N° 530 29 Novembre 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle# de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 29, rue Jacques-Louer, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. Erratum. — Une erreur s'est glissée dans la publication du discours prononcé par M. de Broqueville, au Trocadéro, le 18 novembre 1917. A la page 4, lr» colonne, 40e ligne, au lieu de : « La Magistrature a ses victimes avec M. Rousseau, substitut, M. Wa-leffe, juge d'instruction... » il faut lire : « La Magistrature a ses victimes avec M. Rousseau, substitut du procureur du Roi, massacré à Dinant, MM. Tschoffen, Claessens et Wouters, procureurs du Roi, emprisonnés, M. Scullery, substitut, M. Waleffe, juge d'instruction.... » L'Œuvre * Santé à l'Enfance » aux Pays-Bas. — Un million de dons pour les Enfants belges. — Des renseignements intéressants sur l'activité de cette œuvre sont donnés par M. J. De Bueger, son secrétaire, qui depuis le début de la guerre se consacre tout entier aux œuvres de la bienfaisance belge aux Pays-Bas. « Santé à l'Enfance » fait venir de Belgique les enfants débilités pour leur procurer aux Pays-Bas une cure de suralimentation. En septembre 1917, l'œuvre avait déjà recueilli plus d'un million de francs, et l'argent continue à affluer, grâce notamment à un subside mensuel de 8 à 9,000 florins de « The Worhing Men », dont M. Vandervelde est président. Les contributions privées ne sont pas moins généreuses. C'est ainsi que depuis la création de l'Œuvre, « La Société anonyme des Zincs de la Campine » lui envoie chaque mois une contribution de 3,000 florins. Grâce à ces dons, grâce aussi aux vêtements procurés par des Comités locaux néerlandais, ainsi que par des internés belges qui ont fondé un groupement dans le but de réunir les fonds nécessaires à l'achat de vêtements de toute nature, Santé à l'Enfance peut consacrer mensuellement environ 25,000 florins, rien qu'à l'entretien des enfants qui sont vêtus et chaussés de neuf, par les soins de l'Œuvre, avant leur retour en Belgique occupée. M. J. De Bueger annonce, enfin, que la grande colonie scolaire d'Egmont-sur-Mer, sera prochainement mise à la disposition de Santé à l'Enfance, ce qui lui permettra de faire venir de Belgique, toutes les six semaines, 450 enfants par Rosendaal et 250 par Maestricht, outre environ 350 enfants qui, à chaque nouvelle arrivée sont envoyés aux Pays-Bas pour la durée de la guerre. Ces derniers sont accueillis au sein de familles qui s'offrent, spontanément, à les accueillir. L'émulation de générosité entre elles est si intense que les offres d'hospitalisation oscillent entre vingt et vingt-cinq par jour. On le voit, la charité des habitants des Pays-Bas envers leurs frères malheureux de Belgique, ne se lasse pas, en dépit de la durée de la guerre et de l'aggravation de ses maux. (xx) — Pour le relèvement économique de la Belgique.— Une série de travaux d'équipement du pays est proposée par les techniciens et industriels. — Les Belges vivant en territoire occupé ne se bornent pas à attendre, passivement, l'heure delà délivrance. Ils travaillent, depuis longtemps déjà, dans la mesure où la tyrannie allemande leur en laisse la liberté, au relèvement économique du pays. Impuissants à appeler à la vie de nouvelles entreprises, puisque l'envahisseur s'applique même à détruire les usines anciennes, ils se voient réduits à mettre à l'étude des projets qu'ils réaliseront dès que l'ennemi aura cédé la place. Une revue belge traitant les questions de technique et d'industrie, la Chronique des Travaux publics de Bruxelles, se faisant l'écho des vœux exprimés par ceux qui prenneat intérêt au problème du rééquipement économique de la patrie, énumé-rait, dans un récent numéro, la liste de quelques travaux d'intérêt public qui, dès à présent, font 1 objet des préoccupations des autorités belges compétentes. Voici cette liste, remarquable par sa longueur, par l'audace des travaux projetés et par leur importance.

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