ol il tip : sb Stilël AVRIL 1918 NUMERO 17. ibiUA Wk Lettre Dil Sold Ai A GEUX DÜ.'PAYS WSSS^^'ÜSTSSL Fusil-mitrailleur en première ligne 1 aldra sj> -aoa-y: 'rib allaèï aoiKWS , Ja sooavl «I sb aiiqir i .... tfloasi^ , j»I riroq • JaoiadoSqma J^Mb: «tv at»# Chers i Ajiiisjups Sa BAflttifcfcE.—Comme je vous éöfcfeyle canon bouodonne de plus en plós ier* dn ,«6téi- d'Ypres. La grande Waüte-.semble gagner veis Ie Nord. Après avoir essayé en vain de percar- te front allié a -Sfc .Qaéntin, k Montdw&r, a Arras, l'euaemi is'acharne du cêté d'Armentières et deiiM«Ssines et quand vous recevrea-sette lettrfcncras serons sans doute également.eatré dans la danse. Aj»gaid«-la carte, 1'ennemi a oertainement semporté certains succes depuis mars dernier. A la faveur de la. paix russe, il a pu mobiüser ses réserves et opérer sur Ie front ouest une "Kolossale " concentration. Il a repris une partie du terrain que les Allies lui avaient irraoaé au c'swrsijdes campagnes uds 1916 efi de 1917 ■efccapturé un certain nombre .de-jpriaonniers et de canons. -Ü5 Kaiser a voute: avoir Sa bataille, il l'a obtenue. De telles manifestations sont évidemment coüteuses et l'on se demand e quelle sera ■i'attitnde du peupleirSJJtej mand. larsqu'il «én» la note a payert» joo,ooo k 200,000 morts et plus d'un demi million d'hommes hors dei cornbfttpi' : Si Ie pouvoir afeapbi, en temps de guerre, a certains avantages, il a aussi ses incoKTéBterttS^ Lorsque, l'an deraieiiiTle) Générales Niyelle vojjteteptreprendre, uq, graad effort -\^rs.Lafl)B\^, son et anglais ont derrière eux des gouvernement et des parlemests auxqueltb j'jH* doivent rendre compte de leurs exploits. On ne leur donne pas "©arte blanche." Il ne peuvent pas, comme Hindenburg ou Ludendorff, jouer lenfi va-tout au prix de quelques centaines de mille mprts. Ils sont iojjisér d'etre pru,dents. Ce n'est pas leur bataille. C'est 1« bataille d'un peupte qui veut vaincre et-.xporjtinuer a viyre après sa victoiiejiiiui; ponsent k se. sacrifier è. une cause, mais refuse de se sacrifier k un homme. Il eüt été fae*te .pour les allies d'entrepreadre, l'an dernier, contre les lignes allemandes, tme offensive! semblable a eeüe dans laquelle l'Allemagne s'est engagée aujourd'feui sur Ie front ouest.>lDe..t«te; progrès? dans la guerre actueUe, peuvent toujour sJobtenif'BiiPosbeatiidiaposé è. faire certains sacrifices. Mais il parut plus sage, aleirs snrtout que la Russia spi*s Kerenski comptait encore dans la lütte, de poursflivre une pjjsssion méthodique sur la Somme, a Vimy, è. Messiaes^Bur Ie Chemin des Damesiefc de s'emparer de certains positions dominantes sans affaiblwi leSTréserves. Les-évéaemerrts iH¥tueïs.prouventBV*mPortaaoe**esconquêtes faatesirrasi^deffliter en Champagne, en Picardie et en Flaadre. L'inéluctable Carnage.—OujtT #-Jfup La famine Sn Allemagne.—On concoit que les sdclalistes allemands comniencent k s'énerver. Vous êtes aussi .8ISS inWSrtfits que nous, je suppose, de la situation lamentable régnant'dtuis les centres industriels. Voici d'ailleurs quelques óhiffres édifiants extraits de la pr"èsse ennemie. D'après l'office SlaftiSïique de BerHé, cité par Vorwaerts, la mortalité infantile, pour 100 naissances, s'est accrue comme suit: 9.62 en septembre 1915, 11.62 en septembre 1916 et 13.32 en juin 1917. Quant a r^cóWissement des prix, quelques renseignements donnés par la Héipsiger Volks&eitung (20-septembre- 1917) sont concluants. La comparaison est faite énrre le cout de la nourriture en aout 1914 et aoüt 1917. SaucisSés 186%, choux 400%, carottes 500%, h£tt*rigs 500%, csufs $$$%, lard 371%, pdmmes de terre

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