De klok uit België = La cloche de Belgique

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18 November 1917
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s.n. 1917, 18 November. De klok uit België = La cloche de Belgique. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k06ww7804w/
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Cloche de Belqique ■PaT»aî««Qnt. nliarmA spmain — V M. REDACTION KAPOENSTRAAT 14 ABONNEMENT ADMINISTRATION KAPOENSTRAAT 16 Prix pal* numéro : 5 cents POUR LA HOLLANDE .... FI. 1.00 par trimestre. MAESTRICHT. — TELEPH. 614. POUR L'EXTERIEUR Fl. 1.25 „ 15 NOVEMBRE ses- • Dans des circonstances difficiles, l'homme ne peut pas dissimuler ; sa : nature s'affirme, son caractère s'exprime avec sincérité. I Et la guerre a entouré le roi Albert d'une gloire immortelle. Car sa conscience étant droite, il n'a pas pu violer la justice; Car sa volonté étant forte, il n'a pas tremblé devant le devoir: Car son cœur étant bon, il a oublié ses propres souffrances et a par-• • tagé les peines de ses soldats. Nous le remercions d'avoir conservé immaculé le nom de notre peuple. Nous le glorifions d'avoir été sans peur comme sans reproche. Nous l'aimons parce qu'il aime nos fils. Nous avons confiance en Lui et nous savons qu'il fera bon vivre sous : son sceptre. Nous prions pour Lui particulièrement au jour de sa fête pour que ses : souffrances et celles de son peuple prennent vite fin, pour que, bientôt, les : cloches triomphantes puissent annoncer sa rentrée en pays libéré. ! „LA CLOCHE DE BELGIQUE." Comment le Pape apprécie son œuvre Dans une audience accordée récem- l'art. 3 où l'on lit : " Le droit d'offrir ment au personnel du Tribunal de la les bons offices ou la médiation ap- Rote, à l'occasion de la reprise des partient aux puissances étrangères au travaux, Benoît XV déclarait que, si conflit, pendant le cours même des la note pontificale aux belligérants hostilités. avait escompté un résultat immédiat, L'exercice de ce droit ne peut jamais elle semblerait restée inutile, mais que être considéré par l'une ou l'autre des le Saint-Siège avait voulu jeter une parties en litige comme un acte peu semence. De cela, il résulte que le amical. „ Saint Père, lorsqu'il lançait son appel Plus que cela, comme Vicaire du aux gouvernements, ne faisait que saisir Prince de la Paix, le Pape avait le une occasion favorable pour avancer devoir de saisir toutes les occasions l'œuvre de la paix, sans toutefois se présentant à lui de faire cesser le espérer un succès positif et définitif ; carnage sans nom qui désole le monde, et il se trouve qu'ils étaient bien ins- 11 le devait d'autant plus que, dominant pirés ceux qui croyaient comprendre le conflit, il n'a jamais entrevu de que dans la pensée du Pape, ce:te chances prochaines de victoire pour démarche était comme un premier l'un ou l'autre groupe de belligérants, jalon en vue d'une action ultérieure. Peut-on lui reprocher par exemple, Quelle forme revêtira cette action future aujourd'hui, de ne pas avoir partagé du Saint-Siège, il est difficile de le nos espoirs sur l'efficacité du "rouleau prévoir ; les nouvelles tendancieuses compresseur „ ? Mais l'action pontifi- venues d'Allemagne ne sont pas dé- cale ne dépend nullement des chances pourvues de tout fondement, mais c'est de succès des uns ou des autres. Si tout ce qu'on peut en dire; ce qui ne le Souverain Pontife doit suivre de semble pas douteux, c'est que le Pape près les événements militaires et régler ne se départira pas de l'attitude qu'il ses interventions sur les réactions de s'est imposée et que tous ses efforts l'opinion, il se meut dans une sphère tendront au but qu'il s'est marqué, supérieure, celle du droit, qui n'est ramener la paix parmi les hommes. créé ni modifié d'aucune façon par la Donc, le premier acte important de victoire des armes; il doit saisir toutes l'action pontificale est clos, Benoît XV les occasions favorables à la restau- le déclare lui-même. Mais ce n'est qu'un ration de la paix et même consacrer premier acte, car ce n'est pas une tous ses efforts à la provoquer ; il doit entreprise éphémère que celle du Saint- adapter aux circonstances présentes Père. Pour s'en convaincre, il suffit de son universel apostolat évangélique; se rendre compte loyalement du çarac- et, dès lors, son devoir de père commun tère qu'elle revêt et du but qu'elle des fidèles consiste aujourd'hni à es- poursuit. sayer de ramener la concorde dans Tout d'abord, en offrant son arbitrage la paix et la justice entre les frères aux nations belligérantes, le Pontife ennemis. a usé d'un droit strict. Si on ne lui Au lieu de ces efforts de réconci- reconnaît plus officiellement, dans la liation, on aurait voulu du Pape une société moderne, son titre de Vicaire condamnation en règle des auteurs du Christ, il n'en reste pas moins responsables de la guerre. Mais ou- une puissance diplomatique de premier blie-t-on que les puissances ont signé ordre, reconnue par la plupart des l'article 4 de la Convention du 19 oc- gouvernements. Dés lors, il avait le tobre 1907, ainsi conçu : " Le rôle droit de proposer ses bons services de médiateur (qui est un droit strict pour le règlement pacifique du conflit de toute puissance étrangère au conflit) international, en vertu de la Convention consiste à concilier les prétentions en de La Haye du 19 octobre 1907, dont conflit et à apaiser les ressentiments il n'est pas inopportun de rappeler qui peuvent s'être produits entre les Carnet de route (suite) Provenchères. La nuit. — A cin : heures et demie, trois colonnes d< | bouchent du col de Sardes et se heu : tent au 3e bataillon. Celui-ci reçu : en ordre. L'artillerie commence la d< j bâcle des Allemands qui finalemei : regagnent la frontière. Le 1er batai : Ion est en réserve. Nuit de feu. Noi \ assistons à tout le combat. Je suis pr : à la mort pour le bon Dieu. Le ^ : bataillon s'est battu vaillamment ; cir | mille Allemands ont cédé à quin; : cents Français. Imprécision du t , : allemand ; force de notre artillerie. Qu j nous donnera la victoire ? La baïoi : nette. 11 août. Col d'Humenpiere. — Noi " demeurons toute la journée en pos tion d'attente, mais rien ne vient, c< B pendant nous entendons quelques couf de feu et de multiples coups c canon. Des allemands sont capturé: ils sont affamés et avouent craindre 'r canon, la baïonnette et les homme >- noirs, c'est à dire les chasseurs u pied. Nos chasseurs à cheval soi :s braves. Durant la nuit alarme et pan que vaine. On cantonne dans les boi: 's Jamais je n'ai vu pareil désordre. (A suivre.) u états en conflit. „ Or, c'est ce rôle qu e voulu assumer Benoît XV, et il fai s convenir qu'il appartient éminemmei e au représentant du Dieu de l'évangili ;. Par ailleurs, la situation faite a ît Pape dans les temps présents, r e lui permet pas de se faire entendi ir comme justicier; il n'est pas en mesui 3. de citer à sa barre les belligérant: :, S'il en avait eu la puissance, il aura é certainement usé de ce moyen poi u restaurer l'ordre et la paix. Les pape - du Moyen-Age étaient reconnus comm s les arbitres dip l'Europe chrétienne < ii ils agissaient en conséquence. e Aujourd'hui, le Pape ne jouit plu r de ce pouvoir de justicier souverai e et c'est pourquoi Benoît XV, conscier e des devoirs inhérents à sa charge - it et ces devoirs subsistent, que le a peuples les reconnaissent ou les mé s connaissent — emploie en quelqu sorte un succédané de ce pouvoir e r vue d'obtenir le même résultat, t En somme, le Saint-Siège repren s l'œuvre des conférences de La Haye ; dont il avait été écarté, et qui ont s n misérablement échoué. 11 engage un - action dont le but est de combatrr s la guerre et d'instaurer l'ordre juridiqu s qu'on avait essayé d'établir sans lui s'il aboutit, le résultat immédiat ser la paix dans la justice ; ce sera donc e en définitive, le jugement qu'on pré s tend exiger de lui, mais jugemen - porté à l'heure voulue pour servir ai § bien commun, jugement chrétien seloi l'esprit évangélique qui veut que l'huil î de la miséricorde soit mélangée ai t vin de la justice, et non pas jugemen ) de simple vengeance qui ne pourrai 1 qu'envenimer les haines, aigrir le: 5 cœurs et, dés lors, prolonger l'état di î violence et l'œuvre de mort. C. Calendeier de la guerre 7 novembre. — Les tnaximalistes prennent le pouvoir. Kerensky s'enfuit. Les anciens ministres faits prisonniers. Le Palais d'Hiver q occupé par les maximalistes. Le» ministre >- Helfferich démissionne. 9 novembre. — Soldats et marins se joignent je aux maximalistes. Institution d'un conseil de guerre inter-allié pour le front ouest. Les Turcs reculent en Palestine. Les Italiens se retirent sur le Piave. Nouveau chef italien : 1- Diaz. ^ 10 novembre. — Les Soviets font des pro--t positions de paix. Ascalon, en Palestine, est le pris par les Anglais. q 11 novembre. — Résistance héroïque des e Italiens sur le Piave. Belluno, sur le Piave r supérieur, occupé par les centraux. Furieuses attaques des Anglais en Flandre.' 12 novembre. — Kerensky marche sur Pétro-grade. A Pétrograde, combats dans les rues. A l'ouest de Belluno, 4,000 Italiens sont faits prisonniers. Venise évacuée. Les Anglais en marche sur Jerusalem. 13 novembre. — Coup de main réussi des Belges sur l'Yser. Défaite de Kerensky et 'S Kornilof. ! p 14 novembre. — Les troupes de Kerenski > ! n'auraient pas été défaites. Le cabinet fran-le çais Painlevé démissionne. ;S 15 novembre. — Grande activité sur tout à le front italien, lt i: LU GUERRE Aperçu hebdomadaire m La situation ea Russie ^ L'histoire de la révolution russe n'a été jusqu'à présent qu'une longue ' suite de fautes .et de défaillances. De î- chute en chute, la voila arrivée au u bord d'un abîme de honte et de dés-e honneur. Ceux qui, au premier jour de la e révolution, prirent sur eux le gouver-nement étaient des hommes intègres ' et de vrais patriotes, mais l'énergie, ir la prévoyance, l'habileté, trois des 5 grandes qualités gouvernementales, ^ semblaient leur faire défaut. Ayant aidé à jeter par terre la poutre maîtresse de l'édifice social, le tsar, au lieu de s'arc-bouter et de réunir leurs " forces en vue de maintenir les solives restantes, ils ont laissé pièce par pièce s'écrouler tout l'édifice. s Depuis la révolution française, au-e cun nivellement social n'avait été aus-si complet. Sur ces ruines sans nom, on n'a, -j jusqu'à présent, rien pu reconstruire ; des tourbillons humains ont parfois j émergé de la masse, se parant d'une e ombre de pouvoir, mais bientôt après e ils se sont dissous pour faire place à e d'autres, de plus en plus faibles, de plus en plus coupables. a Que les mains d'un Kérenski nous paraissent débiles maintenant. Celui qui se plaisait à poser au Napoléon, t semble n'avoir eu que des velléités, i souvent incohérentes et contradictoires, 1 comme l'affaire Kornilof en est une 2 preuve. 11 n'a pris aucune mesure ra-j dicale. 11 a toujours transigé, en n'em-t ployant que des palliatifs qui, en eux-t mêmes, contenaient le germe de dan-5 gers nouveaux. ; "Dans une révolution, a ditDauton, le pouvoir finit toujours par rester aux Dimanche 18 Novembre 1917. Ire Année. No. 34.

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This item is a publication of the title De klok uit België = La cloche de Belgique belonging to the category Katholieke pers, published in Maastricht from 1917 to 1918.

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