Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 05 May. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n872v2dg0p/
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initi No 103 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ENVERS . . 15.00 8.00 4.50 NTÉRIEUR/. 18.00 9.50 5.26 INTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On l'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS ANVERS-BOURSE ' INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 eues Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. O» Les annonces sont mesurées au ignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. mal Le numéro : 5 centimes JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR S toute responsabilité qua Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. I. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 ACTUALITÉS IL Y A CINQUANTE ANS 11 est presque impossible de cons .rer la situation du prince de Wied Albanie, sans songer aux événements s'annonçaient, il y a cinquante ans Mexico. Kn 1804, l'archiduc Maximilien se ] sentait dans la capitale du Mexi pour y assumer la toute-puissance périale, comme le prince Guillaume Wied est à Durazzo avec .son titre prince, dans l'ambition d'y devenir Larchiduç n'y était pas appelé par volonté populaire. Alors, comme au je d'hui, on s'était contenté de la décis d'une assemblée de notables et le n veau régime était à peine instauré ( les difficultés commençaient. Il est certes des différences entre lieux événements, mais ils n'appar. sent que dans les proportions. Ma.xii lien prétendait à un vaste empire, i à une petite principauté ou à un pi royaume. Il s'appuyait sur une arn française de quarante mille horom avec une escorte de deux mille sold belges, de trois mille soldats au chiens ; il pouvait croire au conccr sinon à l'attachement d'une partie l'armée nationale. Le prince de W ne dispose pas de forces aussi consi rables ni, surtout, aussi solidement ganisées, mais il est entouré tout même d'officiers hollandais ou a mands qui ne connaissaient hier l'Ai nie que par ouï-dire et auxquels il lègue pourtant une part de l'autoi qu'il s'arroge sur les Albanais. G\ laume de Wied n'est pas plus l'élu < Albanais que Maximilien d'Autrû n'était l'élu des Mexicains. A Mexi Maximilien était l'agent de la politic étourdie de Napoléon III. A Duraz Guillaume de Wied semble plutôt fermier des puissances. Nous espérons, nous souhaitons q les analogies s'arrêteront là. Par comparaison avec les événeme d'il y a un demi-siècle, la position prince de Wied paraît meilleure en qu'il n'a pas. à combattre un gouver ment de fait et de droit qui le regai comme un usurpateur et un aventuri Il a en Albanie un allié comme Essi pacha, et non un adversaire comme I nito .luarez. Il est l'étranger sans ê forcément l'ennemi. Il ne s'appuie j sur une armée étrangère d'occupatu et s'il semble, — comme il l'est réel ment, — armé d'un prestige émané l'extérieur, ce prestige du moins est f rement moral. Il y a différence encore dans le car. tère et jusque dans le tempérament < deux princes. Guillaume de Wied n' pas animé des insatiables ambitic dont Maximilien de Habsbourg fut ( voré toute sa vie, et qui l'ont cond au poteau de Queretaro. Il a débuté n destement, avec timidité, sans exi^ d'onéreuses cérémonies, ni de groi liste civile. Il n'apporte pas de coc personnels, ni des théories de gouveri ment. Il espère s'arranger avec les i banais ; il ne prétend pas s'imposer eux par la force. Si, tôt ou tard, l'hei sonnera pour lui de se soumettre ou se démettre, il éviterait de se comp mettre, c'est-à-dire de s'obstiner, chercher à maintenir par la violence l'oppression un pouvoir réprouvé, satirait se retirer à temps. Bannissons toute inquiétude. Mèn si la suite de l'expérience albanaise répondait pas aux vceux de l'opinic elle ne nous léguerait point de tragé< à déplorer. Pour l'instant, les nouvelles sont p tôt rassurantes. Le prince, qui paraissait avoir cé aux conseils belliqueux d'Iîssad-pacl et s'être résolu à écraser le soulèvemc des Epirotes, s'est aperçu que, ne pos: dant pas d'armée organisée et discip née, il allait entreprendre une guet de pillage et d'extermination. Les cc séquences en auraient été graves, vo irréparables, tant au point de vue fina cier qu'au point de vue politique, i lieu de procéder à une levée généra qui lui préparait sans doute des n comptes, il s'est borné à faire dresï des listes d'effectifs, et à demander son impatient ministre de la guet deux plans d'organisation : un pc l'instruction militaire, un autre pour répartition des forces. En même tête les négociations ont été reprises avec chefs du mouvement autonomiste, l'on annonce une médiation amicale gouvernement roumain en vue d'une e tente. L'action des puissances s'exerce a\ lenteur, mais dans des conditions or nairement favorables. C'est déjà avantage qu'elle s'exerce discrèteme Le gouvernement hellénique, en acct tant le 21 février les décisions portées sa connaissance par la note collecti du 13, avait appelé l'attention sur c tains points de la question albanui: Les puissances le la triplice réponi rent, le 10 mars, en écartant en par les suggestions grecques; Le cabit d'Athènes s'abstint de faire retrtarqt que la triple-alliance donnait son a sans s'être concertée avec les Etats la triple entente, et il fit valoir ses i jections. Enfin, le 9 avril, la Frani l'Angleterre et la Russie donnèrent le consultation. Les six puissances s'accordent à ft> liter un arrangement. Elles invitent, en effet; le gouveri ment d'Alhanie à concéder aux Epiroi de substantielles garanties, et _à la Grèi ■ UUIV UvllllllUIII vM kivll I Wiuiilf V M I S la rectification de frontière qu'elle de mande au sud d'Argyrocastro. L'avenir du nouveau royaume resti évidemment fort précaire ; mais, ai moins, les difficultés ne s'y tournent ] a: idé- en tragédie. en C'est de bon augure, qui Firmin Charlerie. , à m, Dépêches télégraphiques jUe (Sennce de. ÏAqence HAVAS) im- Grève marine à Bilbao Madrid, 5 mai. — Par suite de la grève de: . ' officiers mécaniciens de ln marine marchand! roi. (je jîufoao, cent vingt navires sont immobili sés dans ce port. On en compte quinze à Gijon ur- deux à Séville et deux à Huelva. La fédératior ion des dockers a promis de déclarer la grève le ( mai si le conflit n'est pas solutionné. [ue A 'a douma russe Saint-Pétehsbourg, 4 mai. — La douma a dis , ^, cuté l'opportunité de la motion relative à un< . réforme du statut de 1910 concernant les zemst u*- vos, réforme tendant à élargir l'autonomie d( ni ces subdivisions administratives. Le représen [0n tant du gouvernement a combattu cette motioi ,où il ne veut voir qu'un effort de décentrali , sation. Il a déclaré que le gouvernement doi lé© conserver le droit de contrôle sur l'activité des es, zemstvos. Le projet de réforme a été renvovi à une commission qui a été chargée d'élaboré) • un projet de loi sur cette question. La douma a discuté ensuite la motion des députés Efre "'s mos, Milioukoff et Tcherkheidze tendant de attribuer à la séance de jeudi la priorité à lr je(j discussion du projet de loi sur la liberté de w la tribune parlementaire qui est en ce momen soumis à l'examen de la commission judiciaire or- de la douma et à charger la dite commissior de de donner lecture de son rapport à la séance ]e_ de jeudi. T.a douma a discuté en même temps la motion de MM. Milioukoff, Kerenski ei c ' Tcherkheidze qui propose, de ne pas aborde] la discussion du budget tant que le projet de ité loi ci-dessus mentionné n'aura pas acquis force lil_ de loi. Les deux motions ont été repoussées j la 1° par cent cinquante-sept voix contre qua , tre-vingt-dix-neuf et quatre abstentions et 1? 2° par cent soixante-quatre voix contre quatre 30, vingt-deux et quinze abstentions. Faillite à Philadelphie 20, Phil\delphie, 4 mai. — On «innonce au stock-le exchange la faillite de la compagnie Cranrp Mitcbell, maison de banque et office d'ageut de change.Le passif s'élève à 3,600,000 dollars, ue pî l'actif, à 3,100,000 dollars. Cette maison avait, depuis quelque temps, fait des pertes its importantes dans des garanties d'émission. du — — ce Le " coin des qrains " •de <W Br Nous parlions hier du rôle des agents lfl' dans le commerce des grains. La situa-5e_ tion prise par l'élément roumain, et un tre peu par le bulgare, à Anvers, constitue ias un chapitre curieux de l'histoire cornue merciale à Anvers. Grâce à la faveur le! dont jouissent sur notre place les blés c|e et autres grains du Danube, nous ex-plique M. Van Hissenhoen, les.succursales, établies à Anvers, de maisons lc_ d'importation danubiennes acquirent raies pidement sur notre marché une impor-3St tance considérable, car en dehors de ns leur rôle d'exportateurs, elles se mirent lé- bientôt à traiter avec les consommateurs, ,it par l'intermédiaire des courtiers, puis ,0. sans le concours de ceux-ci quand elles ■er le purent. Une ou deux récoltes man-ise quées dans leur pays d'origine dévelop-[es pèrent chez elles le goût de l'importa-,e_ tion des autres pays producteurs, de y. sorte que peu à peu elles s'identifièrent à avec les négociants importateurs d'An-re vers. « Depuis, leur importance sur no-cle tre marché n'a fait que croître dans de •o- fortes proportions et l'on peut dire que de les maisons ayant en quelque'sorte des ou attaches intimes avec les exportateurs 11 du Danube, forment le groupe le plus important des commerçants en grains ie, d'Anvers ». D'où mise en disponibilité ne de nos nationaux « pour cause de sup-m, pression d'emploi ». La situation est dif-lie férente encore pour la Russie, dont les exportations de grains vers notre raar-u- ché ne sont pas encore assez importantes pour justifier la création chez nous de dé succursales proprement dites des mai-ia sons ^'importation russe. Il est vrai que nt ''on nous a annoncé, il y a peu de temps, ;é- la création prochaine d'une succursale li- de banque russe à Anvers. L'évolution Te commencerait-elle ? ,n- Heureusement, il nous reste l'Argen-ro tine : le commerce extérieur y a été créé n- de toutes pièces par de puissantes mai-Ui sons européennes qui s'y sont fixées, y le, ont établi des comptoirs d'achat et expé-ié- dient les produits du sol à leur maisôn-,er mère. La branche est pour ainsi dire à monopolisée par quelques maisons art-•re versoises ou qui ont sur notre place des ur agences chargées de la vente. Ces agen-la ces ont, elles aussi, bien souvent sup-is, primé l'intermédiaire. De sorte qu'en es pratique, tous achètent de la première et main (du producteur) pour vendre le lu plus possible à la consommation (an n- meunier, malteur, brasseur, etc.).. La situation nuit également au producteur et ec au consommateur, dit M. Van Hissen-li- hoven. et l'évolution n'a guère été heu in reuse pour le commerçant anversois, et at. ce qui le prouve, c'est la comparaison su - « entre les maisons vraiment prospères à et celles qui voudraient l'être ». On ne ve peut plus élégamment dire. t La cause de cette situation réside ;e. d'abord dans la concurrence outrée qui li- règne dans le commerce des grains. Il lie existe à Anvers environ trois cents mai-let sons de grains, une huitaine se réser-er vent les trois quarts des affaires. On ?is s'établit négociant en grains plus facile lement peut-être que comme agent de ,|i- change ; n'est-ce pas assez dire ? « L'ac-•e, cès de la profession est ouvert au pre-ur rnier venu : il lui suffit d'envoyer une belle circulaire u -onçant son établis-■i- sement et de l'orner d'une ronflante adresse télégraphique et d'une couple de ie- numéros de téléphone (dont un au do-os micile particulier) pour être reçu avec :e, les meilleurs égards. Si l'on peut men- uuuiiiiiuLi UIIUII uu u ISA i uuuuiiun yt tionner le chiffre d'une commandite au besoin toute imaginaire, l'effet ser« î excellent. Quant d conclure des affaires i rien n'est plus facile. Le premier jou: s on achète deux centimes plus cher qui le concurrent, on vend deux centime: m^fileur marché et on est d'emblée con jgaéré commerçant en grains. » Dans ces conditions, la profession i été envahie, et surtout par des étran gers, « formant une population très cos mopolite, où domine l'élément sémiti que, souvent plus patient, plus actif plus uni, plus âpre au gain que l'éîô ! ment indigène ». Il est regrettable qu'i en soit ainsi. Le commerce des grain: s'est fortement développé aussi ei ! France, en Angleterre et il a gardé sor 1 caractère indigène. La facilité avec la quelle ces firmes s'établissent explique aussi la rapidité avec laquelle elles dis . paraissent. Que de fois des banquiers devant nous, ont fait le reproche à no ! tre administration communale de nt pas mieux surveiller cet élément, ai: point de vue des impôts et des patentes qui constitueraient tout au moins la ga rantie d'un «établissement»- réel. Quanc un «commerçant», surtout demi-orien. tal, n'a d'autre attache avec notre mar ché que sa carte de bourse, et avec soi •logement qu'une malle tôt enlevée, \et créances ne pèsent guère. M. Van Hifsenhoven émet ensuite une réflexion, que plus, d'un dé nous a en tendue, hélas ! « Rares, dit-il, sont le? commerçants en grains qui ont le cou ^ rage de se retirer des affaires, après for 'tune faite, mais trop nombreux son; ceux que le sort, à Certain moment, fa vorise, pour les délaisser bientôt après.' Intelligenti, pauca... Une autre cause du manque de pros périté relative des commerçants en grains, c'est la pénurie des capitaux disponibles. M. Van Hissenhoven fournil à ce sujet des détails suggestifs, comme aussi sur le rôle que doivent assumer, pour ce motif, les banques, « ce mont-de-piété du commerce », et qui les oblige à prendre de lourdes commissions, donl se plaignent naturellement les commerçants, oubliant qu'elles se justifient par les risques qu'eux-mêmes auraient dû courir. Un autre chapitre concerne les frais généraux considérables en personnel fixe et en « voyageurs », en frais de télégraphe, téléphone, échantillons, câbles, etc. De plus, les affaires sont très aléatoires, les commissions sont loin d'être ce qu'elles étaient jadis, les courtages sont dérisoires et l'intermédiaire n'est pas toujours solide... Et pourtant, le « coin des grains » est toujours bondé. Quel vide le mercredi, devant l'entrée de la rue des Douze-Mois, quand le train-bloc a emporté tout ce monde à Bruxelles ! La faveur s'y attache toujours, infatigable, à la profession. L'appât du jeu reste toujours si tentant, la passion pour les différences est si forte, le métier est si facile s'il n'est guère toujours rémunérateur ! M. Van Hissenhoven ne pouvait clore son étude sans consacrer quelques mots aux organismes qui règlent la vie normale du coin des grains. Il y annonce donc quelques renseignements « précis et pratiques » sur le marché à terme des céréales, sur la caisse internationale de liquidation, la chambre arbitrale pour grains et graines, les contrats en usage, ■i juridiction arbitrale à l'étranger, la section des grains et graines à la chambre de commerce, l'association pour la protection du commerce des grains, le cercle des courtiers en grains et graines, etc. - J. T. NOS COIFFEURS A propos des différentes campagnes entreprises dans notre ville en faveur d'un repos dominical plus complet, l'Association anver-soise des patrons-coiffeurs adresse à la presse, un appel que nous avons reproduit il y a quelques jours. On n'a pas oublié sans doute, que voici deux ans, les ouvriers coiffeurs obtinrent, de leurs patrons, par l'entremise de la Ligue sociale d'acheteurs, que désormais les salons de coiffure seraient fermés à huit heures du soir. Pour ce qui regarde le dimanche, la. loi les protégeait suffisamment en ordonnant la fermeture des salons à midi, ou tout au moins la cessation du travail pour les ouvriers et apprentis. Au sujet de la requête actuelle des patrons, nous avons eu la curiosité de fnire une petite enquête personnelle d'où il résulte sans conteste ceci : Si beaucoup de patrons-coiffeurs appartenant aux catégories les moins favorisées,- c'est-à-dire à celles des quartiers excentriques et populaires, ne peuvent pas fermer leurs magasins le dimanche à midi, c'est uniquement en raison de ln concurrence que leur fout certains coiffeurs' impénitents et décidés, quoi qu'il arrive, à ne pas bénéficier du demi-jour de repos que la loi leur offre et que le souci de leur santé devrait leur imposer. Passe encore pour eux-mêmes. Qu'ils veuillent se contraindre à l'esclavage et à la servitude perpétuelles, c'est leur affaire : «< Le Belge est libre, etc. » 'thème connu.) Mais où le Helge en question dépasse et de beaucoup l'usage légitime de sa liberté, c'est lorsqu'il profite de celle-ci pour asservir les autres. Et c'est exactement ce que font les petits coiffeurs en question. Fussent-ils dix dans un quartier à vouloir fermer boutique le dimanche à. midi, il suffira qu'un seul poursuive le travail pour que la clientèle capricieuse, qui use toujours de toutes les facilités qu'on lui offre, — quand même celles-ci seraient profondément immorales, antisociales et arbitraires, — se portera tout entière chez lui. Et alors se posent une fois de plus ces deux questions : Que faut-il fnire pour assurer dans une profession donnée, telle réforme que préconise la majorité des membres de ladite pro- ■ l uu u uui wouu u m. j. unuu l , i 5 fession ? Est il légitime que la mauvaise { lonté d'une minorité empêche les réfon que désire la majorité des intéressés? La ' ponse à la seconde question n'est pas d teuse : il est intolérable que le plus gn nombre pâtisse du caprice, voire même ' convenances et, au besoin, de la légitime fense des intérêts, d'une infime minorité, demeurant, si une réforme quelle qu'elle s t. est adoptée, elle l'est pour tous ; ce qui rt blit à peu près les conditions de concurren si celles-ci sont avouables et loyales. Quant, à la première question, le remède peut résulter que de trois résolutions : 1° 1 intéressés décident de commun accord de 1 mer >« tous » leurs magasins le dimanche midi. L'expérience a cependant démontré ( i pareil accord est impossible à réaliser pa i qu'il y a dans toute profession des pêche ! en eau trouble, qui le font avorter. 2° Le blic réforme ses habitudes et renonce à ac ter le dimanche après-midi. Cette seconde lution n'est pas plus pratique que la j: inière, attendu que, si l'on peut modifier mentalité d'une certaine catégorie du pub on ne saurait atteindre celle du consomr teur qui ne lit pas ou peu, l'ouvrier, le 1 -peuple, etc. La seule clientèle de ces inilie suffit cependant pour obliger les magasins et particulièrement les coiffeurs — à te leurs comptoirs ouverts. Reste la troisième lution, la seule utile, la seule pratique : i loi décide que le dimanche à midi tous magasins seront fermés. Et ainsi, la diffici est résolue. Plus de concurrence, plus de m ; yaise volonté. Loisir pour tout le monde. Pi ceux qui s'obstineront à vouloir travailler car il est des malheureux pour qui le trav est une fin et non un moyen pour ceux ils pourront achever chez eux la besogne la veille ou préparer celle du lendemain. M vous verrez qu'ils vont pousser des cris si loi se mêle-de les prendre en tutelle et de si pléer de son autorité à l'intelligence qu n'ont pas. L'homme ne déteste rien tant qu'i vérité qui le dépasse. Alors, comme presc toutes les vérités le dépassent infiniment, comprend que les progrès de la société soii lents. Il est même et à tout prendre assez s péfiant. qu'elle ait jamais avancé d'une lig LE CONCOURS D'ARCHITECTURE Les concurrents qui prennent part à l'éprei éliminatoire du concours de Rome pour 1' chitecture sont entrés en loge hier matin. H élèves appartiennent à l'académie d'Anve cinq à celle de Gand, quatre à celle de Bruj les et un à. celle de Liège. Le jugement de ce première épreuve sera prononcé le inercr 13 courant. Les six concurrents ayant obte les premières places seront seuls admis à p ticiper à l'épreuve finale. Celle-ci comin cera dans un mois environ, de telle sorte ç le résultat en puisse être proclamé avant fin juin. Rappelons à ce propos qu'il y a tr ans, au dernier concours de Rome d'archit ture, le nombre total des participants l'épreuve éliminatoire n'était que de quin Le progrès est donc très réel et fait honneui notre enseignement artistique. INTÉRIEUR «u poil ue oruxei Le port de Bruxelles a déjà une activi Aux quais des stemars, la transformation < voies ferrées est presque terminée. Dès présent, les hangars sont affectés à la lig régulière.de messageries sur Rotterdam et A sterdam et aux lignes maritimes suivant* sur Londres : City Line ; sur Hull : wils Line ; sur Goole : Lancashire and Yorksh Railway ; sur Liverpool, Manchester et 01 gow : armement J. P. Best ; sur Hamboui armement Grisar et Marsily. Un emplacem< d'environ six mille ïhètres carrés a été le à la firme Brabant pour l'établissement hangars à bois. Cette firme compte amei annuellement environ 20,000 tonnes de bois nord. Au palais de Bruxel Le roi a reçu lundi matin en audience sol< nelle le nouveau ministre de Turquie. Davignon, ministre des affaires ..étrangères, présenté le diplomate à Sa Majesté. Le se verain a également reçu .en audience dans matinée ie major von Kluber, attaché milita d'Allemagne, qui vient d'être nommé à l'a bassade de Paris- Une mission chino Une ambassade chinoise est attendue ce semaine à Bruxelles : elle sera composée plusieurs personnes conduites par Leu-Tseï Tsiang, ancien président du conseil, anci ministre des affaires étrangères. La missi vient en Belgique pour remettre au roi insignes de la plus haute décoration de République chinoise. Un grand dîner se offert en son honneur au Palais de Bruxell Les souverains danois au concours hippique, à Bruxel On vient d'ajouter un numéro nouveau programme des réceptions des souverains c nois : le roi et laireine ont décidé de condu le roi Christian et la reine Alexandrie concours hippique le 20 mai prochain, je de la grande revue militaire. C'est à l'issue cette fête hippique que les souverains belç et danois se rendront à l'hôtel de ville où réception aurait lieu à cinq heures et dem Le jour de l'Ascension (21 mai), un office n gieux serait célébré en présence de Lei majestés. Le soir un grand dîner' réunir dans les serres de Laeken, féeriquement écl rées, les rois, les reines et leurs suites. La réception de la colonie danoise aurait li le 22. avant le départ pour La Haye. NOUVELLES MARITIMES Le navire-école L'Avenir » Une dépêche reçue par l'Association ma time belge annonce la bonne arrivée du navi école L'Avenir, au port de l'île de Sainte-I lêne. Cette île étant située sur la route sur par L'Avenir, le commandant Cornellie n'an pas voulu manquer l'occasion de faire visr cette île célèbre par les cadets. Un second té gramme annonce du départ de L'Avenir Saint-Hélène. Navire en feu Halifax, 4 mai (Nouvelle Ecosse). — Le 1 peur Seydi.itz annonce par télégraphie sa fil qu'il se trouve en présence d'un navire e brasé à cent cinquante milles au sud de 1' Sable par 41° 27 de latitude nord et 51° 7 longitude ouest. U ne distingue à bord auc être vivant et n'a trouvé aucune chaloupe da le voisinage. Plusieurs navires répondant a appels du Seydlitz se dirigent vers le nav inconnu. Le pool de l'Atlantique Une entente n'ayant pu être conclue à Co gne avec les lignes canadiennes, les négoc: lions sont de nouveau ajournées. Elles serc reprises le 5 août à Londres. Mais, eritre-temj les lignes continentales et les lignes anglais sont tombées d'accord pour élever les prix < passage entrepont à 150 marcs pour les st( mers rapides et à 140 marcs pour les autres, cela avec application immédiate. euieur-reuauieur en cner au journal Les négociations entre le Norddeutsche Lloyd et la Hainburg America Linie ont permis de constater l'accord des deux parties concernant rétablissement d'une exploitation commune des deux lignes de l'Amérique du nord et de l'extrême Orient appartenant aux deux compagnies. EXTERIEUR ALLEMAGNE L'armée allemande et la légion étrangère De Berlin, le 4 mai : Les députés Wandal et Weil ont présenté la question suivante au Reichstag : « Le chancelier de l'empire a-t-il connaissance qu'au cours d'une représentation théâtrale organisée par la Ligue contre la légion étrangère, et qui a provoqué en France un vif mécontentement, des membres de l'armée allemande en service actif aient participé, en uniforme, aux scènes représentées. Que compte-t-il faire pour empêcher que de pareils faits ne se reproduisent dans l'avenir ? » AUTRICHE-HONGRIE L'état de François-Joseph. La situation anormale du Reichsrath. — La question des chemins orientaux. De Vienne, le 4 mai : < Le bulletin du soir sur la santé de l'empereur annonce que pendant la journée la toux a été modérée et l'état général a été bon. L''examen local n'a donc relevé jusqu'ici que des symptômes de catarrhe restreint du côté droit. *** Une réunion des chefs de partis, tenue cet après-midi au parlement, a exprimé à l'unanimité le désir que le régime établi par le paragraphe 14 soit aboli, et que le Reichsrath soit convoqué. Le ministre-président, comte Stuergkh, a déclaré qu'il approuvait le même désir que les chefs de partis que la situation normale du parlement soit rétablie, mais il faut, tout d'abord, que les difficultés parlementaires causées par les différends entre Tchèques et Allemands au sujet de la diète de Bohême soient aplanies. La réunion s'est prononcée pour que de nouvelles conférences aient lieu entre les représentants tchèques et allemands sur la question de la convocation de la diète de Bohême, dont, suivant l'opinion des tchèques, dépend le rétablissement de la situation normale du Reichsrath. *** Les négociations relatives aux chemins de fer orientaux semblent devoir traîner considérablement en longueur. Contrairement au bruit répandu à l'étranger dans les cercles bien informés dè Vienne, on affire qu'aucun fait intéressant ne s'est produit ces jours derniers qui permettent d'espérer un changement prochain dans l'attitude des négociateurs. BOLIVIE Nomination diplomatique De Lapaz, le 4 mai : L'ancien président de la république, M. Vil-lazen, est nommé ministre plénipotentiaire à Paris pour la France, l'Espagne et la Hollande. BULGARIE L'exposé du comte Berchtold. — L'enquête sur la gestion Gueschoff et Daneff.' De Sofia, le 4 mai : L'Echo dl; Bulgarie, commentant l'exposé du comte Berchtold, constate que ces déclarations contiennent une note plus optimiste, mais font une allusion claire à la politique de dénationa-tionalisation pratiquée par certains Etats balkaniques. Le passage rappelant les décisions de Londres en faveur des minorités indique des dispositions qui, si elles passent à l'état de réalité, auraient le meilleur effet. L'opinion bulgare sait grè au comte Berchtold de ses déclarations au sujet de l'intolérance des Serbes et des Grecs, mais le journal estime que l'avertissement demeurera stérile, si l'Europe n'assure pas aux populations sacrifiées leurs libertés religieuse et morale. Le journal constate avec satisfaction les termes sympathiques du comte Berchtold pour la Bulgarie et déclare que la Bulgarie, qui n'a d'autre programme que celui de guérir ses blessures de la guerre et de refaire sa prospérité, est sensible à toutes les sympathies et à tous les concours. L'assurance du comte Berchtold que le concours économique de l'Autriche-Hongrie ne manquera pas à la Bulgarie montre que la politique de recueillement et de paix pratiquée par le gouvernement bulgare trouve dans les chancelleries une juste appréciation. *** Le sobranié a commencé les débats sur la proposition due à-l'initiative des députés de la majorité au sujet de l'enquête parlementaire sur la gestion des cabinets Gueschoff et Daneff. La proposition demande une enquête générale et plus particulièrement depuis la préparation jusqu'à la fin de la guerre. Les débats se poursuivrent pendant plusieurs jours. La question présente une importance spéciale pour le pays. La discussion sera suivie avec le plus vif intérêt. CHILI Grand incendie à Valparaiso De Valparaiso, le 4 mai : Un grand incendie a éclaté sur la place Echaurren. Un hectare de maisons a été détruit par les flammes. Il y a une quarantaine de morts et cent blessés. CHINE Le nouveau chancelier de la République chinoise De l'agence d'extrême Orient : M. Su Sze Tchang, s'étant rendu aux sollicitations pressantes du chef de l'Etat et de ses nombreux amis, a . finalement accepté le poste de premier secrétaire d'Etat et un décret présidentiel, paru samedi à Pékin, promulgue sa nomination. M. Su Sze Tchang, originaire du Pet-Chi-li, est âgé de cinquante-huit ans. Ancien vice-roi de Mandchourie, membre du grand conseil et tuteur de l'empereur, il est ami d'enfance du président Yuan-Chi-Kaï. Homme de grande expérience, administrateur de premier ordre, esprit très averti et très avancé, son influence, jusqu'à ce jour, s'est exercée en faveur des réformistes sages et partisans d'une évolution progressive et raisonnée. Plusieurs «< jeunes chinois » lui doivent leur situation dans les conseils du gouvernement. Secrétaire général de Yuan-Chi-Kaï lorsque ce dernier fut chargé de 'a réorganisation de l'armée, à la suite de la guerre sino-japonaise, M. Su Sze Tchang jouit d'une réelle popularité dans le corps des officiers. C'est l'un des rares hommes politiques chinois capables de seconder Yuan-Chi-Kaï et d'exercer sur ce dernier une influence réelle dans un.sens conforme aux aspirations qui se sont manifestées en Chine, au cours de ces dernières années. Au point de vue extérieur, le nouveau chancelier est un partisan convaincu de la politique de la porte ouverte qu'il a toujours préconisée et pratiquée alors qu'il était vice-roi de Mandchourie. Il a conservé de nombreuses sympathies parmi les co-' Ions anglais, allemands et américains établis dans cette région. M. Su Sze Tchang jouit dans tout le pays d'un prestige incontesté. Sa nomination marquera, à n'en pas douter, le début d'une ère nouvelle d'ordre, de paix et de progrès dont la Chine a tant besoin et sera unanimement bien accueillie. ai ue numéro : o centimes e ESPAGNE Vente de terrains à des Allemands De Madrid, le 4 mai : A la chambre, M. Argenté, libéral, a de-' mandé .s'il est exact que des terrains de la ^ zone maritime de Las Palmas ont été vendus à une maison charbonnière allemande. Si cela est vrai, ajoute-t-il, c'est là un fait extrêmement grave qui a première vue semblerait constituer un délit de lèse patrie. FRANCE L'abbé Lemire De Hazebrouck, le 4 mai : Ce soir a eu lieu la première réunion des membres de l'Union républicaine depuis la a réélection comme député de l'abbé Lemire. ï_ Au cours de la réunion, l'abbé Lemire a dé-11 claré à son nombreux auditoire qu'il allait g briguer le 17 mai le siège de maire d'Haze-i brouck. e GRANDE-BRETAGNE s Le budget à la chambre des communes l" En déposant le budget, M. Lloyd George déclare que l'année 1913 a été d'une prospérité-exceptionnelle et que ses prévisions se sont réalisées. Le commerce du pays a atteint un très grand développement et le nombre des. sans travail est descendu au niveau le plus bas. L'orateur déclare qu'il lui est difficile de juger à l'heure actuelle la situation de l'industrie dans l'année présente. Les renseigne-ments obtenus par certains hommes d'affaires ^ semblent indiquer un ralentissement dans certaines branches, mais aussi une plus grande e activité dans l'autres. Le chancelier déclare é quMl a pu non seulement faire face à tous les crédits supplémentaires, mais encore réaliser un excédent de 750,000 lirves sterling pour l'an-t née passée. D'après la base actuelle des impôts, M. Lloyd George évalue les recettes à 200 millions 655,000 livres sterling et les dé-" penses à 205,985,000 livres sterling pour l'an-p née courante, laissant ainsi un déficit de 5,330,000 livres sterling. Malgré cela, l'orateur e ajoute que de nouvelles-dépenses seront enco-? re nécessaires. M. Lloyd George dit qu'il aurait 1 pu proposer des diminutions d'impôts si les dépenses pour la marine n'avaient pas, depuis 1909, dépassé les prévisions. Il y a donc lieu s aujourd'hui de proposer des augmentations de dépenses. s M. Lloyd George signale la nécessité d'ailé-t ger les impôts qui grèvent les communes, car 1 les contributions municipales ont doublé pen-1 dant ces dernières années en raison surtout i de la construction de maisons pour les ouvriers, de la construction de routes et des dépenses pour l'instruction publique. Le régi-B me actuel des impôts municipaux est parfaitement irrationnel et injustifiable. Il y a inéga j lité flagrante dans l'incidence de l'impôt entre s les communes riches et les communes pauvres. 1 v L'Echiquier doit apporter une aide substantielle afin de sauver les municipalités de la ban-t queroute. Il faut établir un nouveau système d'impôts locaux et d'évaluation. Les allocutions affectées à l'instruction publique et a la construction des routes seront augmentées. La subvention pour l'hygiène publique s'éle-vera au total à 4 millions de livres sterling par an. De plus, de nombreuses allocations seront consacrées à la lutte contre la tuber-i cu'lose, à l'enseignement destiné à la formation des infirmiers, à l'établissement dans tout le pays de laboratoires pour les diagnostics scientifiques et maladifs. L'augmentation de l'allocation pour le développement de l'instruction publique en Angleterre et dans le Pays-de-Galles sera de 2,750,000 livres sterling. L'Etat participera pour moitié dans les dépenses fai-1 teS par les municipalités pour la nourriture s des enfants indigents. Il y aura des allocations t pour le développement de l'éducation physique, pour les écoles en plein air et pour les chambres de maternité. s M. Lloyd George consacre à ce sujet 1 1/4 5 million de livres sterling. Il s'occupe égale-t ment de la loi sur les assurances. Toutes ces i allocations commenceront en décembre et s ajouteront 4,218,000 livres sterling au déficit. En tenant compte de certaine marge, il faudra 3 prévoir 9,800,000 livres sterling, î En conséquence, M. Lloyd George propose 5 d'adapter à l'impôt sur le revenu certaines modifications. Cet impôt sera progressif. Il 5 restera ce qu'il est aujourd'hui pour les reve-î nus inférieurs à mille livres sterling par an î lorsque le revenu résultera du travail. Il sera î de 10 1/2 16 pence pour les revenus supérieurs 5 à mille livres et inférieurs à trois mille livres sterling. L'impôt frappant le revenu d'une ; bonification, automatiquement, sera porté à 16 pence. Les surtaxes sur les revenus supé-; rieurs à trois mille livres sterlng suivront une ; échelle progressive qui ira jusqu'à 16 pence, de sorte que certains revenus seront frappés de 32 pence d'impôt. M. Lloyd George évalue les recettes que produira l'impôt ordinaire sur les revenus à 5,250,000 livres sterling. La sur-1 taxe y ajoutera cette année 2,500,000 livres 1 sterling et les années suivantes 7,750,000 livres î sterling. Il compte percevoir aussi 250,000 livres sterling par l'impôt sur le revenu frappant les placements faits à l'étranger. Les droits de transmission successorale de 60,000 livres sterling à 200,000 livres sterling seront augmentés de 1 pour cent. Le maximum î sera porté à 20 pour cent, ce qui donnera en i tout 650,000 livres sterling. Lps droits sur les successions globales produiront 150,000 livres sterling. On obtiendra ainsi un total de 8,800,000 livres sterling. Il restera encore un million pour ouvrir le déficit. M. Lloyd George dit qu'il le prendra dans le fonds d'amortissement.; La nouvelle proposition budgétaire marque une étape décisive pour le bien-être matériel du peuple. Elle grandira la nation en honneur et en force. M. Lloyd George a parlé pendant deux heures et demie. *** Répondant à une question, M. Ackland a dit que tous les gouvernements du monde, sauf ceux de la France, de la Grèce et du Danemark, qui ont fait connaître d'avance qu'ils refuseront, sont invités à une conférence internationale en vue d'interdire l'importation des peaux et des plumes d'oiseaux sauvages, sauf, bien entendu, celles des autruches, des eiders et d'autres oiseaux, qui font l'objet d'un si grand commerce pour les colonies britanniques. Il s'agit pour chaque pays de faire vo ter des lois prohibant cette importation ex cessive dans certains cas. Il n'est pas avantageux pour les nations correspondantes de s'engager à l'avance à faire voter des lois à cet effet. Le Portugal, ia Suisse, le Mexique. Monaco, la Hollande, la Chine et diverses républiques américaines, dont les Etats-Unis, ont donné leur adhésion. Vingt des gouvernements invités n'ont pas encore répondu. Un certain nombre ont donné une réponse définitive, .mais le Brésil, le Vénézuéla et l'Equateur ont refusé.La visite des souverains de Danemark De I.ondres, le 4 mai : Le roi a ordonné que le deuil de la cour soit suspendu rlu 0 au 13 mai pendant ia visite officielle des souverains du Danemark. MAROC Les concessions minières La commission arbitrale internationale chargée du règlement des litiges concernant les concessions de mines au Maroc se réunira prochainement à Paris. Ses bureaux fonctionnent depuis le 15 avril et procèdent ia réception des nombreuses demandes qui, sous peine de forclusion, doivent lui être adressées au plus tard le 20 mai en ce qui concerne la zone espagnole et le 30 en ce qui concerne la zone française. Le président de la commis-

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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