INFORMATIONS BELGES OBSERVATION IMPORTANTE Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (*) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suihsants de vente. n'a pu être contrôlée sur source. (**) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (■k-k*) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. A jMeeAn Iac /rnmmiTnïraïinnc o cpr\nrp S2. nlP <Ies Gobelins. LE HAVRE fSeirie-Inf.) France. N° 436 du 26 août 1917. (XX ) Villages "belges évacués.- D'après les journaux hollandais les communes de Hooghlede, Staden, Beveren et d'autres encore entre Houlers et Dixmude, ont été évacuéespar ordro des Allemands, depuis le commencement du mois d'août. Les habitants ont été dirigés vers villages des environs de Bruxelles. Toutes les communes évacuées sont à la merci' du canon anglais; il en est de meme de la ville de Roulers que de nombreux habitants voudraient abandonner mais les Allemands n'accordent pas les autorisations nécessaires. ( ^ X ) La Tuberculose en Belgique occupée - Julie sévit non seuleme: dans la classe ouvrière mais aussi dans la petite bourgeoisie . Dans un articulet intitulé " La tuberculose envahissant* une feuille^bruxelloise teutonisée ( N° du 21 août 1917 ) constate que la terrible maladie étend de plus en plus ses ravages parmi la population des territoires occupés et qu'elle n'atteint pas seulemei la classe ouvrière mais, aussi, plus, même " la petite bourgeoisie, parmi laquelle^se recrutent les dizaines de milliers de pauvres honteux qui ne fréquentent pas les cantines du Comité National, ne participent pas aux distributions extraordinaires de secours et de,, vivres , cachent leurs besoins et souffrent en secret. Les dispensaires de la Ligue nationale contre la tubercv lose sont débordés. Tel est le cas, entre autres, à Bruxelles, où vient d'être ouvert, dans une propriété de la Ville, au boulevard de la benne, un nouveau dispensaire, à l'usage surtout de la petite bourgeoisie. ( X X ) La lutte^contre la tuberculose en Belgique occupée - Un nou yeau réfectoire à Anderlecht - L'industrielle et populeuse Commune d'Anderlecht - lez - Bruxelles, dont un pourcentage élevé d'habitant est menacé d6 la tuberculose ou en souffre déjà, à complété les mesures prises pour lutter contre le terrible mal par la création d'un important réfectoire, L'institution nouvelle exigera une dépense men suelle de 10.000 frs, mais les malades jî trouveront gratuitement deu repas substantiels par jour. La Ligue Nationale contre la tuberculose subventionne le refectoire. ( ^ * ) La. Belgique mise au pillage - Les bois d'Ursel rasés -L'autorité militaire allemande procè-dé a la destruction systématique des bois magnifiques d'Ursel. Depuis des semaines, cinq cents civils réquisitionnés de force, sont contraints dt travailler à l'abatage des arbres. ( x x ) Ba dévastation de la forêt de Soignes . - Les Allemands continuent leur oeuvrede dévastation dansles régions boisées de la Belgique envahie, Ils viennent, par exemple, de décider l'abatage, dans la foret de Soignes, de 50.000 mètres cubes de billes de chemin le fer.

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