Informations belges

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s.n. 1917, 02 May. Informations belges. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v69862fw02/
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Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. < j 1 ; i- ; ~ j ~ ~ . r o .... ^ w v? ■ m m vrni? / k? .» /.» AttlCOOvl o uvuiiuuuxuubiuuo uv oo* >xvv • a») » uv/ «va V*' (xxx) — Un tiers seulement des déportés belges ont été rapatriés. — Le régime du travail forcé continue. — Le Cardinal Mercier dans sa lettre au Pape, datée de Pâques 1917, et publiée par l'Osservatore Romano du 23 avril, dénonce le t'ait que, malgré les promesses du Gouvernement allemand, le repatriement des déportés belges a été limité à la catégorie de ceux qui ne peuvent être utilisés pour les travaux de l'ennemi. Le Gouvernement belge reçoit, de la meilleure source en Belgique occupée, des informations qui confirment entièrement la situation navrante révélée par le Cardinal Mercier. Un tiers seulement des déportés ont été rapatriés. Ce sont presqu'exclusivement des malades et des estropiés. Beaucoup d'entre eux meurent dans les hôpitaux belges. Les deux autres tiers sont maintenus en Allemagne ; on les a répartis dans des commandos par petits groupes, dans l'espoir de les contraindre, par cet isolement, au travail. La plupart continuent à résister malgré des souffrances inouïes. Il est nécessaire, devant ces faits, que l'opinion civilisée se rende compte que les horreurs du système des déportations n'ont hélas ! pas pris fin pour • les Belges. Les Belges du pays occupé la supplient de maintenir énergiquement sa protestation contre ce régime barbare, afin qu'il y soit mis un terme avant l'épuisement physique et moral des milliers de malheureux que l'Allemagne continue à soumettre aux travaux forcés, contrairement aux plus élémentaires principes de l'humanité. (xx). — L'armée belge réorganisée dans les circonstances les plus difficiles, ne cesse de lutter sur un front étendu. — Le correspondant particulier de la Revue militaire Suisse consacre, dans le numéro de Mars 1917, une longue et intéressante chronique à l'armée belge. En voici quelques extraits : « Le tableau que nous offre l'armée belge depuis le début de la guerre actuelle est un sujet d'études doublement captivant. «Eneffet, cette armée, outre son service d'aile gauche sur le front occidental des Alliés, a dû et a osé entreprendre simultanément une tâche singulièrement ardue : sa rénovation, sa réorganisation presque complète. Et cela sous le feu constant de l'ennemi et dans les conditions les plus dures,les plus sévères tant au point de vue moral qu'au point de vue matériel, « Pour entreprendre une tâche aussi considérable, aussi hérissée de difficultés, et la mener à bien, il a fallu au commandement supérieur belge beaucoup d'audace, beaucoup d'énergie et une inflexible volonté. Tout était à refaire, tout a été refait, soigneusement, sans parcimonie, largement. « Vous savez que tout s'est fait à l'étranger, loin de tout centre familier, en un pays où tout était nouveau, inconnu, où tout dut être créé, tiré du néant. Et cela seul est admirable. Mais il faut ajouter que tout cela s'est fait aussi en pleine bataille, sous les yeux, sous les feux des canons et des fusils de l'ennemi. Car ce serait une erreur de croire que l'armée belge — ainsi qu'on l'avait dit et que d'aucuns le croient encore— a jamais été retirée du front pour se refaire, se reposer, se reconstituer.Pas un jour depuis le 5 août 1914 elle n'a cessé de lutter, de combattre. « A lire le communiqué officiel, l'on serait tenté de croire que le calme le plus complet règne sans cesse clans ce secteur d'extrême gauche du front d'occident. Rien n'est plus contraire à la vérité. « Nous ne rappellerons pas les tentatives maintes fois répétées des Allemands sur Steenstraet, sur Het-Sas. Ce furent là, à diverses reprises, des attaques en masses, des offensives de grande allure à effectif énorme et par lesquelles les Allemands espérèrent à nouveau s'ouvrir la route de Calais et de l'Angleterre. Rappellerons-nous que ce coin du front eut la primeur des gaz asphyxiants? En dehors de ces épisodes à grand fracas, ce secteur est le siège d'une activité intense de tous les jours ; on n'y connaît point de repos ; l'artillerie et l'infanterie n'y chôment jamais... « Néanmoins, au cours de cet hiver, une activité plus grande encore que de coutume a été inaugurée sur ce front par les troupes du roi Albert. C'est principalement le secteur Sud de ce front, la partie la plus favorable, qui a été journellement le théâtre de ces actions de faible rayon, mais sans cesse répétées et le plus souvent avec succès. Ce sont des incursions dans les tranchées ennemies de première ligne,des rayonnements de fortes patrouilles offensives, des destructions de points d'appui, d'emplacements fortifiés, capture de matériel, de mitrailleuses, de munitions, enlèvement de positions avancées de prisonniers, etc. C'est là la menue monnaie, les incidents quotidiens de la vie des gardiens de l'Yser. » A ce propos, notons d'ailleurs qne ce n'est pas l'Yser seulement que gardent les troupes belges mais également l'Yperlée, beaucoup plus au Sud' Et leur extrême droite, aujourd'hui, prend contact avec l'extrême gauche de l'armée britannique, aux abords immédiats d'Ypres. Le collaborateur de la Revue militaire suisse termine sa chronique en payant un tribut d'hommage au commandement de l'armée belge et à « ce peuple, ces soldats dont le courage, dont la patience dont le patriotisme tenace permit de mener à bien ces deux tâches simultanées : lutter chaque jour contré un ennemi puissant et acharné et, dans le même temps, se perfectionner, se fortifier, se renouveler radicalement. » N° 32: 2 Mai 1917

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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