Informations belges

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s.n. 1918, 27 June. Informations belges. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nk3611081v/
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N° 736 27 Juin 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer. ILE HAVRE (Seine-Inférieure) France. La réception du corps des autos-canons belges à Bordeaux. — Allocution du maire de Bordeaux. — Au cours do la réception offerte, le 25 juin 19-18, au corps des autos-canons belges, par la municipalité bordelaise, M. le maire de Bordeaux a prononcé l'allocution suivante : « Monsieur le général, Messieurs, « La Municipalité de Bordeaux est heureuse d'adresser ses souhaits de bienvenue aux vaillants soldats qui, ayant accompli courageusement tout leur devoir sur le iront oriental, reviennent prendre leur place de combat à côté de leurs camarades des troupes alliées. Elle les salue avec une patriotique émotion au moment où, après les fatigues et les risques d'un long voyage, presque le tour du monde, ils posent le pied sur lé vieux sol gaulois tout prêts - à le défendre et impatients de participer, par de nouveaux exploits, à la prochaine victoire du droit et de la liberté. « La ville de Bordeaux, Messieurs, est devenue pour beaucoup dé vos compatriotes, a iolemment chassés de leur pays, une petite patrie. Elle s'est efforcée d'atténuer leur détresse et d'adoucir chez eux les amertumes de l'exil. Elle les a accueillis fraternellement, comme les membres infortunés d'une même famille. Elle aurait voulu faire plus encore sachant ce que nous devions à ce peuple admirable qui a tout sacrifié pour obéir aux lois de l'honneur... Mais les justes réparations sont prochaines. Aussi nous associerons-nous, de tout cœur, à leur joie, à la vôtre, le jour où, grâce à la valeur de nos héroïques défenseurs, les malheureux exilés reprendront le chemin de cette bonne terre de Belgique, reconquise, pour réintégrer, après une douloureuse et trop longue séparation, leurs foyers reconstitués. En levant mon verre à ce jour glorieux, je bois aussi à l'armée belge, si brillamment représentée ici ; je bois enfin à la noble Belgique et à ses grands souverains : Leurs Majestés le roi Albert et la reine Elisabeth. » (xx) — Un scandaleux incident de frontière.— Les Allemands s'emparent, illégalement, de la personne d'un citoyen belge — La presse néerlandaise rapporte qu'un pénible incident s'est déroulé, le 13 juin 1918, près de Nispen (Brabant septentrional-Hol-ïande), à la frontière hollando-bolge. Un Belge, du nom de Van Deurloo, habite la contrée ; les Allemands ont mis sa tête à prix. Or, trois déserteurs hollandais, réfugiés en Belgique occupée et qui, jadis, avaient vainement tenté d'attirer Van Deurloo au delà de la frontière, se sont aventures en territoire néerlandais, ont guetté Van Deurloo et l'ont pris en chasse. Le Belge qui fuyait à travers un pacage, après avoir abandonné sa bicyclette, fut rejoint à 50 mètres de la frontière, scandaleusement maltraité et traîné en territoire occupé. Là, il fut malmené à nouveau, et, comme par hasard deux agents de la police secrète allemande se trouvaient en cet endroit, Van Deurloo fut appréhendé, enchaîné et conduit à Esschen. L'enquête ouverte par le parquet de Bréda a établi que l'agression contre Van Deurloo, sans laquelle l'arres-tatien n'eût pas été possible, s'est produite en territoire hollandais. (xx) — La terreur allemande en Belgique occupée. — Les prisons-chambres de torture — Des détails récents confirment tout ce qui a été dit de la Terreur allemande en territoire belge envahi. Dans le Times (24 juin 1918), un avocat bruxellois bien connu, récemment évadé, évoque en ces termes la vie des Belges dans les géhennes teutonnes : «Politiquement et économiquement, les Belges, au delà du front, ont aussi à résister à une violente offensive. Les Allemands sont décidés à piller le pays et à supprimer, à tout prix, toute, activité patriotiqne. Jamais la police secrète n'a été tant occupée. Elle est composée, cit. grande partie, de juifs allemands et d'agents commerciaux qui parcouraient toute la Belgique avant la guerre. A Bruxelles, une école a été ouverte où, sous la direction du Herr Bergan, ex-chef de police dans une grande ville allemande, ces personnes apprennent les divers trucs du métier. Pour le moindre prétexte, — un soupçon, une lettre anonyme, etc.,— les citoyens les plus honorables sont arrêtés, emprisonnes et complètement isolés. Certains ne sont jamais interrogés"et sont mis on liberté après quelques mois de captivité sans qu'on leur permette de connaître la cause de leur arrestation. D'autres sont soumis à de. continuels contre-interrogatoires et, parfois, à des mauvais traitements pour les contraindre à confesser leur prétendu crime. Les prisons de Turnhout, Anvers et Gharleroi ont été converties en chambres de torture. « A Turnhout, un officier allemand, nommé Flieger, frappe l'acCusé, à la figure, avec un fouet. A Anvers, les deux frères Meyer et le directeur de la prison sont les maîtres-bourreaux. Plusieurs de leurs victimes sont devenues folles Si la force brutale échoue, les Allemands s'efforcent d'arracher un aveu au moyen de fausses promesses : tel fut le cas pour un citoyen de Bruxelles qui avait correspondu avec son fils au front. Ses lettres ayant été saisies, il lui fut solennellement promis que s'il révélait le nom du messager celui-ci no serait pas inquiété. Il eut la faiblesse de parler et il s'en suivit une condamna-

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