Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 05 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9c6rx95097/
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Le coton arîicîe de luxe ' gj d'une façon absolue, la culture du coton est, aux Etats-Unis, beaucoup moins importante que celle des céréales, elle a une valeur relative infiniment plus grande. KinS Cotton, dit-on couramment de l'autre côté de l'Atlantique, et cela signifie un las de choses. Malgré leur im-tancé au point de vue alimentaire, le blé, le mais, le riz : paî encore vu l'honneur d'être élevés à la dignité de | monarques. L- cntonnier, qui demande une température élevee du I cl'd» l'air, de rhu:nidité pendant la période de crois-I Tance de la sécheresse pendant la période de fructification, enfin un sol perméable, ne saurait être cultivé partout. I c.es, un seigneur très capricieux dont l'humeur fantasque a souvent déjà produit des catastrophes, un seigneur dont les F fantaisies causent de temps à autre des ioies délirantes ou des transes hystériques aux mortels qui s'intéressent à son sort Son règne est très étendu ; il embrasse une partie des deux Amériques, les Indes, l'Egypte, même un peu de ! l'Afrique et de l'Asie-Mineure. Mais le stèfe central de sa ' puissance est le Cottonbeli (ceinture de colon), lequel | s'étend au sud des Etats-Unis et enveloppe le bassin du Mississipi, lesCarolines et le Texas. C'est pourquoi je m'attacherai uniquement aujourd'hui à vous exposer en [ quelques lignes les tribulations du coton d'Amérique, prin" È cipalement depuis la guerre. La culture du coton n'est .pas très ancienne aux Etats-I ynIS n'y fut introduite qu'au commencement du f XVIIIe siècle. Ses débuts furent très modestes. La première exportation vers l'Angleterre date de 1784. Elle fut S de six sacs, contenant au total 544 kilos, soit un peu plus [ de deux de ces balles que nous pouvions voir dans le ! temps Dieu, que c'est loin, tout ça — camionner à travers la ville sur de grands chariots plats. L'envoi fut d'ail-i jeurs sajsi par les douaniers de Londres « convaincus qu'une telle quantité de coton ne pouvait venir réellement d'Amérique ». Vers la fin du siècle, les Etats-Unis ne fournissaient encore que la six-centième partie de la consommation anglaise. Au moment où la guerre éclata, ils produisaient plus de la moitié du coton consommé dans les filatures du monde entier. Le petit poisson était devenu une formidable baleine. Aeût 1914. L'écho du premier coup de canon eh Europe eut un effet catastrophai à New-York. On craignait — et ces craintes ne furent pas vaines — l'arrêt complet d«s achats de la part des deux plus gros clients cotonniers, l'Angleterre et l'Allemagne. La récolte de 1914 avait donné 16.63 millions de balles, chaque balle représentant environ 225 kilos. Il restait en outre 1.320.000 balles invendues, provenant de la saison précédente, ce qui fait qu'on se trouvait là, avec près de 18 millions de balles sur les bras. Comment ne pas fléchir sous ce poids insolite, même en étant de la race forte des cow-boys du Far-West? Ce qui fléchissait aussi, c'était le prix. Celui-ci variait d'habitude entre 12 et 14 cents de dollar la livre anglaise (*), bien entendu pour la qualité moyenne (le middling, comme on l'appelle) et prise sur place. Fin septembre 1914, on offrait couramment, dans les Etats du Sud, du coton de qualité supérieure à 6 cents, et même moins. Ce prix ne couvrait pas encore les frais de production des planteurs. En un mol, c'était le marasme. On évaluait, fin 1914, la perte causée par la baisse à 425 millions de dollars. Les Etats producteurs de coton sont le quartier général du parti démocratique. C'est pourquoi le gouvernement de Washington se hâta d'intervenir. Mais que faire ? On proposa des solutions par douzaines. Les planteurs poussant des hurlements à fendre une âme en macadam, tout le monde s'intéressa à leur sort et, avant que l'initiative officielle eût pu se manifester, il s'était formé un mouvement original et philanthropique dénommé 1' «Œuvre de la balle de coton». Le président Wilson en personne l'inaugura ; il acheta 50 beaux dollars sonnants une balle de coton qui fut soigneusement enfouie dans les caves de la Maison Blanche. Tout citoyen de la libre république était prié de suivre cet exemple. C'est à cette époque que l'on pouvait rencontrer à New-York, à Brooklyn, à Chicago, à St-Louis, des gens s'interpellant-d'un trottoir à l'autre à peu près en ces termes: «îîhl Toi, là-bas, en as-tu une bonne balle I » Bien entendu, il s'agissait de balles de coton. D'autres esprits ingénieux trouvèrent une solution plus radicale. Se souvenant de l'histoire et de la légende, d'Héphaistos, de Vulcain, de Tvatchi, d'Hestia et de l'esprit du Feu qu'adorent encore les quelques malheureux peaux-rouges devenus (Grandeur et Décadence !) bouviers dans les fermes de Californie, ils proposèrent ingéaûment de détruire par les flammes les stocks superflus, de façon à ne garder que le nécessaire et à consolider le prix. Des gens plus sensés, qui connaissaient l'art de combattre le feu avec des seaux d'eau et des pompes à vapeur, empêchèrent heureusement cette purification originale du marché cotonnier. Autres projets encore : un député proposa d'émettre pour 500 millions de dollars de papier-monnaie, au moyen duquel on prêterait de l'argent aux planteurs. Sir George Paish, agent financier du gouvernement anglais à Washington, se déclara prêt à négocier pour que l'Amérique soit autorisée à payer ses dettes à Londres uniquement en coton. Le gouvernement du Texas voulut punir d'un emprisonnement de un à cinq ans toute personne qui ensemencerait plus de 8 hectares de terrain. It ainsi de suite. Finalement, un seul plan fut mis à exécution; il était dressé avec la colloboration du gouvernement, et prévoyait la constitution d'un consortium de banques qui prêterait aux planteurs contre garantie fournie par leurs stocks. Les quelques rares voix qui s'élevèrent à ce moment pour tâcher d'arrêter la panique, et de démontrer qu'on n'avait rien à perdre en attendant, mais au contraire tout à i gagner, résonnaient dans le vide. Et pourtant, cette chose — stupéfiante au premier abord — arriva : en quelques semaines, la cote se raidit, les prix devinrent plus fermes, la confiance revint. Petit à petit, on envisagea la situation plus froidement. On se dit qu'en dehors de l'Europe il y avait encore des pays dont les habitants-n'étaient pas des nègres, à qui il suffit d'un mouchoir de poche pour habiller douze personnes (et encore en reste-t-il pour les enfants), que par conséquent ces pays allaient continuer leurs achats, les augmenter, probablement pour faire 0 Le dollar, à 100 cents, vaut au pair 5.18 francs. — La livre anglaise (poids) équivaut à 453 1/2 grammes. ^ 'W-'-î.-WJULB-i JWIW* Mjrr Dimanche 5 niai 1918 10 centimes le numéro 62= a. née — N°" 120-126 Journal de Gand ÉCHO DBS Rédaction et Administration : 3, HUE DE FLANDRE, 3, GAND Abonnements : UN F fi AKC YIWQT CINQ PA3t TRIMSSTiavs la concurrence aux articles anglais et alleinaids dont l'importation était arrêtée, etc. Bref, au mois de février 1915, le consortium des banques qui aurait dû venir en aide aux planteurs, liquida ses affaires faute de clients. Il avait prêté, en tout et pour tout, 28.000 dollars ! Les affaires reprirent. En avril 1915, les puissances de l'Entente portèrent le coton sur la liste des articles de contrebande de guerre absolue. Cette déclaration n'eut guère d'influence sur le marché. Les grosses commandes do fournitures militaires, uniformes, objets d'équipement pour les armées anglaises, françaises, serbes, russes, affluèrent en Amérique. Les usines se mirent à tourner en plein. Le Japon acheta largement; la Chine se mit aussi de la partie. On cultiva un peu moins de coton et un peu plus de maïs dans les districts du Sud. Tout cela amena la hausse constante, régulière, qui finit en fin de compte par devenir anormale. Le 5 mars de cette année, la qualité-type se cotait à New-York, pour le disponible, 35 cents ! En temps normal, le prix de 12 cents était déjà «on-sidéré comme très rémunérateur. Depuis le 5 mars, la cote a légèrement fléchi, surtout sous l'influence du gouvernement qui, paraît-il, aurait l'intention de décréter des prix maxima. 35 cents la livre anglaise 1 Que doit alers coûter le coton à Liverpool, maintenant que le fret de mer dépasse tout ce qu'on pourrait s'imaginer? Il y a plus d'un an déjà, le transport d'une tonne de coton de New-York à Liverpool coûtait (cote du 9 mars 1917) 446.83 francs-or, c'est-à-dire un peu moins de 18 livres sterling. En février 1914, le prix par tonne était de 28.61 francs, ou un peu plus de 1 livre sterling. Vous voyez. No», il ne faut pas en douter, le ' coton est devenu, tout au moins en ce qui concerne l'Europe, un article de luxe. Ah ! Où est-il, le bon vieux temps, Des « trois aunes pour un franc » ? RAOUL GUSTAVE. Echos L'azote tiré de l'atmosphère en Hollande On mande de La Haye, qu'au cours d'une réunion de fabricants de sucre, six usines se sont amalgamées en vue de fabriquer de l'azote tiré de l'atmosphère. t.* &&&*■ Uî ÉCHOS D'A^T Au théâtre Néerlandais Lundi dernier eut lieu la représentation de la troupe Roels, clôturant la saison d'hiver. Un spectacle coupé, judicieusement choisi, permettait aux interprêtes de s'y montrer une dernière fois. Ainsi revîmes-nous défiler tour-à-tour MliB Bovy et MM. Verniers et Haemelinck dans Les deux Billets ; Mlles De Vos et Bovy, MM. Haesaert et De Bouvre dans le 3e acte de La Bohême ; Mlle De Vos, MM. Deshayes et Reynvoet dans l'acte de l'oratoire de Roméo; Mlle DeVis, MM. Deshayes, Haemelinck, De Bouvre et Reynvoet dans le lr acte de Tosca ; enfin Mlles De Vos, DeVis, Bouuaert ; MM. Haemelinck, De Bouvre et Reynvoet dans le 2° acte du Bruid der Zee. Je ne reviendrai plus ici sur les diverses qualités de ces différents acteurs et me bornerai à noter la manifestation chaleureuse, autant que sincère et spontanée qui leur échut successivement à chacun d'eux ; tous indistinctement, ayant contribué, dans la mesure de leurs moyens, au succès inespéré de la saison écoulée. Ce fut une véritable avalanche de fleurs et de cadeaux, parmi lesquels un portrait de H. Reynvoet, d'une ressemblance saisissante et dû au crayon habile de M. Vict. De Raeve. Le régisseur, le sympathique M. De Neef, eut également son tour et à MM. De Looze et Beyls une corbeille fut remise dans les coulisses de la part des artistes. L'ovation la plus émouvante fut celle en l'honneur de maître Roels, l'âme de l'entreprise. Au moment où il prenait la baguette pour attaquer l'introduction du 2e acte du Bruid, il fut interrompu par les applaudissements d'une salle enthousiaste. Tous les spectateurs se tenaient debout pour acclamer avec transport le chef. De la part des abonnés, des artistes, des admirateurs des souvenirs et des gerbes en abondance furent remis. Nous joignons ici nos hommages à ceux de toute une salle en délire. Le mot n'est pas exagéré, car jamais nous avons assisté à quelque chose de pareil à Gand. Maître Roels mérite pleinement cette récompense pour un travail long, opiniâtre et souvent ingrat. Nous pouvons avouer hardiment qu'il est arrivé à un résultat extraordinaire en bien peu de temps, surtout, avec des éléments, dont la majeure partie avait encore beaucoup à apprendre. C'est dans cette besogne qu'il fut secondé efficacement par M. De Neef. Bref, personne ne fut oublié à part peut-être M. L. Van Welden, qui fit une si heureuse création de Saint-Phar et surtout de Benoit dans la Bohême. Quoique son nom ne figurât pas au programme de la soirée, une petite attention n'eut-elle été bienvenue ? MM. Roels et De Neef, ainsi que les membres de la troupe me chargent de l'agréable mission de remercier les î dévoués organisateurs et les généreux donateurs, pour les { marques de sympathie qui leur ont été témoignées. Je le j fais avec d'autant plus de plaisir que j'ai pu constater combien les fêtés y ont été sensibles. Ce sera pour eux un encouragement précieux. Nous profitons de l'occasion pour annoncer à nos lecteurs que la saison d'été (commencement en juin) reste chose définitivement décidée. Tous les artistes, sans défection aucune, restent solidaires, coude-à-coude pour continuer une œuvre qui débuta sous de si heureux auspices. Bravo 1 Au Vieux Garni Il ne fallait être grand prophète pour prédire que la deuxième édition de la fête organisée par les Ware Vrien-den aurait retrouvé le succès de la première, car celui-ci avait été trop marquant. Les différents tableaux se sont succédés dans leur charme exquis et on a pu y applaudir encore le talent de M. Vinde-vogel et le bon goût et la finèssé des touches de M. et Mme Destouches — les bien nommés — qui avaient arrangé ces costumes... la plupart en papier s. v. p. On peut bien le dire aujourd'hui ; celà ne désullisionnera plus personne et mettra mieux en lumière le savoir-faire des organisateurs, gourmets de l'art. Au programme de la semaine dernière se sont ajoutés deux numéros de chant exécutés par Mme Goossens, 't Boorlingsken de Hullebroeck et Moederken alleen, la berceuse quasi-classique de Uyttenhove. Ces deux charmants morceaux eurent leur succès accoutumé. La gentillette Mlle Strony, une délicieuse petite marquise et son Prince Charmant eurent également les honneurs d'un n* spécial. Ce ravissant petit couple exécuta avec une grâce exquise une gavotte. Un véritable petit pastel 1 Un des membres du comité a remercié les nombreuses personnes elles sont 72 I — qui collaborèrent gratuitement à cette fête. M. Strony fut appelé sur le plateau et congratulé ainsi qu'il le méritait pour son concours désintéressé autant qu'indispensable. C'est en grande partie à lui qu'on doit d'avoir pu remettre la coquette somme de plus de 2000 fr., produit de ces deux soirées, aux Orphelins de la Guerre. Merci au nom de ces malheureux ! N'oublions pas non plus un mot de reconnaissance à l'adresse de M. De Pammelaere et M. Georges Solie, président et secrétaire des Ware Vrienden, dont le dévoûment ne peut être assez loué. B. ^hronlqua Cantate.!: MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes sonores. Accessoires divers. LE RAVITAILLEMENT. — Un télégramme de Was-hinhton annonce que les transports de vivres pour la population civile de l'Entente seront interrompus pendant dix jours pour permettre aux navires Américains de transporter 3 Millions de bushels de grains pour la C. R. B. LA BANQUE l'Union du Crédit de Gand, Société Anonyme, fondée en 1855, Siège Social, Place St-Michel, 16, Bureau Auxiliaire, rue de Flandre 32 à Gand, a l'honneur de porter à la connaissance du public qu'elle a ouvert un Bureau Auxiliaire, à l'avenue Elisabeth 19 à Gand. Le bureau est ouvert le matin de 9 heures à midi, et l'après-midi de 2 1/2 à 5 1/2 heures, le samedi après-midi excepté. VIVRES. — Comité National de Secours et d'Alimentation (Région Gand-Urbain). — Rationnement provisoire de la quinzaine du 5 au 18 mai 1918 : Saindoux, 220 gr. par personne, 1.10 fr. par ration; lard salé ou lard fumé, 130 gr. par personne, 0.65 fr. par ration pour le salé, 125 gr. par personne, 0.68 fr. par ration pour le fumé; fèves, 200 gr. par personne, 0.30 fr. par ration; Pois, 260 gr. par personne, 0.39 fr. par ration; malt 50 gr. par personne, 0.05 fr. par ration; sucre cristallisé, 360 gr. par personne, 0,87 fr. par ration; vinaigre, 1 dl. par personne, 0.03 fr. par ration; sel, 400 gr. par personne, pour les non-assistés, 0.12 fr. la ration, et 200 gr. par personne pour les assistés des Soupes communales et Cantines Bourgeoises, 0.06 fr. par ration. Le Comité Central d'Alimentation a décidé que la neuvième distribution gratuite aux secourus des Soupes Populaires et Cantines Bourgeoises comprendra: 400gr. de haricots coupés par personne et la ration de 220 gr. de saindoux par personne. HORLOGERIE Kaeschagen, r. Borluut,3. L'heure juste. GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et Uniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. PAIN. — Le Comité National de Secours et d'Alimentation, région Gand-Urbain, a l'honneur de porter à la con- I • naissance du public qu'à partir de dimanche prochain t 5 mai la ration en pain change. Elle comprendra 2 pains | pesant 1050 gr. chacun, 12 h. après cuisson. Le prix en I est fixé â 72 cts par pain. La ration en pain blanc comprendra deux pains de 750 gr. chacun, 12 heures après , cuisson. Le prix sera de 74 cts par pain. DEMANDEZ partout savon Espéranto; le meilleur; adoucit la peau. U. Laurent, avenue du Grand Marais, 213. — Transport. — Camionnage en ville, à l'heure. CUIR. — Un certain nombre de bons de réparations de chaussures seront mis à la disposition du public du 6 au 20 mai par le Comité de Secours et d'Alimentation. Les bons sont réservés aux ménages n'en ayant pas encore reçus. Le public est prié de réclamer aux cordonniers la souche du bon et de vérifier si les prix n'ont pas été modifiés. Le prix total du cuir et de la réparation sont inscrits au Bureau du Comité (9, rue Courte du Jour) où l'on peut s'adresser pour les réclamations. Les bons des premières distributions (couleur jaune) jusqu'au numéro 15.000 y compris, ne seront plus valables après le 30 juin. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. SEL am. pr piles, Geniets, 14, rue Brabant. LAIT. *— A partir du samedi 4 mai, la vente du lait pour ^ les enfants de 3 à 6 ans se fera dans les locaux suivants aux jours indiqués ci-dessous : le samedi, mardi, jeudi de chaque semaine : Wauters, chaussée d'Ottergem; Filature du Rabot, Avenue de Ryhove; Sacré Cœur, place de l'Eglise, Mont-St-Amand; rue d'Argile (fabrique de tapis) Gendbrugge; rue van Lokeren (Desneux) Ledeberg ; — le lundi, mercredi, vendredi de chaque semaine : Duhayon, rue Haut-Port ; Eliat, rue courte des violettes; Cercle Ste-Anne, rue des 2 Ponts; Filature de Rooigem, chaussée de Tronchiennes; St-Sauveur, Vieille rue porte du Sas. En outre, le dimanche S mai, il sera vendu du lait pour les enfants dans les 5 premiers locaux, le dimanche 12 mai dans les 5 derniers. L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. LE SAVON MOU est hors de prix. La lessive en poudre « Néerlandia » le remplace pour bouillir le linge et pour le nettoyage en général. BISCUITS. — La vente continuera aux jours et heures indiqués ci-dessous. Ration, 2 biscuits par personne au prix de 0.20 fr. pièce. Lundi 6 mai, de 9 à 10 h., n. 21501 à 21900; de 10 à 11 h., n. 21901 à 22300 ; de 11 à 12 h., n. 22301 à 22750 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 22751 à 23150 ; de 3 1/2 à 4 1/2 n. 23151 à 23550. Mardi 7 mai, de 9 à 10 h., n. 23551 à 24050 ; de 10 à 11 h., n. 24051 à 24450 ; de 11 à 12 h., n. 24451 à 24900 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 24901 à 25300 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 25301 à 25700. Mercredi 8 mai, de 9 à 10 h., n. 25701 à 26100; de 10 à 11 h., n. 26101 à 26500 ; de 11 à 12 h., n. 26501 à 26950 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 26951 à 27350 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 27351 à 27750. Vendredi 10 mai, de 9 à 10 h., n. 27751 à 28150 ; de 10 à 11 h., n. 28151 à 28550 ; de 11 à 12 h., n. 28551 à 29000 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 29001 à 29400 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 29401 à 29800. Samedi 11 mai, de 9 à 10 h., n. 29801 à 30200 ; de 10 à 11 h., n. 30201 à 30700 ; de 11 à 12 h., n. 30701 à 32300 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 32301 à 32700 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 32701 à 33100. MANUFACTURE de cigares et cigarettes. Ed. DeLoore, jj rue du Fuchsia, 104-106. 1 IL EXISTE encore un amidon excellent. C'est la marque { « Le Coq ». CHARBON. 9° vente. — Les clients des 8° (Pêcherie) et 9e groupes (Vooruit, 9°, 10° et 11° sections, Gendbrugge,Ledeberg et Mont-St-Amand) recevront leur ration sous peu. Prix 4 fr. 25 pour 50 kg. plus les frais de transport (0,75 fr. maximum). FOUR à PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. MAISON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. SABOTS. — La vente se fera aux jours indiqués ci-dessous pour la 8° sèction, sur présentation de la carte de charbon (carte jaune), carte rose (carte de travail) et carte de soupe. Lundi 6 mai, matin n. 37401 à 37800, après-midi n. 37801 à 38600 ; mardi 7, matin n. 38601 à 39000, après-midi n. 39001 à 39800; mercredi 8, matin n. 39801 à 40200, après-midi n. 40201 à 41000 ; Vendredi 9, matin n. 41001 à 41400, après-midi n. 41401 à 42200; samedi 10, matin n. 42201 à 42600, après midi n. 42601 à 43500. Prix : pour hommes 2 fr. 15, pour femmes 1,90 fr., pour écolier* 1 fr. 55, pour enfants 1 fr. 15. Ont droit : les ménages de 1 à 4 personnes à 1 paire, les ménages de plus de 4 personnes à une paire pour homme ou pour femme et à une paire pour écolier ou pour enfant. La vente se I fait à la centrale, rue Terre-Neuve, 41, de 8 à 10 h. et de | 1 à 5 h. : CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. FONDS publics. — Gillet, rue longue des Violettes, 37. LAINE. — Le paiement de la laine réquisitionnée se fera à l'Hôtel de Ville, salle de l'Arsenal, de 9 à 12 1/2 h. aux jours indiqués ci-dessous. L'indemnité suivante est accordée: 4 M. 50 pour la 1e qualité, 3 M. pour la 2e et 1 M. 50 pour la troisième. Lundi 6, lettres L'H à M; mardi 7, lettres NàR; mercredi 8, lettres S à T ; vendredi 10, lettres V à Vander H ; samedi 11, lettres Van-der L à Van Lierde; lundi 13, lettres Van Loo à Verk.; mardi 14, lettres Verm. à Z. LE PLUS GRAND stock de meubles anciens se trouve à la maison d'art. Ad. Dangotte. AVIS AUX PROPRIÉTAIRES. — Les propriétaires d'habitations bourgeoises et ouvrières innoccupées «ont priés de se faire connaître au comité local des réfugiés (église anglicane, près St-Jacques). Ce comité se charge de procurer Asile aux évacués ainsi qu'aux familles de bâteliers qui se trouvent par ces circonstances actuelles sans demeure. PAPIERS et sachets, Van den Breen, bd de l'Abattoir, 17. MONSIEUR LEON SARTEEL, sculpteur, a l'honneur de vous informer qu'il exposera à la salle Taets du 5 au 18 mai 1918. VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. VOL AUDACIEUX. — La nuit de mercredi un vol audacieux fut commis dans le magasin de mercerie des époux César De Bruycker, place du Canon, 6; cette maison est actuellement inhabitée. Le veilleur de nuit Windey arrêta un des voleurs, un certain Emile De Buck, 36 ans, ouvrier brasseur domicilié rue Quetelet, 21; il sortait précisément par une ouverture pratiquée dans la porte du magasin. Les deux autres voleurs parvinrent à s'échapper, mais sont déjà connus, une grande partie des marchandises volées a été trouvée dans le grand canon et sous celui-ci. L'enquête est continuée par M. Patyn, commissaire de la 1° section. Les voleurs ont été mis à la disposition du parquet. L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, œils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. Gacons, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. SOCIÉTÉ de secours mutuels « Bond Moyson », rue des Epingles, 3. - Une place de médecin de quartier est vacante. Conditions au local de la société. UNION Pharmaceutique des Flandres. — Pharmaciens de service le dimanche après dîner, 5 mai : pour Gand (Dock-Porte d'Anvers) et Mont-St-Amand, M. Vleùrinck, rue d'Anvers, 73; pour Ledeberg et Gendbrugge, M. Van Waesberghe, rue de l'Eglise, 141, Gendbrugge. G. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 59, Coupure, r. g. Nég. fonds publics, coup.-chèq., monn. étrang. UNION Pharmaceutique des Flandres. — Pharmaciens de service le jeudi après dîner, 9 mai : pour Gand (Dock-Porte d'Anvers) et Mt-St-Amand, M. Van Bockx-taele, rue d'Anvers, 10 ; pour Ledeberg et Gendbrugge, Pharmacie Leyman, rue Eggermont, Ledeberg. BUREAU de change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. THÉÂTRE PATHÉ. — La Princesse Pot-au-Feu. Cette comédie-vaudeville est interprêtée avec un entrain endiablé. Nous avons franchement ri, comme cela ne nous était pas arrivé depuis longtemps. Henny Porten est une fine comédienne dont le talent s'adapte aussi bien au vaudeville qu'au drame. La Princesse Pot-au-Feu marquera comme un succès formidable de fou rire. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. THÉÂTRE PATHÉ. — Concert de charité. Pour rappel lundi à 3 h. 1/2, concert de charité avec le gracieux concours de Madame Mormesnil, Léo Vander-hagen, Astère Bogaert et de l'orcheste Guillemyn. AU NOUVEAU CIRQUE. — Directeur M. Jos. Van Damme. Pour la semaine du 4 au 9 mai, grande représentation du film Nordisk, « l'Epée flamboyante », pour la première fois à Gand. Du vendredi 10 à jeudi 16 mai, le grand succès « Miss Hellyet ». MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. OUD GEND. — Jusqu'au 9 mai. « Tempête de la Vie », grand drame en 6 parties. Vendredi prochain : « La Nuit Rouge », le plus beau film paru jusqu'à ce jour. Etc., etc., etc. DEMANDEZ A VOTRE PHARMACIEN SANA. Poudre pour bébé et contre les accidents causés par la transpiration.KERCOPIX PASTILLES PECTORALES. MODERN PALACE. — Jusqu'au 9 mai 1918. « Victoire du Cœur», grand drame en 4 parties joué par Henny Porten. « Excursion printannière de Teddy », comédie-vaudeville en 3 parties. «L'Inventeur», dramatique. Etc., etc., etc. AU MINARD. — Jeudi 9, dimanche 12, lundi 13 e^ mardi 14 mai, à 7 1/2 h., le fou rire : « Mam'zelle Ni-touclie », grande opérette en 4 actes. Matinée dimanche à 3 heures. CROIX VERTE. — Reçu avec reconnaissance. - Réfectoire I. De la part de M. Conrad Verhaeghe de Naeyer, 250 fr.; Don de M. Coppieters, fr. 1,25. LE CERCLE LAURENT « Werken en Leeren », rue de Meulestede, 52, organise pour le samedi 5 mai à 6 h. une soirée théâtrale extraordinaire au profit des prisonniers de guerre du quartier Porte du Sas-Meulestede. Entrée générale 0,50 fr. y compris la taxa communale. feuilleton du Journal de Gand. 319 Le Comte DE Monte-Cristo PAK ALEXANDRE DUMAS — Madame, dit Monte-Cristo, vous confondez . ee ne sont point de malheurs, c'est an wàtimtnt. Ce n'est pas moi qui frappe M. de ■orc«rf, c'est la Providence qui le punit. — Et pourquoi vous substituez-vous à la t îovidence? s'écria Mercédès. Pourquoi vous wuvenez-vous quand elle oublie? Que vous raporte, à vous, Edmond, Janina et son vi-:ir ? Quel tort vous a fait Fernand Mondego in trahissant Ali-Tebelin ? — Aussi, Madame, répondit Monte-Cristo, ont ceci est-il une affaire entre le capitaine ranc et la fille de Vasiliki. Cela ne me regar-e point, vous avez raison, et si j'ai juré de ae venger, ce n'est ni du capitaine franc, ni u comte de Morcerf : c'est du pêcheur Fer-!&nd, mari de la Catalane Mercédès. — Ah ! Monsieur ! s'écria la comtesse, luelie terrible vengeance pour ttne faute que & fatalité m'a fait commettre I Car la coupa ble, c'est moi, Edmond, et si vous avez à voui venger de quelqu'un, c'est de moi, qui ai man qué de force contre votre absence et mon iso iement. — liais, s'écria Monte-Cristo, pourquo étais-je absent? pourquoi étiez vous isolée ? — Parce qu'on vous a arrêté, Edmond, parce que vous étiez prisonnier. — Et pourquoi étais-je arrêté ? pourquo étais-je prisonnier ? — Je l'ignore, dit Mercédès. — Oui, vous l'ignorez, Madame, je l'espère du moins. Eli bien ! je vais vous le dire, moi J'étais arrêté, j'étais prisonnier, parce qu( sous la tonnelle de la Béserve, la veille mêmi du jour où je devais vous épouser, un homme nommé Danglars, avait écrit cette lettre quf le pécheur Fernand se chargea lui-même d( mettre à la poste. Et Monte-Cristo, allant à 1111 secrétaire, ni jaillir un tiroir où il prit un papier qui avail perdu sa couleur première, et dont l'encre était devenue couleur de rouille, qu'il mil sous les yeux de Mercédès. C'était la lettre de Danglars au procureui du roi, que, le jour où il avait payé les deus cent mille franes à M. de Boville, le comte de Monte-Cristo, déguisé en mandataire de la maison Thomson et.French, avait soustraite au dossier d'Edmond Dantès. Mercédès lut avee effroi les lignes suivantes : « Monsieur le procureur du roi est prévenu, par un ami du trône et de la religion, que le nommé Edmond Dantès, second du navire le Pharaon, arrivé ce matin de Smyrne, après i avoir touché à Naples et à Porto-Ferrajo, a été chargé par Murât d'une lettre pour l'usurpateur, et, par l'usurpateur, d'une lettre pour le comité bonapartiste de Paris, i « On aura la preuve de ce crime en l'arrêtant, car on trouvera cette lettre, ou sur lui, 011 chez son père, ou dans sa cabine à bord du : Pharaon. n — Oh ! mon Dieu ! fit Mercédès en passant i la main sur son front mouillé de sueur ; et 1 cette lettre.... — Je l'ai achetée deux cent mille francs, : Madame, dit Monte-Cristo; c'est très bon marché encore, puisqu'elle me permet aujourd'hui de me disculper à vos yeux. — Et le résultat de cette lettre ? — Vous le savez, Madame, a été mon arrestation; mais ce que vous ne savez pas, Madame, c'est le temps qu'elle a duré, cette arrestation. Ce que vous ne savez pas, c'est que je suis resté quatorze ans à un quart de lieue de vous, dans un cachot du château d'It. Ce que vous ne savez pas, c'est que chaque jour de ces quatorze ans j'ai renouvelé le vœu de vengeance que j'avais fait le premier jour, et cependant j'ignorais que vous aviez épousé Fer- ■ j nand, mon dénonciateur, et que mon père j était mort, mort de faim ! — Juste Dieu I s'écria Mercédès chancelante.— Mais voilà ce que j'ai su en sortant de prison, quatorze ans après y être entré, et voilà ce qui fait que sur Mercédès vivante et sur mon père mort, j'ai juré de me venger de Fernand, et... et je me venge. — Et vous êtes sûr que le malheureux Fernand a fait cela ? — Sur mon âme. Madame, et il l'a fait comme je vous le dis; d'ailleurs ce n'est pas beaucoup plus odieux que d'avoir, Français d'adoption, passé aux Anglais ! Espagnol de naissance avoir combattu contre les Espagnols ; stipendiaire d'Ali, trahi et assassiné Ali. En face de pareilles choses, qu'était-ce que la lettre que vous venez de lire? une mystification galante que doit pardonner, je l'avoue et le comprends, la femme qui a épousé cet homme, mais que ne pardonne pas l'amant qui devait l'épouser. Eh bien ! les Français ne se sont pas vengés du traître, les Espagnols n'ont pas fusillé le traître, Ali, couché dans sa tombe, a laissé impuni le traître ; mais moi, trahi, assassiné, jeté aussi dans une tombe, je suis sorti de cette tombe par la grâce de Dieu, je dois à Dieu de me venger; il m'envoie pour cela, et me voici. La pauvre femme laissa retomber sa tête entre ses mains; ses jambes plièrent sous elle. ; et elle tomba à genoux. : — Pardonnez, Edmond; dit-elle, pardonnez ! pour moi, qui vous aime encore ! Asuivre. 'S-ÏS."• « Faits Divers FAUX TITRES. — On vient de découvrir à Anvers une affaire de falsification de titres de la « Société Générale ». Le principal coupable est le fils d'une famille honorable, qui a perdu au jeu la dot de sa femme, composée de titres de cette institution. Un imprimeur anversois lui a confectionné 65 titres de 1,000 fr. chacun. Cinq de ces titres avaient été déposés dans une banque anversoise qui les avait envoyés à Bruxelles. On a saisi chez l'imprimeur le titre qui avait servi de modèle pour l'impression des faux titres Outre ces titres de la « Société Générale », on parle aussi d'actions de 500 fr. d'une société roumaine de Jassy, qui auraient été falsifiés. Le prévenu, arrêté, comparaîtra devant la justice allemaude. UN NOUVEAU TRUC DE FRAUDEURS. — Le « Va-derland » annonce que pour dépister la police locale, chargée de veiller à l'observation du décret défendant l'abatage et le transport de porcs, deux fraudeurs ont introduit l'autre jour à Rotterdam, un porc dodu, affublé d'un costume complet, avec lequel ils avaient pris place dans un fiacre. Arrivés à destination, les joyeux compères ont pris sous le bras le compagnon de St-Antoine, qui faisait fonction à cette occasion d'ami légèrement émêché. LE PRIX DES AUTOGRAPHES. — Londres, 2 mai. — La vente de la collection de lettres autographes de personnages célèbres, formée par feu M. Adrien Marrisson, vient d'avoir lieu à Sotheby. Voici les principaux prix atteints par cer lettres : de Rabelais, une, 6,750 fr.; une autre, 2,750 fr.; de Rembrandt, 4,500 fr.; du Titien, 1,900 fr.; de Robespierre, 1,600 fr.; de lord Baron, 1,350 fr. de Swift, 875 fr.; de Rubens, 775 francs.

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