Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 04 March. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8p5v699n5g/
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JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANDRE, 3. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES' Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Après le Vote du Projet Scolaire j Les Ecoles de Perfectionnemen de Munich Il y a, dans le projet scolaire voté pa la Chambre, deux principes empruntés au: programmes des partis d'opposition e devant lesquels les ciéricaux ont dû fini par s'incliner : l'obligation de fréquente une école jusqu'à H ans et la création do: écoles techniques du quatrième degré. Ge; rleux principes seront d'autant plus fé jonds, donneront des résultats d'autan plus grands qu'on aura su les applique] avec plus d'intelligence et de savoir. Grâce aux millions que les pouvoirs pu blics vont leur octroyer, les écoles du part clérical vont faire à l'enseignement officie une guerre sans merci. Nous saurons nous fendre Mais pour que nous puissions 1( faire avec succès, il faudra que nos écolef goient les meilleures, qu'elles soient te? mieux adaptées aux besoins des enfants, qu'elles leur préparent un avenir, qu'elles soient les plus pénétrées des nécessités de !a vie moderne. Quoi de plus utile, à cet égard, que df s'enquérir des expériences qui ont été faites dans ce domaine m lot ranger, non poui imiter servilement des méthodes ét des programmes, mais pour s'en inspirer et les adapter aux conditions particulières de notre pays ? Kn matière d'enseignement technique, l'Allem igne a pris une telle avance quu Ira projets soumis depuis quelques années aux Paiements des autres pays ne semblent Aire que des essais d'adaptation des meilleurs systèmes allemands. Ce n'est pas qu'il n y ait pas ailleurs de bonnes écoles techniques. Nous en avons à Liège môme quelque-unes qui sont excellentes et qui font l'admiration des étrangers qui les connaissent. Mais cet enseignement s a-dresse une minorité de jeunes gens qui peuvent poursuivre leurs études jusqu'à 1(1 ou 18 ans. Aucun moyen de perfectionne.-ment n'est offert aux autres et c'est précisément dans l'instruction des petits commis et des ouvriers que s'affirme la'supériorité de l'Allemagne. Nos écoles sont souvent bonnes, mais trop rares les écoles allemandes sont parfois médiocres, mois le nombre fait leur force. On ne trouve pas, en Allemagne, de type uniforme et défini d'école technique ; non seulement chaque Pliât, mais encore chaque province, chaque ville possède une ou plusieurs organisations différentes. Les écoles de perfectionnement de la ville de Munich sont particulièrement intéressantes.Un décret du 1er octobre 1870, qui reste en Bavière le texte principal en matière d'enseignement technique, fixe ainsi le but des écoles de perfectionnement : 1) compléter l'instruction- de ceux qui ne peuvent continuer leurs études ; 2) parfaire l'éducation professionnelle des apprentis. D'après ce décret, l'école de perfectionnement comprenait deux sections : une section générale obligatoire, où l'on enseignait religion, rédaction, calcul et dessin, et plusieurs divisions spéciales et facultatives pour les jeunes gens de plus de 16 ans ; on y faisait surtout du dessin, sans travail d'atelier. Cette organisation, malgré ses résultats peu brillants, fut maintenue jusqu'au moment où M Kerschensteiner entreprit la réforme complète de l'enseignement à Munich. Ancien inslituileur, aujourd'hui un des pédagogues les plus écoutés de l'Allemagne et auteur de travaux scientifiques remarqués, M. le docteur Kerschensteiner a consacré sa vie entière à l'étude des ques lions d'éducation et il juge sévèrement le rôle de l'école n Me mande moderne. L'école ne rend pas la jeune génération « économiquement » utile; elle ne lui don-IV9 pas le moindre encouragement vers les professions manuelles et commerciales ; elle sépare l'élève de la vie. Il n'y a aucun point de contact entre les préoccupations du jeune homme : l'école, et cel'e de ses parents : le travail. L'école a sa vie propre, en dehors de sa vie générale, en dehors de la vie réelle. Or, la première condition de réussite dans 1 existence pour un jeune homme, ce n'est pas un amas de connaissances disparates trop tôt oubliées, c'est, la,. - -mnaissance in telligente et approfondie d'un métieî" rérm nérateur, qu il possède au-delà de sa np< cialité dont il sait, la place et la valet: dans le travail universel. Il faut donc in; ^ taller le travail! à l'école. Sa présence n' x est-elle pas d'ailleurs justifiée par sa pui: sance moralisatrice? Le travail manuel e.< une école de prudence, d'ol servation, d ^ volonté, d'ambition, de solidarité. Cela ne veut pas dire que l'école primai* doive se transformer en urne école profes sionneMe. •mais elle doit exercer les sen de l'enfant sur des objets concrets, lui fair !• connaître son milieu et les divers métier c exercés dans «a région, en un mot appl t quer sa pensée à Li vie pratique. Puis - quand l'élève sort de l'école primaire, * l'âge de quatorze ans, alors se pose 1 » question de l'apprentissage. Celui-ci peut-: ; se faire uniquement à l'atelner? Dans l'atelier patronal, k souci primoi t di-a 1 est de satisfaire le désir du client • chacun, maître ou ouvrier, pense d'abor •"i gagner de l'argent. L'apprenti, quand ne sera pas employé aux courses ou au: travaux de nettoyage, devra travailler ai 1 hasard des commandes. Comment alors s i conformer à l'élémentaire rède de pédage ' gie qui veut qu'on aiille du simple au oom 1 nosé ? A l'école seulement, on peut classe 1 les difficultés et conduire l'enseignemen se!ou une progression naturelle. A râtelier, l'apprentissage est p.resqu I ou jours restreint et partiel ; il v a d< grandes différences d'un atelier à l'autre d'u.ne région à une autre. L'école échapp \ cette spécialisation et peui donmer ui apprentissage complet. Par contre, il manque à l'éeole l'ambian "e de l'atelier et la place précise qu'y oc ?unc chacun. On ne peut non plus y pré voir les difficultés du travail, telles que cet es qui résultent de l'intérêt du patron, dt temps à consacrer à l'ouvrage, du choix a le l'emploi du matériel, etc. L'atelier et l'école doivent donc aller d< pair, mais l'école n'est qu'un auxiliaire ?lle n'intervient là où l'atelier, à cause d< 'exigence de l'exploitation, ne peut opérer C'est le rôle de l'école de perfeetionnement telle qu'on l'a comprise à Munich. La première réalisation importante de? idées de M. Kerschensteiner fut la réforme de l'école primaire en 1000 : l'âge scolairc fut reculé jusqu'à quatorze ans. ce qui por te à huit années la durée de la scolarité. Les élèves sont initiés au travail manuel di: bois et. du fer. Puis, vers 10OG, la réorgani lation des cours de perL.tioimenie®t éUil accomplie. Les écoles vieux modèles, ov les élèves de toutes catégories étaient grou pés sans distinction d'industrie, furent sup , primées. Chaque métier eut son ccole pro lessionnelle. Les nouvelles écoles se fond-i ren-t avec les cours corporatifs, ce que la corpora t ions acoeptènen t volon tiers. L'organisation complète comprenait er 1913 : 1° 53 écoles de perfectionnement, où son enseignés 12 métiers différents. 2° Ï0 écoles à enseignement général, ap pelées « Ecoles de district ». EJles sont des fcLnées aux jeunes gens dont, la professior ne peut faire l'objet d'un apprentissage garçons de courses, portiers, distributeurs de prospectus, etc. 3° Une école commerciale. 4° Une école auxiliaire pour anormaux. 5° 26 cours du soir, facultatifs pour )c& jeunes gens de plus de 18 ms, qui veuleii'l perfectionner leur savoir professionnel. 0° !) écoles spéciales pour les professions artistiques ou pour celles qui exigent des connaissances scientifiques étendues. Elles sont dénommées : «Bcolcs du jour», et sont de trois sortes : a) Ecoles de dessin. b) Ateliers. c) Ecoles professionnelles proprement dites, avec programmes et examen de fin d'études. Elles donnent un enseignement élevé à des ouvriers ou des fils de patrons qui veulent obtenir des diplômes de «maître», sans lequel on ne peut avoir le droit de former des apprentis. Les cours durent un an ou deux a.ns, à rn^nn de L-nte à quarante-huit leçons par semaine. 7° Des cours isolés. L'école commerciale occupe un bâtiment spécial : les dix écoles de district sont installées dans des locaux d'écoles primaires. Toutes les autres écoles sont réparties entre six grands établissements, appelés Ecoles industriel les, et devenus déjà trop exigus. Dans un prochain article, ions dirons à qui incombe l'entretien de ces écoles, nous parlerons des programmes et des résultats obtenus. » ECHOS r y Ypres n'est pas encore saverhe. Du Peuple : ;t d 11 y a quelques semaines, à Fis- c sue d un joyeux banquet, les jeu nes officiers de l'école de cavalerie d'Y près e s'étaient répandus par la ville, se livrant ._ à des polisonneries de tous genres. s Ils avaient notamment éteint des r'éver-_ hères, insulté et blessé des agents de poli lico- , Malgré les démarches du colonel de l'école de cavalerie pour étouffer cette affaire, ' celle-ci a eu des suites. Les officiers coupa-bles se sont vu infliger huit jours d'arrêt j et sont, en outre, astreints à porter lluni-forme militaire après les heures de service, pendant trois mois. Mais l'affaire ne se borne pas là. Il pa-i • ralt que le colonel de l'école de cavalerie aurait traité avec hauteur les pouvoirs ci-1 vils qui s'étaient plaints des agissements des officiers, et l'on parle maintenant d'une i mesure de rigueur qui serait urise contre -, le chef à* l'école. » \\\% Lu eiiauvc uu plus I in poli im i* port une l enfant de la nia son on t lui posant toutes sortes de : — Fais donc ceci... Fais donc ce-î, fa... * Impatienté, l'enfant l'interrompit1 tout h coup en disant : î — Fais donc ça toi ! i Et il se passe la main dans les cheveux I VW " f>ù K&t&nga à Mons en 2 heures 15 minutes. Laeken, on le sait, est présente L ■ ment relié au Congo par la télégra- ■ phie sans fil. ' Un Mon lois, le lieutenan t Poignard, q , reçu un télégramme envoyé par son frère* officier de la force publique. , Déposée à 10 heures à Kongolo, ]a dépêche parvenait à 2 heures 15 m. à Mons. Dites votre âge... approximatif, Mesdames. Comme on sa.it, tout électeur américain se présentant pour se faine inscrire sur les listes, doit déclànenj son âge devant la Commission, obligation que les femmes, qui vont voter pour la première fois à Chicago, t mu vent bien gênante. Elilies viennent d'être rassurées pal i M. Charles Mitcheii, président de la Commission du scrutin de Chicago. «— Mesdames, leur a-t-il dit dans uno réunion, je vous autorise à vous écarter d'i la vérité. Toutefois, je vous conseille dfl choisir un âge qui corresponde à peu près à votre figure. Oruse contentera d'u-i cliif-, fre approximatif. » C'est fort galant, mais les éleclrices d<? Chicago sauront-elles bien apprécier elles-mêmes l'ûge approximatif quelies paraissent?Le Congrès progressiste Le Congrès progressiste se réunira ic dimanche 8 mars prochain, dans la salle de la Grande Harmonie, rue.de la Madeleine, 31, à Bruxelles. La première séance s'ouvrira a 10 heures du matin ; celle- de l'après-midi a 2 /û h. précises. Voici quel sera l'ordre du jour de cette réunion : I — Platfcrm électorale des élections législatives de 1914. II. — Revision du programme progressiste.III. — Election du Conseil général. Vingt-deux membres dif Conseil doivent être élus par le Congrès tout, en entier, en remplacement de MM. Bourlard, Cambier, A. Devèze, H. Dumont, E. l'eron, F. Fle-chet, Hamande, Manrez, llouzeau de Le-haie, A. Lambiotte, Lorand, Magnette, F. Masson, Peters, Rahlenbeek, Rosseels, Schoolmeesters et V. Vande Wallc, membres sortants, et de MM. De Poortere, de Sélys-Longchamps, Paul Janson, déicédés, et Charles, démissionnaire. Les présentations pour l'élection de ces vingt-deux membres devront, être adressées a.i Secrétariat de la Fédération, rue Henri-Maus, 23, à Bruxelles, le jeudi 5 mars, au plus tard. Les délégués de chaque province auront, en outre, a se réunir séparément pour désigner les dix-huit autres membres du Conseil. à raison de deux par provinac. Ont été élus en 1012 : Par les délégués de la province d'Aï vers: MM. Callevvacrt et Van Regeinorle Par les délégués du Brabant : MM. Bai wens et Mathieu. Par les délégués de la Flandre occidci taie : MM. De Swarte et Vermeulen. Par les délégués de la Flandre oriei taie: MM. Bruggeman et De Winde. Par les délégués du Ilainaut : MM. Bui: set et .Descamps. Par les délégués de la province de Liège MM. Andelbiouck et G. Masset. Par les délégués du Linibourg : M\ Hechtermans et Voncken. Par les délégués du Luxembourg : MN Delcroix et L. Dussart. Par les délégués de la province de N* mur: MM. De Tliy et Roosens. Le Conseil général, après avoir unanime ment, proclamé le droit de tous les men bres du Congrès d'v parler la langue qi leur est la plus familière, a prié e< pendant le président du Congrès d'ei gager les orateurs à parler français s'il peuvent le faire sans difficulté, pour qu'il soient compris par tous les membres. E tout cas une traduction sera faite des dis cours flamands si elle est demandée. PROJET DE PLATFORM Suffrage universel pur et simple à tou les degrés. — Représentation proportion nelle intégrale. — Référendum. — Dés: gnation des bourgmestres par les conseil communaux. Défense de l'école publique. — Revisio; de la loi scolaire pour assurer la libert de conscience et la liberté du pèro de fa mille. — Suppression des privilèges accor dés aux écoles confessionnelles. Généralisation du service militaire et ré duction du temps de service. Assainissement de la situation financiô re. — Lutte contre les gaspillages. — Plu de budget équilibré par l'emprunt. — Im pôt proportionnel aux ressources des con tribuables. Navrants îiagarre en [spauie .UX MORT. - PLUSIEURS BLESSES MilUlid, S. — A l'Escurial, une b;ig;irr n en lieu entre des élèves de. l'école de eaux et forùts et des jeunes conscrits d'un commune voisine,qui exiwjiirntque les miers leur payassent à boire suivant un coutume ancienne, ce à quoi les élèves s refusaient. Un élève forestier n.été tué. Plusieur autres ont été grièvement blessés. Des douaniers sont intervenus et ont ét obligés de faire feu pour se défendre contr les agressions des conscrits. Quelques-uns de ceux-ci ont été blessés à 1 Etranger PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE LA REACTION RELEVE LA TETE. - LL, CONSERVATEURS POUSSENT A UNE L>I.-SOLUl'lON LIU REIC11S1AO. - UN DUl D'OFFICIERS. Depuis les dernières élections complémenta les, uù le candidat réactionnaire fut élu, grûc à la pusillunimité de certains éléments libérau? les conservateurs inontreiit un vil dusir de vui le Heichstag actuel dissous. On croit pouvoi U'ouvcr un prétexte à l'aide des lois U'excei; tioix, que les conservateurs voudraient voir aj piiquer à l'Alsace-Lorraine. La Krcuzzeitung va puiser dans une corres pondaiicc conservatrice une nouvelle qu'elle s lait un véritable plaisir de reproduire. Cett correspondance prétend qu'il sera soumis a Conseil fédéral deux projets de loi qui autor: seraient les Etats confédérés a suspendre le Sociétés anti-allemandes et à interdire des in primés anti-allemands conçus dans une langu étrangère. L empereur, dit cotU) correspondance accorderait lu plus grande valeur à ce que le deux projets lussent promptement votés, et ne reculera pas, le cas échéant, devant une dû solution du Heiclistag. Peut-être ne s'agit-il qu d'un ballon d'essai qu'on fait monter pour s\ rienter au sujet du vent qui règne dans le régions élevées. Un déviait pourtant savoir, la rédaction du journal conservateur, qu existe un article de la Constitution qui di qu'une dissolution du Heichstag n'est possibl qu'après une décision du Conseil fédéral, semble qu'on mette en avant la personne d l'empereur, pour stimuler l'opinion publique e faveur d'une dissolution. Mais faut-il qu'a dro te on ait peu de confiance en l'élecieur pou espérer, si peu de temps après l'affaire de Si verne, qu i| donnerai! une majorité à la réa< tion ? Après tout. _ell£J a i>;ul-èt.re .raison. L-. f«iTs cas, ies eius ae m nation n'oni pas mon i- tré qu'ils avaient l'intention de tirer toutes lw. conséquences politiques de ce scandale. Ai j. contraire, les nationaux-libéraux et une parti-des progressistes semblent déjà avoir peur d-leur t ourage et ils font des concessions au mi l" litarisme. Ix? duel entre deux officiers du 98e régimen i- d'infanterie de Metz produit une grande im pression, parce que c'est encore une fois l'in sulté qui paie de sa vie la singulière acceplioi de l'honneur militaire, un honneur spécial biei plus fin et plus sensible que l'honneur civil Donc, le lieutenant von la Valette St-Georgef , a tué son camarade, le lieutenant Haage, di même régiment. Le commandant rlu régiment ainsi que toutes les autorités militaires compé t. lentes, refusent tout éclaircissement ail sujet d< la cause du duel. Le commandant de corps, U l- seule instance ayant le droit de donner des reri seignements déclare seulement que le duel i été provoqué par une grave insulte. On se refuse à se prononcer sur la nature de l'insulte. * Malgré cela on apprend que le lieutenant la 1 Valette, un des plus jeunes officiers du régiment, il est à peine depuis trois ans oMicier. s'est permis, envers la femme du lieutenanl s Ifaage. des plaisanteries carnavalesques, dépas-s sant de loin lo ton justifié peut-être par les i circonstances. D'après une version provenanl sans doute de milieux militaires et conçue fort diplomatiquement. On dit qu'il se serait permis, avec la femme de son camarade, des intimités qui, avec raison, blessèrent le mari dans son s honneur. Alors, d'après le code d'honneur des officiers, rien de plus naturel que l'insulteur troue, par-dessus le marché, la peau de l'insulté. Il y est obligé, de par le code d'honneur, sous peine d'être chassé honteusement de l'ar-5 mée. Le fnit d'avoir lâchement insulté un camarade n'entache pas son honneur, pour autant . qu'il risque sa peau ou celle de son adversaire. s Brutale logique de lansquenet ! n AU PALAIS BOURBON LE BUDGET DE L'INSTRUCTION Paris, 3. — La Chambre, discutant ce matin le budget de l'instruction publique, a adopté à. mains levées une motion de M. Georges Leygues, acceptée par le gouver- 5 nement et tendant supprimer les droits de scolarité pour les étudiants étrangers. CONSEIL DES MIXlSTRES FRANÇAIS LES ELECTIONS LEGISLATIVES AURONT LIEU LE 26 AVRIL raris, 3. — Le Conseil des ministres, réuni ce matin à l'Elysée, a fixé définitivement lu date des élections législatives nu 26 avril. Le scrutin de ballottage aura lieu le 10 0 mai. s ° LA GREVE DES MÏNEURS FRANÇAIS LA REPRISE DU TRAVAIL s l'ail*, 3. — Ln reprise du travail s'est effectuée ce matin sans incidents dans les 3 bassins liouillers qui étaient en grève. 6 LE VOL DES COLIS POSTAUX UNE TROUVAILLE DANS LE BOIS DE BOULOGNE Paris, 3. — Un cantonnier a trouvé, ce natin, dans le Bois de Boulogne, deux sacs postaux neufs qui ont été remis au ;ommissariat. ECHO DES INCIDENTS DE SAVERNE 1 DEPLACEMENT DES GENDARMES Savcrnc, .1. — La nouvelle se répand ici que "lis le» gendarmes stationnés à Sa verne seront . lôplac»:.s et remplacés pur des gendarmes de lifférentes parti--s de l'empire. Dette mesure sérail en rapport avec les célèbres événements ,1 iuii .illustrèrent Saverne. UN l.NCIDENT NON AVENU Madrid. S. — Une dépêche officielle de Ceula . innonce que !c vapeur Santibal, qui s'est échoué e >ur la plage de ('.iris, est français. Les Kabyles e n'ont pas inquiété l'équipage. L'accident s'esl j produit ci ;> heures du matin. Le capitaine croyait . qu il se -IpDuvait dans la rade .de Tanger. Un s croiseur, trois canonnières et un toJAUleur espagnols travaillent au renflouement. i,' FRANCE DECLARATION DU PARTI OUVRIER ( Paris, 2.*— La déclaration-programme du part ouvrier, qui sera soumise, cet après-midi, au? s congressistes, affirme l'impossibilité pratique d< collaborer avec les classes capitalistes pour hâ ter'la suppression des classes. Llle met, en con t séquence, les socialistes dits «indépendants» ci «unifiés», qu'elle appelle des socialistes de sur | face, sur le même pied que les partis bourgeois dont ils ont conquis la confiance, u La déclaration ajoute : Qu'.i s'agisse d'actior j. économique ou d'action politique, les candidats du parti ouvrier, en assemblée délibérante, devront. strictement défendre et intégralement le programme révolutionnaire du parti et ne pourront, «mi aucun cas. abandonner la bataille er faveur d'un autre parti. La déclaration repousse formellement la poli-» tique dite du bloc. Elle dénonce les trahisons du 1 parti radical qui. dit-elle, a mérité l'exécration - le tous les socialistes et de tous les travailleurs. ; AU CONGRES Pans, ?. — Le Congrès du parti ouvrier & idopté ta déclaration-programme précédemment oubliée. LA RELIGION AFFAIRE PRIVEE Paris, S. — Le Congrès du parti ouvrier, avant le se séparer, avait adopté une motion déclarant pie le parti n'a pas A envisager les conceptions hilosophiques et même religieuses de ses adhérents, qu'il considère comme une affaire d'ordr« ! privé. ACCEPTATION D'ARBITRAGE Marseille, 2. — Les officiers mécaniciens des Messageries Maritimes ont voté un ordre du jour acceptant l'arbitrage. L'IDENTITE D'UN SAC POSTAL Paris, S. — Les deux sacs postaux retrouvés avant-hier soir ft Pantin, par le jeune Lang ont été apportés ce matin au commissariat de M. Carpin pour être soumis à l'examen des postiers qui conduisaient l'auto au moment du roi. Tous les deux sont très affirmatifs. Le sac por-tant le n° 5 n'est pas celui trouvé samedi malin. Leurs sacs étaient neufs et celui retrouvé à Pantin est un vieux sac tout rapiécé. Quant au sac n° 7, ils ne purent donner d'explications h son sujet, ne 1 ayant jamais eu à manipuler. GREVE TERMINEE Fumay, ?. — La grève des ardoisiers est terminée depuis hier. LA CONFERENCE DE M. PAUL HYMANS Paris, s. — Sous les auspices de la Société de« conférences étrangères, M. Paul Hymens a exposé hier soir, à la Sorbonne, quelques aspects de la Belgique politique d'aujourd'hui. I^i séance était présidée par M. Paul Doumér, sénateur. M. l'.mik Charles, président de la Société a présenté M. Paul Hynians aux auditeurs et ?x-;>rima ton' • sa reconnaissance A la Belgique pour sa fidélité à la languie française. M. Paul Ilyma-ns a remercié \f. Doumer d'avoir b.'i'n voulu présider la conférence. La confôrcnr-e de M. Ilymans s'est étendue de 1830. date de *a '-paralion de la Belgique et de la Hollande, à nos jours. Le onférencier d'-clare que cette révolution fut l'œuvre do patriotes voulant enfin .se constituer une pnl-r.'e. La Constitution donnée alors a la Belgique fut si saine que de nos jours elle est considérée comme intangible et que même des grandes puissances la donnent comme modèle.L'orateur fait ensuite un portrait, détaillé de M. Fi-ère-Orban qui. durant vingt-quatre années. desta au pouvo'r. pui il arrive ù Léopold ir qui fut, dit-il, un roi d'affaires, mais fafsaD-t de^ affaires non pour lui. mais pour son pays Parlant de l'organisation militaire de là Belgique. l'o- a leur dit que Si la Belgique a voulu une armée forte ce n'est r>as par esprit de conquête, mais- pour éviter l'invasion de son territoire.Le conférencier a été très applaudi M. Paul Doumer a remercié et félicité M. Paul Ilymans d:; sa conférence. - Faites que In Belgique so;t prospère et puissante, dit M. Doumer. et notre patriotisme frança s vous en saura gré. (Vifs applnudisse-semer-ts.)ALLEMAGNE VERS L'APAISEMENT EN ALSACE-LORRAINE Plaintes retirées Strasbourg, 2 — On annonce que les plain tes dé-posées contre les différents journaux par le général von Daimling et le lieutenant von Forstner ont été retirées. La ch ambre correction nelle a décidé de clore l'instruction ouverte contre le directeur du journal de taverne. Les frais ont été mis à la charge de la caisse de l'EI- ' Il en est de même pour les autres journa • UN Pi.iXCE SIAMOIS DANS LA FLOTTE Berlin, 3. — \xi prince Mahidol. de Siam, entrera aiu printemps pour son instiruction, dans ta marine allemande comme officier. CONTRE LE DUEL A L'ARMEE Berlin, 3. — Suivant le Bcrlincr Tageblatl, I« parti du centre du Bcichstag a déposé une interpellation demandant au chancelier de faire connaître les mesures qu'il compte prendre pour combattre efficacement le duel dans l'armée.ANGLETERRE LES DEGATS A L'EGLISE DE St-JEAN Londres, 2. — L'exploc>ion d'une bombe hier soir, dans l'église de St-Jean l'Evangé-liste, a endommage- d-eux vitraux d une grande valeur artistique et datant do plus Je deux siècles. La l'orce de l'explosion a été si grande qu'un des sièges de l'église i été projeté à une distance de quinze mètres. Les deux vitraux brisé-s avaient été apportés de Rouen en Angleterre en 1813. lis étaient très remarquables. * LE BUDGET NAVAL Londres, 2. — A la Chambre des communes, M. Churchill dépose le projet de crédit supplémentaire de la marine qui s élève à 2 % millions de livres sterling noui l'exercice i'J.13-1914^ ce qui porte Feuilleton du Journal de Gand 2c HAUTE PEGRE • PAR Paul MAHAL1N in motaîrftu bagne DEUXIEME PARTIE LES GCULISSESIU DEMBE '-'n étrange rcHet rt'inlclligoncé britloii S'il l'ivoire c!e son crànc, et dans lu cer rl,; brun qui se dessinai! sous sesj paupif-r,,s Hoiries, (1,-ins son œil Ii itio e! Sun* rliiileiir, — espèce de voile imjténôlrabl< derrière !cmu i] une Ame forte cache le se rv.-l de omnlions avec la'coniBaistani-esiiete des évrnemenfs et des perannr.es — <>n devinait In défait® TU-i le laissait ter rassi lout au fond d'un, morne malheur. Ç était, du reste, un vieillard, encori lu il eût tOmoijjno d'une vigueur et d'um souplesse juvéniles dflnis sa courte lutk av,,e to ^eÎL'neur Ruridan. Un veil'nrd maigre el 6ec, de soixante tins nu moins. 1,1 ('•niïmnlique et multiple individu ne Piunissait pn? avoir de chemise ; mais seï ninms étaient propres et soignées. Gwii son «ffaissemenC oa dê«cuvi»it « ' quelque chose qui annonce le découplemen des muscles el que donne l'habitude de cer tains exercices de corps, réservés, d'ordi naire, à la classe la plus riche. Comme l'examen de son vis-à-vis se pro longeait : — Voyons, qucstionna-t-il avec lmpatien oe, me reconnaissez-vous, enfin ? RobiUard frappa un furieux coup d< poing sur la table ; — Attendez donc!... Attendez donc !.. Mais oui, je ne me trompe pas... Le numén 2647. Le notaire de Remiremont... L' Meg !... Son élonnement se doublait d'une évi dente terreur. Ces deux sentiments se traduisaient pa l'écart]utilement de sa prunelle,la coralrac tion de ses traits et le tremblement de se: lèvres. Le chiffonnier reprit d'une voix grave — Si vous von* rappelez qui je uis, -ut: ne devez pas oublier de quoi pouvoir j dispose et (x> que je suis en droit d'exige de quiconque appartient à la société de; Dix Millr. Le caburelier tomba sur le tabouret qu se trouvait de l'autre ové die la table : — Mallre, déolara-t-il avec soumission je suis prêt à répondre à toutes vos ques lions. — .l'étais venu, commença celui qu'oi venait d'appeler le Mi'fi, vous demande des explications sur les manoeuvres don vous accuse un rapport adressé pur plu sieurs des nôtres il M" Blanchard, mon se erélonre général, — rapport qui vous repi'o che d'entreten-ir avec certains agents d* l'autorité des re'ations préjudiciables au: intérêts de l'association. L'ex-argoiisiin pâlit. — Moi. balibulin-t-il, trahir les en m ara des!... Si l'om peut inventer des ragots pa reils!... Pour quelques malheureuses bou teil'es auxquelles j ai oassé le goulot ave ■ u hrioAdiûr yu aendarm^rta m. hi&lndr* A i l'amadouer et de le rendre' favorable à l'e- ■ xercice de mon commerce !... _ — R n'en est pas moins vrai, repartit, l'autre froidement, que nombre d'expéditions, dont on avait parlé devant vous, ont échoué par l'intervention de la police ■ prévenue. Compère, prenez garde. A Toulon et à Brest, déjà, l'on vous soupçoiMait- ! de ne pas être franc du collier... — Mallre, je vous répète... Je n'ai <Tu'ume ■ seule ambition : faire mes affaires tranquil-' lement... , ; — Je ne vous veux point de mal, reprit le chiffonnier, et je me souviens volontiers que vous êles un de ceux qui m'ont aidé à m'échapper de là-bas... En outre, il me répugne de verser le sang des miens, et, ; depuis que je suis à la tête des Dix-Mille, ■ aucune exécution violente n'a eu lieu par mon ordre... Mais, si l'un de nous mell.nit la frérie en péril, malheur à lui ! Nos lois ' punissent de mort ce crime une fois prouvé, — et je serais impuissant à sauver le coupable. Le cabaretier était livide. Sa face grima-. ça.i.1 de terreur. 11 essaya de bégayer quelques paroles... Mah u le maître « lui imposant le silence d'un geste bref cl fatigué : — Assez ! Votre visage démen-t vos pro-, teslations. Songez, à l'avenir, à veiller sur „ vous-même. I Puis, comme un homme qui s'est débarrassé d'une tâche ennuyeuse, et qui a hâte . d'arriver à l'objet principal de sa visite : — 11 ne s'agit pas que de cela, du reste... , Il mit ses deux coudes, sur la table et s'enquil brusquement : • — Connaissez-vous celte jeuine fille T. — Quelle jeune fille — Celle que j'ai soustraite" tout à 1/lieure - aux brutalités de ce drôle. J — Mademoiselle AUiette Rifolet ? : Le questionneur eut un mouvement de » dâDit ; au aurait <1U qu'U h }tw. tondre sortir un autre nom de la bouche d« aekù qu'il interrogeait : — Ah 1 fit-il, elle s'appelle AUiette Riiifo-let ... Vous en êtes sûr?... — Parbleu!... Je le tiens du brigadier dt gendarmerie, —de ce bigadier avec lequel on incrimine mes rapports... U a vu les papiers des nouveaux déblirqués... Car iil n'y a guère que trois jours qu'ils sont installée dans le pays, la demoiselle, sa maman et ses deux frères... — Et d'où venaient-ils ! Le savez-vous 1 De Lorraine, peut-ùlra ?... — De Lorraine?... Ah-! mais non; pas du tout : de là-bas, dans le nord, du côté de Laon ou de Soissons... Le frère a,iné est d'abord, arrivé, la "semaiine passée, s'informer,• s'il n'y avait pas pal iui une propriété à. vendre ou à louier de suite. On lui a indiqué la Villu des Ruses, au papu Clu.moi-seau, un ancien lapissier, qui élaii vacante, au bout diu quai, sur la rutile de St-Cloud, près de l'usine à gaz, depuis le départ de la famille anglaise qui l'habitait précédemment. Elle lui a convenu ; il l'a arrêtée, s'y esl oasé, et le reste de la maisonnée l'y a rejoint incontinent ; la vieille dame, le gamin, la fillette... — Quel ilge a-t-elle, celte fillette ? — J'imagine qu'elle peut aller sut ses dix-huit ou dix-ne\if ans... — Mon Andrée aurait cet ilge, pensa tout haut le chiffonnier. Mon Andrée !... Et oes yeux, ces traits, cette ressemblance... Si c'était elle, cependant?... Puis, secouant la tête : — Impassible!... Ce nom, celte mère, ces deux frères... Je suis fou!... Il se recouvrit le visage d'à ses deux mains et un sanglot sortit de sa poitrine... L'ancien sergent, le con aiderait avec stupéfaction. Mais il se réjouissait in petto que la conversation eût dévié de son point de départ, Aussi, pour quelle n'y revint ftMi $ «jjijirejjùii-t-U 4a pqwçsuivra avec we volubilité quii ne tendait rien moins qu'i étourdir son auditeur — Quand je dis : ki vieillie dame, c'es une façon de parler. Vieille,% oui ; mais le. (lames de ce gabarril, on en a treize à k douzaine. Mon opouse, qui s'y connaît ayant fréquenté la meiileune société d< Brest, chez sa sœur qiui était tripière ai coin de ki rue des Coutps-de-Trique ; moi épouse m a affirmé que, pour les manières la toilette et le bagout, la maman Rifole ressemble à une personne du commun qu aurait fait un héritage ou a une ouisinièn en retraite qui se serait gratté des rente: sur Le beurre <le ses bourgeois... Il s'arrêta pour reprendre haleine. Celu à qui il s'a dressa éteiit" plus immobili qu'une pierre. Le marchand de vins conti riiUia : — Le cadet des deux fils travaille h h manufacture de Sèvres. Apprenti peintn sur porcelaine. On mariollc, celui-là et qu vous a plus l'air d'un Parisien de Paris qui d'un paysan de son village. L'aîné se crois» les bras a cause de sa blessure : un éela d'obus dans le flanc qui- le tracasse i>ou: marcher. — Cet homme a donc été soldat ? — Ex-.sergent de chasseurs h pied. Dé coré à Sôbastopol. Un lapin qui devai marquer crânement sous.les armes. 11 ajouta, après une pause : — Pour la petite, c'est une perle. Jolie ficelée à quatre, épingles, de l'éducation, u| piano, une jeunesse accomplie, quoi ! Cen sèment la fil.e d'un ministre ou d'un épiciei en gros ! I-'t douce, polie, charitable ! Ui vrai mouton du bon Diou ! Tous les pan vres de Suresnes \a bénissent déjà. A preu ve, je gagerais que c'est en revenant d< porter des secours à une lemme en cou ches, là-haut, près di i chemin de fer, qu'élit s'est égarée tout a l'heure dans le b:*ou:l lard, vu soi. p.iu d'expérience de la local i té, et qu'elle n'a pas su si c'était par fjle i jjjWte «u gof file a gauche qu'il ^ fallai i .. .... nn———i ! faire sur le quai, à cette fin de réintégrer ses cantonnements. 11 s'arrêta de rechef pour souffler. Son auditeur iedressa lentement la tète. Ses i yeux élaii nt ouverts à demi. Depuis que l'on parlait de mademoiselle Alliette, sa physionomie exprimait quelque chose qui ressemblait vaguement à de l'attention. Le narrateur reprit : — Par exemple, ce qui m'étonne, c'est que M Martial ne l'ait pas accompagnée, i comme d'ordinaire, ou ne soit pas venu : au-devant d'elle... — Oucl Martial ? — Son atné donc, l'ancien troupier, le lé-i gionnairt... Le chiffonnier laissa retomber sa tête sur sa poil l ine — C'e-sl juste, nrurraura-t-il d'une voix i énervée, j'oublie toujours qu'elle a un frè- pe... Deux frères; une famille ; des gens i qui l'aiment... Je me trompais... 11 fil un mouvement pour se lever : — Allons, il laut chercher, — chercher I jusqu'il ce que je trouve... Puis encore, avec l'amertume et la fatigue du découragement : — lit voilà dix ans que je cherche !... Dix ans que je m'épuise !... Dix ans que je I me siens mourir de l'inutilité de mes efforts ! Le cabai 1er, qui l'examinait bouche béante, s- loucha le front comme pour s« dire : « Le .pauvre diable a un coup <ie , marteau ». Ensuite, i! remplit les âeux verres qui étaient restés vides sur la ta-• foie. Aprùs quoi, il insinua : i — Si vous êtes incommodé, maître, avalez-moi une lampée de bordeaux de l'apnée de la comète. Ce^t souverain pour le moral, la digestion et les chagrins. L'autre eut un rire plein de lassitude at-irisléo.— C'est une idée, acquiesça-t-tl. Je n'ai pas soif, mais je veux boire, boire, afin i de ne plus pwer. t "" X (a mm) Mercredi mars 191/j 5 centimes le numéro 58me année N° 63

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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