Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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19 February 1914
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s.n. 1914, 19 February. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gf0ms3mf67/
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_ " «UUH.IU ,10 (IIIIII*t* — il OU JOURNAL DE G AND abonnements , RÉDACTION & ADMINISTRATION : annonces * BBLOIQUB : 16 francs pu aa; 7-60 francs pour SU mois; 4 francs pour trois mois. g RUE DE FLANDRE 8 GAND ^ "Ver,l,p0r,m""- téléphone 666 V°'r le tarif au ba» de ls Page du Journal. I les champions l I DE L'ÊQUIVuOUE I Ah! ils vont bien, décidément, nos mo- j,l .alisles de lu bonne cause ! Dans leurs dûs- h< i<>urs au Parlement, dans leurs polémiques _ de presse, leur thèse se formule de jour en _ jour plus rigoureuse et plus systématique : ei me seule morale, celle de leur Eglise, est ]j( admissible ; en dehors d'elle, il n'y a qu'er- n reuret crime, et tout libre penseur est une __ façon de malfaiteur... en puissance. Voilà à a quelles audaces ces messieurs se croient d( autorisés après trente aimées d'uin gouvernement étroitement fanatique, qui semble n avoir à leur profit énervé les résistances d< du bon sens national... q( Dorénavant, on ne prend plus de ména- qi «ements : on érige en système le dogme cc illustré par la fameuse affiche électorale la du Sifflet, qui montrait sous l'apparence de pourceaux et dapaches les P'ixxluits de l'ccole laïque. Quand on voit s'étaler avec — la sérénité de l'inconscience une mentalité aussi odieusement intolérante, et qui n'est pas celle de quelques isolés, mais oelle de tout un parti, que faut-il penser de l'avenir du pays, et de la concorde nécessaire à sa prospérité et h sa sécurité ? Un seul parti dans la patrie se considère comme honnête et digne, tenant pour suspecte, voire pour méprisable, dans la complexité de ses éléments, toute l'opposition qui ose ne pas ni ftre de son avis, ot qui ne mérite aucune estime aussi longtemps qu'elle n'acceptera bi pas sans protester le joug du clergé. co Cet état d'Ame, nos théologiens d'arrière- sacristie se donnent la peine de l'expliquer di( doctement. En dehors de leur morale, point ('■e morale possible, et la pieuse Presse "" d'Anvers entre, h cet égard, dans des ex- *(! plications aussi édifiantes que saugrenues, et qu'il est intéressant de lire pour se ren- dre compte de ce qui se passe dans les cer- ca veaux de la bonne cause : «Celte démonstration ne fait, du reste, à que s'inspirer de la fameuse distinction en- fie ti\; la cité du bierj et la cité du ma!. dé »Lc< ci(é du b:cn est celle qui se soumet co au:; lois de Dieu et de l'Eglise, obéit à ses ce lois, en fait sa règle de conduite. les »La cilé du maJ est celle qui s'inspire tei des principes de la Révolution, de la Libre ab Pensée, en révolte conlrè Dieu et l'Eglise rei par cette ])roc!amation exclusive do toute sanction à la morale : «Ni Dieu, ni Maître !» ro » Eh bien ! npus le demandons, de quelle cité est-il celui qui pille, qui vole, qui tue, dif qui trompe ? r't » Est-il de la cilé où l'on enseigne, sud- vant le Déc-alogue : « Le bien d'autru' tu Pe ne prendras » ; « Homicide point ne «m*as » ; Pr «Faux témoignage tu ne diras»? °P. »0u bien est-il de la cité où l'on ensei- co) gne !e mépris de toute autorité cl h1 culte .. de la morale indépendante, c'est-à-dire de j.f la morale qu'on se fait à. soi-mên e. au gré 1 de ses caprices et de ses appétits ? jî, uXous ne nions pas qu'il y ait des gens, çn appelés enfants de l'Eglise, qui dérogent à ] leurs règles. Cl] »Mais précisément ce que nous (Visons, jes c'est qu'en faisant le mal ils dérogent à leurs règles. ce, » Pourrait-on en dire autant des tenants t do la morale indépendante, lorsqu'ils gai- raî vaudent leur honneur, trompent leur pro- doi chain et ne respectent même pas la vie 1 humaine ? doi »Xe sont-ils pas des «indépendants)), air i des « libres» penseurs? pn: »0ù est, dès lors, la règle qui les lie? 1 »Àu nom de queUe loi supérieure les ré- tar primanderiez-vous. puisque vous avez re- I i nié toute autorité ? "Vous ne sauriez les condamner qu'en | faisant appel h ce principe dont vous aviez prétendu vous libérer dès l'abord, ?» sa-T°ir qu'un Législateur suprême régit les i Sommes et leur fait la loi. ter "Un malfaiteur peut, en tou-le Ionique. j ^clamer des principes de la Libre Pensée.» pr» ^us voyez la malice : il y a une morale, . ,C <*)1« de 1 Eglise, qui est aussi celle de tou- 1011 t«'s les vertus, el une morale dite Lndépen-| danie, qui est — à en croire nos saints, Jnais hasardeux confrères — celle des libres j I penseurs, et qui tolère, si elle ne les près- r •: lr]t point, tous le forfaits. Le raisonue- i ntènt est d'une merveilleuse simplicité : on ~ 11 °uhlie qu'une chose, c'est de nous dire J '"i Ion trouve les traités de cette morale _ r!rangement complaisante, dont tous les | font, puralt-il, leur règle d'exis- ^ j Combien de fois faut-il le répéter? S'il y a nombre de catholiques qui sont de bra- j')ou ^Ps «eus, dignes et tolérants, et qui valent jeu i Pileux que la morale do leur parti, il y a my fl«ssi dans les rangs de la bonne cause une __ j "innité d'êtres haineux, violents, liypocri- sav ,Cs» qui méconnaissent complètement les _ ^nseiguements de tolérance et d'altruisme — p leur doctrine primitive. Et par ailleurs, peu j '^annales de lu criminalité nous montrent — Hue les croyants ne sont guère plus que — a autres armés pour résister efficacement vou ni1* ini[>lusions néfastes de leurs passions non les assassins et les satyres ne sont # A P®s précisément l'exception parmi les mi- ind: | J? ^ no^re mère la sainte Eglise. - j* si nous regardons du côté des mé- me | ynts, combien ne voyons-nous pas 0 I Q'tînmes s'imposer au respect de leurs ad- nuo JersQires par les mérites d'une vie sans ^proche, toute de noblesse morale, pleine ,lP vaillance désintéressée et de bienfaits i iscrets? .\ tous les étages de la société, ! 1? sont légion les libres penseurs qui, fièrent et sans tapage, accomplissent leur J— 'ûche humaine en serviteurs fervents du Progrès, selon les préceptes d'une con- ^ rhïr0® vi8''lante qui ne se préoccupe ni des p«t( fhîr ients' G'es récompenses d'un liypo- Ji(-^'jque au-delà, mais qui trouve en soi ses „nJ ^faction-s et ses inquiétudes. Cette con- j^, ^n^e libérée, nos maîtres nous défendent éveiller dès l'école. Ils ont donc bien cej, de ses jugements pour leurs doelri- j ^ Avpç toutes les fourberies où conduit 1<* Ljja ffftarsme tyrn nui que, ils décrètent que 4 ^ ®rs<l,i un crime est commis, lorsqu'une , SVaiSô a^l'nn est perpétrée, c'est en mef oDeissance fi la « morale indépendante ». ( '*iste t-i] donc dans la clientèle cléricale ^ cji Jvs malheureux assez bornés pour accep- claj ?ans protestation, une aussi cynique i- " jjjposturc ? S'il est une morale eattioli+ift e-,.a<w.5«4 «h*rapio|3irW)>';aï.- rent pas toujours, surtout lorsqu ns croient, la défendre, il y a une morale des esprits indépendants qui est celle de la bonne conscience libérée, qui est faite de plus de sévérité pour soi que pour autrui, et qui a fait l'honneur de la vie d'un Berthelot, d'un Hector Denis et de tant d'affranchis admirables. La morale de ces vies-là, les cléricaux );e désirent pas qu'on la scrute, parce qu'elle montre quel idéal de dignité humaine il est possible de réaliser en dehors de la croyance. Et quant aux méfaits — œuvre de cléricaux ou d'anticléricaux que les gazettes de la foi attribuent en bloc, avec tant de générosité et de nonne foi, à la « morale indépendante », n est-il pas simplement honnête de dire -- en répétant ce qui a été tant de fois dit « cette place — qu'ils sont indépendante de toute morale ? Mais cette formule, pour ûlre exacte, n est pas de nature à faire les affaires de nos loyaux confrères cléricaux, parce qu c'le détruit fort simplement l'équivoque qu ils se donnent tant de mal à faire acceptez Aussi n avons-nous nul espoir de la leur voir adopter. ECHOS Arguments comiques. Le Malin d'Anvers examine les argumenis en faveur du relèvement projeté du traitement des ministres des cultes. Dans le Limbourg, les curés ont l'habitude de faire faire, à leur bénéfice, une collecte à domicile. 11 parait que dans cette province, la mendicité n'est pas interdite. .( Vous voyez d'ici, dit un des organes menant, la campagne, les suites fâcheuses de ce système de collectes I Le curé s'est vu obligé de faire une remarque à tel ou tel paroissien, il a dû punir un enfant au catéchisme, etc., la première chose que le paroissien courroucé va faire pour se venger du curé, c'est de refuser de contribuer à la collecte, en même temps qu'il gratifiera les collecteurs de remarques très désobligeantes pour eux et le curé. A tout conflit entre le curé et des paroissiens, ceux-ci se vengent de lui en lui coupant les ressources. Voilà le curé mis dans l'alternative ou bien de ne pas attaquer les abus ou de subir la misère pour avoir rempli son devoir » Je pourrais vous citer telle grosse paroisse de Campine (2,000 âmes) où cette quête rapportait environ 300 francs. Une dificulte surgit entre le curé et la majorité du Conseil communal à propos de l'établissement d'une école catholique ; le peuple s'en mêle, une partie du village prend parti pour le curé, l'autre pour les opposa ni s Bref, résultat pour le curé : la collecte iif rapporta plus que 1.35 francs. » Nous voyons en effet ça d'ici, dit le Matin. Nous voyons que les Campinois estiment la ferveur de leur foi h environ ouinze centimes par tête et qu'ils font 1 économie de- ces trois sous quand ils sont en délicatesse avec leur curé. Et l'on nous dévoile des dessous assez -curieux relativement à la création d'écoles catholiques, qui divise les fidèles eux-mêmes, ceux qui se fendent, avec munificence des trois sous en question. Notre confrère ne pourrait-il pas nous raconter l'histoire de cette création ? Ça doit être aussi amusant que le Lutrin. T1 n'a pas l'air de se douter qu'en en dormant la population, il désigne pour ainsi dire la commune où l'incident s'est passé. Il y en a deux : Heusden, 2,000 habitants, et Curange, 2,022. Laquelle^? Humour anglais. Inspection scolaire. L'inspecteur en tournée interroge le petit Sammy, l'aigle —- et la terreur de la classe. — Quel est le genre de leçons que vous préférez, mon ami ? Sammy répond par un silence contempteur. * — Aimez-vous les mathématiques ? — Pas trop 1 — Ah ! ah ! nous allons voir ! Et, certain de produire un effet de rire, l'inspecteur continue : — Pourricz-vous me dire combien un cercle a de côtés? — Deux ! répond Sammy. — Et lesquels, je vous prie ? — Le côté intérieur et le côté eTléneur ! L'inspecteur devient cramoisi, tandis îue la classe applaudit et que l'instituteur .'ssaye d'enfoncer son mouchoir dans sa bouche pour ne pas rire. Mais l'inspecteur veut avoir sa revanche. 11 dit k Sammy : — Passons à la philosophie norale. Que savez-vous des causes et des effets ? — Tout ce qu'on m'a appris à ce sujet. — Ah ! ah ! Eh bien ! dites-moi si l'effet peut précéder la cause ? — Sans aucun doute ! — Vraiment? Je voudrais bien que yous me donnassiez un exemple de ce phénomène.Alors Sammv, avec un accent de mépris indicible : — Voui n'avez donc jamais vu un hom-ne pousser une brouette ? On ne dit pas si l'interrogatoire continua. La Viande Chère Tous les journaux ont annoncé que notre ;>ieux gouvernement a fait revenir de la liépublique Argentine cinq cent mille kilogrammes de viande congelée. Cotte quantité considérable de viande est destinée à 'atiincnlalion de l'armée.belge. Le prix de elle marchandise csi fort bas : fr. 1.25 ou 1.40, si nos renseignements sont exacts. Et on assure que ce produit est de première qualité. Au demeurant, le contraire serait sur-ueriant. I>epuis que l'odieux rempluce-nent a disparu de notre système militaire ît que l'ordinaire du régiment est destiné i des jeunes gens appartenant à toutes les basses sociales, le régime alimentaire de « casern* ^ Mais puisque le gouvernement juge que 's la viande argentine est de nature à donner toute satisfaction pour un service aussi important que celui de l'alimentation de nos 111 troupiers, on se demande vainement pour .' quelles raisons on ne fait pas profiter la Js nation entière de l'immense économie que 13 constituerait l'achat, ù très bon compté, d'une viande de qualité irréprochable. te Car on ne peut pas soupçonner un seul instant, n'est-ce pas? que si le gouverne-[s ment, par le maintien des droits d'entrée ix et do mesures tracass-ières, empêche la ît baisse du prix de ^t aliment de première le nécessité, c'est uniquement pour favoriser », les grands éleveurs cléricaux et. par sur-e croit, une quantité de petits agriculteurs it qui, ainsi, prélèvent un bénéfice artificiel r-v sur les autres classes de la population. Mais o* ne peut émettre une opinion -, aussi injurieuse pour un gouvernement qui s a constamment manifesté son amour m-o tense pour Ips grandes villes et les ré- t; gions wauonnes et industrielles, e Autour du Parlement L.li nCAJUItN ULj .m. ul.mm.n M. Helleputte n'a pas pris part au débat sur les missionnaires congolais. D'où il ne faut pas inférer que notre min.stre des travaux pub.les, absorbé par ses tâches écrasantes, ait considéré ees discussions avec un détachement absolu, s Seulement, l'intérêt que M Hel'.eputte attache ù ces choses-là est intermittent. Quand le ministre des colonies prononça son dur réquis.toire contre les procédés des casseroles et du Patriote. l'Empereur de la Campine était absent. e Mais il surgit comme un diable d'une boîte quand M. Brifaut agita sa quincaillerie. Depuis lors ce petit jeu d'entrées et de sorties a perduré. 3 M. Woeste se lève-t-il pour essayer de refaire s la paix à droite, exil llellcpullc. 1 M. Van Cauwelaert accumule-t-il ses insidieuses accusations contre tout le personnel colonial, et voici \I Helleputte rentré dans l'hémi- t cycle. 2 Hier M. Renkin riposte, appuyé à certains moments par les applaudissements quasi unanimes r de la Chambre ; aussitôt son collègue des travaux publics disparaît dans sa trappe, afin de ne pas devoir s'associer aux bravos. ? Mais quand M. Tibbaut, poussé par sa dévorante fringale de portefeuille, recommence à ta-j rabuster le proconsul du Congo, M. Hcileputte t revient avec le sourire. Et dire que c'est M. Tibbaut, ce pauvre petit 3 bi'ocheton nageant dans les ruisselels colo-r niaux, que l'on dénomme le requin de M. Renkin ! L'injustice des hommes est insondable. î LA CONVENTION DES GRANDS LACS M. Colfs avait posé au ministre des colonies les questions suivantes : î 1. I.a convention en vigueur entre la Compa-> pnie des Grands Lacs et la colonie n'oblige-t-elle , l>as. dans son article 12, la Compagnie, après t remboursement à l'Etat, au fur et à mesure de leur exécution, du prix de revient des divers k travaux exécutés par l'Etat, «à verser et maintenir toujours, dans la caisse de celui-ci, ti titre d? provision», une somme d'un million de francs l jusqu'à l'achèvement complet des travaux in-t combant à l'Etat ? i 2 En fait, qu'en est-il aujourd'hui ? 3. A ce même propos, M. le ministre voudralt-p _ il nous dire queMes sont les raisons qui, d'après ' ~ lui, ont décidé le gouvernement a signer, en juillet 1913. une nouvelle convention avec la Compagnie des Grands Lacs ? 4. Quelles ra:sons ont empêché jusqu'ici le ministère des colonies de proposer la ratification i de cette convention à la Chambre des représen-L tants ? M. Renldn a répondu : 1. Oui. • ; 2. La Compagnie ne peut aujourd'hui se conformer à cet article de la convention, son capi-i tal actuel étant épuisé. 3. Ces raif/Ons sont données dans l'exposé des motifs.. 4. Le gouvernement n'a pas à s'expliquer sur «s intentions. Il résulte de ces déclarations que l'Etat Belge, .'t ceci en ^violation expresse de la convention ;vec les Grands Lacs, restfrn a découvert d'un fiilhon aussi longtemps qu'il ne plaira pas au r.lnisîrc do proposer la régularisation de cette LA LOI SCOLAIRE Déclaration socialiste M. Vnndcrvelde, avant le vote définitif de la loi scolaire, fera une déclaration au nom de son groupe et qui exprimera les idées suivantes : L'opposition va subir la loi du nombre, écrasée par les 16 voix d'une majorité mal élue. Grûoe à la défection des électeurs pluraux, la défaite était inévitable, mais nous avons lutlé pour l'honneur et aussi pour dénoncer nvoc toute la f6rcc qui résulte de la vérité les audacieux mensonges qui se trouvent à la base du projet. L'œuvre scolaire du parti catholique s'achève. Muitre de l'Elut, serviteur de l'Eglise, il va imposer le monopole do l'enseignement confessionnel. Désormais, il n'y aura plus en Belgique que deux écoles : l'école mixte, entretenue par l'Etat, et l'école d'Etat, dominée par 1 Eglise. De même, l'Eglise fera la guerre à l'Etat. Elle donnera dos primes à la division et organisera, dès l'enfance, la guerre civile des tacs. Avec l'argent des contribuables libéraux et socialistes et sous le contrôle de 1 Etat, on pouna dépeindre les socialistes comme des apachos, les libres penseurs comme les plus grands malfaitours du monde. Pareil régime scolaire n'existe dans aucun pays. Vous avez repoussé tous nos amendements.Vous refusez tout contrôle. Aous repoussez le million des cantines scolaires, l'égalité da traitement des instituteurs et institutrices. Vous avez voulu affirmer dans la loi que toute vérité morale rentre dans une secte religieuse dont les adhérents sont une infime minorité dans le monde et ne représentent pas même la majorité des Européens. Devcint une prétention aussi insolente, nous convions les individus, les Associations, les communes et les provinces à la résistance à outrance. Votre loi est une loi do guerre. Nous serons autant pour défendre la liberté de conscience que vous pour l'asservir.A bas la loi scolaire. Le vote nlural nous l'a donnée. Vive le S. U. Organisations d'Espionnage EN SUISSE pour r la Berne, 18. — A la suite de perquisitions que opérées à l'occasion d'une affaire d'espion-ipte, nago à Genève, les autorités fédérales ont été mises sur la trace d'autres organisa-seul tions d'espionnage. Ils ont découvert, no-rne- tainment à Genève, une organisation élen-itrée dant ses ramifications sur plusieurs pays la voisins et dirigée par le nommé Ehk, alias lière von Eck, sujet russe, né Aloys Glaser, élè-iser v<3 officier de réserve dans l'armée autri-sur- chienne. ^ ;U.rs L'enquête a été menée par le ministère :ciel public de la Confédération, qui a chargé le n. commissaire de police de Genève de suivre mon l'affaire. : <111' Le mois dernier, le colonel Egli, chef de "J- section à l'état-major généraH, se rendit à r(-'" Genève pour examiner les documents saisis, hier mardi, sur la proposition du mii- nistère public et se basant sur l'article 70 de la Constitution, le Conseil fédéral a dé-„i. cidé l expulsion des deux hommes et de 111 quelques comparses qui,* du reste, ont déjà quitté le territoire de la Confédération. Il n a pas pris d'autres mesures, l'enquête sur- ^kl'i que l'espionnage n'est pus di- pu>s rigé contré la Suisse. ,.1^ Au cours de l'enquête, Ehk et Glaser se déré sont rendus à Vienne, où ils ont été filés et lu. arrêtés. Ehk est toujours détenu. -Glaser, ache qui a été remis en liberté, est revenu à Ge-nèye, qu'il a quitté de nouveau il y a quel-*5* ques jours. pine I-es autorités fédérales continuent les recherches. Elles sont décidées à sévir éner-joite oiquement contre l'ortranisafion d'esnion- nage sur le territoire, suisse. rlies ;,rc Flèches incendiaires lieu- pour détruire les dirigeables :olo- . ... i.'Ynrnirvn; rîT7itcoti? a r>\r>to Paris, 19. — Ce matin, un inventeur lyonnais, M. Guerre, a expérimenté, de la tra- première plate-forme de la Tour Eiffel, (} n0 des flèches incendiaires destinées à détruire les dirigeables. évo- Deux flèches, lancées de la plate-forme, i ta- miret le feu à la paille qui avait été placée ulte près du pied de la Tour. . L'expérience a donc réussi. So- ^c,ies on^ la forme d'un fuseau de \en- ^ centimètres terminé par une pointe, qui vient se ficher en terre. Elles renferment de l'essence et de la poudre. I/î haut des flèches est terminé par plusieurs ailettes. Une Suffragette fouette lord Weardats ipa- J CE DOIT ETRE PAR MEPRISE <]Q Londres, 18. — Pendant que doux cents ers notabilités étaient rassemblées à la gare ite- d'Euston, pour se rendre à un mariage, 'tre une femme, qu'on suppose être une féiuinis-n.c^ te, s'approcha de lord Weardalc, l'émiinont pacifiste, et le frappa avec un fouet. Lord NVenrdale tomba sur le sol. l>es em-att- p-loyés de la gnre s'emparèrent de la fem-rès me et la remirent aux agents de police. Un croit que lord Weardale a été mis pour un membre du gouvernement. le - Mutinerie à la Prison militaire D E TOULOUSE ni- vuj lju1.i\ijur lin-unc'o Toulouse, 18. — Dans la nuit de dimanche les à lundi, une grave mutinerie a éclaté à la. prison militaire de Toulouse. Cinq disciplt-sur na-ires ont tenté de s'évader en perçant Le mur et le plafond avec des chûlits démon-Se, tés. Leur tentative ayant échoué, les disci-Jjîj plinaires se sont barricadés dans le dortoir, nu où ils ont subi un siège de neuf heures, en lté chantant l'Internationale. La barricade a été enfoncée ù coups de haches.Les mutins n'ont opposé aucune résistance et ont été mis en cellules. Hit le don!] e eiii'fre de la rue Royale les A BRUXELLES ARRESTATION DU MEURTRIER irs Bruxelles, 17 — C'est au Palais de Justice que njq N'- c,c Coen a été arrêté Fouillé aussitôt, on ? rouva en sa possession un Browning d'ordon-innce. Le chargeur contenait encore deux carie- louches. M. de Coen a donc tiré cinq balles sur Jes es deux victimes. Interrogé, il a déclaré avoir agi dans un mo-'a. ment d égarement, surexcité par la colère. Il »li_ regrette amèrement son crime et a demandé îei- Iu, on prévienne sa famille. Il a été mis en cel- «!e en attendant l'arrivée des magistrats. [ue LA CAUSE DE LA TRAGEDIE .... Pruxelles, 17. — Le parquet de Termonde, h •y® \ demande du Parquet de Bruxelles, a fait une :>ar descente dans les bureaux de M. de Cx)en, à Alost, et a saisi toute la correspondance et la at. • comptabilité. or- Il résulte des premiers renseignements que le ,'ile -Iranie a e" les causes suivantes: Aujourd'hui devaient se réunir les créanciers , , de la maison Fivé, chez un avocat de Bruxelles, POiir savoir si oui ou non la maison Fivé devait ue déposer son bilan demain mercredi. En revêtes nant du '.ribunal de commerce, M. de Coen s'é-ms tait fortement disputé avec M. Duthoit et M. du J^oris. La discussion avait continué dans les bureaux de M. Fivé. et la grande colère de M. nu_ de Coen aurait éclaté quand M. Jooris lui annonça que M. Fivé proposait de donner 10 % à chaque créancier. Or. M. de Coen était l'un des uc* plus gros créanciers C'est alors qu'il a sorti son "evolver et qu'il a tué les deux comptables. ies LEON DE COEN Nous avons vu, dans l'après-midi, une personnalité importante du pays d'Alost, qui nous a loi Hmié quelques l'cnseignement-s sur le meur- wier, dit La IJerniôre Heure, IU(- «Ce que vous nous dites me casse bras et mi jambes, nous dit notre interlocuteur. M. Léon ne de Coen esi un homme d'âge, il u 52 ans envi-ïes ron. Il*est* depuis longtemps, banquier à Alost, Où ses bureaux sont établis rue Neuve. Ses af-(Ci faires semblaient prospères. Il passait, aux veux ia- de ses concitoyens, pour un homme riche, la Comment a-l-il pu commettre un acte sembla-b e : ce n'est pas possible. Il jouit de la considération de tous II est marié, père de sept à huit enfants; C'est un homme calme et posé. Je le 11- connais depuis toujours et je ne peux le croire is- capable d'un acte semblable, l'évidence ne me convaincrait pas. L'IN'CABCERATION Après son interrogatoire, le meurtrier a été ecroué a la prison de Forest, sous l'inculpation douhte homicide con^iis prtmtolûaUon* UN ÇYNXSMÊ INCONCEVABLE C e l avec le plus grand sang-froid, une précision de détails incroyables que Léon De Cocu a fait aux magistrats la narration de son crâne, dit La Dernière Heure. ons " Ine ,su*s fait justice moi-même, parce on- (Iue les plaintes qu'on envoie au Parquet tour- . lient toujours en queue de boudin. >• y"1 C'est là, textuellement, le début de sa décla-isa- ration. no- Léon De Coen a rapporté ensuite qu'à l'é-en- chéance de janvier, on avait voulu avoir re-îys cours à lui pour payer le personnel ouvrier lias 'a maison. Il s'était refusé à fournir la som-61è- me, disant qu'il ne voulait la réaliser à ce mo-. . ment. M. Joris intervint et proposa que la niai-111" son Fivé tirât une traite de 2,500 fr., quitte à la faire escompter. Il en fut fait ainsi, ère Depuis lors, continue De Coen, des créances ; le ont été recouvrées par la maison et je nie suis vre aperçu que M. Joris en gardait le montant par devers lui. Je lui en fis la remarque. — Evidemment, a répondu l'expert compta-ble, vous avez une traite contre moi, je tiens 1 .a à prendre mes garanties, ayant couvert une >ai- créance privilégiée. mii- Do Coen ne l'entendait pas ainsi, il voulait ~q que toutes les sommes perçues par la maison soient versées à l'actif de l'exploitation. cy* M. Joris lie pouvait admettre d'être mis au <ie rang d'un créancier ordinaire, de là la dispute éjà. qui surgit. Il l'.t voici avec quelle effarante précision De gjc Coen fit le récit des moindres détails de son d<i- '"'imo : Joris a pris dans le coffre-fort le livre de caisse et nous examinions ensemble les -soni-se nies payées â la maison depuis fin janvier. J'ai et pointé ces créances au crayon sur un morceau er, de papier qu'on peut retrouver dans la maison. }e- (Ce document était déjà entre les mains du el- îu^e) Ces.4 au cours de ce travail que la discussion a surgi, j'ai pris mon browning et j'ai tiré sur ^ Joris. J'ai très bien vu le résultat de mon pre-sr- mier coup de feu. La halle a pénétré dans la >n- Louche, est sortie par la nuque et a touché M. Dutoit à la tête J'ai tiré encore quatre coups — sur l'un et sur l'autre. J'ai mis mon browning tn poche et je suis parti. — Vous en vouliez donc aussi à M. Dutoit, demanda le juge ? ,s — Certainement, ils s'entendaient tous tes deux pour «m'arranger». — Vous avez donc agi dans un moment do ur colère ? la — **e vr°us a* dit que je voulais me faire jus-ci tice parce que je n'ai pas confiance dans les •' représentants de la loi. UI" — Aviez-vous l'intention de tuer î demande le juge. — Absolument, quand on n'a pas l'intention ée de tuer, on ne se sert oas d'un browning. — Enfin, vous étiez fortement lésé par la situation difficile d-u commerce dans lequel vous (]e étiez intéressé ? Vous étiez, sans doute, acculé riJj aux dernières extrémités. 1 i — Moi, pas du tout, répondit le banquier; je perds de l'argonI dans cette affaire, c'est évident, mais, on dehors de ce que j'ai engagé u~ dans cette enti-eprise, je puis, quand je le voudrai, réaliser au moins cent mille francs d'ar- — gent liquide qui ne doivent rien â personne. ia UNE SINGULIERE PSYCHOLOGIE La lucidité, la précision et le calme avec i--v quels ces déclarations ont été faites, ont a'e-'. littéralement les magistrats instructeurs, <ji' J e n en sont pas, cependant à leur premier Initerr ;c, gatoire. Ils ne peuvent s'expliquer une pareil. ;s- mentalité. De Coen raisonne, évidemment s' nt nement il parle de son acte horrible co>mr. s il rapportait les péripéties, non pas d'un c: me, mais d'une partie de chasse, dont il aur; été simplement témoin II n'a aucune émotio. Il" ni aucun remords. M. De Larmvière, qui doit se rendre à Al ■is P0lir faire des perquisitions à la banque 1 Coen, de concert avec le parquet de Termond h'i demandait s'il désirait l'accompagner ou s ne préférait pas se faire représenter par un i. ses employés de confiance. 8 ~ C,,GSt cnlcndl'> répondit M. De Coen, de quels livres voulez-vous avoir communication': Le ju^e lui en cita quelques-uns pour pure forme. Tout étant déjà sous scellé à l'heure g actuelle. ^0€n Prit du papier et avec calme ne écrivit à un de ses eniployés. « Mon cher X.... la yeuil.ez vous mettre à la disposition de M. le U- juge d instruction et lui communiquer tel et te tel document. Bien à vous. » n_ C'est incçiicevable "i- Hne Pai'e^c. attitude ne s'explique pas. . M Delaruwière désignera demain deux méde- ' Çins ahénistes pour examiner ce singulier meur-eu trier au point de vue mental. a LES VICTIMES '»a , ^0l,s avons vu la malheureuse veuve de M. te Joris. Le désespoir de la pauvre femme est navrant. — On craint pour sa santé et les membres de sa famihe ne peuvent trouver de paroles pour i la consoler de l'immense douleur qui la frappe jg si subitement. M Joris habitait rue de la Croix-de-Fer. 11 é&lt âgé de ()i ans et père de deux enfants, ane fille et un fils, commissaire de police à gpa. La femme de M. Dutoif, qui habite avenue l.éon-Mahillon, â Schaerbeok, est, en ce mono ment, malade au lit. on On n'a pas encore osé lui annoncer la fatale )n_ nouvelle. ir- UN CPIME QUI SURPREND ur i'OUT LE MONDE La paisible ville d'Alost a été remplie d'é-j, pouvante en ;:pl>re.nant !'incroyable nouvelle qui, dans tous les milieux, n'a cessé d'être dou-loureufement commentée. M. Léon de Coen jouissait de l'affection gé " néraie. De mœurs simples, il s'occupait exclusivement de ses .affaires et se rendait quoti-à diennemenl à Bruxelles pour voir ses clients, ne Quoique très riche, il vivait en famille exclu-à sivem?nt. la II passait ses dimanches à taire avec les siens des excursions paisibles du côté de l'Es-le caut. Tout au plus so payait-il iuie vacance annuelle de que::qu3s semaines à la mer, dans rs uue villa voisine de Dunkerque. es. De taille moyenne, portant moustaches et ait barbe courte, il était toujours vèbu comme un ;c- simple b' jeois et restait insépiarable d'une 'c- pipe, à la mode paysanne. çj unl; honorable famille M. de Coen, qui est lui-même fils d'un riche banquier, et a à Alost p Lu .«.leurs sœurs hono-ralliement mariées, avait épousé, il y a une es vingtaine d'années. Mlle Burriy. appartenant -,n à une des familles les plus huppées d'Alost. La banquo qu'il possédait est installée dan^ le même bât:nient que sa demeure., rue Neuve. Elle existe depuis une quarantaine d'années n. environ ; elle occupe cinq employas, dont l'aî-a né a trente-huit ans de service dans la maison u-, M. de Coen est père de neuf -enfants, dont quatre fillettes et cinq garçons. Le cadet de ses et enfants a trais ans environ et l'aîné quelque jn dâx-sept ans. ;{" UN HOMME CALMJ2 if' Jnma s. depuis plus île dix ans que je suis ix t1!1 barreau, je n'ai vu affaire aussi saisissante. •; a! peine a en croire ma raison. M. de Coen a_ -était il un calme et d'un sang-ft-oid extraordi-n aires ; c'est ce qui explique, du reste, pourquoi célait un excellent chasseur, l0 II y a quelques années, il avait, à Anvers, le ,.(1 yacht Albatros. Un jour, quae je me trouvais ie UV9C 'u' a en compagnie de deux de ses enfants et de plusieurs wiiis, nous eûmes, en rentrant au port, un abordage difficile. M. de Coen, prévoyant que l'cjimbarcation allait cha-:té virer, nous dit avec ufi sang-froid extraordi-in naire : « Chargez-vous de la petite, je prends n, le patit en-dess/^us de mon bras, Savez-vous na- il recommanda encore à un des matelots dé ne s'occuper particulièrement de l'un des nôtres, De qui ne savait pas nager. an Heureusement, toiit se passa sans encombre. Ce fait ne suffit-il pas à lui seul à prouver com-co bien M. de Coen était, dans les occasions les ir- plus critiques, absolument maître de lui? [a. COMMENT ON APPRIT LA NOUVELLE Le Parquet de Bruxelles ayant téléphoné à la é- police d'Alost, la nouvelle se répandit immé-•e- aiatement dans la ville comme une traînée de er poudre. n- C'est par sa belle-sœur que Mme de Coen fut io- avertie du terrible malheur qui frappait la fa-ai- mille. à Ce fut une scène déchirante. Femme, enfants et proches parents ne cessaient de sangloter, es Les employés, eux aussi, furent avisés. Tous lis étaient consternés ar Que:que peu après, le Parquet de Termonde procédait à la m.^e des scellés dans la demeure a- du meurtrier et dans le bureaux de sa banque. 1S CE QUE DIT M. FIVE 10 Nous avons rencontré, mardi soir, au Palais de jfc justice, M. G Fivé qui, très ému, nous a don ne quelques renseignements sur les wctimes de l'épouvantable drame qui s'est de-roulé dans ses bureaux, raconte U Etoile Belge. , M. Duthoit était au service de M. Fivé depuis trois ans. Il était âgé de 32 ans. étaii marié et père d'un enfant n M. Jor s était un ami de vieille date de le famille Fivé. Chef de division au ministère des le chemins de fer, il était aussi expert-comptable n_ au tribunal de commerce. C'est pour celte dou-ble raison que M. Fivé avait donné sa procura-lU tion à M. Joris avec mission de liquider ses af-u faires. M. Fivé nous dit aussi que M. de Coen u* n'était pas son commanditaire, mais son bananier. Le matin même, ie banquier alostois n avait fait protester une traite de 6,000 francs lP impayée. A ce moment de la conversation, des gendar-~a mes passent dans le couloir conduisant, menot-j tes aux poignets, M de Ccen vers le cabinet de ,g M De Laruwière g Quand il passe devant M. Fivé, il le regarde dans les yeux, d'un air de défi. Cette rencontre, l absolument imprévue, est impressionnante au ' possible. ,9 «Misérable ! dit à mi-voix M. Fivé, en le regardant s'éloigner. Si je m'étais trouvé dans >r. >n hiironn nmic Hit 1/. «nilloiir Kinr. , cela ne se serait pas passé ainsi...» ; COLLISION DE TRAINS Sur la ligne Landen-Huy Mardi, le Irain de voyageurs 3730, qui quitte Landen 4 l h. 40 de l'après-midi, | pour arriver à Huy-Static à 5 h. 57, était sorti de la gare de Landen avec un retard 0 de 32 minutes, qui avait été annoncé aux . diverses stations d-u parcours, é A l'heure normale où il aurait dû arriver i- à la station de Fumai, à deux lieues de Huy, se trouvait dans cette gafe un train de marchandises. Gomme on devait y accrocher un train de bestiaux, le personnel cruit qu'il aurait le temps d'effectuer la manœuvre avant l'arrivée du 3730; mais le train de voyageurs avait regagné une partie de son retard en rouie, et il arriva à Fuma] au moment où le train de marchandises se trouvait encore sur la voie principale. * Le 3730 télescopa le train de marchandises, dont le fourgon et l'avant-demière voiture furent soulevés et rejetés pêle-mêle sur la voiture suivante. Le train de voyageuxis était remorqué r deux machiner qui déraillèrent ainsi :')e la première voilure. Bientôt on entendit des cris : c'étaient les ùyageurs qui avaient été jetés les uns sur e os autres ot un certain nombre d'entre étaient plus ou moins fortement con-® : ualonnés. Malheureusement, il y avait autre chose e pie des blessures légères. Un des voyageurs, M. Alfred Wérv, jardinier de l'E-e at, à Villers-le-Temple, gisait inanimé tl sur le plancher d'une voiture. On le transporta dans les locaux de la gare, où bien-lAt on apporta également le chauffeur de a deuxième machine. Celui -ci se plaignait de douleurs internes. L'état du premier blessé fut immédiatement reconnu grave. Un effet, le médecin diagnostiqua une fracture de la base du rrAne. M. Wéry fut Iransporté d'urgence ù l'hôpital civil de Huy. e I.e chauffeur a été reconduit à son do-r micile. '' I .na fïAftAlc mulj'r-ala pnnl t _ ï LA CHAMBRE e Fin de la séance du 17 février M. RENKIN ajoute: I S'il y a des coupures, ils seront punis, mais i ï<es .autres seront récompensés. Je m'élève contre «des condamnations en bloc qui ne peuvent (pie :iendre difficile le recrutement du personnel et 0 ^ttent le découragement parmi eux. Mon ami Van Cauwelaert a commis une insl-. .ne maladresse en opposant les missionnaires ux agents de l'Etat. Comment a-t-il pu dire «■ilue si la colonie était perdue ce serait la faute • u personnel ! Où a-t-il été question de perdre la colonie ? '.lais nous l'avons conquise grâce au personnel, cm, .messieurs, le danger pour la colonL n'est s Ipas en Afrique. Il est ici. (Très bien l-sur tous r les tbancs.) Les difficultés financières ne sont : vien. iLe danger c'est le tapage qui se fait ici. s JJe me demande si jamais nous saurons nous , «-iebarrasser de nos mesqu:nes habitudes politi- 1 «çjues pour songer aux devoirs supérieurs que 1 tus avons assumés en Afrique. M. Van Cauwelaert, en i econnaissant que .on attitude était intelligente, reconnaissait vso (acto que mon personnel l'était aussi, car B al ici je suis responsable d'eux. iDois-je dire que j'ai toujours protesté contre " etle affirmation que les pères jésuites auraient 'tilu créer au Congo un Etat dans l'Etat. II v a au Congo aucun dossier contre qui que ce » it. II y a des dossiers au sujet de toutes les i. lissions, jusque et y compris celle de Kwango. ' : ti fait revenir ce dossier de Borna. Je l'ai exa-;né et j'ai constaté que tous les incidents \'aient été arrangés. En tout cas, pour qu'à » avenir il n y ait plus de telles palabres ù pro- - s de tout cela, j'ai donné l'ordre au gouver-ur de communiquer les dossiers des affaires --s concernant aux miss onnaires, de noter leur - pon.se et de me les faire parvenir. J'espère qu'ainsi on ne se répandra plus en 5 criniinations superflues ù. propos de toui cela. l'rès bien ! a droite.) ; M. VAN CAUWELAERT. J'applaudis des deux mains. (Bruit ù gau.-he.) M. RENKIN. J'ai été trompé parfois, comme îous mes collègues, c'est certain. Ma besogne 3 Nt rendue nlus difficile en raison môme de l'é-" loignement. • Mais, depuis un an. je connais la vérité tout J j'iitière. Une justice prompte et aussi complète , [.je possible « si désirable, mais on doit m'ai-rter à la rendre. Il faut reconnaître cependant que je suis mieux placé pour conn .itre v' it-é que (ies artieulirs uui, en vouluit s mmiscer d*ana : ies afîairoo de radnUUUtWttQU» énerv^n^ Jeudi 19 février 1914 5 centimes le numéro 58me année î\° 50

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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