Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1357 0
29 September 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 29 September. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qf8jd4rh5j/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

A VIS le trèfle de cfcemin de fer ayant été ®is es danger, la ^mtïune ds Str|pen est punie d'une amende de SOQO mares ordre du commandement supéri-ur de la 4# er*ée. (Délit punissable par l'arrêté du 16-10-1915, chiffre 1). Ceci est port6 à la connaissance du public. L'inspecteur de l'Etape, VON SCHICKFUS Général d'infanterie. Un peu de démographie J'ai trouvé cette semaine dans ma boîte aux lettres une épitre signée « Un fidèle abonné ». Son auteur inconnu me parait être quelqu'un que préoccupe fortement le sort futur de notre pauvre humanité souffrant?. Qae pensez-vous de l'avenir de la population mondiale, ^ demande-t-il, au point de vue de son accroissement 0u de sa diminution éventuelle? Croyez-vous que la gaetteaura, dans ce domaine, un effet considérable soit jin8 nn sens, soit dans l'autre ? Si la chose vous intérêt rép°ndez par la voie du Journal, car je ne suis p3Sleseul qu'horripile cette question. possible ! Mais m-i, je ne suis pas l'enfant naturel de Madame de Tnèbes,.et les miserables petites etudes que j'ai faites dans ma vie u'ont point porté sur la chiromancie. J'ai été — je i'avoue sur le point de jet-r au panier la lettre an»nyme qui me posait de pareilles questions. Cela arrive souvent, à un journaliste, de recevoir des mess ges de cette nature, et généralement i n'y prête pas attention. Cette lois, pourtant, la lettre n'e tait pas redigee lau le style peu éloquent qu'affichent gôneralément les petits papiers qu'on glisse traî r»:use-ment sous votre port", entre le coucher du soleii et la toinboe de la nuit. Son auteur doit êtr** un homme bon eomme le paiu. Il doit aussi avoir lu et relu av»'C pas ion les missives adressées par feu Madam • d Sevigne à àladaoi de lirignan. car ce qu'il m'a envoye "OiistitUf yaim'ntun >ctit morceau de littô.ature. Kofi.", la signature « Un fidèle abonné» m;a inspiré confiance. On dit eu effet < fi tèle abonne » comme on lirait ma. istrat intègre, oidat valeureux ou aviateur audacieux. '■ .e flèi« abonné. c'e:>t quelqu'un avec lequel j'ai en somme d s rapports constamment hebdomadaires. Sou imaae Obsède mes rêves. Il n'est pis comme cet èt e instable qui s appelle « acueteur au ..umero . fugace, divers, dont on u * sait jamais s'il vit ou s'il est mort, s'il fume • sa pi;;e ou s'il plante des choux. Et coobien plus glo-rieus encore'-st le g-ade fidèle bonne - comparative m eue à ceiui de « le. teu; a-.sidu » !. Toutes c -s. con i-déraMons m'ont engage à repoudre. omme disait Goethe, j'ai do nu m audience à ;es pensées, et j'en suis arrivé a la conclusion q•: ii m • fallaii consulter des b<«u-qui'.is. C'est ce que j ai fait* à votre intention, cher <-t ! fidèle abonno. Voici le résultat de mes recherches : Je suppose que vous savez qui < tait Malthus, l'économiste ang!ai> du siècle asae devenu sinon ceièbiv, du moins fort counu ptr la f^m^use loi qui parte son nom (Jette loi disait eu quelque sorte ceci . la race humaine ; croît d'après une progression géomet-ique, c'est à dire »omuie le* n mbres 1-2-4-8-16-32 61-128 etc., tandis que les moyens de subsista..ce ne croissent qu'en progression arithmétique, soit comme les nombres 1-2-3-1-5-6-7-8 et ainsi de suite. Malthus en tirait la conclusion qu'à la fin du compte l'humanité ne pourrait plus se nourrir. C'est la le calcul de Perrette. Son pot au lait se casse, et le rêve s'évanouit. Mais si le pot ne s'était pas cassé, il n'en eût pas été plus exact. Les faits ont d'ailleurs dementi la loi de Malthus, et pour cause, c'est que Maltbus avait négligé de compter avec l'augmentation de la cap -cité industrielle de l'homme. Le fils, qui a la machine à vapeur et l'é'ectricite à sa disposition, ne fait pas plus d'enfants que son père, mais il peut quintupler ou décupler sa puissance de produc'ion. En outre, c'est une erreur que de croire que les substances alimentaires ne croissent que dans une très faible proportion. Pour s'en convaincre, il sutfit le songer aux lapin>; un seul grain de blé en produit des centaines. Quoiqu'il en soit, Malt us é:ait pourtant partiellement dans le vrai lor-qu'il affirmait que la race hnmaine se reproduit da'.s des proportions de plus en plus considérables. Pour arrêter ce développement inquiétant, disait-il, il y avait des obstacles naturels ou artificiels, tels que des épidémies, des guerres, des catastrophes. Mais ces obstacles n'ont pas empêché l'humanité de s'ac-«oître. A quelques rares exceptions près — comme par tvmp'e le cas de la France — la popu ation a augmenté constamment dans presque tous les pays. Au mnmei:t où éclata la guerre, la densité de la population était en moyenne, par kilomètre carré, de 112 habitants en Allemagne, de 118 en Italie, de 132 en Angleterre, de 172 en Hollande, de 216 en Belgique. L'excédent des naissances sur les décès, par 1000 habitants, était,en Europe, le plus fort en Allemagne: 11.7, et le plu- faible en Suisse : 10.9. mais nulle part il n'y av tit une proportion négative. En Belgique, le coefficient ©tait de 11 d.Quant aux mariages, p^r 1000 habitants, e'était l'Ai gleterre qui accusait la moyenne la plus considérable: 15.2, suivie de loin seulement par la Russie : 8.6. La Belgique «ût une proportion de 8.2 et l'Italie venait en dernier H avec 7.3. Il résulte de calculs faitj par des spécialistes, qu'en 1900, la population mondiale était de 1 milliard 60») millions d'habitants. Comme la surface totale de la terre ferme des deux hémisphères est d'environ 52 millions de kilomètres carrés, cela correspond à 30 habitants par kilomètre carré. En tenant compte de la mortalité moyenne et de certains facteurs anormaux tels que des guerres, des disettes, des épidémies dans les rays non encore civilisés, on est arrivé quand mèn e à faire, grosso modo, les prévisions suivantes au sujet de l'accroissement de la population mond al • : De -900, où le monde comptait 1,600 mil ions d'habi_ tants, soit 30 par kilomètre carré, on passe ait en 1 an 2000àé milliards 328 millions d'âmes, c'est-à-dire 83 par kilomètre carré. En l'an 2250, on arriverait au chiffre imposant de 52 milliards,ce qui donnerait 1000 habitants par kilomètre carré \u-delà de cette proportion, parait-il, U vie serait impossible. Bn 2250 il faudrait donc qu'->n pen Je à l'equateur une immense pan- arte dans le genre de e,elles qu'on affiche au Cirque et aux cinémas : — Bfsetzt » tyn se passera-t-il par après? J? n'ose y songer, ^'oubliez pas, en effet, que suivant Buffon, la vie ne Oindra sur notre planète qu'en l'an 95.000. Et Buffon * encore été très modeste. L;astronome Leverrier assigna au système solaire une durée de 35 millions d'an-iées. Les partisaus de la théorie de l'aplanissement tes montagnes calculent que dans 6 1/2 millions d'années \a mer couvrira tout le globe. Comme on peut îoir, les techniciens eux-mêmes ne sont pas d'accord. Au fond, cela ne nous fait d'ailleurs pas grand'chose; la fin est encore suffisamment loin pour que nous n'at-trappions pas des coliques en y songeant. Voilà, cher et fidèle abonné, quelques données. Personnellement, je crois — ce que M. de laPalice aura dit également — que la guerre ca-'sera sans doute une pénurie d'hommes, passagère et momentanée, dans les )>ays qui se seront battus. Mais au point de vue du développement général de la race humaine, en tant qu'in-^idus, j'ai peine à m'imaginer que le déficit ne pourrit être assez rapidement comblé. Le pis de l'affaire est Que les disparus auront appartenu à la partie la plus civilisée de l'humanité. Mais au-delà de ces modestes 'éflexions, je n'ose me risquer. Vous en tirerez peut-être 'tas que moi. Je l'espère pour vous. Sur ce, cher et fidèle abonné, soyez heureux et. comme 'ms vous intéressez particulièrement à la repopulation ^ monde, ayez beaucoup d'enfants. C'est le bonheur lie je vous souhaite du plu-; profond de mon cceur. Raoul Gustave. i-.vwnimar lajrniMayawuri-imj^sir. IVWM dimanche 29 septembre IttlS «aag.-JMwrr«Mt«w<>-i«nriWMiMMWr«ifmMeatarw*Tg>iir J m •jurJtaKrcueattBetBirTrm r-nm/t^sexsczaa 1® centimes le .numéro 62* année — N" 287-273 Journal de Gand SGHO DES Rédaction et Administration: 3, RUE DE FLANDRE, 3, G AND Abonnements : UN F ANC VINGT CXI.'Q PAS TRIMESTRE ÉCHOS D'A H ;r Au Théâtre Pat hé Cercle Artistique symphonique Gantois j Le programme du dimanche 22 débutait par une guir- j lande mélodique de Massenet, Scènes Pittoresques — 4* \ suite '.-'orû'.iestre —, où l'Angélus, page grave et recueillie, ? tout en restant parfu.-, — genre Jongleur de N.Dcime - i tranche sur les couleurs claires des trois autres parties : Marche, Air de Ballet et Fête Bohême d'un optimisme réconfortant Le « clou » du programme symphonique fut néanmoins la Symphonie il. 1 de Brahms, le dernier venu de cette immortelle trinité musicale — Bach, Beethoven, Brahms— qu'on dénomme les trois grands B. Cette symphonie, tout comme les autres du même compositeur, est peu, trop peu connue et on ne peut que louer l'initiative de M. Guilleinin qui se propose de nous les présenter successivement. Cette œuvre, quoique plus moderne et plus tourmentée de facture, s'apparente directement à Beethoven. Elle est d'une profondeur qu'on ne parvient pas à sonder facilement à une première; ce qui peut, à certains endroits, donner une impression d'aridité. Une réaudition effacera ce malaise. L'Allegro est nerveusement mouvementé, rempli d'imprévus; l'Andante est d'une gravité, où l'atmosphère sévère produite par cors, bois et violoncelles n'est entrecoupée que par des pans de ciel lumineux que tracent les violons. Une grâce coquette, mais ordonnée, entoure Y Allegretto, énoncé par la clarinette; tandis que la noblesse, la grandeur de l'Adagio, où le cor prédomine, fait songer à un lever àc soleil ou à la réalisation d'un idéal longtemps cherché : à l'apaisement. La 1° Arabesque d'un CL Debussy non encore révolutionnaire est un Caprice de poète, une rêverie qui monte en volutes bleues, et où l'on reconnaît déjà la fluidité future de l'orchestration au regretté maître. Charmante, cette Aubade de Chérubin, comédie chantée — violons et flûtes — de Massenet 1 Comme fin l'Ouverture bien connue d'O'oéron. La partie vocale était tenue par M. Verniers, qui, très en voix, a obtenu ua succès considérable. Son organe charmeur s'est Ht valoir dan* l'air de la fleur de Carmen, dans Heeft het roosje milde geuren, ce Bijou de Benoit, mais, surtout, dans le Stabat Mater de Rossini, très mélodique, mais si mondain, qu'il n'a vraiment de religieux que les paroles. Ce morceau qui contient des passages très périlleux a été interprété à la perfection par notre ténor. Marquons une bonne note en plus pour lui. •* * * ■Concert de Charité du 23 Septembre Ce concert organisé au profit de l'Œuvre des Prisonniers de guerre a été un réel succès. Il n'est pas nécessaire ici de tresser de nouvelles couronnes en l'honneur d'artistes réputés tels que MlleMormesnil et MM. Ast. Bo-gaert et Verniers. Qu'il me soit cependant permis de louer spécialement et particulièrement lu harpiste Mlle Haller, dont l'âme d'artiste et les progrès d'instrumentiste se sont fait jour, tant dans l'ensemble de Corelli, que dans ses morceaux séparés. Voilà ce qu'on peut appeler un « tempérament » 1 Mlle Dupuis également a obtenu sa part du succès. C'est une jeune violoniste dont l'avenir ne semble pas douteux 1 Les ballets Gavotte Louis XV et Menuet de Cour exécutés sous la direction experte de Mme Gommaerts ont été fort goûtés : ils ont ressuscité la grâce délicieuse de cette époque de poudre et de fanfreluches. Citons encore élo-gieusement Mr D. C. et les accompagnatrices M®* D. C. e* Mlle Chatel ainsi que M. P. Haller qui tenait l'harmonium, et.« lest not least » le directeur dévoué et à la hauteur de sa tache, M. A. Rinskopf. Je serais incomplet si je ne faisais ressortir la décoration artistique des programmes, dont quelques-uns étaient vraiment très originaux. Dans cet ordre d'idées nous citerons les noms de Mlles de Hemptinne et Chemay, de MM. De Rycke, père, Luc. De Rycke, Thiery, Luc. Van de Putte, Van den Hende. Un mot d'encouragement également à l'adresse du petit jeune homme, W. Valcke, qui malgré son jeune âge — six ans 1 — accompagna au violon la première scène enfantine. L'Œuvre me charge de l'agréable mission de remercier tous les participants et organisateurs — n'oublions pas M. Blanc ! — ainsi que le sympathique public qui a, par ses manifestations de satisfaction, amplement compensé tous ces louables efforts. Espérons qu'il reviendra au rendez-vous du 21, dans la même salle ! * * * Parmi les œuvres philanthropiques, celle de la rue des Baguettes nous avons déjà parlé antérieurement de celle du Secours aux Eprouvés de la Guerre — occupe une des places prépondérantes. Le concert précité était ; donné à son profit et aidera à soulager les misères de nos frères captifs, éloignés de leur pays et de tout ce qui leur est cher. Hormis les fêtes et représentations diverses la ressource principale de cette Société consiste dans des dons particuliers et, surtout dans le service des quêtes organisé dans tous les cafés et autres locaux et dont une affiche mensuelle donne le rapport. Ainsi c'est en bas de l'une d'elle — celle ! de mars 1918 que je découvre en grands caractères f que la Société Elk zijn Plicht à elle seule a versé du • lr janvier 18 iusque mars la coquette somme de 21826 fr. i Honneur à elle 1 C'est également en parcourant ces diffé- : rents rapports et en comparant les différents versements que l'on constate que le record en revient incontestablement à M. Aug. d'Ancoine, qui a versé en neuf mois et demi la somme de 3908.25 fr. Renseignements pris, voici ce qui me fut communiqué. Je promis évidemment le seciet le plus absolu. Un cercle d'amis se réunit régulièrement chez lui, soit pour faire une partie de billard des matchs y sont organisés entre les meilleurs joueurs de la ville ! —, soit pour faire une partie de cartes. Le bénéfice, plus le produit des quêtes, faites en uniforme de cérémonie par une gracieuse demoiselle, est ainsi versé par sommes de 100 fr. Cette société se compose ainsi de douze... disons : apôtres, les uns généreusement barbus, d'autres abondamment chevelus — genre artîsse — d'autres encore atteints par une calvitie précoce, fruit de profondes études et méditations philosophiques Car la philosophie y est à l'ordre du jour. Il y a plus : le président — qui cumule les professions d'huissier et de pêcheur — est spécialiste dans la matière et donne parfois des conférences... tout en se promenant, comme un moderne Socrate ! Mais si les opinions philosophiques diffèrent, tous les apôtres sont réunis par ce seul lien qui devrait réunir le j monde : Humanité et Charité! M. Aug. D'Ancoine qui met ainsi, généreusement son billard ou plutôt sa maison •ntière à la disposition de ses amis et ce, dans un but unique de philanthropie, mérite un hommage chaleureux* ? Qu'il veuille bien en trouver ici l'expression l m | Déplacement. Nous apprenons de source autorisée que M. Zeemans quitte définitivement le Nouveau Cirque. Nous pouvons affirmer également qu'il restera dans notre ville et que ses nombreux admirateurs pourront l'applaudir dans un local, qui sera désigné ultérieurement. B. Les Expositions i Lie alon du <r Coin de rue », dont nous annoncions dimanche dernier l'inauguration, s'avère décidément j comme un succès. La place nous étant mesurée,, nous nous bornerons aujourd'hui à parler des paysagistes, lesquels forment ici la majorité des exposants. Il faut mettre hors pair J. Horenbtint et Fard. Willcbïrt9 ces deux magistrats interprêtes de nos vieux sites flamands. L'un et l'autre sont servis par une technique impeccable, où les précieux enseignements de la tradition se combinent aux plus heureuses découvertes du modernisme. Le « Quai du Rosaire,à Bruges», do J. Horenbant, est admirablement orchestré, en ces timbres violets qu'affeevionne ce maître sympathique et grave. Le coin du « Quai St-Antoine, à G and », de Ferd. Willar.rt est une page exquisément savoureuse, où l'exactitude s'allie à un réel souci d'art. Cet artiste nous montre aussi deux < Coins de parc -, dont l'un est particulièrement séduisant en sa grâce XVIIIe siècle, alan-guie sous les rouilles de l'automne. H. Van Mette, dans sa « Ferme à La Panne » semble s'être dé'ibérement rallié à l'impressionnisme.C'est une pa<?e fraîche et sincère, très habilement brossée. Quelques paysagistes se montrent ici particulière-mmt préoccupés de l'éclat du coloris et de l'intensité umineuse : Oct. Soudan, Gab. Swarts, De Bondt, Lippen». L' « Kffet de neige » d'Osc. Soudan est peut-être, dans ce genre, le plus brillant morceau de ce salon, par ift facture primesautière, l'ampleur de visions.la richesse de tons. Le second paysage qu'expose l'artiste, une impression estivale, est également vibrante : l'œil croit y percevoir, à quelque distance, le tressaillement même de l'atmosphère. G' b. Swarts nous montr® une «Allée àVinderhaute», toute baignée des bru*es dorées du crépuscule, et un * Champ de blé » courbé sous la rafale, où s'exprime avec charme et vigueur une âme de vrai paysagiste. Cette artiste sincère, dégagée de teut* influence, est en pas e d'acquérir urne place marquée parm^ nos peintres. Ch. Du Bondt aussi, dans une impression largement brossée, aecuse un bea* tempérament de coloriste, et M'intobio a une étude de Châtaigniers flamboyant sous un soleil printanier, qui soutient, sans trop pâlir, le voisinage de l'éclatante page de Soudan. Le souci de la technique semble prédominer dans cette étude brillante mais un pen froide. Lippens. un des derniers venus dans la grande confrérie de nos peintres, n'apporte encore ici que des promesses, notamment un « Ponton » dont il faut louer le coloris harmonieux et chaud. D'autres artistes : Trealliew, Êaph. Robert, De Cuy-per s'opposent aux précédents par leur prédilection pour les harmonisations grises, les colorations assourdies- Les deux premiers sont toujours les consciencieux et distingués praticiens que l'on sait. Trealliew a peint •i'un style sobre, élégant et délicat, deux vues de moulin. Raph. Robert a été particulièrement heureux dans deux pages, où se traduit un profond sentiment d'art en d<*s colorations d'une richesse discrète. Ce sont là des œuvres d'un rare mérite. Quant à De Cuyper, il apparaît très en progrès et son originalité éclate incontestablement dans deux interprétations d'un même sujet, une barque de pêche arrêtée au milieu de la rivière. La touche est franche et large, le eoloris raffiné et superbement harmonieux. ( :ela aussi est de vrai et bel art. On constate chez nos marinistes, Cogen et Alb. De Vos, des divergences analogues à celles qui séparent, par exemple, un Soudan, d'un De Cuyner. Alph. Cogen reste fidèle à sa dilection pour les symphonies grises. Il nous montre la mer sous l'aspect que nous lui connaissons le plus : ces tonalités glauques, d'une transparence si dé icate, d'un charme si mélancolique. «L'esta-cade» surtout, est, sous ce rapport, d'une poésie et d'une vérité admirables. Alb. De Vos, lui, recherche de préférence les effets colorés, les « moments > caractéristiques. U excelle à saisir les fugitives irisations que jette sur les flots le nuage vagabond ou le soleil couchant. Sa « grande vague » est superbe de mouvement et semble^éclairer de ses roses reflets tout un coin de salle. Il nous faut, avant de clore la liste des paysagistes, mentionner encore une marine fluviale à'Ed. Roelnndt, dont le point de vue et l'heure ont été très joliment choisis, et quelques claires et habiles pochades de Jacque» De Zeine. O. V. IA suivre). .£.9, Chranlqin Gsufatifl MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes { sonores. Accessoires divers. BUREAU de change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et liniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. PAIN. — Le Comité National de Secours et d'Alimenta-risn, Région Gand-Urbain, informe le public qu'à partir de lundi 30 septembre prochain, la ration de pain ordinaire portée de 2100 gr. à2310gr. par semaine, soit 330 gr. par jour. Cette ration sera distribuée au public sous forme de trois pains pesant chacun 770 gr. 12 heures après la cuisson. Le prix en est fixé à 53 cts. La ration de pain blanc pour malades est fixée à 1700 gr., soit deux pains de 850 gr. au prix de 85 cts. La distribution du pain ordinaire devra se faire ainsi qu'il est dit dans le tableau ci-après. Les boulangers ont reçu ordre d'observer strictement ce mode de distribution. Jours 1 pers. 2 p. 3 p. 4 p. 5 p. 6 p. 7 p. 8 p. 9 p. Lundi 1 pain 11 2 3 3 4 4 5 Mardi — 12223344 Mercredi 1 1 1 2 3 3 4 4 5 Jeudi — 12223344 Vendredi 1 1 1 1 2 3 3 4 4 Samedi — 1 2 233445 ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6. Meubles. Literies. { VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. 1 L'ONGUENT Pédipliile guérit pour toujours cors aux pieds, ceils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. Gacons, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. POMMES DE TERRE. — Nouvelles cartes de ration-nemènt. Les intéressés sont priés de remettre d'urgence la nouvelle carte de rationnement à un boutiquier de leur choix, pour autant que celui-ci est reconnu comme boutiquier agrée; ils sont priés également de signer les parties A et B et d'y faire indiquer le nom, l'adresse et la signature du boutiquier. Les cartes non remises n'entreront pas en considération pour le rationnement. Jusqu'à nouvel ordre la population continuera à être servie sur présentation de l'ancienne carte de rationnement. PAPIERS et sachets, Van den Breen, bdde l'Abattoir, 17. PRÊTS.Achat, vente propriétés.Minnaert,bdBéguin.21. CONFISERIE choeol. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. ^AVIS. — A partir du 1er octobre prochain, les bureaux du Comité de « Secours aux Prisonniers de Guerre » 6bis, rue des Baguettes, Gand, ne seront plus ouverts l'après-midi. La public y aura accès de 9 à 12 1/2 heures. FONDS publics. —- Gillet, rue lorjgue dés Violettes, 37. G. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 59, Coupure, r. g. Nég. fonds publics, coup.-chèq., monn. étrang. SONNERIES ÉLECTRIQUES. Geniets, 14, r. Brabant. COKES (tout venant). — La vente se fait à l'Usine à gaz de 7 1/2 à 11 1/2 h. et de 2 à 5 h. sur présentation de la partie A/B de la carte brune. Ration : 50 kg. au prix de 2 fr. 50. Lundi 30 septembre, matin : 25801 à 26800, après-midi : 26801 à 27800; mardi 1 octobre, matin : 27801 à 28800, après-midi : 28801 à 29800 ; mercredi 2, matin : 29801 à 30800, après-midi : 30801 à 32700 ; jeudi 3 matin : 32701 à 33700; après-midi: 33701 à 34700; vendredi 4, matin : 34701 à 35700, après-midi : 35701 à 38100. Cacao sucre « MARGOT », Café mélange «LEXTRA», Amidon composé « LE LIS », Butter-Cream. Vente en gros, LÉON ROTSAERT, 7, rue de la Poudrière, (près Boulev. St-Liévin). HÉMORRHOÏDES 1 ! — R. Baetslé, 56, rue Charles Quint. — Alb Baetslé, 48, avenue Elisabeth, Gand. L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. BRIQUETTES. — Les bons seront remis contre paiement, rue de Bruges, 26, aux jours indiqués ci-dèssous de 9 à 11 1/2 h. et de 2 à 4 1/2 h. 6e section : lundi 30 septembre, 26301 à 26800 ; mardi 1 octobre, 26801 à 27300 ; mercredi 2, 27301 à 27800 ; jeudi 3, 27801 à 28300 ; vendredi 4, 28301 à 28800 ; samedi 5, 28801 à 29300. BANQUE l'Union du Crédit de Gand, Société Anonyme, fondée en 1855. Capital 2.500.000 fr. Siège Social : place Saint-Michel, 16. Bureaux auxiliaires : rue de Flan-dee, 32 et Avenue Elisabeth, 19, Gand. Toutes opérations de Banque, Change, Dépôts de fonds. Encaissement de coupons, Ordres de Bourse, Vérification des tirages. Service financier pour compte de Sociétés. Location de coffres-forts. — Dépôts : à découvert et cachetés etc. CHAUFFAGE AU BOIS : Foyers calorifère, rue des Foulons, 36. ECONOMISEZ vos CHAUSSURES par l'emploi des Protecteurs « DUC » pour chaussures d'hommes, dames et enfants. Légers - Solides - Pratiques - Elégants. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. ŒUVRE DES VEUVES.— Cette œuvre philanthropique compte certainement parmi les plus anciennes de la ville. Aussi bien jouit-elle de la sympathie et de la confiance générales de notre public gantois. Il suffira de dire qu'elle est présidée par MM. les sénateurs de Lanier et Vercruys-se-Bracke pour prouver que cette estime est amplement justifiée. Cette «Œuvre des Veuves», dont le but est trop connu pour y insister ici, se propose de donner dans le courant de cet hiver plusieurs fêtes qui auraient pour but d'enrichir la caisse et de pouvoir ainsi secourir plus efficacement la misère qui s'annonce toujours plus noire. A cet effet elle a constituée un Comité des fêtes présidé par M. J. Beyls, que l'on peut considérer comme un spé- ' cialiste dans la matière et sous la direction duquel il est impossible qu'une entreprise ne marchât pas à souhait. M. Beyls s'est adressé au groupe artistique « Caritas », et grâce à la bienveillance et à la générosité de M.Falzogher, directeur du Minard, que nous remercions ici, on put d'un commun accord fixer quatre représentations. Nous faisons observer que les éléments de «Caritas» prêtent un concours absolument gracieux, si bien que la recette intégrale retourne à l'Œuvre des Veuves. D'un autre côté le choix du répertoire satisfaira les plus difficiles et nous sommes convaincus que les amateurs de comédies saisiront j'occasion pour s'y rencontrer et passer en famille une agréable soirée. Nous faisons donc suivre ici la nomenclature des quatre pièces qui, sauf imprévu, se donneront au Théâtre Minard au profit de l'Œuvre. 1. Dans la première quinzaine de décembre : « De Strijd om het Meesterschap», un excellent vaudeville de Dielman, 2. Le 22 février : «De Rechte Lijn» de Fabricius, auteur de la pièce à succès : «Dolle Hans». 3. « Het Duel — Le Duel » de Levadan. 4. « Het Roode Kleed — La Robe Rouge » de Brieux. Il est superflu d'insister sur la qualité de ces œuvres d'art ; la renommée des auteurs en répond. D'un autre côté le tarif des places est très raisonnable. Les places les plus chères sont à raison de onze francs, (stalles, baignoires, loges) pour la série de quatre représentations. On peut s'inscrire au bureau du Journal. LUSTRES en fer. — Liseuses. — L'Electricité M. C., rue du Hainaut, 8. SEMELLES et TALONS de CHAUSSURES en «OMEGA ». Plus solides et meilleurs marché que le cuir. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND BEETHOVEN au Théâtre Pathé. — La première représentation de Beethoven est fixée au Samedi 12 octobre prochain. Le Théâtre Pathé sera seul à Gand à passer ce film extraordinaire. La partition musicale qui accompagne le film sera confiée à un orchestre d'élite sous la direction de F. Enthenoven. LA CHAMBRE de discipline des avoués près le tribunal de 1® instance de Gand pour l'année judiciaire 1918-1919 est composée comme suit : Président, Maître Van Wacsberghe ; Syndic, Maître Guequier ; Rapporteur, Maître Papillon ; Secrétaire-trésorier, Maître Beyls. ACHATS de Tapis de Smyrnc et Carpettes persanes au plus haut prix. Ecrire, 84, quai du Nord. ASSORTIMENT COMPLET d'OUTILS pe.ur SAB©. TIERS. Qualité supérieure. Maison Ùirtry-Ceison, rue des Champs, 12, GAND. NOS TRA M WA YS. — La compagnie des tramways procède, chaussée de Courtrai, au remplacement des votes; si 'c'est un fait banal en lui même, il engendre pourtant une merveille: là soudure des rails, parla production d'une lies plus hautes températures qu'on puisse atteindre : plus de trois mille degrés sans que le creuset <ù;vieu.;ie souleverl rouge et cela grâce au procédé Goîdschmit. Voici comment l'on opère •" On lime d'abord les faces des rails qui doivent être soudées, de façon à enlever les impuretés déposées à la surface, puis on les rapproche à l'aide d'un appareil qui les maintient à un demi centimètre environ l'une de l'autre. On enveloppe le tout d'un manchon recouvert intérieurement de magnésie; ce creuset, qui épouse la forme du rail, est muni d'une ouverture cylindrique sur laquelle vient s'adaptér un entonnoir également recouvert de magnésie; on remplit celui-ci de thermite mélangé d'oxyde de fer, bien connu sous le nom d© rouille et d'aluminium. On allume lé tout soie avec le chalumeau au oxhydrique, soit à l'aide d'une amorce formée d'oxyde de barium et d'aluminium3 à laquelle on met le feu avec ua ruban de maguusium. La chaleur est suffisante pour provoquer la décomposition de toute la masse, la température s'élève dans des proportions fantastiques, les métaux entrent en fusion et le fer, le plus lourd, remplit le moule ; on recouvre d'un poiit réchaud pendant quelques heures afin que le refroidissement ne soit pas trop brusque. La soudure est terminée. Sou plus grand avantage, pour nous pauvres voyageurs, est de supprimer radicalement les cahots dus à l'usure inégale des extrémités des rails. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. FOUR A PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. % THÉÂTRE PATHÉ. — Jusqu'au 3 octobre. « Les 3 Béguins d'Henny ». Comédie en 4 actes. Personnages : Herinan de Goncourt, propriétaire terrien. — Louise, sa femme. — Hans et Tonny, leurs fils. — Arnau, riche propriétaire. — Agnès, sa fille (Henny Porten). Le 5 octobre : « Le Signe de Caïn ». Le 12 octobre : « Beethoven ». Location tous les jours de 10 h. à midi. Matinées tous les lundis à partir du lr octobre. Le LUNA PUDDING POWDER est le moins cher, parce que son emballage est le moins luxueux. FERNAND Mestdagh, coiffeur de dames, r. a.Vaches, 5. AU MINARD.— A partir de jeudi 3 octobre on donnera « De Echtscheiding van Amadee », vaudeville gantois en quatre actes par H. Van Seymortier et Jean Ray. Tous les dimanches, à 3 heures, grandes matinées. PASTILLES PECTORALES KERCOPIX. 1,50, fr. la boîte. En toute bonne pharmacie. THÉÂTRE MINARD. -- Le cercle philantropique «Elk zijn Plicht » organise le samedi 5 octobre, une grande représentation de bienfaisance. Le cercle artistique «Caritas» interprétera «Dolle Hans», avec le bienveillant et gracieux concours de Madame Irma Coppitters. La Sté Royale . « Harmonie Nijverheid en Wetenschappen » sous la direction de M. De Koster se charge de la partie musicale. Nul doute que les efforts du vaillant cercle ne soient récompensés I II y aura salle archi-comble. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. TOMBOLA der Krijgsgevangenen organisée par le cercle philantropique «Elk zijn Plicht». — Le succès de cette tombola va sans cesse croissant. Il y a actuellement plus de 200 prix qui prendront plusieurs expositions en ville ; leur valeur dépasse 12.500 fr. Les personnes qui désirent participer à cette œuvre méritoire entre toutes, péuvent envoyer leurs dons ou leurs prix au bureau de renseignements établi chez M. Aug. D'Ancoine, 14, place St-Bavon. Les billets sont en vente partout en raison de 10 centimes. PLUS DE CHARBONS à trouver en ce moment. Faites vos approvisionnements de bois à brûler pour l'hiver dès maintenant et avant la hausse ; c'est un bon placement d'argent : Chênes (en petits blocs) à fr. 13,50 les 100 k°» i livrés Sapin » à fr. 12,— » à Canada » à fr. 11,00 » ) domicile Poids garanti. Rue d'Egmont, 19 (Parc). ST.-NICOLAS des enfants malades en traitement à l'Hôpital Civil de Gand. — Les personne qui disposent de jouets hors d'usage, poupées, chevaux, etc. peuvent les adresser chez M. Ed. De Laeter, rue Haut Port, 6, et les souscriptions en espèces ou autres au bureau du cercle philantropique «Elk zijn Plicht», 14, place St-Bavon, E/V. N'est-il pas du devoir d'un chacun de donner un tantinet de joie à ces pauvres petits ? ESSAYEZ « CRÈME 8EURRETTE ». — Remplace ie beurré sur le pain. Délicieuse, nourrissante. PHARMACIE FERD. BOONEN. Fossé Ste-Elisabeth, ; 27, Gand. SANGSUES UNION Pharmaceutique des Flandres. — Pharmaciens de service le dimanche après dîner, 29 courant : pour Gand (Dock-Porte d'Anvers) et Mont-St-Amand, M. Van Bock-staele, rue d'Anvers, 73 ; pour Ledeberg et Gendbrugge, M. Ach. Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg. OUD-GEND. — Jusqu'au 3 octobre 1918. « L'Ermite de St-Georges ». Grand drame nouveau en 4 parties. « La Victoire du Cœur ». Comédie dramatique jouée par Henny Porten (demandée). Etc., etc. SOCIÉTÉ d'Aviculture « Het Neerhof », Gand. — L'exposition annuelle d'aviculture et de cuniculture aura lieu les 30 novembre, l et 2 décembrs prochain, au local «Nouveau Grand Hôtel», Boulevard du Jardin Zoologique E/V. Le règlement-programma paraîtra le 1 octobre. Pour . ous renseignements prière de s'adresser au secrétaire-général, M. Ach. Heyndrickx, au local précité. ON DEMANDE bonne vendeuse. Réf. sérieuses exigées. S'adresser de 8 à 10 h., rue basse des Champs, 58, Gand. MODERN PALACE. — Du 27 septembre jusqu'au 3 octobre 1918. Pour la lre fois en Belgique : « La Petite Comtesse », grande comédie dramatique en 5 parties jouée par Mady Christians et E. K. Titz. « L'Affaire Goulden », drame émouvant en 4 parties. Etc., etc., etc. Bulletin Financier Bourses Gand. La Société Coopérative « Vooralt » avait demandé l'autorisation à créer pour 2 1/2 millions d'obligations 4 1/2 p. c. Aussitôt cette autorisation obtenue, elle s'est empressée de faire appel au monde capitaliste, par capitaliste la voie d'une émission publique. La façon dont elle s'y est prise était audacieuse, imprudente, mais elle a réussie; d'après ce qu'on nous assure, la souscription, qui sera close demain lundi; obtient un plein succès. Cette émission nous démontre une évolution dans les idées socialistes; son succès nous prouve la démocratisation du capital ; ce rapprochement nous confirme; qu'au point de

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods