De klok uit België = La cloche de Belgique

1898 0
03 February 1918
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s.n. 1918, 03 February. De klok uit België = La cloche de Belgique. Seen on 02 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8c9r20st1t/
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t* DIMANCHE 3 FÉVRIER 1918. Ire ANNEE. - No. 45. Clochede Belgique 0 I REDACTION ET ADMINISTRATION ParaiSSailt CHaCfU© semaine ABONNEMENT WILLEM ll-STRAAT 56 - TILBURG POUR LA HOLLANDE . FI. 1.00 par trimesire téléph. 744 Prix par numéro 5 cents pour l'extérieur . . fi. 1.25 „ • - - • • ~ v. _ •' • • ' - ' - , ' | -îrifii-iMii 11 11 inwnwHiiwnripinnpii'innnhnrinnnnnrini h innni irinnnnnrinrinnnnnrinriririnnpinrinrinnnnnFinnHnrini'snni n innnnnnnnni j» innnnnnnrinnnnnnrinrin Sociale Ploutocratie. • On ne connaît pas encore le tou des scandales retentissants qui se son étalés au sein des pays alliés, on n'er a pas encore saisi toutes les ramifications ; cependant ils ont dès-maintenan donné toute leur mesure et il es -possible d'en fixer les grandes lignes Ils ont eu pour théâtres principaux le: deux nations qui forment le premie noyau de la coalition mondiale contn les Centraux, la France et la Russie Sans doute ces deux pays qu devaient, dans la pensée des maître: de Berlin, subir le premier assaut d< la force conquérante du germanisme — le but de l'effort suprême étant 1< principal adversaire, la Grande-Breta-gne, — avaient-ils été dans la périodi d'avant-guerre, l'objectif préféré de: manœuvres" de l'espionnage allemand En France, ce fut ia trahison d< grand style chez quelques princes d< la haute finance et de la républiquf des camarades; leur chef incontesté leur «patron" comme disait Malvy était l'ancien président du consei Caillaux, aujourd'hui interné à la Santé L'écrivain américain Morton-Fullertor a dit que : „ la France n'est plus qu'urn espèce de monarchie financière". Il £ stigmatisé » l'oligarchie ploutocratique des financiers "... Il ne semble pas toutefois que la France ait vécu dans la période d'avant-guerre sous une autocratie financière, il n'a pas dépendu de M. Caillaux d'être lui-même cei autocrate, mais à coup sûr il fut l'un des plus puissants, sinon le plus puissant, parmi les ploutocrates de h république française. Il n'est pas douteux que le système économique issu de la révolution n'ait favorisé la centralisation des capitaux en quelques mains ; et par le jeu naturel de la liberté absolue qui engendre fatalement la concurrence illimitée, la finance, instrument nécessaire de la production, est devenue la maîtresse du travail, au lieu de rester à sa place d'auxiliaire du travail. D'où l'omnipotence personnelle des grands financiers, moins visible que celle des seigneurs de l'ancien régime, mais autrement réelle. Et cependant est-ce que la possession de l'argent a plus de valeur réelle que le titre de noblesse pour conférer le droit à 1 autorité politique et sociale? N'y a-t-il pas dans l'organisation sociale moderne un abîme entre la puissance que donne l'argent et les qualités réelles qui devraient constituer le véritable titre d'accession au pouvoir? C'est à ce désordre évident que nous ont* conduits le principe révolutionnaire de la liberté individuelle sans réserve et l'interdiction absolue de toute association de l'intérieur de l'Etat : les associations professionnelles auraient entravé l'exercice des libertés individuelles qui devaient, croyait-on, engendrer l'harmonie universelle et la solidarité entre les hommes : à la base de tout cela réside l'erreur fondamentale de la bonté native de l'homme : les libertés devaient s'harmoniser dans l\galiié et la fraternité.... En réalité on a abouti à des inégalités sociales inconnues dans le passé et plus que jamais se réalise l'adage latin : „ho»io homini lupus". L'oligarchie financière, plus puissante que l'aristocratie d'ancien régime, est également plus dangereuse pour les nations; elle peut facilement compromettre ''indépendance des peuples. Au moyen-âge, les fortunés comme les patries s'identifiaient avec les propriétés terriennes. ~ t La haute finance d'aujourd'hui est t par la force des choses cosmopolite; 1 elle n'a pas de patrie. Et s'il se trouve ■ que le travail est plus productif, plus t lucratif dans un pays v'oisin. n'attirera-t t-il pas à lui les ploutocrates sur qui . la voix de l'intérêt est puissante et 5 souvent toute puissante ? r Ajoutons que sur cette base d'intérêts immédiats se greffe le jeu d£s passions, des ambitions, des intrigues. Supposons maintenant que le pays voisin en question soit pays ennemi, est-ce que la haute finance loin de servir les intérêts nationaux, le travail national suivant l'ordre indiqué par la nature, ne glissera pas trop facilement vers le défaitisme ? Et si elle est totalement dénuée de conscience, reculera-t-elle devant la trahison ? Telle est la genèse de la triste histoire de M. Caillaux. Ce personnage est" peut-être le plus odieux représen- > tant de cette ploutocratie toute puis- > santé, qui se réclame, et n'en a-t-elle ' pas le droit? de l'organisation démocratique du monder II fut un temps ! où il lui était loisible d'orienter ia ; politique de son pays vers une entente ! avec l'Allemagne, si cette entente lui ; paraissait possible et désirable ; il était permis à cet homme qu'on a appelé le grand argentier de la république française de diriger en ce sens ses propres intérêts. Mais du jour où il se rendit compte qu'il était impossible d'insister en cette voie sans faillir à l'honneur il avait le devoir de faire machine en arrière; au lieu de cela, dès 1911, étant au pouvoir, il engageait des pourparlers secrets avec Berlin, commettant un crime contre l'État et entraînant sa patrie à la vassalité pure et simple à l'égard de LIAllemagne. Survint la guerre : l'histoire dira s'il n'a pas sa part de responsabilité dans le déclenchement du conflit qui en quelques semaines devait assurer le triomphe de sa politique ; quoi qu'il en soit, on peut affirmer qu'il continua pendant la guerre des intrigues qui devaient assurer son retour au pouvoir et faire de lui l'arbitre de la paix, le monarque financier et politique de la France, au prix de la sujétion de ce pays à l'Allemagne, de la trahison à l'égard de l'Angleterre et la Russie — qui alors faisait encore son devoir d'alliée si elle aussi minée par des manœuvres allemandes, — au prix enfin de la liberté de petits peuples .comme la Serbie et la Roumanie. Pour assurer le succès de sa politique allemande, Caillaux n'hésitait pas, avant la guerre, à désorganiser la défense nationale de la France. D'où son alliance naturelle avec les socialistes, qui ne rêvaient que désarmement et entente avec l'Allemagne; cet étrange accord des ennemis du,capitalisme avec le grand ploutocrate aboutit à faire les élections de 1914. L'assassinat de Cal-mette empêcha le retour de Caillaux au pouvoir, empêcha donc le succès de la monstrueuse machination d'une entente avec l'Allemagne au bout de quelques semaines de guerre, mais on comprend, on s'explique la puissance dont jouit encore le potentat au parlement Français et il fallut l'intrépidité et le patriotisme résolu d'un Clkmenceau pour l'arrêter. On comprend aussi les ignobles intrigues des socialistes français pour renverser le gouvernement et faire ouvrir les portes de la prison de la Santé devant leur grand homme ; mais on ne voit pas que ce soit une preuve' de leur sollicitude pour les intérêts de la classe ouvrière. CARNET DE ROUTE ■■■■P—KimawTaTOiT IMMW»—CMSB?C:!J: I III m i» i i — Ecrit par un intellectuel françai tombé au champ d'honneur, à Wijtschaete, en 1914. (suite) FRAISPERTUIS, 31 août. - Tôt ces renvois, tous ces dérangemen continuels me feraient souhaiter d'avo un bras ou une jambe en moins 1 d'être ainsi soustrait à la terrible op pression morale de la guerre. Pourtai non, ce serait lâche, il faut souhait* ce que vous voulez, ô mon Dieu. ]< mais la pensée de l'éternité ne m'éta apparue si forte, si grande. Y serai: je ce soir? Dieu le sait. L'amour c Dieu rayonne dans mon cœur. Nous retournons au Col de la Ch pôte à midi. A 3 heures et demi nous ferons une contre-attaque, soi tenue par l'artillerie. COL DE LA CHIPOTE, 1 septen bre. — Nuit paisible. Le matin, noi entendons des coups de feu du cô de Raon-l'Etape, le combat paraît s( rieusement engagé. Nous ne faisor qu'un repas avec une boîte de cor serves et nou» terrassons toute journée, creusant avec des outils po: tatifs, une tranchée de deux mètres c creux sur un mètre de large. Lt hommes sont à bout de forces. Nu tranquille. (A suivre.) Ces gens-là réprouvent toute diplc matie secrète, mais il ne leur dépla pas de se livrer à de basses manœi vres pour sauver un ploutocrate; i: se disent les amis du peuple et 01 décrété l'abolition des autocraties iir périalistes, mais ils ne se refusent pa à assurer le succès d'une politique qi devait sauver l'impérialisme allemand. On ne peut être surpris de l'unanim réprobation que leur attitude" provoqu en France même au sein de la class ouvrière en même temps qu'un superb élan 'de confiance nationale dans un victoire prochaine : l'ennemi intérieu n'est plus là pour empêcher le succè des 'prochaines opérations militaires, 1 sociale-ploutocratie ne peut plus fonc tionner librement. * * * Il s'est trouvé des publicistes pou comparer Caillaux trahissant son pays à Louis XVI, fuyant vers la frontière pou échapper aux révolutionnaires. La com paraison est injustifiée et injuste, et n peut être inspirée quç par des préjugé d'école : n'est-ce pas un dogme en effe pour certaines gens que la révolutioi incarne le patriotisme, tandis que le autocraties ne peuvent qu'exploiter le peuples ou les trahir. Nous n'avon: point ici à juger si la France doi être en monarchie ou en république les deux régimes ont leurs avantage: comme leurs inconvénients et actuelle ment les royalistes français tout, comme Clémenceau se montrent les ennemis implacables de toute trahison. Cf que nous devons constater, c'est- qu< le régime démocratique peut deveni: l'eRnemi des démocraties, car très facilement il peut se transformer en régime du bon plaisir par le pouvoii de la haute finance. C'est pourquoi 1< président Wilson, démocrate sincère est l'ennemi juré delà puissance po Iitique exorbitante de la haute finance de plus profondément religieux, il n'1 que du mépris pour la révolution française. Il est certain que la liberté n'es pas à elle seule une base solide pou l'avenir politique et social du monde elle doit être tempérée par l'espri d'association et surtout être guidée pa le sentiment du devoir, qui trouve soi fondement normal dans la religion. P. C. CAUSERIE JURIDIQUE. g DU RÉGIME MATRIMONIAL. (Suite). Nous avons vu que sous le régime de communauté légale, il y a, en somme, trois sortes de dettes : celles is qui concernent le mari, celles qui con-:s cernent la femme,' celles qui concer-ir nent la communauté. Cette co-existence ;t des 3 patrimoines, est un fait capital i- dont on doit tenir compte lorsqu'il ît s'agit de liquider ia communauté, d'en :r faire le partage soit entre les deux 1- époux (en suite de divorce ou sépa-it ration de biens) soit entre l'un des i- époux et les représentants de son le conjoint décédé. Lors donc que l'on procède à l'éta-i- blissement des trois masses ou patri-î, moines on adopte comme guide le 1- principe suivant : Si une valeur sort d'un patrimoine et passe dan» l'un j des deux autres, ou si l'un paie une [S dette qui suivant la loi, concernait un .£ des deux autres, le patrimoine indû-ï_ ment enrichi doit faire ristourne au îs patrimoine appauvri. H Pendant la communauté, ces enri-ia chissements et appauvrissements des r_ patrimoines respectifs se produisent e fréquemment par ex. si une dette per-;s sonnelle à un époux est payée avec des it fonds dépendant de la communauté ; les règles sur l'administration de la communauté entraînent presque fata-~ lement ces confusions de patrimoines »- mais lorsque se dresse le compte fi-ît nal de dissolution de communauté la 1- situation doit être conforme aux dis-s positions légales : la situation irrégu-ît lière doit être rectifiée et cette, recti- - fication s'opère par voie de „récom-s penses ou indemnités" que paie le li patrimoine avantagé au patrj^oine lésé. Lorsqu'à eu lieu ce travail de rec-e tification, s'opère l'attribution des lots e aux intéressés. Gestion de la Communauté. e e Les principes que nous venons de r voir, sont applicables „entre époux" s c.-à-d. lorsqu'il s'agit pour eux d'éta-a blir leur situation respective au point de vue actif et passif. Mais il en va autrement lorsqu'il s'agit d'apprécier l'étendue des droits compétants aux créanciers des époux ; r c'est que tant que dure la commu-> nauté, le patrimoine de la communauté r n'existe pas comme «individualité" ~ comme patrimoine distinct; il se con-^ fond avec le patrimoine propre du 'J mari. C'est là une conséquence qu'a le J mari d'être seigneur et maître de la * communauté. * En vertu de ce droit (sauf „les ré- * compenses" éventuelles qu'il devrait ; effectuer lors du règlement final „entre j époùx") le mari peut ' a. Administrer comme il l'entend, les biens de communauté. b. Vendre, aliéner et hypothéquer ; ces biens sans le concours de sa fem-. me. Toutefois il ne peut disposer de - ces biens „à titre gratuit" que dans . certaines limites. c. Administrer — sous sa respon- * sabilité — les biens personnels de i sa femme. Ainsi donner à bail des immeubles propres à la femme, y ef-! fectuer des réparations etc. ; La situation prépondérante du mari [ dans la communauté, a pour consé-. quences notamment que : t 1. le créancier de la communauté : peut poursuivre le recouvrement de , sa créance à charge du mari, t 2. Le créancier du mari peut pour-r suivre le recouvrement de sa créance, 1 sur les biens de la communauté. Au point de vue du droit des créanciers remarauons encore aue :

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This item is a publication of the title De klok uit België = La cloche de Belgique belonging to the category Katholieke pers, published in Maastricht from 1917 to 1918.

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