Informations belges

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s.n. 1918, 08 March. Informations belges. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n872v2gs28/
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N" 627 bis 8 Mars 1918 Informations Belges Texte de la notification adressée par l'autorité allemande aux conseillers de la Cour d'appel de Bruxelles, à la suite de l'arrêt de cette dernière, du 7 février 1918, ordonnant l'ouverture d'une instruction judiciaire contre les membres du « Conseil des Flandres » : « Le chef de l'administration pour les Flandres. « Bruxelles, le 10 février 1918. « En participant à la décision du 7 février de cette année par laquelle certaines poursuites ont été ordonnées aux termes des articles 104, 105, 109, 110, Code pénal, des articles 2 et 3 du décret du 20 juillet 1831 et de l'article 1 de la loi du 25 mars 1891, vous vous êtes associés à une manifestation politique. « A raison de ces faits, les conditions dans lesquelles les fonctionnaires belges peuvent être autorisés par l'administration allemande à exercer leurs fonctions n'existent plus en ce qui vous concerne.« Par ordre de M. le gouverneur général, je vous interdis, à partir du jour de la réception de la présente ordonnance, tout exercice de vos fonctions. (S) SCHAIBE. >' L'intrigue aktiviste en Belgique occupée. — Une mission allemande auprès de M. An-seele. — On raconte, en Belgique occupée, que, vers la fin de janvier, arrivait à Gand une mission de six ou sept hauts personnages venant de Berlin. Ils ne firent point connaître leur nom ni leur qualité, mais on a cru reconnaître en eux des officiers supérieurs, voire même un général. La mission en question a fait comparaître devant elle le député Anseele, directeur du « Vooruit » et leader du parti socialiste gantois. On a commencé par entretenir Anseele du mouvement aktiviste et on l'a interrogé finalement sur le moyen à employer pour libérer le peuple flamand.A cette question, Arçseele éclata de rire. Son accès d'hilarité dura longtemps, à la grande stupéfaction de ses interlocuteurs. S'étant calmé à la fin, il déclara net qu'il ne voulait pas se mêler d'une telle plaisanterie et qu'il perdrait toute autorité s'il prêtait son concours à une fumisterie à l'écart de laquelle se tenaient soigneusement tous les gens intelligents.— Mais, insistèrent les délégués allemands, les aktivistes nous ont très sérieusement affirmé que le peuple flamand subit une oppression insupportable et qu'il attend de l'Allemagne seule sa libération. Ils ajoutèrent que les aktivistes avaient même demandé que l'Allemagne maintînt des troupes dans la partie flamande du pays après la conclusion de la paix, pour empêcher les ennemis de l'Allemagne d'user de pression sur le peuple flamand. Anseele répliqua, dit-on, qu'en faisant cette demande à l'Allemagne, les aktivistes avaient eu une excellente idée à leur point, de vue personnel, car ils n'ignoraient pas que si la protection des baïonnettes allemandes leur était retirée, ils feraient bien, s'ils tenaient à leur peau, de s'en aller par l'avant-dernier train. Tout décontenancés par ces réparties, les hauts personnages venus de Berlin déclarèrent qu'on les avait trompés. L'un d'entre eux demanda cependant à Anseele une entrevue pour le lendemain. On assure que dans ce nouvel entretien, il lui parla des projets de l'Allemagne en ce qui concerne la législation sociale en Belgique. L'Allemagne voulait organiser des pensions pour les veuves des ouvriers ainsi que pour les ouvriers incapables de travailler. Elle voulait aussi assurer une pension de vieillesse de 40 francs par mois aux ouvriers, etc. Anseele ne manqua pas d'écouter avec beaucoup d'intérêt le développement de ce programme. Son attitude, s'il faut en croire les on-dit, inspira confiance à son interlocuteur qui lui dit que pour régler les questions sociales, l'Allemagne instituerait en Belgique un conseil de40 membre* rétribués, dont 20 seraient désignés par le gouverneur général, 13 par les Flamands et 7 par les Wallons, et il offrit à Anseele d'en faire partie. Si les renseignements reçus sont exacts, Anseele aurait accepté avec empressement, à la grande satisfaction du délégué allemand. — Seulement,ajouta-t-il, je mets trois conditions à mon acceptation. — Lesquelles? demanda l'Allemand, car soyez assuré que nous ferons notre possible pour vous satisfaire.— Eh bien, dit Anseele, il doit être entendu que, parmi les 20 membres nommés par le gouverneur général, il n'y aura pas un seul aktiviste, parce que les ouvriers n'en veulent pas. Ensuite, le gouverneur général publiera un arrêté annulant celui qui a décrété la séparation administrative. Enfin, le gouverneur général affichera une proclamation dans laquelle il déclarera renoncer à toute idée de séparation politique. On raconte qu'à ces mots, le pauvre délégué qui s'était cru tout près du succès, ne trouva à répondre que ceci : — Mais tout cela, c'est impossible et la conversation s'arrêta net. La jeunesse belge des écoles contre las aktivistes. — Les faits ci après montrent bien quelle est la vigueur du sentiment national parmi la jeunesse belge et quelles réactions suscite, même parmi les tout jeunes gens, l'intrigue odieuse des aktivistes. Le jour même où la presse allemande était chargée d'annoncer la proclamation de « l'indépendance de la Flandre », la « Kommandantur » de Bruxelles faisait parvenir au Collège échevinal de la capitale une invitation à afficher pendant une semaine dans toutes les écoles supérieures de l'agglomération bruxelloise le jugement ci-après : « Tribunal impérial allemand du gouvernement de Bruxelles et du Brabant, 21 décembre -1917. « Les élèves de nationalité belge a) Jean Cattier, de l'Athénée royal d'Ixelles, demeurant à Ixelles, rue des Mélèzes, 2 ; b) Henri Braeckelaere, de l'Institut Saint-Georges, demeurant à Molenbeek, rue des Ules, 60 ; c) Antoine Melsen, de l'Institut Saint-Georges, demeurant à Molenbeek. rue des Etangs noirs, 96 ; sont condamnés chacun à500 Mark d'amende conformément à l'article 3, n° 2, de l'arrêté impérial du 28 décembre 1899, sur la procédure extraordinaire contre les étrangers.

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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