Informations belges

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s.n. 1918, 12 March. Informations belges. Seen on 22 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dn3zs2pm5m/
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N° 631 bis 12 Mars 1918 INFORMATIONS BELGES Une mission chinoise au front belge. — (Front belge, 9 mars 1918). — Une mission militaire chinoise vient de visiter le front belge. Elle se composait des commandants Ilo-Sin, de l'Etat-major général de l'armée, appartenant à la mission militaire chinoise en Europe, et du commandant d'infanterie Tseng-Whang, de l'Etat-major de la République chinoise. Nos hôtes se sont fait expliquer le fonctionnement de l'Etat-major général belge et de ses diverses sections. Ils ont visité deux champs d'aviation et le service de photographie par avions. Ils ont parcouru les tranchées d'un secteur intéressant, puis il se sont intéressés à des services derrière le front, notamment les chemins de fer et les gares. Ils se sont déclarés enchantés de ce qu'ils ont vu. Les Stosstruppen allemandes. — Le récit d'un prisonnier. — Comment les troupes d'assaut sont entraînées. — Les Belges aux travaux forcés. — La méthode de combat. — Le « Bec de Gaz ». — Les Etats-Mnjors alliés n'ignorent rien au sujet des troupes d'assaut allemandes, de leur recrutement de leur entraînement, de leur armement et de leur manière de combattre. C'est pendant la bataille de Verdun que les Allemands en firent usage pour la première fois. Au début, c'étaient des formations provisoires constituées par les armées à l'aide d'éléments prélevés dans différents corps. La nouveauté présentait des imperfections. Le haut commandement décida de donner aux troupes d'assaut une organisation stable et uniforme, calquée sur celle d'un bataillon de la cinquième armée, la plus ancienne de toutes les unités similaires. Cependant le public s'intéressera peut être à ces Stosstruppen dont on parle fréquemment dans les communiqués. Un des prisonniers que les Belges ont l'ait ces jours derniers m'a fourni des renseignements.11 est originaire des environs d'Aix-la Chapelle. SI a 21 ans et est incorporé dans l'armée depuis deux ans. Son frère a été fait prisonnier, en janvier 1915, sur le front oriental et il est interné en Sibérie, à Tobolsk . Lui même fait partie des «Stosstruppen » depuis juillet dernier. — Nous étions cantonnés, dit-il, dans une petite station balnéaire de la côte flamande, au Coq, à 600. Le matin, nous faisions l'exercice. — Quels exercices ? — Principalement le lancement des grenades. Nous étions entraînés à les jeter au loin, dans une direction déterminée, sur des buts, tandis que nous étions debout, couchés abrités dans une tranchée, tandis que nous courions. Nous nous servions d'abord de fausses grenades, puis de grenades demi-chargées. enfin de grenades chargées complètement. Aussi bien les grenades allemandes, ovoïdes ou à manche que les grenades de l'ennemi, que nous pouvions trouver dans les tranchées et dont il fallait savoir se servir. On nous massait les muscles du bras pour les aguerrir. — Et puis ? — On nous faisait courir dans des pistes a obstacle, des obstacles de toute nature. Nous apprenions à les construire, à les franchir, à les détruire. Il fallait aussi nous apprendre l'emploi des fusées incendiaires et des grenades fumigènes, le maniement des lance-flammes, des lance bombes, des lance grenades, des mitrailleuses — les vôtres et les nôtres — des canons d'infanterie. — L'après-midi ? — Il y avait la théorie de tous ces exercices pratiqués, la démonstration des armes employées, l'éta blissement de croquis de reconnaissances et de compte-rendus de tous genres, l'établissement et l'emploi de croquis d'attaque. — Le soir vous étiez libres ! — Oh ! non On faisait des exercices de nuit. On s'entraînait à l'enlèvement d'une position. On étudiait le flanquement d'une opération. — Et les corvées ? — Nous n'en faisions pas. Les 300 hommes d'une « Sturm-Abteilung » sont tous des combattants. Les corvées sont faites par des G. V. F., des soldats aptes au service de garnison en campagne, des « Garnisonsdienst Verwendungsfâhige im Felde ». Nous ne construisons même pas nos tranchées et nos travaux d'exercice. — Ce sont les G. V. F. qui le font ? — Non. Dans notre bataillon, c'étaient des Belges, des hommes et des femmes. — Ah!... J'aurais pu demander si nos compatriotes étaient bien traités. A quoi bon ? Nous ne savons que trop exactement comment, dans les zones d'étapes des Flandres, sur le front même, hommes et femmes sont astreints à une besogne plus dure que celle des serfs du Moyen-Age et plus dangereuse. J'aurais aussi pu m'indigner de ce mépris nouveau des Conventions internationales de La Haye. Mais mon prisonnier boche ne m'aurait pas compris. Revenons-en aux « Stosstruppen ». — Combien de temps dure l'instructjon ? — 11 n y a pas de limite. L'instruction dure aussi longtemps qu'il est nécessaire pour perfectionner chaque combattant dans le lancement des grenades. Celui qui ne montre pas des dispositions ou celui qui est fatigué — car le service est très dur quoique nous recevions des rations supplémentaires — sont éliminés et renvoyés dans leurs unités d'origine. — Comment attaquez vous? — Le coup de main est répété comme au théâtre sur notre plaine d'exercice,où l'on a creusé des tranchées semblables à celles que nous devrons aborder. Nous sommes conduits en vicinal ou en camions automobiles jusque près de la tranchée de départ, afin de ne pas nous fatiguer inutilement. L'artillerie effectue son tir de préparation. Nous quittons la tranchée à la file indienne, le chef de l'escouade en tête et nous nous portonsdevant la position à attaquer, à une centaine de mètres environ. Chaque escouade se compose d'une quinzaine d'hommes. Elle se déploie, le chef au centre,flanquée de droite et de gauche d'un « combattant» pourvu d'une demi-douzaine de grenades ovoïdes, d'une douzaine de grenades à manche, d'une couple de grenades fumigènes, d'une carabine chargée de six cartouches. Chacun d'eux est flanqué à son tour de deux hommes de liaison munis de douze grenades à manche et d'une carabine chargée, et de deux carabiniers qui possèdent des grenades aussi, mais qui emportent cinquante cartouches. Chaque escouade a sa mitrailleuse légère, servie par cinq hommes et à droite de la ligne. A l'heure convenue, elle rase le parapet de la tranchée ennemie tandis que les grenadiers assaillent l'endroit par où la troupe compte pénétrer — Je sais le reste. Souvent elle ne pénètre pas. Parfois elle y parvient. Mais alors une contre-attaque se déclanche. Vous aviez répété le coup de Rei-gersvliet. Vous aviez oublié de répéter la contre-attaque. 250 hommes de Stosstruppen » se sont lancés à l'assaut, appartenant à trois régiments. Plus de 100 hommes et 5 officiers sont prisonniers. Les autres sont restés sur le terrain. C'est un «beau coup» pour nous.

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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