Informations belges

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s.n. 1917, 25 June. Informations belges. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p55db80485/
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N°'376 25 Juin im INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun sig*e. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, LE IIA.VUIÏ (Seine-Inférieure) France. (xx). — Les Conditions d'existence en Belgique occupée. — Témoignages de Belges évadés de leur pays. — Le retour des déportés. — Le méprisant dédain des Belges pour Vennemi. — L'héroïsme de ceux qui franchissent le fil électrocu-teur. — Sauvage répression allemande. — Les Belges ignorent encore la vérité au sujet de Miss Cavell. — « Nous avons eu l'aubaine de rencontrer des compatriotes qui ont quitté la Belgique envahie au début d'avril, dit VIndépendance belge, de Londres (22 juin 1917), et ils ont bien voulu nous confier leurs impressions. Ils nous ont prié de ne pas les nommer et, comprenant leurs raisons, nous déférons volontiers à leur désir, mais nous tenons à dire cependant qu'ils sont de ceux dont la parole peut être tenue pour tout particulièrement sincère et véridique ». Le passage souligné l'a été par la rédaction des I. B. Voici maintenant les passages marquants de ces intéressants témoignages : « Les victimes(les Belges déportés N. D. L. R.)que l'on ramène sont méconnaissables. On a constaté qu'un homme robuste, parti complètement valide, avait à son retour maigri de quarante kilos. Les déportés que l'on réexpédie en Belgique passent par Liège où l'on débarque les plus malades, et l'on y a enregistré parmi ces infortunés une moyenne de deux décès par jour... Beaucoup sont atteints de l'irrémédiable gangrène : cela signifie que leurs bourreaux ne parvenant pas à les faire céder à leurs exigences les ont punis en les mettant à la porte de leurs abris par les grands froids de ces derniers temps, simplement vêtus d'un pantalon et d'une chemise. Conséquence : les malheureux ont eu les membres gelés et la gangrène s'y est mise ! Autre détail éloquemment horrible : Parmi les moribonds extraits du train des suppliciés, d'aucuns avaient absolument perdu la notion du présent, mais dans leur agonie délirante, ils ne cessaient avec une expression de terreur et le geste de repousser quelque chose, de répéter : « Je ne signe pas ! Je ne signe pas ! » « Cela donne à penser quelles tortures physiques et morales ces pauvres gens ont eu à subir. Cela éclaire aussi d'une lueur tragique l'héroïque stoïcisme de notre population civile. » — T * * Les Belges, enfermés dans la grande prison qu'est devenue leur pays, restent, malgré toutes les privations, gouailleurs et confiants. Ils tournent en dérision les soldats ennemis : « On se moque d'eux, on se réjouit de leur détresse qui s'aggrave. On a fait circuler une carica ture montrant un soldat allemand hâve, affamé, contemplant avec avidité les « délikatessen » à l'étalage bien fourni d'un charcutier avec cette légende : « Die wacht am Schwein » (« La garde au...cochon »). On continue à pratiquer sous leur nez toutes les ingéniosités du patriotisme ' intransigeant. A la salle Boute, rue Royale, à Bruxelles, un de nos jeunes peintres renommés a, naguère, exposé un tableau représentant une figure de femme, d'ailleurs très réussie, à l'opulente toison sombre, dans un paysage inondé par les feux du couchant. Cette toile était l'attrait du salon et toutes les curiosités s'attardaient autour d'elle. Cette affluence avait un motif étranger à la réelle valeur artistique de l'œuvre ; c'est que. regardée d'une certaine façon, la peinture offrait aux visiteurs les couleurs unies d'un large et flamboyant drapeau belge. Il fallut plusieurs jours aux Allemands pour s'en apercevoir. » i* X & On ne peut s'empêcher d'admirer l'héroïsme de ceux qui, au prix de grandes souffrances et d'un grave danger, ont franchi la frontière si sévèrement gardée : « Parmi tant de moyens employés pour franchir la frontière, on utilisait récemment encore le passage en fraude à bord des bateaux de charbon qui, par les canaux, s'acheminaient vers la Hollande. Voyage extrêmement pénible, qui obligeait à vivre des jours entiers — il en est qui ont vécu une semaine de la sorte — dans une cale plombée, entre la cargaison et le plafond des cales, dans une atmosphère viciée, avec quelques aliments de fortune, jusqu'à l'heure de la délivrance. Pourtant, des femmes et des enfants ont accepté, pour pouvoir s'évader, cette séquestration de galériens. Un jour, les Allemands ont découvert le stratagème. Ils l'ont rendu inutilisable : désormais, les cales sont devenues inhabitables pendant la durée du voyage par un dégagement de gaz asphyxiants. Ils ont toutes les trmivflillfis ». * * # A l'heure qu'il est, la vérité sur l'assassinat de Miss Cavell n'est pas encore connu? en Belgique : « Nos compatriotes, disent encore les informateurs de l'Indépendance belge, bien qu'on les prive de journaux, continuent à être complètement et rapidement informés de ce-qui se passe hors des frontières. Par contre, ils ignorent davantage certains événements survenus dans le pays ; c'est ainsi que l'assassinat de Miss Cavell est beaucoup mieux connu dans ses détails à l'étranger qu'en Belgique même. Il est naturel, d'ailleurs, que les bourreaux de l'héroïque nurse n'aient pas donné à leur exploit une publicité plus retentissante...»

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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