Informations belges

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20 September 1917
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s.n. 1917, 20 September. Informations belges. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sj19k4996h/
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N° 401 20 Septembre 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur seurce première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes A'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 52, rue des Gobelins, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. Les Belges en Russie. — Une impressionnante cérémonie au Grand Quartier Général belge. — Le 18 septembre 1917, le capitaine Prejbiano, attaché militaire de Russie, a procédé au front de l'Yser à la remise de diverses distinctions honorifiques octroyées par le Gouvernement russe au chef d'état-major général et à divers officiers du G.Q.G. belge. Le distingué représentant de la Russie a tenu, à cette occasion, à remémorer les fastes de l'armée belge auprès de laquelle il a vécu toute la grande guerre, de Liège à l'Yser. Il rappela également l'enthousiusme suscité parmi les armées de Galicie par la phalange belga dont on retrouvait toujours les autos-canons au plus fort de la mêlée, que ce fut sous Brody, Brzezany ou Tarnopol. Enfin, le capitaine Prejbiano rendit hommage au travail des ouvriers belges qui, depuis 1914, mirent leurs connaissances techniques au service de son pays. Dans une vibrante péroraison, l'attaché militaire synthétisa l'œuvre du Roi Albert et affirma les sympathies inébranlables de la Russie pour la Belgique. On trouvera ci-dessous le texte de l'émouvant, discours du capitaine Prejbiano. « Mes Généraux, Messieurs, « C'est à une heure particulièrement grave que traverse la Russie que mon Gouvernement a tenu d'aflirmer ses sympathies inébranlables envers la Belgique et à conférer, à un certain nombre d'officiers, des distinctions honorifiques en signe de reconnaissance pour les services rendus, par eux, à l'armée russe. Je suis heureux et fier d'avoir été chargé par mon Gouvernement de vous remettre, Messieurs, ces ordres nationaux et d'avoir le droit de vous renouveler l'assurance que la Russie continuera, malgré tous les sacrifices, la lutte jusqu'au bout, de concert avec ses glorieux Alliés. « La Russie d'aujourd'hui n'oubliera pas ce qu'elle doit à votre noble pays et à votre glorieux souverain. Dans la lutte suprême que nous menons, Liège, l'Yser, Dixmude resteront à jamais gravés en lettres d'or dans l'histoire de la plus grande des guerres. « Ne se contentant pas du rôle qui lui a été assigné au front occidental, le Gouvernement du Roi a tenu à maintes reprises à venir en aide à la Russie. Les autos-canons belges qui ont eu une part tellement glorieuse en Galicie, particulièrement pendant les derniers événements tragiques ; les ouvriers belges travaillant dans nos usines,. tout cela restera un lien des plus durables entre les peuples russe et belge. « Aussi je puis vous affirmer, Messieurs, que la Russie n'oubliera jamais ses engagements envers la Belgique. Vous priant d'agréer les félicitations fraternelles de la Russie, je vous prie de pousser un hourrah en l'honneur de votre grand Roi, son armée et son peuple ! » Travail forcé et réquisitions en Belgique. — A la fin d'août, les civils de Bruges, sans distinction d'âge on de fortune, ont été réquisitionnés en grand nombre et expédiés derrière le front allemand pour y faire des travaux. D'autre part, les réquisitions continuent : Dans la province d'Anvers, matelas, couvertures de laine, draps de lit. chemises de toile sont systématiquement enlevés. Il en est de même dans la région de Lolteren. Dans l'Etappengebiet et Termonde, tous les selliers et forgerons ont été forcés de travailler pour les Allemands. (xx). — Détails complémentaires sur le travail forcé à Bruges. — Le Telegraaf, d'Amsterdam (no du 1« septembre 1917), donne, au sujet du travail forcé à Bruges, les détails suivants qu'il a reçus de la frontière : « Le samedi soir, des centaines de femmes et d'enfants se rassemblent au « Smedepoort ». Bientôt arrivent des trams d'où sortent des hommes pâles et maigres qui voyagent sous la garde de soldats allemands. Ce sont les travailleurs forcés brugeois. Ils viennent de Slype et Leffinghe, derrière l'Yser, de Varssenaere et' Jabbeke, sur le chemin d'Ostende,autorisés à passer à Bruges leur congé hebdomadaire — parfois jusqu'au dimanche soir ou au lundi matin. « Quelques femmes ne rencontrent pas leur époux. Celui-ci n'a pu venir, son congé lui ayant été supprimé pour infractions aux ordonnances. Il doit passer le dimanche au front, près des soldats, dans un abri ou dans une baraque. D'autres n'apparaissent jamais : ce sont ceux qui, courageusement, refusent de travailler. « Les travailleurs forcés s'essaiment. Chacun rentre chez soi, se repose de la tâche lourde, détestée, se demandant combien cette triste situation durera encore. « Des bourgeois aisés doivent travailler. Qui possède voiture et cheval peut encore mettre sa pro-prété à l'abri des maîtres. «Nous avons déjà signalé que environ 5,000 civils, dont des femmes, travaillent au port. Près du « Meersch », dans un cloître, se trouve le dépôt des habits. Des jeunes filles et des femmes de Bruges sont contraintes à y faire ou à y raccommoder des uniformes, à vérifier le linge. »

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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