Informations belges

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09 October 1918
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s.n. 1918, 09 October. Informations belges. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j96057h784/
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N° 836 bis 9 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES La victoire belge des 28-29 septembre 1918. Télégramme adressé par S. M. l'Empereur du Japon à S. M. le Roi des Belges. Ayant appris avec joie et admiration la nouvelle du brillant succès que viennent de remporter sur le front d'Ypres les vaillantes troupes commandées par Votre Majesté en personne. Je saisis avec empressement cette heureuse occasion pour Lui adresser mes félicitations les plus chaleureuses avec l'expression de mon inaltérable amitié. (s) Yoshihito. Un télégramme du roi Albert au baron de Broqueville, ancien chef du cabinet belge. Le baron de Broqueville, ancien chef du cabinet et ministre d'Etat, ayant adressé au Roi ses félicitations Four la magnifique victoire à laquelle il avait conduit armée belge et les soldats alliés, le Roi a répondu par le télégramme suiyant : Je vous remercie de votre chaleureux télégramme. Au moment où nos soldats, dans un superbe élan, «ont remporté une importante victoire, mes pensées vont à l'homme d'Etat clairvoyant qui a consacré tout son dévouement patriotique et toute son activité au relèvement et au renforcement de l'armée. (s) Albert. Dans les ruines.— (Front belge, 5 octobre : D'un témoin oculaire). — Lorsque les communiqués annoncent la reprise de villages, ce n'est évidemment que pour situer l'avance des troupes. En réalité, ces villages sont anéantis. Ils ont été réduits en poussière par les artilleries. C'est ainsi que les localités, dépassées par les Belges dans leur avance n'existent plus. On passe à côté de Langemarck sans se douter que des rues bordées de maisons existaient à cet endroit. PoelcappeUe se devine vaguement. A Houthulst, il y a des squelettes de maisons. Passchendaele, c'est un tas de briques. Merckem n'est plus qu'un souvenir. Quelques pans de murs marquent l'emplacement de Clercken. Dixmude est effacé de la carte. Et ainsi de suite. Sur ces ruines, l'Allemand s'acharne. 11 se fait scrupule de laisser encore des pans de mur debout. Hier, il dédia des obus de gros calibre aux vestiges du château d'IIouthulst où il oublia, dans sa fuite, des pièces de 210, avec pas mal de munitions. Un de ces obus ravagea un parterre d'hortensias devant l'entrée d'un ancien abri d'officiers. Dans leur naïveté, les artilleurs allemands s'imaginent que nous allons nous installer dans leurs logements, repérés d'avance? Ou peut être espèrent-ils détruire les pièces abandonnées ? Or, la plupart de celles-ci ont été déménagées. Au moyen des autres, nous réexpédions à l'ennemi une partie de ses munitions. Vous verrez qu'il ne nous saura aucun gré de cette attention. Sur la route de PoelcappeUe à Houthulst, il avait laissé toute une batterie de 105. Les artilleurs et des soldats de la garde tentèrent de la défendre à la mitrailleuse. Ils furent cloués sur place. A la lisière de la forêt, une batterie de 77 se défendit également avec acharnement. Les artilleurs durent tirer jusqu'à la dernière minute. L'un fut tué au moment où il apportait un obus. Les douilles vides avaient été jetées en tas près des emplacements. A ce carrefour, la lutte dut être chaude, entre les nôtres décidés à enlever la forêt coûte que coûte et des ennemis obstinés à la défendre. Si à Houthulst les Allemands donnèrent une sépulture convenable aux soldats belges et français tombés en 1914 et en 1915, en revanche ils laissèrent se décomposer, en plein champ, le cadavre d'un aviateur anglais. Dès que PoelcappeUe fut pris, des soldats belges se rappelant que les Allemands avaient annoncé que le corps de Guynemer avait été enterré dans le cimetière de ce village, recherchèrent la tombe. Mais le cimetière a été bouleversé également et toutes les recherches sont restées vaines jusqu'à présent. Elles continuent. J'ai rencontré un groupe de fantassins et de soldats du génie qui parcouraient les champs ravagés, déchiffrant les noms inscrits sur les croix avec l'espoir de lire celui du héros français. Au bord d'une route, un poste de secours volant a été installé sous la tente, dont la blancheur tranche sur le paysage dévasté et la rend visible de plusieurs kilomètres à la ronde. Pour les blessés, c'est le hâvre, c'est la lin des misères, de la vie à la dure, c'est la perspective de s'étendre enfin dans un lit, entre deux draps blancs, à l'abri des intempéries et de la mort. Cette tente blanche, crucifiée de rouge, dans ces plaines boueuses, a la valeur d'un symbole. En Belgique reconquise. — Impression d'une famille belge délivrée. — (Front belge, 6 octobre : d'un témoin oculaire). — Au cours de leur avance victorieuse, les soldats belges ont eu le bonheur de délivrer un certain nombre de leurs compatriotes dans les villages reconquis do haute lutte. J'ai eu l'occasion de voir aujourd'hui une de ces familles de Belges délivrés, originaire du village de Oost-Nieuwekerke. Cette famille est composée d'une vieille femme de 70 ans, la mère De Brabander, de son fils Gustave et de ses filles Léonie et Marie. Leur délivrance s'est faite lors de la prise du village par les Belges. Pendant que la bataille se livrait, ils étaient terrés chez eux ; après l'assaut, ils furent ramenés dans nos lignes. Je les questionne sur leurs impressions : — Ètes-vous contents d'être délivrés ? — Oh, Monsieur, bien plus que nous ne saurions le dire. — Etiez-vous accourant de l'offensive belge? Vous doutiez-YOUs que le canon qui tonnait était cette fois celui de notre attaque ? — Les Allemands, logés chez nous, nous disaient souvent qu'ils s'attendaient à une attaque des Anglais. L'événement ne s'était pas encore réalisé et, comme nous ne cessions pas tin seul jour d'entendre le canon, nous ne savions pas si, cette fois-ci, comme les précédentes, la lutte ne se bornerait pas à un combat d'artillerie. Quelle fut notre surprise, lorsque soudain, nous vîmes surgir à travers les obus des soldats habillés d'un uniforme kaki qui parlaient llamand, et dans lesquels nous reconnûmes nos compatriotes. Nous ne pouvions en croire nos yeux. « Nos » soldats ! Quelle joie. Nous leur avons sauté au cou, comme si chacun d'eux eût été notre fils, notre père ou un ami cher soudainement retrouvé ! — Où étaient les Allemands pendant l'occupation? — Dos cavaliers faisant le transport de la gare de

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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