-dessous de quinze ans augmente. Il y a encore r« Abri » qui sans l'aide bruyante de M. Cochon et du Raffut de Saint-Polycarpe, donn- un refuge aux expulsés, au mo- eal du terme. La « Grande famille » va chercher les malheureux qui vivent dans >i;:S taudis, les dirige vers des logements sains et complète le prix du loyer. Le président de la société « le Progrès » M. Fourcade, a publié une brochure où il explique « ce qu'il ne faut pas perdre le vue dans toute étude du logement ouvrier et surtout dans l'étude du logement des familles nombreuses ». C'est la brochure classique sur le sujet. Tous lus prix y sont rigoureusement établis et les considérations judicieuses y abondent.Encore une fois nous approuvons la généreuse initiative^ de la Ville, qui va créer des habitations ouvrières pour arriver à assainir certains quartiers ; mais ce n'est pas sans un . peu d'inquiétude pour les contribuables que nous la voyons s'engager sur ce terrain. — J. T, ECONOMIES A propos des économies à réaliser sur le bud get 1914 et dont nous parlions hier, voici les autres dispositions proposées par la commis sion des finances et qui seront soumises lund au conseil communal. La réduction sur les chiffres prévus, de l'augmentation des agent' de police et agents des quais, produira de* économies sur les traitements qui se monten respectivement à 87,540 francs et 100,000 francs et des économies sur les masses d'habilleinen qui sont respectivement de 12.200 francs e 19,100 francs. D'autres nominations de membres du per sonnel sont encore remises à dates ultérieures. Il en résulte les économies suivantes : dans le personnel des propriétés communales, 37,700 francs ; au dispensaire du sud, 1,700 francs ; dans le service de la P. P., 20,000 francs ; à la ininque aux poissons, 1,500 francs ; au cimetière du Kiel, 2,800 francs ; dans les services des travaux, 35,100 francs ; dans celui des bâtiments communaux, 12,900 francs ; dans celui des promenades publiques, 1,800 francs; au parc des Rossignols, 1.460 francs; au service du port, 17,200 francs ; à- celui des droits du port, 4,100 francs ; à celui du remorquage, 1,600 francs ; au service du transport, dans les bassins, 12,400 francs ; à celui des quais de l'Escaut, 1,100 francs ; à la bourse, 2,900 francs. Pour les frais d'administration, on renonce à l'augmentation prévue de 20,000 francs. Le budget des hospices est diminué de 40,000 francs. Le nouveau barème des pensions ouvrières est remis, ce qui fait une diminution de dépenses de 100,000 francs. Et l'on réalise encore une économie de 34,000 francs sur les augmentations prévues pour le service _des pompiers. Enfin, les chiffres prévus pour les fournitures de divers services sont réduits rl'un ensemble global de 35,000 francs. Les économies propremept dites s'élèvent ainsi à un total de 602,100 francs, soit 20,211 francs 31 de plus qu'il n'était strictement nécessaire.VINGT-CINQ ANS Voilà une journée, ou plutôt, la première de trois journées qui marqueront dans les fastes anversoises et plus particulièrement dans la vie de l'un de nos clubs les plus prospères et les plus justement appréciés. C'est, en effet, aujourd'hui même, que le R. Y. C. B. auquel S. M. le roi Albert a bien voulu accorder son haut patronage commence la célébration du vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. Anvers, l'une des premières villes maritimes du monde, — nous pouvons, n'est-il pas vrai, le dire sans jactance, — Anvers est parfaitement qualifié pour attirer chaque année, dans les eaux du fleuve magnifique qui la baigne, les yachtsmen les plus réputés et de leur offrir ce qui, peut-être, doit les tenter plus encore que les prix superbes dont sont dotées chez nous les régates internationales. Anvers a voulu aussi leur offrir des compétiteurs dignes de leurs mérites. Et voilà sans doute pourquoi le R. Y. C. B. grandit chez nous en importance et en puissance, et pourquoi le rayonnement d'une existence très active, d'une existence fort bien reinjuie, s'est fait sentir avec assez de force pour donner à nombre de nos concitoyens le goût du yachting, ou pour l'entretenir chez ceux qui l'avaient déjà. Grâces en soient rendues aux dévoués dirigeants du R. Y. C. B. et en tout premier lieu au haut protecteur du club. En protégeant, en encourageant le goût des « randonnées » sur le fleuve, ils développent du même coup le goût des choses maritimes, les qualités de sang-froid et d'à-propos qui font les bons marins et le désir d'occuper un rang honorable parmi tous ceux qui luttent d'audace, de courage et de ténacité dans la lutte pour la possession de ce que l'on a justement appelé « le prolongement indéfini du sol natal ». Nous n'entreprendrons point ici l'histoire du R. Y. C. B.. histoire bien remplie, du reste et comptant des pages fort glorieuses. Nous avons voulu marquer seulement, en passant, l'importance de cette « semaine d'Anvers » qui s'est ouverte aujourd'hui, et à laquelle le roi a voulu assister, en témoignage de bienveillance et d'encouragement. Notre souverain a d'ailleurs offert un prix magnifique, la «coupe du roi», qui sera décernée définitivement au yacht de la catégorie des six mètres de jauge internationale, qui aura établi .le plus beau record pendant les journées des 11, 12 et 13 juillet. Un glorieux trophée sera disputé encore à l'occasion de ces fêtes jubilaires. C'est '.e « Scheldejuweel », une œuvre d'art d'une va-leur de 7,500 francs., offerte par l'administration communale d'Anvers et destinée à être disputée chaque année sur l'Escaut, en aval d'Anvers, pendant la semaine d'Anvers. Pour' cette première journée, les courses seront les suivantes : course handicap pour yachts de plus de trente tonnes ; course handicap pour yachts de huit à trente tonnes' ; courses pour yachts de quinze mètres ; de douze mètres ; de dix mètres ; de huit mètres, et enfin de six mètres. Les courses de cette première journée se déroulaient sur le parcours Hansweert-Anvers, soit sur une distance de 25 1/4 milles. Beaucoup de monde se trouvait au départ des concurrents qui se sont rendus par petits groupes au point initial de la course. Et un succès pour cette première journée qui répondra aux espoirs des organisateurs, en ce qu'elle marquera dans les fastes de notre yachting national. AU VLEESCHLUIS Il est fort probable que, grâce aux efforts diligents des membres de la commission du musée d'art industriel, on pourra donner accès au public dans les nouvelles salles du musée installé à la Vieille-Boucherie. Cette inauguration coïncidera avec l'ouverture de la kermesse d'Anvers, comme celle des salles du rez-de-chaussée coïncida, l'an dernier, avec cette même date. On a, il faut en convenir, tiré un excellent parti du vieux bâtiment. Cela a demandé pas mal de travail, il est vrai. 11 a fallu installer notamment, le chauffage central, un petit ascenseur et l'éclairage électrique. Cela représentait un travail assez considérable, ainsi qu'on en peut juger par cette brève énumération. Et l'on eut, l'an dernier, exactement les mêmes craintes que l'on a maintenant, : c'est-à-dire, de ne pouvoir inaugurer en temps voulu. Il n'en sera rien, espérons-le. La date choisie pour l'admission du public dans les salles du premier étage est excellente. Et si les dévouées personnalités qui s'occupent de leur organisation ont travaillé avec autant de bonheur pour celles-là que pour celles inaugurées l'an dernier, les Anversois auxquels la kermesse donne quelque loisir auront certes l'occasion de faire là une visite Intéressante. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le vingt-septième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 28 juin au 4 juillet 191.4 : naissances, cent vingt. ; décès, soixante-dix-sept, dont cinq i appartenant à la population flottante. Soixante-neuf mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Deux divorces ont été prononcés. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : tuber culose pulmonaire, huit. i i T É H 8 E U B Le Lord-Maire à Bruxelles Le Lord-Maire de Londres et les membres du County Council arriveront à la gare du Nord à Bruxelles le 21 juillet, à 5 heures de l'après-midi La réception sera très solennelle ; les Bruxellois reverront les trois carrosses somptueux spécialement amenés de Londres comme lors d'une précédente visite, les chevaux superbement empanachés, les sheriffs, les al-dermen, toute la suite si pittoresque du Lord-Maire... Le programme définitif des fêtes sera arrêté prochainement par le collège. Un dîner de grand gala aura lieu au Palais de Bruxelles. Le premier magistrat de la Cité quittera Bruxelles le samedi 25 juillet, à 1 heure de l'après-midi. Les conseils de prud'hommes Il y avait, en Belgique, en 1913, 48 consens de prud'hommes; ils ont été saisis de 14,056 affaires. En ce qui concerne les affaires où intervenaient des ouvriers, les bureaux de concilin-tion. sasis de 14,586 affaires, en ont aplani 7,886. soit 54,06 pour cent. Les conseils ont tranché 2,315 affaires dont 1,513 se sont terminées pnr jugements. C'est le conseil de Liège qui a eu à connaître du plus grand nombre d'affaires .'1.930) ; puis viennent les con-seils de î.a Louvière (1,687), de C.harleroi 1,465), d'Anvers (1,451). d'Ixelles Cl,387). etc. En ce qui concerne les chambres pour employés, 2,910 affaires leur ont été déférées. Les bureaux de conciliation ont aplani 1,271 affaires sur les 2,862 qui leur furent soumises, soit 44,4 pour cent. Sur les 1,054 affaires terminées, 858 ont nécessité un jugement ; 196 ont pu s'.:rrariger. C'est le conseil de Bruxelles qui a eu à connaître du plus grand nombre d'affaires (729) ; il est suivi par les conseils d'Anvers (363), ri'Ixelles (356), de Schaerbeek (258), de Gand (226), etc. Soldes et liquidations Ils sont finis depuis longtemps. Lesquels ? Les soldes d'hiver ? P is du tout : ceux de l'ôté. Et l'on prépare ceux de l'hiver prochain... Est-ce hâte de vivre ou appétit d'un gain immédiat plutôt qu'important ? T.es deux peut-tre. Mais c'est surtout l'ardeur d'une concurrence effrénée qui nous vaut ce système de commerce baroque qui consiste à liquider les stoks de nouveautés d'une saison à peine celle-ci est commencée. Les vendeurs de gros et certains organismes représentant la clientèle se sont émus d'une situation qui leur est préjudiciable. Depuis un mois, de nombreuses séances ont été tenues à Bruxelles dans le but d'arriver à une entente en vertu de laquelle aucun grand magasin ne métrait ses marchandises en solde avant le dernier dimanche de juin ou le dernier dimanche de décembre. Tout allait pour le mieux, l'accord «''tait à peu près unanime, la convention solidaire allait être signée lorsque quelqu'un se ravisa. Rien ne va plus et les « fins de saison» seront, dans l'avenir comme par le passé, en outrageante contradiction avec le calendrier. En Allemagne, on s'y prend autrement : c'est une loi. tout simplement, qui règle les dates auxquelles sont autorisées les mises en vente au rabais. La ligne Welkenraedt-Aix-îa-Chapelle vîà Bleyberg Un nouveau traité est conclu entre les administrations des chemins de fer de l'Etat belge et de l'Etat prussien en vue de l'exploitation de la ligne Welkenraedt - Aix la - Chapelle (ouest), viâ Bleyberg. A partir de la frontière, les profits et risques sont à charge de chaque partie contractante ; il en sera de même pour les tarifs communs ainsi que pour In redevance à payer pour l'emploi réciproque des wagons à mnrchnndi-ses. L'entretien et la surveillance de la ligne ainsi que le service des stations seront assurés par chacune des administrations pour ce qui concerne la partie située sur le territoire du pays dont elle relève. L'administration belge assurera en entier le service des trains sur la ligne d'Aix-la-Chapelle (ouest) à Welkenraedt. viâ Bleyberg, et fournira les locomotives et le personnel des trains nécessaires à cet. effet. Les voitures à voyageurs et les fourgons à bagages seront fournis alternativement par les deux administrations. Le dédouanement se fera en Prusse et en Belgique par les soins des administrations locales. Au camp de Beverloo Le premier et le deuxième régiment de guides ont quitté Bruxelles hier, se rendant par étapes au camp de Beverloo. Pendant leur absence, le deuxième lanciers de Liège viendra tenir garnison à Bruxelles. Il arrivera aujourd'hui à Etterbeek. Alliance industrielle de Belgique La section de Longwy (extrême frontière française du Luxembourg belge et du Grand-Duché) de l'Alliance industrielle, association des ingénieurs et dessinateurs-mécaniciens de Belgique, organise pour le dimanche 12 juillet une excursion à Rodange (grand-duché de Luxembourg) et une visite des minières de la Providence et de Thy-le-Château, sous la direction de MM. Flick et Ansiaux, chefs d'exploitation desdites minières et membres de la section. Il est probable qu'une autre excursion aura lieu le mois prochain à Mancieulles, localité industrielle du pays du fer. La ligne vicinale Bruxelles-Sterrebeek La traction à vapeur est encore utilisée sur la ligne vicinale Bruxelles-Sterrebeek-Vossem S.', mise à l'électricité a été reconnue indispen-'. Des délégués des diverses communes dont le territoire est emprunté par cette ligne ont été réunis hier après-midi à l'hôtel commun;) 1 de Saint-.Iosse-ten-Noode, sous la présidence de M. le bourgmestre Frick, afin de rechercher, en commun, les moyens les plus pratiques pour obtenir la substitution de l'électricité à la vapeur sur cette importante ligne vicinale. NOUVELLES tâAFUTIMËë Service postal allemand vers l'Australie Le gouvernement allemand a décidé de porter de 2,375,000 francs à 5,925,000 francs la subvention postale accordée au Norddeutscher Lloyd pour son service sur l'Australie. La compagnie devra mettre en ligne quatre paquebots avec départ mensuel de septembre à février. Les navires désignés sont le Friedrich der Grosse, le Brenu.n, le Gcjosser-Kurfûrst et le Zeppelin. Ports de Bruges et de Zeebrugge Voici le mouvement, des navires de mer aux deux ports précités : Nombre de navires : juin 1914, 88 ; cinq premiers mois de 1914, 510; cinq premiers mois de 1913, 441, soit, en plus 69 navires ou 15.65 pour cent. Jauge en tonnes Moorsom : juin 1914, 53,76i ; cinq premiers mois de 1914, 284,051 ; cinq premiers mois de 1913, 273,505, soit en plus 10,546 tonnes ou 3.86 pour cent. Charge en tonnes métriques à l'entrée : juin 1914, 71.909 ; cinq premiers mois de 1914, 375,348; cinq premiers mois de 1913, 394,839, soit en moins 19,491 tonnes pu 4.94 pour cent. Charge en tonnes métriques à la sortie : juin 1914, 24,840 ; cinq premiers mois de 1914, 202,192; cinq premiers mois de 1913, 157,979, soit en plus 44,213 tonne.s ou 27.99 pour cent. Les mouvements du port de New-York New-York, 10 juillet. — Les entrées de marchandises générales du port de New-York, du raut la semaine, se chiffrent par 8 16,100,000, y compris 8 3,184,000 pour les nouveautés, contre S 13,510,000 et -8 2,090,000 pendant la huitaine correspondante de l'année dernière. EXTÉRIEUR ALLEMAGNE Entento militaire avec l'Autriche-Hongrlc De Saint-Pétersbourg, le 10 juillet. Dans un article intitulé « Une entente austro-allemande contre la France et la Russie » le Vetcherne Vre.mïa annonce qu'an cours de l'entrevue de Carlsbad, le 18 mai, les états-majors et les généraux allemands et autrichiens ont élaboré les bases d'une entente militaire qui fut approuvée ensuite à Konopischt par l'empereur d'Allemagne et l'archiduc François-Ferdinand. D'après cette entente, l'Allemagne s'engagerait à augmenter de deux corps d'armée l'effectif des troupes de la frontière orientale : à augmenter le cadre des sous-officiers rengagés, à faire adopter par la chambre une loi maintenant sous les drapeaux les soldats IiP»'■ -rables ; à mettre sur pied de guerre permanent un corps d'armée dit d'observation à la frontière orientale, et à développer la flotte sur la base de quatre nouveaux dreadnoughts et d'unités navales secondaires correspondantes. L'Autriche, de son côté, prendrait des engagements analogues relativement à l'augmentation des sous-officiers rengagés, du maintièn des soldats libérables et la création de corps sur le pied de guerre en observation à la frontière occidentale. En outre, une augmentation de 30,000 hommes du continguent des conscrits renforcerait les. réserves. L'Autriche construirait une ligne stratégique de Czernovitz à Cracovic le long de la frontière russe, fortifierait la Transylvanie et créerait en Bosnie des districts militaires indépendants. L'article enregistre l'inquiétude qui régner,nit à Berlin de voir la Russie recouvrer un jour !c monopole de la vente des céréales dont l'Allemagne est tributaire, ce qui la mettrait on os -de conflit dans une situation critique. Frappe de monnaies De Berlin, le 10 juillet : Pendant le premier semestre 1914 ln corouln-tion des monnaies d'or allemandes s'élevait à 4,422,720,000 marks contre 4,358,740",000 marks fin de 1913 en pièces de 20 înk. tandis que la circulation des pièces de 10 marks a reculé à 706,180.000 marks contre 707,200,000 marks ; l'augmentation de la circulation est donc de 72.960.000 marks. Les monnaies d'argent en circulation était fin juin 1914 de 20,120,000 marcs plus élevées que pour Je semestre précédent : celles de nickel de 1.060.000 et celles de cuivre de 238000 marks plus élevées. é AUTRICHE-HONGRIE Mouvement de troupes sur la frontière serbe De Snirit-Pétersbourg, le 10 juillet. : La Vktc.iierne Vremi*, dit que. suivant des nouvelles reçues à Saint-Pétersbourg, le ministre de la guerre d'Autriche. déploierait actuellement une grande activité. Une concentration de troupes s'opérerait le long de la frontière de Serbie. La ligne stratégique de Pan-chevo serait, militarisé. Clôture de la diete de Bosnie. De Serajevo, le 10 juillet : La session de la diete a été close par décision * impériale. BULGARIE Le nouvel emprunt De Sofia, le 10 juillet : Le contrat relatif à un emprunt de cinq cent millions conclu avec une banque allemande sera signé à très bref délai. Les membres de l'opposition tinrent une réunion. Ils condamnèrent nettement les conditions de l'emprunt avec l'Allemagne qu'ils trouvèrent humiliantes pour le présent et fatales pour l'avenir du pays. DANEMARK Les élections pour le Landting De Copenhague, le 10 juillet : Les élections du Landting qui ont eu lieu aujourd'hui ont donné les résultats suivants : 20 députés de drolle ; 5 conservateurs libéraux ; 20 députés de gauche ; 4 socialistes. La droite perd 5 sièges. Parmi les 12 députés nommés par le roi, 9 sont partisans du projet du gouvernement relatif à la modification de la Constitution, de sorte que le nouveau Landt-sing se compose de 38 partisans et 20 adversaires de ce projet. L'ancien Landting qui a été dissous comptait 33 partisans et 25 adversaires de ce projet. EGYPTE L'irrigation des charakis On annonce que la date d'irrigation des terres charakis a été fixée au 26 juillet Le ver du coton On annonce des provinces que le ver du coton qui fait son apparition sur quelques cotonniers se propage assez rapidement. Le vent froid et l'humidité ont collaboré à l'extension du ver. Les dépenses des agriculteurs pour les mesures à prendre contre la chenille du cotonnier ont augmenté considérablement. La crue du Nil Les nouvelles reçues du haut Nil continuent à être satisfaisantes. Pourvu que la hausse constatée continue pour quelque temps encore, tout danger passera et nous pourrons escompter une crue — sinon très bonne — au moins moyenne. Pendant les deux derniers jours do la fin de juin, le Nil est monté à Rosaires de l mètre et 70 centimètres, atteignant 13 mètres et 64 centimètres. Pendant les deux mémos jours de l'année dernière, il avait été constatée une hausse de 1 mètre et 38 centimètres et malgré cela, la cote n'atteignit que 12 mètres et 62 centimètres en .plus cette année comparativement à l'année dernière. A Khartoum, 10 mètres et 48 centimètres, avec une hausse de 10 centimètres, contre 10 mètres et 10 centimètres l'année dernière. A Atbara, 10 mètres et 38 centimètres, avec une baisse de 2 centimètres, contre 10 mètres et 20 centimètres l'année dernière. A Halfa, 1 mètre et 18 centimètres, avec une hausse de 7 centimètres contre 1 mètre et 25 centimètres l'année dernière. Par contre, le ministère des travaux publics i dû se servir d'une énorme quantité des eaux emmagasinées dans le réservoir d'Assouan. Pendant ces deux derniers jours, il a été obligé de donner 1 mètre et 60 centimètres pour répondre aux exigences des irrigations et la cote des eaux emmagasinées est tombé à 14 mètres et 57 centimètres contre 20 mètres et 28 centl mètres pendant la même époque l'année der nière. Toutefois, ceci ne doit nullement donner lieu à inquiétude. L'augmentation constatée depuis quelques jours dans les hautes régions du Nil — et notamment du Nil Bleu — ne tarderont pas à atteindre Assouan et le réservoir se remplira de nouveau. En attendant, ce réservoir a été de la plus grande utilité cette année: il a évité à quantités de terrains de rester chn r;ikis et Dieu seul sait quel aurait été l'état des cultures si nous n'avions pas ce réservoir qui a été classé parmi les sept merveilles du monde. Le niveau du Nil était le 30 juin à Malakal de 10 m. 36. Il a augmenté de 4 cm le 1er juillet contre 10 m. 54 l'année dernière à la même époque. A Rosaires, il est de 13 m. 68.

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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