N»o24 23 Novembre 1917 Informations Belges Observatioii importante ^™fifCUltéS^f^^à.^état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle» de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement noZ en der publS icC aa tiôneaSSUrerdC* exaCtitudedeleurtexte°« Se leur substance, par un contrôle de?So2e première On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères sufnsants de vérité nm pu être contrôlée sur source.' (xx) signifie : Information indirecte qui a pu êtr« contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 39, rue Jacquea-Louer, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France Héros français décorés par le roi Albert. — (Front belge, 21 novembre 1917). — Le Roi Albert vient de décerner des distinctions honorifiques à un certain nombre de militaires français qui se sont particulièrement distingués au cours des récentes opérations francobelges de Flandre. Ont reçu : La Croix de Chevalier de l'Ordre de Leopold II et la Croix de guerre : l'adjudant Jacques Biset, le sergent KennelLithauer et le sergent Jean Louiseau ; La Croix de Chevalier de l'Ordre de Leopold II : le maréchal des logis Louis Mony et le sergent Raymond Choisnet; Une citation à YOrdre du jour de l'armée et la Croix de guerre : le maréchal des logis Marcel Bouchon et le sergent Sandiago Campusano. Tous ces braves sont aviateurs dans l'escadrille franco-belge et ont fait preuve du plus grand courage et du dévouement le plus absolu. Les canonniers André Ferreux, grièvement blessé à sa pièce et Louis Paulic, grièvement atteint en se portant, au milieu d'un violent bombardement, au secours de son chef blessé, ont obtenu également la Croix de guerre belge avec citation à l'ordre du jour de l'armée. (xx).— La séparation administrative en Belgique occupée. — Déportation du bourgmestre de Rupelmonde. — Il est signalé par le Belgisch Dagblad (n° du 2 novembre 1917) que le bourgmestre de- Rupelmonde (Flandre orientale,) a été déporté en Allemagne pour opposition aux agissements des « aktivistes ». (xx). — La situation à Heyst. — Travail forcé et démolition. — Un journal belge d'expression flamande, paraissante La Haye donne les détails ci-après sur la situation à Heyst (Flandre Occidentale) : « Les habitants mâles de Heyst, de 14 à 60 ans, sont déportés par les Allemands et employés à la construction de travaux' de défense à Zeebrugge, Roulers et Thourout. » Les envahisseurs démolissent les villas abandonnées dont les pierres serveat au renforcement des tranchées. Les plus beaux meubles sont expédiés en Allemagne tandis que ceux de moindre valeur vont au feu ». (xx). — Les Allemandi désorganisent le réseau vicinal belge. — On annonce que les Allemands procèdent à l'enlèvement des rails du vicinal Aerschot-Rillaer-Tirlemont (Brabant). Ils démontent également ceux des voies de raccordement desservant les usines. (xx) — L'horticulture belge menacée de disparition. — L'exportation des fleurs et des plantes gravement entravée. — L'horticulture belge jouit,dans le monde entier, d'une réputation méritée. Les noms de Vilvorde, que son école spéciale a rendue célèbre, et de Gand, la ville universellement connue par ses merveilleuses floralies, sont cités partout. La culture des fleurs et des plantes d'ornementation est devenue une grande in* dustrie belge ; elle fait vivre des milliers d'ouvriers dans les envw-ons de Gand, de Bruges, de Bruxelles, de Huy, sans compter d'autres centres d'une moindre importance.

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