N° 209 7 Avril 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante *—' »jse i" v ;i 11 oil importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles Je presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en 'ertains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première le publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : £12. rii« <l«s ftnhnliiiH. LE II V VIS E (Seine-Inférieure) France (xx).— Les Conditions de la vie en Belgique rieures et moyennes provient des produits indigè- occupée. — M. Herbert Hoover, président de la nés qui, par un accord, leur ont été conservés ; que « Commission for Relief in Belgium », oppose un les pauvres ont, en outre, un complément de vivres démenti catégorique à M. Whitaker.— M. Herbert aux soupes scolaires et cuisines publiques et que Hoover, président de la « Commission for Relief in plus de 1,200,000 écoliers et 300,000 enfants en bas Belgium », a fait à son Comité une communication âge en Belgique reçoivent, journellement, urt repas dont voici les passages essentiels : supplémentaire dans les institutions de charité pu- * Po111' qui concerne les déclarations de M. Aussi, avec deux ans et demi de connaissance Whitaker quant à la Belgique, dit M. H. Hoover, intime, non seulement personnelle, mais aussi de elles ne me semblent pas mériter beaucoup d'atten- ce[|e deux cents Américains qui ont travaillé en tion. Si M. Whitaker'passait quatre jours à Lon- Belgique, je puis déclarer sans réserve que les ob- dres, un jour à Manchester et la plus grande partie servations et conclusions de M. Whitaker donnent de huit semaines en cachette dans un village agri- une impression entièrement fausse des conditions cole anglais, et si on lui demandait de raconter ses existantes en Belgique. impressions dans un journal étranger au sujet de la « Je voudrais profiter encore de cette occasion rarete des vivres en Angleterre il pourrait, avec pour l'aire 1 assertion que j'ai déjà produite tant de une lionnetete et une pureté d intention parfaites, fois, à savoir qu'il y a eu, et qu'il y a, les plus donnei des exemples de distributions liberales de grandes privations, mais qu'il n'y a pas eu de fa- vivres dans chaque village ou il s est caché et dans mine en Belgique ; qu'il n'y aura pas de famine en chaque restaurant da.ns lequel il est entré et à la Belgique aussi longtemps que la «Relief Commis- suite de ses déclarations ses lecteurs pourraient, sion » peut poursuivre son activité; que les appro- d une laçon toute naturelle, conclure qu'il n'y a pas visionnements en Belgique, à l'heure actuelle, en de fondement dans 1 avertissement donne si vigou- céréales et en graisses, couvrent moins de trente reusement a.u public par le limes quant à la néces- jours, et que la lamine n'est éloignée que de ce laps Rnlnm» rw consjËjimation de vivres dans le Jde te^ps pour la population belgl Koyaumeuni « Ce serait 1 aveu du maigre résultat d'un travail c, ■( ,!! i., r!i fmi necessaire de rappeler le „uj a coûté, à 1 heure actuelle, de nombreux mil- ait que la Bel0ique, meme avec ses récoltes d avant lions et des sacrifices des gouvernements alliés et ltfguerie ne produisait que 30 pour cent de ses pro- <}es innombrables souscripteurs au Fonds dans tout près appro îsionnements en vivres et que les nnpor- l'Empire britannique, si, comme aboutissement de ! f T '!'■ à -la dunl" tous les efforts, la population devait maintenant nution des récoltes et à la diminution des importa- ftim » tions, n ont porté l'approvisionnement total delà Belgique en vivres qu'à environ 50 nour cent du , j-*- j i • i ■ total d'avant la guerre; que les classes agricoles nrrifnpp- ^VI3 H Davisrntfn setn-é^aii^ de^a dans tous les pays, y compris l'Angleterre se nour- occupee. M. H. Davignon, secretaire de la rissent abondamment; que dans chaque pays y 0'Commission d enquete sur les exactions al e- compris l'Angleterre, les classes aisées peuvent, en mandes en Belgique repond à ^avi- y mettant le prix, obtenir des vivres : qu'en Belgi- ker. Dans le Times du ± avili 191/, M. • Davi par semaine ,1. , ,'S Lto'da'Sfundïs .ISS tSSSTtl^ &WJR/5ÊS3S « du tout par la Relief Commission à la population des Belgique occupée . campagnes ; qu'elles ne sont fournies aux classes « 1°) H y a plus de trois millions de Belges dont la aisées que sous la forme de pain, dont elles paient vie dépend entièrement de l'œuvre du « Comité Na- non seulement le prix, mais encore un profit en fa- tional », qui reçoit des vivresde la « Commission foi veur de ceux dans la misère ; qu'aux classes moyen- Relief in Belgium ». De ces trois millions, on peut nés est fournie une ration limitée d'autres importa- dire que tous ceux qui appartiennent aux classes tions ; que le reste des vivres pour les classes supé- ouvrières et aux classes moyennes inférieures ne

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