Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1720 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 12 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gx44q7s654/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

JO URNAL DE G AND - - n, m — • "n«i iiiii^-rrr-n rœz, mmm r .f -r--i ■ . . - ■- —a. ■■ ,r-,-rr-. ■ .m -, — . . : :——^ — , — ABONNEMENTS : JBLÛIQDB : 16 tnat» par an ; 7-60 franca po«r «i noia ; 4 tramai ptmr tnH MM Pour (étranger, U port en tu» I " ' ' g RÉDACTION & ADMINISTRATION : S» RUE DE FLANDRE. 8. GAND TÉLÉPHONE 6U 11,1 1 T 1 —-MA- ■■ ■ I m I j-> !.. . H» . ■ . ■ t, f M.UIMI ■■ ■ ANNONCES• *«ir I* t- m bas *» fai 4erni£re p*gs du Journal. Bgg—-a——■ —t—m-mmm—m— I [\ COMTE CH. WOESTfc ! M d* Broque vilU nous gâte vraiment à' s I ,a veill« dea'élcetiwk*. ! "c I j| y a deux ans, c* fut id pluie des aug-r c I uientationô et gratifisauou* annoncées par, ( I dépêche à tous les salait** de l'Etat, qui. , I yjjgQt réuliser en un« fou tout ce qu'ils! (j I avaient vainement dc»u«uitîe pendant desi , I années et ce qui avait été obstinément re-j e I [usé quand c'était les députés d# i'opposi-; I tion qui le demandait»! peur eux en invo-i v ■ (mjnt l'augmentation du coût de la vie. ' n gt en même temps, •atr<; pluie d'or. à I «'abattait sur tous les êweUurt qui avaient I des voix à vendre, cornu» 11 constatation, rr ■ g pu en être faite judiciaïi en ont par la dis-' ^ I tribution de pièces de cent sous a laquell-f v ■ ii était procédé à Ste-Gudule. I Cette année, la veille des élections est ^ ■ marquée par une munificence d'autre sor-I te, un cadeau qui a l'avantage de ne rien. ■ coûter & personne et de combler de joie ce- p I lui qui reçoit cette monnaie de singe : le ■ Moniteur a annoncé à la Belgique ahurie ^ I l'anoblissement de M. Woeste et de ses S( ■ descendants légitimes et la concession du ■ litre pers >nnel de comte à celui qui avait; ■ été jusqu'à présent gratifié du titre d'Emi- „ ■ nence Verte. f. I Bien qu'on soit habitué à tout mainte-* ^ ■ aant en Belgique, on peut dire que cette» ■ Domination a été accueillie dans le public .„( I par ce cfue le compte rendu des assemblées' ,, ■ appelle «mouvements en sens divers». (j( I Si M. Woeste a des amis — mais en-a-; m ■ t-il, môme dans son parti ? — ils ont dû (]( ■ être plus surpris que charmés. I Ceux qui prisent le plus le talent de M. ^ ■ Woeste, son intégrité personnelle, sa téna-j SG ■ cité, sa force de travail, devaient le croire^ }e I supérieur à cette mesquine vanité qui le t0 H rend un peu ridicule. I En quoi M. Woeste peut-il se considé- je H rer comme honoré par un titre de comte, Sl H dû à la complaisance de ministres qui j. H sont ses très humbles serviteurs, c'est un ■ mystère plus insondable que celui de la fo H Sainte-Trinité. I Car il parait que ce titre de comte, qu'il p ■ :iê transmettra pas à ses descendants légi- • H ms (alors, on ne comprend plais du tout), «J* ■ M. Woeste l'a demandé et le désiirait pas-; i H sionnément. I Le Soir rappelle qu'il y a six ans, il a.n-i "J H ponçait q>ue M. Woeste l'avait sollicité d'U ™ H caflinet SchoLlaert,quri le lui avait refusé. a I Le Soir a .pour le comte Woeste la délica- pi H le attention de rappeler qu'il est né prus-' ■ "ii et protestant, fils d'un négociant d'El- à- ■ twrfedd (patrie des chevaux savants), qui ne il H fut naturalisé belge que quatre ans après L< ■ !i naissance de son fils et qui fuit longtemps re H consul de Prusse à Bruxelles oc I On sait qu'à la chapelle évangéLique allé-1' ■ aande de la place du Musée, à Bruxelles, de ■ un conserve encore l'acte de baptême du d* ■ protestant Charles Woeste et le procès-ver-' pî ■ bal de sa confirmation dans la fod luthé- I II n'est que jusle, quand la noblesse bel- d? H gt s'accroît d'une famille aiussi importante, n, ■ d'en marquer les origines récentes. s;i ■ Quant aux adversaires de M. Woeste, la t,0 ■ plupart se seront demandés s'ils devaient se ■ rire ou se fâcher. ^ I Naguère encore, cette distinction éclatan- g€ ■ It km&itée eût été impossible à raison die sa H1 ndq'gn«tioTi. qu'elle eut causée I Aujourd'hui, on est si blasé sur toutes fit H choses qu'on sera plutôt tenté de rire de ■ l'archaïsme. à la fois grotesque et un peu \\ ■ aalf de cette promotion. I EËe peut même avoir son utilité. re I A la veille des élections, qui se prépa- Si ■ xnt'àare un calme peut-être excessif, au Vc ■ moment où la loi scolaire n'est pas encore n; ■ vctëe par le Sénat et où l'on semble oublier Vr H®,peu trop les attentats et les injustices ce ■ qu'elle consacre, l'oppression des conscien- in ■ jusqu'elle organise, la violation de la Cons- c& ■ qu'elle réalise au profit des cou- ■ vente, ranobM.ssement de M. Woeste et re H f'Otroi du titre de comte à l'auteur de ce ■ bel ouvrage a vraiment la valeur d'un y ■ ^mbole. ■ On se demandera dans le public corn- de ■ •^nt le roi Albert, qui mettait M. Schol- tr; ■ ^rt à la porte, il y a trois ans, pour avoir ril ■ Proposé le boin scolaire, a consenti à signer de ■ ® arrêté royal qui décerne une distinction lie ■ précédent à l'auteur d'un attentat qi ■ unanimement dénoncé par tous les orga- ■ •s de l'opposition, et cela à la veille du in ■. ,Jr où le pays est appelé à porter sur se ■ ''euvrn ie ses législateurs son jugement H uiivarain ■ * Pour beaucoup, d'anticléricaux, cet anc blissement de M. Woeste, au moment di vote de la loi scolaire qui est son œuvr néfaste et. le couronnement de sa funest carrière, sera considéré comme un défi. C'est bien la preuve que le roi est le pri sonnier de son ministère et qu'il n'y a pa d'illusion à se faire sur la possibilité qu certains avaient rêvée naguère encore d lui voir prendre en considération les dé monstrations péremptoires de l'illégaliti de cette loi qui ont été comme le testamen politique de Paul Janson, d'Hector Déni: et de Sam Wiener. C'est peut-être cela que M. de Broque ville a voulu marquer pour le pays en de mandant le titre de. comte pour M. Woesti à 'a veille des élections. Mais, quand on y réfléchit, on se de mande pourquoi, s'il y tenait tant que ça M. Woeste sV f adressé à M. de Broque ville peur d< der ce titre de comte. Pourquoi ! au nonce, à l'archevêque de Malines ét au pape? M. Woeste avait, tous les titres du mon de à devenir comte romain, comme Vers peven et Laogrand-Dumonceau. il n'aurait eu, après cela, qu'à deman der la reconnaissance par la Belgique de son titie papal. C'eût été logique, correct, naturel. M Woeste, bien que devenu Belge, comme il est devenu catholique, n'a jamais fait, que du mal à la Belgique et n'a ja-rrais travaillé que pour l'Église romaine. Il n'y a pas dans sa vie un acte, un discours, une parole qui le fasse apparaître autrement que comme champion exclusif des intérêts de l'Eglise romaine, et son préposé à la domination et à '/exploitation de la Belgique par le clergé romain. Dans la politique belge, il a été l'avocat de toutes les mauvaises causes, le défenseur obstiné de tous les privilèges, de toutes les injustices, l'adversaire incurable de tous les progrès, de toutes les réformes. Il a empêché, pendant plus de vingt ans, !e service personnel et l'adoption des mesures les plus indispensables à la sécurité du pays. C'est contre luii et malgré lui que s'est faite la révision de la Constitution et la généralisation du diroit de suffrage, puis la FL P., puis les quelques mesures de législation ouvrière qui ont marqué une orientation plus humaine dans nos lois. Il a é«té le dernier partisan de la peine de mort, comme le dernier partisan du remplacement et du cens. Il n'a jamais coMhooé à aucun -oro^rès. a aucune mesure de justice, d'égalité ou de pitié pour les petits. Et autant il a été arrogant et haineux vis-à-vis des revendications populaires, autant il s'est montré plat courtisa^ vis-à-vis de Léopold II, alors que les abus et les horreurs du Congo révoltaient des hommes oomme M. Beernaert et M. de Lantsheere. 11 eut suffi alors d'un mot, d'une révolte de conscience de M. Woeste pour arracher des millions d'hommes à l'oppression la plus barbare, à la misère, à la mort. Ce mot, M .Woeste ne l'a pas dit, sa conscience est restée mpette, et il partagera devant l'Histoire avec le comte De Smet de Naeyer et le baron de Favereau la responsabilité de l'oppression, de la ruine et surtout de 1 anéantissement de ces malheureuses populations que le fondateur de l'Etat du Congo avait pris devant l'Europe rengagement d'initier aux bienfaits de La civilisation.Cela a valu à M. De Smet de Naeyer un titre de comte. C'est peut-être pour la symétrie que M. Woeste a voulu faire le pendant. Il a d'ailleurs, empressons-nous de le reconnaître, cette supériorité sur M. De Smet st sur presque tous ses amis, de n'avoir du moins voulu satisfaire que son fanatisme et sa vanité et de n'avoir jamais voulu de ces places et sinécures de finances qu'accumulent avec une fiévreuse el indécente voracité La plupart dos ministres ca'ho.!iinues. M. Woeste est personnellement désinté) ressé et'ne veut vivre-que de. son' travail. < Dans son parti, c'est une exception, maiftj il faut ajouter qu'étant; le'chef-de ce parti, il aurait dû s'opposer à cette orgie de places, de sinécures financières, de profits sans travail, d'énormes rémunérations sans mé rites-qui semble être devenu le but mênW des arrivistes du pa.rti catholique et en sollicitant ou en acceptant ce titre nobiliaire qui est pour le chef de parti, pour le vieu? parlementaire, l'avocat éminent, plutô" une (liihiriutio cap fis, il apporte une excu se__à cetuô ouréfi d'appétits m^.dins = ■ 1 1 ■ " —— ). mats plus dangereux, à laquelle son pari' u nous fait assister à nos dépens, e L'anoblissement de M. Woeste, c'esi e comme 1 apothéose du ■systèma de gouvei" 1 nement qu'il incarne. i-j Au moment où le pays est an pelé à jugei s' ce système, dont les fruits s'étalent sou/ ei nos yeux, ce défi peut faire un effet salutai e' re s il est encore quelque chose qui puisse avoir un tel effet chez nous. G. L ~ ECHOS g La savonnette à vilain. On sait que M. Woeste vient d'être nommé comte. A rapprocher de cette nomina-tïon la réponse au roi d'Italie de M. Gio-litti, ancien premier ministre, et que l'on e voulait créer marquis : « Tous les honneurs dont vous m'avez .- jusqu'à présent accablé, dit-il-il au roi, ont fait de moi un grand bourgeois. Si vous me donnez un titre, vous faites de moi un - tout petit noble. Je préfère rester avec les e miens. » M Giolitti est précisément à Bruxelles, en voyage de vacances, depuis une quin-' zaine de jours 3 La réponse pourrait être méditée du " reste par quelques autres anoblis de fraîche date et qui, eux, ne furent même que " de médiocres bourgeois. £ vvv% Une question embarrassante. — Papa, est-ce que les canni-dles vont au ciel ? k — Non... ' Mais quand ils ont mangé un mission naire ? ■ Grave Tracement rie Terrei eiv SICILE LA RECHERCHE DES VICTIMES Calune, 10. — Les soldats continuant avec un grand événement la rechercha des cadavres dans les décombres de Li-nera, Pongiardo, Passapomo. Soixante oa-' davres ont été retirés jusqu'à présent. Les; habitants qui ont échappé à la mort eU qui sont dépourvus d'abris et de vivres se réunissent autour des cuisines improvisées oar les autorités. Par Iû3 soins du criiet. aea tentee sont envoyées à Limera, où au. aune habitation n'est restée debout et où lia paysans campent dans les vignobl*e. UN DON ROYAL flonw, <#. — ke roi a donné une *omm« de MO,000 lires pour les TlottaM» du tremblenmrt d* turc d'Aclreale. * Mrm'w ' j- 'wm Les Elections législatives LES RESULTATS DES BALLuITAGES NOUVEAUX RESULTATS A Pamiers. le général Pedoya, radical socia liste, est réélu. A St-Etienne, M. DecholeWe, action libérale îst battu par M. Merlin, radical unifié. A Toulouse, Ire circonscription, M. Bedouœ radical unifié sortant, est réélu. A Toul. M. Fringant, radical socialiste, es élu. A Cambrai, ire circonscription, M. Leroy, ra Jical socialiste, est élu. A Clamecy, M. Jaluzot, pogressiste, anciiv lépufé. qui sfî présentait, est battu par M. Renard, radical socialiste unifié, sortant. A Alger, 2e circonscription, le général Bail oiul, républicain fi1 gauche, est battu ave( 5.110 voix contre 8,269 à M. Brousset, radlca socialiste unifié, sortant. A Lille, 9e arrondissement. M. Grousseau, ao :ion libérah1. sortant, est réélu. Dans le arrondissement de Lille, M. De-;ory. socialiste unifié, sortant, 11,002 voix,' élu * Deln^alle, progressiste. 1Q.871. Dans le fie arrondissement, M. Dublet, socia-ite unifié, et réélu. Dans le 5e arrondissement. M. Ragheboom, jocialiste unifié. 11.875 voix, élu ; M. d'Hespel iction libérale, 11,758. A Valencienn*?s. M. Melin, socialiste unifié ist élu. A Montmédy, M. Reyault, républicain de gauche.'est élu. A Montpellier. M Pierre I^eroy-Bemilieu, pro^ ressiste sortant, est battu par M. Paget, radical i ociaj-ite nnitié- — \ r.h«vlv>HT(j. M. Théodore Reinnch. radical ortant e5t battu par M. Proust. progre&sist«. \ Corbej! 1er arrondissement, M. Dalimier, ra-iral socialiste unifié, est réélu. A Digne. M. Jov<;eph Renach, r6nublioain de aur.he. sortant, est battu avec 4.362 voix, par I Timtv. radical. 4.707 A Valenclennes. M Lefeibvre, socialiste untfté, st réêliu A Toulouse. M Cruixpl. radical unifié, est réélu '\ Corbeil, M Fmnkli«-ÏV>ii4llon. radical soda-s le unifié, esi réélu. A Chaleaulln, M DftnV»K)u pirogr^saiste, est ■attu par M lx>up*>o. radical wv4«n directeur e la ooxJrp-rfc Moulin- Btart^ À àUU- M df Rflrrw»' «st bo&U' ■HT Vf V*Uli# 'tni/U A Béthune, M. Sarraux, sociaJdste unifié, «« lu. Statistiques des gains et des pertes Paris, 11. — Le ministère de l'intérieur corn-n unique à l'Agence H a vas, a 3 heures du main la statistique suivante : Sièges à pourvoir, 252; résultats parvenus. 249. ianque Le résultat de trois circonscriptions : iode, Sénégal, Gochinchine et, en outre, le ié-ultat non proclamé du premier tour pour la dernière circonscription de la Martinique, «ont élus : Réactionnaires, 14; progessistes, 10; fédération es gauches, 22: radicaux et radicaux socialistes, 15, dont 98 unifiés; républicains socialistes. 10; ocialistes unifiés, 62; iridié pendants, l. Total ; 49. Les réactionnaires gagnent 9 sièges et en parent 6; les progressistes gagnent 3 et en perdent 4; la fédération des gauchies en gagne 4 et en erd 20; les républicains de gauche gagnent 3 et n perdent 14; les radicaux et les radicaux so-ialistes gagnent '5 et perdent 6; les socialistes nifiés gagnent 33 et perdent 9. En totalisant les résultats des deux tours de crutin. on obtient les chiffres suivants: Sont élus : Conservateurs, 34 ; Action libérale, 4 ; républicains progressistes, 69 ; républicains s gauche. 73; républicains radicaux. 52; r di-aux socialistes, 2« ; radicaux socialistes unifiés, 73 ; républicains socialistes, 33 ; socialistes unies, 102 ; socialiste révolutionnaire, 1. II manque trois résultats, de la Martinique (Ire irconscription), non proclamé au premier tour; e C "te (Corse) et du Sénégal, qui ne pas ncore parvenus. Voici comment se répartissent, au total, les ains et les pertes : Les conservateurs gagnent 10 sièges et en per-ent 1 ; l'Action Libérale gagne 8 et perd 1 ; les ;publicains progressistes gagnent 14 et perdent i ; républicains de gauche gagnent 21 et per-ent 25 ; républicains radicaux gagnent et per-ent 24 : radicaux socialistes gagnent 11 et per-ent 7 ; radicaux socialistes unifiés gagnent 44 L per dent 44 ; républicains socialistes gagnent i et perdent 13 : socialistes unifiés gagnent 45 et erdent 10: sociaListes révolutionnaires gagnent et perdent 0. OPINIONS DE LA PRESSE Paris, 11. — L'Echo de Paris publie la statis-uue suivante : Loi de trois ans : 1er tour, pour, 'g ; contre, 107; douteux, 26 — 2e tour: pour, 5; contre. 92; douteux, 19; déclaration contrô-e: 1er tour : contre 2£6 ; pour 127 ; douteux. 16 ; 3 tour : contre 62 ; pour 108, douteux. 7. Repré-mtation proportionnelle: 1er tour: pour, 221; )ntre 103; douteux. 25; 2e tour: pour, 134: >nt.re, 33: douteux. 10. Les journaux constatent avec unanimité que s élections furent oalmcs et que cependant on ita beaucoup plus que les années précédentes, ous constatent que les vainqueurs de la jour-5e sont les socialistes unifiés et après eux les "ounes de droite. # L'Humanité met la réaction au défi de cor.: r-?r longtemps la loi de trois ans. Le Gil Blas estime que c'est une des plus imitantes victoires que les partis de gauche eut l'emportée depuis 4fl ans. J Le Malin onstate que la loi de trois ans ob-nt une majorité incontestable. La Petite République conclut des résultats que scrutin d'arrondissement est iirrémédiable-ent condamné. ( ^ ( Egorgée par une folle Bruo:elles, IL — Ce matin, un>e folle, air-ée -d'un couteau à pain, a pénétré chez me ZuiLnmn-Depirez, habitant rue Boeteir-ïel, av<eo un enfant de huit ans, s'est diiri- * te vers le lit de celle-ci et lui a tranché la i )rge. Aux cria poussés par l'enfant, la t ■lie se retira ; mais elle fut arrêtée dans £ rue. C'est une nommée Marie Dehaes, en irvioe rue Meyieirbeer. La victime a été s mdiuite à l'hôpital St-Pierre dans un état ^ ^espéré. COLLISION DE TRAMWAYS QUATORZE BLESSES Londres, 11. — Une coldision entre deiui amways s'est produite ce matin sur 1<S J >nt -de Blackfriars Quatorze personnel e ît été plus ou moins grièvement blesséesi i MM >■! 1^ 1.1 _j U Meurtre en chemin de fer d'un consul de Russie Tunis, 11 — Il :">!• matin, en v:sitant les voitures du train qui a amené la nuit dernière à Tunis les voyageurs et le courrier de France, arrivés avant-hier soir par le paquebot à Rizerie, des employés ont trouvé dans un compartiment de Ire classe un pardessus, un parapluie et une canne. L'extrémité de celle-ci était tachée de sang. Une flaque de sang allait diu parquet jusqu'au marche-pieds. Dans une poche du pardessus se trouvaient de-^ paniers au nom de M. Patt, consul de Russie et de Norvège ù Tunis. La Sûreté de Tunis vient de recevoir-un télégramme disant que la victime avait avec lui une valise et une petite malle. Celles-ci ont disparu. Il y aurait donc eu crime et le vol en aurait été le mobile. Le corps de M. Patt a été retrouvé ur la ligna de Bizerte entre Tindja et Mateur. à environi vingt-cinq kilomètres de Bizerte. Le cadavre porte la trace d'une balle de revolver sous la tempe gauche et des ecchymoses sous les deux yeux. Il paraît que dans le même compartiment où se trouvait M. Patt il y avait, au départ, un jeune homme de 25 ans. Les recherches conti- Le Krach Collet-De Coene MISE EN LIBERTE DE M. DE COENE Bruxelles, 11. — Les agents die change Collet e-t De Coene ont comparu ce matin devant la chambre du conseil. Le mandat de M. Collet a été confirmé. M. De Coene a été remis en liberté sous caution de 5,000 francs. à fEtraiiger *-'RANCI L'ACTION MAROCAINE L'ENTREE A TAZZA Oudfda, 10. — Suivant des renseignement* parvenus de Gueraf, les troupes du Maroc oriental seraient entrées il Tazza, dans la marnée.Paris, 10. — L'agence Havas reçoit la coin m u-lication suivante du ministère des affaires étrangères : Le général Baumgarter. commandant des .roupes, annonce qu'il est entré à Tazza à midi noins dix, Les indigènes, surpris par la marche •apide des troupes françaises, ont peu résisté-nais les Beni Qudjan ayant eu le-temps de se Ressaisir, ont défendu énergiquement les abords le la vvlle. Les Français ont eu quatre tués et .reize lî.'essés L'attitude des habitants de la [H;? ^ exreUent«. Les pertes de l'ennemi sont Uificiles à évaluer, mais elles doivent être impor-antes.ALLEMAGNE LE CHANCELIER EST VEUF Berlin, H. — Mme de Relhiuan-Hoibveg, femme tu chancelier de -''empire, vient de mouru* après me longue maladie. POUR L'ULSTBR NOUVEAU DEBARQUEMENT D'ARMES Bel[ast, 11. — Hier, une violente bise ■ouiûait dans la baii« de Baoger, de sorti® }ue peu die oantre-torpillaiirs, chargés d'em->6cher la contrebande des armes, ne pu-^eiït sortir. Un grand vapeur marchand pro-ita de cette circonstance pour débarquer ea différentes pièces die vingt-quatre otL-îons de campagne. DANS LES~BALKANS HOSTILITES SUSPENDUES ^ Vienne, 11. — On mande de Valona à la correspondance albanaise que sur l'ordre lu roi, en date du 7 courant, les hostilités »nt été suspendues sur toute la ligne. AU MEXIQUE BATAILLE ACHARNEE A TAMPICO Londres, II. — On mande de Juarez que. uivant des avis parvenus à des officiers nsurgés, la bataille la plus acharnée de oute la période révolutionnaire se pour-uivrait actuellement ù Tampico. Plusieurs puils et réservoirs de pélrole ont en flammes ainsi qu'une partie de la iDe. On Million pour m Foulure r Les Angi'o Saxons prétendent non sans raison ue le système des assurances contre les acc ents, qui est d'ailleurs, d'invention anglaise, st î-esté timide et primitif chez les peuples iluiù* — -- ■ ' ■ .Il H—fPlM Il est incontestable que l'on «assure» piua volontiers chez eux que chez nous, et que liui'* Compagnies sa servent avec su. côs de moyens ingénieux d'attirer la clientèle. En Angleterre oomme aux Etats-Unis, point n'est besoin da signer des « polices » pour avoir droit à une in-' deinnité en ca^. d'accident. Il suifit d'acheter certain journal, quotidien ou périodique, pour-, devenir de fait le client d'une Compagnie l Un arrangement passé entre celle-ci la direction^ du journal fait que tout « accidenté », trouvé en possession d'un exemplaire, reçoit sa prime dans les quarante-huit heures l | Il existe aux Etats-Unis cinquante-cinq Compagnies, *d' un capital sooial variant de 500,000 rr. à 10 millions, qui se sont spécialisées dans «l'assurance contre -.ccident sur la personne». Elles sont prêtes à accepter tous [es risques, & courir toutes les aventures. Elles ont des tarifs détaillés, qui prévoienl tous les accidents possibles, depuis la foulure d'un doigt de pianiste jusqu'à l'endommageaient d'un joli visage de divette. Pour elles, point de barrières sociales ! L'humanité se par-tage à leurs veux en neuf catégories, qui englobent toutes les professions imaginables. C'est d'abord la classe «select», dont les membres sont rarement exposés à des accidents; en font partie ies fonctionnaires à occupations sédentaires, tes comptables, les employés de bureau. les professeurs, etc. Dans la classe «prefered» (pré. ée), se rangent certains métiers qui entraînent quelques risques: les médecins, les «jar 3rs» (concierges), les employés et fonctionnaires qui ont a [aire des tournées, ies voyageurs de commerce. Un dentiste et un chirugien, exposés à se blesser avec leurs instruments, appartiennent a la catégorie pré* lent \ tandis qu'un inspecteur d'ascenseurs est rang - dans la classe des «ordinaire » ». Professeurs de gymnastique, d'escrime ou d'é-quitatîon sont de la clause « médium » (moyen-ne), alors qu'un jardinier ou qu'un maraîcher est attribué à la classe « spécial ». C'est ici que commencent les graves probabilités d'accidents. A la classe « hazardous » (risquée) appartiendra l'ouvrier des mines de charbon, et a la classe « extra hazardous » le bouvier et l'ouvrier métallurgiste. Une dernière classe «extra spécial hazardous » accueillera l'officier de trou-î pes coloniales et le marin. Quant h l'aviateur, point de classe pour lui I On se refuse a l'assurer contre les accidents, /or money or /or love! Le lecteur aura compris que cette curieuse classification correspond à une échelle de taux. En prenant pour base une police de 25 francs d'indemnité hebdomadaire qui lui sera versée quand un accident l'obligera à interrompre ses occupations, un assuré « select » n'aura A payer chaque année que 200 fr., alors que l'assuré de la dernière classe devra en verser 150 ! Il en cofite cher d'être un «extra recial ha<-zardous » ! Les accidents que «couvrent» leg assurances présentent une variété inimaginable. Nous avons eu l'occcasion de feuilleter les registres d'une grande Compagnie amôrica'ne, et y avons remarqué des cas singuliers. Tel, celui de ce banquier, qui s'arrache l'ongle de l'index droit en se pinçant la main sous son fauteuil a tourniquet. Il reste trois semaines sans pouvoir écrire, et transige avec la Compagnie pour une indemnité globale de W.500 fr. Un autre assuré avale par mégarde... sa denl postiche, d'où des troubles stomacaux dûment constatés par un médecin. Il obtient huit semaines d'indemnité fi 30 francs chacune, et s'offre Le luxe d'une nouvelle dent en or ! Un restaurateur écrit à la Compagnie qu'il a 4té mordu... par un homard ! Il réclame trois mois d'indemnité, qu'on lui refuse. Un fumeur cause un accident peu banal. Il frotte une allumette sur une table de café, une parcelle de phosphore enflammé se détache pour aller se loger dans le tympan d'un garçon, qui, heureusement pour lui, était assuré. Un autre « accidenté » qui peut se réjouir d'avoir signé une police est c« vovageur de commerce qui, par une nuit chaude, s'endort, en Dlaeant un ventilateur électrique près de son lit. Il se réveille avec un orteil en moins, que les lames de l'appareil lui ont tranché comme avec un rasoir I A citer encore ce procès perdu ar une Compagne. Un jeune homme, emnloyê dans une ■scierie à vapeur, se fait couper un doigt en voulant expliquer à un visiteur le mécanisme de la machine. 11 touche sa prime, se rétablit, reprend son travail et se fa.t scier un second doigt en ' montrant à des camarades comment s'est produit lo premier accident l ' Ce fut, croyons-nous, M. Paderewski, le célèbre pianiste, qui imagina pour la première fois ce que les Compagnies américaines ont appelé depuis la «finger insurance», l'assurance dèi doigts. Le grand artiste avait été engagé aux Etats-Unis pour une tournée de vingt-cinq concerts à 50,000 francs le cachet. Son contrat comportait un formidable dédit qu'il aurait à payer a l'imprésario s'il avait, pour une raison quelconque, a interrompre sa tournée. Cédant aux conseils de son imprésario, le sym-path'qu^ virtuose entra en relations avec une Compagnie new-yorkaise, qui demanda le temps de la reflexion. C était — qu'on nous passe l'expression triviaie — un grog morceau à avaler que d'assurer les djiX doigts du roi des pianistes] Elle fit appel aux lumières de ses meilleurs experts, qui ne résolurent le problème qu'au Prix de calculs dignes d'un Le Verrier, par leur complication. En prenant pour base les gains réalisés par 1e virtuose durant les cinq années màUiUtilUUa. eidbiU^t iLaboi'd HU. » vuÂaur I Feuilleton du Journal de Gand 56 I ILA VOLEUSE DE BONHEUR QRANn poman iiPAMi-riniiR jf- /vh ' LEON SA.Z1E , PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne i i flirià de Magney, dit-elle au mar R-rn u que vous aviez La garde ^moae... J'adore cette enfant... Com-va-t-elie ? Marquis sursauta. Tiens, au faiit, c'est vrai... Vous Cai- f p. en de m'y faire penser. f j se tournant vers son fils : r ^ Âa,^He, mon cher, e®t insupportable, t/u est-ce qu'elle a encore fait ? t: nous doin,n'e 11111 Ina3 inouï, à ta tç «t à moi. "" Vraiment ? -En113 n'en.veiKxrls pas à bout. a PWklaût ^ ^ douce, si obéissante, oe- i^Hchez toi, chez tes autres... mais r| flikoeo? • ^ rrLarmots 30 rattrapent — t » ûref, Simone esit urne petite faille endiia-bdée.» Ta mère en a une migraine épouvantable.» Nous ne pouvons pas la garder... c'est impossible, je t'assure, malgré notre bonne volonté. » Dans la nuit, je te l'ai raconté, elle s'était avisée d'aller se promemer en chemise dans le jardin. — Par ce froid ! Oh ! la pauvre petite I fit Emilienne. Le marquis poursuivit : — Le lendemain, savez-vous ce qu'elle fait — Non — Elle s'échappe. Comment ? Elle s'échappe? fit Armand, inquiet. — Oui, on la croit bien sage, dans un • co«in, en train de jouer, comme tout enfant : raisonnable. » Pas du tout ! Simone avait pris lo poudre d'escampette... < — El'le était sortie de chez vous? 1 — Comme tu le dis. — Où était-elle allée ? f — Nous n'en ' savons rien. i — Cependant, pour la ravoir ? — C'est grâce au bon curé Rorel, qui l'a 1 trouvée dajis son église, où elle s'était ré fugiée, on ne sait comment, et q;ui nous l'n c ramenée. f — La pauvre chérie ! — murmura Emi-Liienne sur un ton compatissant. Le marquis poursuivit : — Depuis, eltlie est au lit. — Malade ? — s'écria Armand — Simo p ne est mda.de ? — Oui — répondit le marquis — tu com prends qu'on ne se promène pas impuné a ment comme, ça, en chemise, aiu clair' de tune. 7 — Ou'a-t elle ? un gros rhume? i — Oh ! plus que cela ! p — Un peu de fièvre... en effet... une forte fièvre. « Le médecin que j'ai appelé en toute hâte prétend que c'est la fièvre typhoïde. Armand se leva soudain. 9 — La fièvre typhoïde 1 — s'écria^t-ill avec éllroii. — Simone a la fièvre typhoïde... niais adors mon enfant est perdue... ma fille va mourir. I^e marquis essaya de le calmer. — Pas encore... que diable !... Ne jette donc pas le manche après la cognée ! «La fièvre typhoïde c [ mortelle, c'est incontestable, mais oeLa no veut pas dire ïue tous ceux qu'elle frappe doivent forcément mourir. Très pâle... tout tremblant, Armand dit à 2mi tienne : — Je vous demande pardon... mademoiselle... mais cette nouvelle m'a tellement 'rappé... je suis si surpris... sd émiu. Emilienne répondit : — Je prends part, monsieur, à votre >motdon .. je La comprends... je la partage pleinement. «J'aimais beaucoup aussi ceitte douce nfant, bien que ne la commaissant seule-nent que de vue. Armand remercia la .jolie fille die sa aarqiue d'intérêt et demanda à son père: — Que oomptez-vous faire dans cette irconstance, mon père ? Le marquais ré-ond.i't : > — Mais c'est, nrécisément, mon fils, oe ue je viens te demander... Q'ie comptes-j fai.re devant cette complication ? Emilienne crut devoir d^c'arer : — La fièvre typhoïde rfomande "beau->ut> de soin»., une surveillance incessian-i du malade. w — Les soins ne lui manquent pas chez ous, dit le marauds, assurément. — Oui, miss Samipson est là, dit Ar- , iand et je crois pouvoir compter srjjr le \ ^vouement de cette jeune femme, quîj me 5 aralt aimer beaucoup Simone. y f — Sans doute-., sans doute... mais tu sais... ce n'ost encore, mail/gré tout, qiu'un serviteur d'un rang plus élevé que les domestiques... mais c'est tout de même une personne à gages. «Or, mott, ie n'ai qu'une confiance très l'imitée dans les gens que je paie pour me servir >» Mfeme dans ceux que ie paie très cher. » On n'obtient jamais d eux que oe qu'ils croient devoir vous donner pour votre argent,» Miss Sanupson est oomme toutes les autres. » N'est-ce pas mademoiselle? Emilienne, ainsi interrogée, crut qu'elde devait appuyer l'opinion du marquis. — Je suis entièrement de votre avis, ftt-elle. Nous devons toujours avoir nos gens sous les yeux... les tenir sous la main. »Sans cela on n'en obtient rien de bon. — C'est de toute évidence ! Alors le marquis, prenant son ton dolent, poursuivit : — Tu comprends que ta mère et moi, noue sommes tout dévojués à cette enfant, que nous l'aimons beaucoup, seulement... » Seulement... nous sommes un peu trop vieux, malheureuse ment... pour pouvoir lui prodiguer tous les soins que son état exige » Nous ne pouvons plus être sans cesse sur le qui-vive. . et avoir l'oaiil sur miss Sampson... sur les autres domestiques.» Simone serait chez nous forcément à la merci de nos gens. »J'ai peur que cela ne soit pas suffisant»Et punis, mon pauvre ami... notre maison est bomie pour deux vieux comme ta mère et moi. »Riien n'y est disposé, établi, pour y recevoir, garder un enfant. 4 » Surtout pour y soigner un en/ant m*- ! lad* ] tsmmam.——u_ j Le capitaine réfléchissait. — Je dirai même plus, reprit ie marquis, je dirai que cela nous est presqw impossible. « • » J'ai ou terni qu'il n'est môme pas pru dent de l'entreprendre. Pas prudent, lit Armand, oui, voui avez raison mon père. — Simone a tout ce qui lui est nécessaire... ici. "Son lit, auquel elle est habituée, se enambie, tout enfin. » Tandis que chez moi ei.'e ne sera ja mais qu'en camp volant. » Ce n'est pas une façon de bien soi gner une fillette dans une maladie auss grave. Le capitaine diit alors au marquis : — C'est entendu, mon père, je vais ic faire tout préparer pour recevoir Simone « Puis j'irai la prendre chez vous. Un scrupule lui vint, une frayeur. Mais — demanda-t-il — ce transpor de Simone, oe changement d'air... est-c< que ce n'est pas dangereux? — Nullement, affirma le marquis — s tu prends toutes les précautions nécessai res. Il trouvait que ce n'est pas dangereux lui, le parfait égoïste, d'arracher uii fié vreux... une fillette à son lit, de la transporter ailleurs. « C'était tout simplement mortel. Mais qu'importait ù cet homme sans eœur que l'enfant fût frappée à mort I Pourvu qu'on te débarrassât lui et te marquise de celte petite malade qui trou b!ai>t leur inquiétude., qu'on leur enlevâ cette cause de migraine... tant pis sa l'enfant mourait en chemin. Armand connaissait, par Lucienne, pai Simone elle-même, par ses propres yeux enfin, le peu de sympathie de ses parente pour sa femme... pour sa fille. Il savait que jamais ils n'avaient par donné Le mariage fait contre leur gré, el *jue Simone, à défaut de Lucienne, devrait à préselnt supporter le poids de leur rancune.Cotte démarche de son père, qui pour tout autre eût été jugée atroce, odieuse, lui sembla à peu près naturelle. C'était urne conséquence tragique de cette antipathie. J Sur le premier moment, pour arracher Simone à la femme coupable, ne voulant pas la mettre chez son beau-frère Elm-ft où il redoutait, de voir Lucienne venir la ravir, il l'avait conduite au plus près, che7 son père. Son dessein était de l'en retirer dan* quelque temps et de la mettre dans ur couvent sûr où elle resterait désormais. Cette maladie de Simone venait contrarier ses projets, provisoirement seulement. 11 allait ramener l'enfant chez lui. La mère ne tenterait pas de venir... e< ouand bien même elle oserait reparaîtra dans cette maison déshonorée par elle, dei ordres seraient donnés en conséquence. Elle ne pourrait ni voir son enfant, a lui parler, ni l'enlever. Simone serait là en sûreté autant qu'ec couvent ou il voulait l'enfermer. — Il vaut mieux — dit Emilienne — eu effet, que votre enfant mailade soit soigné# dans sa maison. » Eile aura son père avec elle, ce qui Iiué aera d'une grande consolation. Et d'une façon câline, très chatte, elfe ajouta : — I/es caresses de la maman vont certainement Lui faire défaut à la pauvrette Armand plissa le front. Ces paroles de La jeune femme le surprenaient étrangement. Emilienne ne parut [as s'apercevoir df ce changement dans la physionomie dit capitaine. Elle poursuivit : (A sutori) I itardi 12 mai 1916 5 centimes le numéro 58me année - ~ 132

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods