Informations belges

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s.n. 1917, 18 July. Informations belges. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/639k35qm08/
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N° 399 18 Juillet 191^7 INFORMATION BELGES Observation, importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 53, rue des Gobelins, I_,Ï3 HA.VR.E (Seine-Inférieure) France. (xx). — Les déportations de Belges. — Accablant témoignage d'un déserteur allemand. — Au consulat belge de Rotterdam, un déserteur allemand, appartenant jadis aux troupes cantonnées à Metz, a fait spontanément la déposition suivante, entièrement écrite de sa main. Eu voici une traduction aussi littérale que possible : « Vers la fin de février (1917. N. d. 1. R.), 500 prisonniers civils belges arrivèrent dans le camp retranché de Metz, afin de travailler à des positions de réserve. (Réservestellungen). Les cantonnements (Quartiere) étaient très mauvais et non chauffés par le grand froid qui régnait alors. Si les pauvres gens entraient à la cantine pour réchauffer leurs membres à moitié gelés par le froid, ils en étaient chassés et, en une occasion, à cotfps de pied, et cela par le Hauptmann de la forteresse Feldb. Betr. Abt. II. La nourriture était fort insuffisante Les gens offraient jusqu à 10 Marie pour un petit pain de soldat. Le sous-ofticier Brechter, du « Arm. Battl. 138/4 Komp », vendit, à diverses reprises, le pain à 8 Mark. Les aviateurs lançaient souvent des bombes dans la région. 11 n'existait pas d'abris contre les bombes. « Je soussigné certifie que j'ai écrit ce qui se trouve ci-dessus, de ma main, le 28 juin 1917, et que cela est la pure vérité. » (Suit la signature avec les désignations militaires du témoin.) (xx) — La collaboration belge à l'offensive russe. — Un journai belge de Paris publie l'information complémentaire suivante au sujet de la participation des Belges a l'offensive russe : « Ainsi que l'ont dit les communiqués russes, nos autos-mitrailleuses et nos autos-canons ont pris une part éclatante aux derniers engagements. » C'est dans la huit du 30 juin au 1er juillet que les autos belges de combat entrèrent en action. « Dès les premiers jours aussi, plusieurs des nôtres ont été glorieusement tués ou blessés en luttant au milieu des soldats de la Nouvelle Russie. Le 1er juillet, le maréchal des logis Moens et le soldat Cavalier furent blessés. Le 2 juillet, furent tués le brigadier René Roselt, volontaire de guerre, né à Bruxelles le 19 octobre 1888, et le soldat Louis Leuch-ter, volontaire de guerre, né à Verviers le 4 novembre 1891. « Ont été gravement blessés le même jour, le maréchal des logis Servaes et le soldat Oscar Thiry ; blessé moins grièvement,le pharmacien militaire Se-verin, l'adjudant Courcelles, les maréchaux des logis Pelast, Lambiet, Goossens, les brigadiers Degi-ves, Lalement et Vladman, les soldui Henkar, Im«« hauser, Saucin, Van'devoorde et Cornelis ; légèrement blessés, les brigadiers Bernard et Bizet et le 1er maréchal des logis Polka. « Un détail de la lutte : une auto blindée, en action sur un terrain particulièrement dangereux, a été atteinte de plein fouet par un obus ennemi. (xx). — Patriotique résistance des Belges. — Fière attitude de la haute société bruxelloise. — Un témoignage allemand. — M. Herd, correspondant bruxellois du Berliner Tageblatt écrit dans ses ■ considérations psychologiques » (n° du 9 juillet 1917), les lignes suivantes : « La haute société bruxelloise manifeste par le silence. Que ce soit au théâtre, au concert ou au restaurant, jamais on n'aperçoit en public une personne de la bonne vieille société de Bruxelles. Ces gens vivent complètement retirés dans leurs grands hôtels sur les boulevards ou dans l'avenue Louise, ou bien, actuellement, pendant l'été, dans leur résidence de campagne. Précédemment, alors qu'on pouvait encore rouler, on voyait parfois au bois, de temps en temps, un couple élégant passer à bicyclette. Le couple filait, le regard fier et fixé droit devant lui. « Maintenant on ne voit plus de ces gracieuses et jolies femmes de la haute société que de temps en temps, faisant emplette dans un magasin. Et cela est ainsi déjà depuis plus de deux ans et demi. Elles organisent entre elles des dîners et des thés et soutiennent les artistes réduits au chômage, grâce à des séances particulières données à domicile. A part cela, elles ne vont plus au théâtre, fût-ce à la plus intéressante représentation, ni même, par la plus jolie journée ensoleillée, à la « Laiterie », ce restaurant tant aimé, situé en plein Bois, qui était jadis le rendez-vous du monde élégant, qui y retenait ses places pour le thé et qui s'y rendait soit à pied, soit à cheval, soit en voiture, soit à bicyclette. Ce n'est qu'aux grandes représentations allemandes d'opéra, pour lesquelles on avait ouvert le théâtre de la Monnaie, que l'on vit apparaître quelques Belges, et encore ce n'étaient que des bourgeois. « Mentalité enfantine ou lorce de caractère... comme on voudra ! 4 Ils (les Belges) ne nous aiment pas : nous n'a-

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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