Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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22 February 1914
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s.n. 1914, 22 February. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zc7rn31v1t/
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uitjianeh** -2 et Lundi 23 février 191 /| 5 centimes le numéro ôS"1® année N° 53- JOURNAL DE GAND abonnements s REDACTION & ADMINISTRATION . annonces ( gULOIOOE' »® tran» pu aa: 7-50 francs pour six mois; 4 trancs jour trola mo". g, RUE DE FLANDRE, 8, GAND Pm • l'étranger, ie port en volr le tarif au bas de 1k lernlèrâ page du journal TELKPHONE 666 Non ateliers étant fermes demain, le JOURNAL DE GAND ne Paraitra Pas WjPour tEmployé Ile Congrès progressiste, qui se réunira Bl mars prw '^in pour préparer la ba-V,; électorale du 2i mai, a inscrit au ■r. , de ses délibérations une série H. iiiesiires destinées à améliorer la situa-■on moral.- et mutérielle de la classe si in-BJt'ssante des employés. ■ Ceux-ci forment une partie particulièrement'laborieuse de la petite bourgeoisie H démocratiques et généreuses, où Bon rencontre peu ae cléricaux. Le prolé-Haiiat intellectuel est, en effet, attiré par idées de libre examen, et c'est dans ses Kangs que le libéralisme démocratique ■trouve le plus grand nombre de ses adné-Bènts. C'est peut-être pour cette raison ^Ke le gouvernement clérical ne s'est pas ^Brieusement préoccupé jusqu'à présent de ^Kmélioration du sort de l'employé. I Aussi le Parti progressiste a-t-il fait son ^Hevoir en pensant que la démocratie ne ^■oit pas seulement assurer le bien-être Hdi l'ouvrier et qu'elle a l'obligation d'éten-sa sollicitude à l'employé qui, trop ^Euvent, hélas ! souffre de là misère, du ^Kanque de protection de -son travail, de ^■insécurité du lendemain et de l'absence B<j<: toute législation sur son contrat de tra- I C'est un sujet que nous avons souvent ^ftveloppé ci cette place. Il est nécessaire K- revenir chaque fois que l'occasion ^K'en présente parce que, en vérité, les souffrances de la classe des employés sont ^fcmparables à ce qu'étaient jadis celles de ^■'ouvrier privé dé toute protection légale. ■ Au Congrès progressiste de 19l0, nous ^■{lirions l'attention sympathique de nos ^Hnis sur l'urgence qu'il y avait à légiférer Ki: le contrat de travail de l'employé. B Notre Code civil est pour ainsi dire muet ^■ur ce point, pour l'excellente raison qu'à ^Bépoqi<e où il fut voté et promulgué, au du dix-neuvième siècle, l'industrie ■e: le oommerce étaient loin d'avoir pris ^■importanoe et Je développement qu'ils on! ^■cqu:s de nos jours. Les employés d'alors ■e réduisaient à quelques commis die bou Hto-'-, et les" deux ou trois articles que le Hûe Napoléon consacre au louage d'ou-^■rege et d'industrie étaient suffisants pour ^Hgier leurs rapports juridiques avec les ^Balruns. H Aujourd'hui, les employés sont devenus Hégio;! ; et l'incertitude la plus pénible pèse ■m toutes les questions qui peuvent les Hnettre en conflit avec le patronat. H La jurisprudence se montre, en- ces ma Hières, d'une très grande versaiité. Tout y Hfe inoertain. Et de cette incertitude mêtne ^Baissent des conflits qui s'évanouiraient si législation claire et positive établissail ■r<!in le statut civil de l'employé. H11 y a plusieurs années qu'un projet dt" ■lo- dû à des députée progressistes, étc ^Béposé à la Chambre sur la question qu' Hiouâ préoccupe en ce moment. Il dort dam.' ■es cartons du Parlement. ■ Ne se trouvera-t-il pas à la Chambre ni Homme persévérant et tenace pour amenei ■c, projel îi la discussion et au vote Y ■ Ce n'est pas là une question politique. I ^B'âgit d'ine réforme sociale dont personne ■lie peut contester la nécessité et l'urgence ■ L'an dernier, le législateur a enfin doté ^■employé d'un-e juridiction spé-ciale, d'ur ^Bonseil de prud'hommes qui tranchera dé ^■ormai? ses difficultés avec le patron. H II est donc urgent de mettre à la dispo de ce Tribunal un droit positif, ap ■>iyé sur des textes et non sur Les varia ^Hons de la jurisprudence. H Le contrat de travail : c'est donc là que trouve la grande, la principale revends ^B'ion de l'employé moderne. ■ Mais à côté d'elle, que d'autres objet-^Bjivent encore retenir l'attention du légis ^■Nous ne voulons insister que sur l'une ^■«lles. à savoir l'extension aux emplovér-■^ ^législation sur les habitations à bar y a là une belle œuvre à accomplir. ■Fne des premières qu'un Parlement son ^B'lv dp saine démocratie doit ovoir à croir V réaliser. Jules NOIRFALISE I ECHOS La viande chère. Nous devons rectifier notre der nière information quant au prix d*' la viande congelée que le gouver Htrï;arméi8nt ^ comman<*€r Pour l'usage B^ramnes* acbetée est bien de 500'00,l le prix est encore bien inférieur t^i ■>v ' ,ïui nons avait été indiqué : il est ■l,|r':merlt de fr. 0.94 — non an te-quatre . 7 P8,1* kilo, pour la marchandise ■g ».« 4 destination. ■.Ag"*11 que c'est du boeuf superbe. ■'viJÎT6?. bénissez le gouvernement de H viande chère ! vw La loi scolaire est donc votée mais pendant combien de temps vivra-t-elle ? Voici un couplet du * Pliant de victoire entonné par le l'Escaut, qui peut servir de ^Ktr ' sur longévité du nouveau ré- obligations et charges des écoles li-Hiuffm» t «■ ,mussées en proportion de Mh-Lifî!,n ^es ressources mises à leur >.^e Pr°Ht pécuniaire pour les ■Qriiii 1 cn'es sera nul. Si bien que la ■v0jr. catP°lique conservera les mômes ];k^u auParavant envefs l'enseigne-B ^rf catholique », I^Blamnr ^onc s attendre à de nouvelles ^BtradniJnSi cl^ricales, réclamations qui ■ loi °n in^v^ablement par un projet xxw _Pe les débits sois fier, ô mon pays ! tes débits de boisson. parler 6rS! ceux-l^ Que nous vou-^B^sani nombre va sans cesse en ^B'uel d*>>i00rri7€ Va croissa,nt le chiffre ^B*'^f j 1Kf.0[1^amnatiions encouru-es pour ;• ;"]0i-Tue ou pour délits entraînés /ivresse. ^Beînl)!-'1 (l-hits n'ont pas seulement la ■l. V leur euphonie : les uns "■séquence des autres. , La statistique vient oe nous apprendre quelle est la quantité d'« .wsommoirs » que possèdent les chefs-lieux d'arrondissement belges. Dans ce nombre ne sont comptés que les débits de boissons reconnus comme tels par leur paiement de patente ; il y faudrait ajouter, pour être complet, les innombrables petits négoces à l'abri desquels des mastroquets déguisés vendent bières et alcool sans que personne puisse légalement les inquiéter. Si nous constatons cette récente statistique, nous voyons que Soignies, Dixmude et Termonde sont les trois villes accusant le nombre de débits de boissons le okis juoiucruJAWi pur rapport au chiffre de la . opulation.. Pour 11,039, ou 3,79'J, ou 10,14* .agitants, elles possèdent 450, ou 390, ou >3 débits, soit un pourcentage de 4.07, ou . i 02, ou 3.83. Autrement dit, il existe envi i ion quatre cabarets pour cent habitants. Si l'on faisait la proportion des hommes ■ tdultes dans ces cent habitants, on verrait qu'il y a quatre cabarets pour une tren-aine d'hommes: c'est effrayant, e-t c'est abominable ! Les chefs-lieux les moins oc*nUi<iruinés sont Schaerbeek, Liège et Verviers, cjud n'accusent que 0.93, 0.96 et 0.98 p. c. C'est, du reste, déjà coquet, et ce minimum n'est pas môme atteint par la pluparl ' ^3 povs étrangers. Le prix de la viande. Une sensible tendance à la bais se se manifeste depuis quelque temps sur le prix du bétail vif, el - dernier marché de Cureghem a nettement marqué ce mouvement, dit Le Soir. On attribue cette diminution à l'af t'iuence sur le marché de gros bœufs de trait que la fin de l'époque des labours rend inutiles chez les grands cultivateur? et que l'on envoie alors, aussitôt engraissés, au carreau d'abatage. Il y avait, au dernier marché, 2,191 têtes de gros bétail, dont quelques-unes n'ont évidemment, pas trouvé d'acquéreurs. Encor? une fois, cette situation semble malheureusement toute fortuite et passa gère ; cependant on peut, en voyant le» prix affichés chez certains bouchers, s< convaincre que ceux-ci ont déjà diminué les prix des meilleurs morceaux dans une proportion très raisonnable. 11 reste à souhaiter que cette diminution ne soit pas de trop courte durée et, sur-tout, qu'elle ne soit pas suivie d'une ra pide augmentation sur les viandes de belte qualité. v w% Brifaut a un éanule que signale Le Peuple : C'est un journaliste clérical d'Ar-Ion, qui a publié les nom et profession des convives ayant assisté à un ban quet organisé par la Lifyre Pensée de là-bas, en l'honneur du docteur Chapeauville. frappé pour avoir déplu à l'aumônier mili taire. Le but de cette publication est évident : dénoncer à qui de droit les négociants el fonctionnaires qui ont eu le courage d'appartenir à la Libre Pen3fè. Supposez maintenant que le délaie»r arrive à ses fins et qu'un des convives ainsi dénoncé soit boycotté, traqué, ruiné, acculé à la faillite, au désespoir, au suicide. A qui donc cet homme exaspéré devra-t-il demander des comptes ? Lu justice aura été impuissante à le défendre et il songera évidemment à se venger. C'est là qu'infailliblement nous mène ce fanatisme de Canaques. vw\ Comme on peut se tromper. Nous nous imaginions, dit Le Peuple, que le XXe Siècle avait t'ait chorus avec tous les sales papiers de son vicomte Roger La Honte d'Ardoye, qui représentaient, en mai 1912, les partis socialiste el libéral, comme la bande des Bonnot et Garnier. Confessons notre erreur. (( Nous n'avons pas l'habitude — dit ce journal — de rendre une morale ou une .•ollectivité responsable des agissements l'un isole. Qu'un libre penseur fanatique ente d'assassiner un propagandiste calrio-ique, nous ne mêlons point la libre peu jée à l'histoire. » Voilà une pensée élégante que nous opinions pour la conserver au moins jus-ju'...en mai prochain. Car il ne faut pas oublier que le XXe Siècle a de nombreuses disons pour revenir au langage du bon iens. D'abord la campagne électorale n'est, pas mcore ouverte. Et puis, il est bien dangereux de parler ie morale d'apaçhe, dans la môme semai-le où l'on vient de condamner aux travaux forcés un élève des écoles congréga-istes, où le fils d'un sacristain comparait levant les assises sous l'inculpation d'ho nicide et où un financier clérical vient l'abattre lâchement deux pères de famille. Voilà ce qui explique la semaine de sagesse.%%%% Aveu tardif. Au cours d'une polémique qu'il a engagée avec un journal socialiste, le XX* Siècle imprime les lignes ; u i vantes • u Chez nous, chacun a le droit constitu-ionnel de combattre les curés, d'entraver eur action et nul n'est tenu de leur assu-er une protection spéciale, pas plus du este qu'aux savants et aux explorateurs [ui voudraient découvrir nos contrées — îous citons les savants et les explorateurs >our qu'on ne nous accuse pas de tricher ur les textes. » Tiens, tiens! dit la Chronique. On pu->lie dbnc les textes complets maintenant t tourquoi notre pieux confrère s'est-il obs-inérnent refusé a reconnaître, jusque mer-redi dernier, que le fameux ordre du jour le M. Woeste les tronquait, et cortséquem-nent en falsifiait la portée ? Il est vrai que si le XX• Siècle veut bien nettre sur le même rang, pour la Belg. lue. les curés et les explorateurs, c'est ►eut-être parce que les explorations en Bel-ique sont un peu plus rares que les ex-•lorations au Congo 1 L'électorals me continue. Nous avions raison de dire que jamais le gouvernement n'abandonnerait son système d'électora Lame, dit la Gazelle de Charleroi. Il en a ►esoln pour vivre. Sans l'électoralisme et a corruption, malg: ' les vices du régime Jurai, sa puissance s'écroulerait comme in château de cartes. Aussi, ne sommes-nous pas étonné de ire dans les journaux cléricaux de l'arron-liissement de Sôig ies cette lettre, adressée »ar le ministre des chemins de fer à un andidat clérical aux prochaines élections ; « Comme suite à vos pressantes tnatan •os, j ai le plaisir de porter à votre connaissance que j'ai décidé de faire procéder i'focJia.'nement ù la mise en adjudication des travaux d'établissement- d'une passe relie pour- piétons, à la station d'Havré-Ville. * ^ "Agréez, etc... (Signé) VAN DE VYVERE. Ministre des chemins de fer. » N est-ce pas là le pire cabotinage politique ? C'est_ l'électorai!isme qui pousse à la mise en adjudication « prochjine » d'une passerelle. C'est, lui aussi qui préside aux nominations, avancements et faveurs. Les industriels, dans leur Lettae au ministre, prédisent un désastre économique sans précédent, si l'on n'en revient pas tout de suite à des procédés phis conformes aux intérêts du pays. Ce désastre, nous le subirons, ai on laissa faire tes cléricaux. A PXrïS LA CREATION D'UN PARTI CATHOL1 QUE — LES PURS ET L£S OPPORTL NISTE6 — L'INDIFFERENCE EN MATIERE DE RELIGION On a beaucoup parlé, ces temps-ci, de la fondation d'un parti catholique. Un parti catholique ? Qu'est-ce que c'est que ça? 1 oujours est-il que le mois ne s'écoulera pas complètement sans qu'une réunion constitutive de ce grand parti catholique n'ait lieu à Paris ou dans la banlieue. C'est là une drôle d'idée. Elle a germé dans la cervelle des ultra mon tains intransigeants, des purs du catholicisme et du cléricalisme, le colonel Kelier, M. de Bel-lornayre, qui, depuis des années et des années, ont participé avec une activité infatigable à toutes les luttes cléricales. Ces fanatiques ont demandé la permis sion au pape, car c'est le pape qui dirige l'évolution des partis politiques. Le pape, aurait donné son autorisa ...on, sous cette condition que les promoteurs du mouvement électoral obtiendraient le consentement, l'adhésion, l'appui de tous Les évê-ques de France. Voilà qui rend bien aléa toire la constitution de ce singulier parti, car les évêques de France, pour si fanatiques qu'ils puissent être en apparence et en théorie, sont, dans la pratique, des op-, portunistes fieffés, et il leur serait bien désagréable de favoriser la création intempestive d'une organisation politique dont l'unique résultat serait de mettre en relief la faiblesse irréparable du catholicisme français. M. Kelier-et ses amis, idéalistes, .utopistes, esprits essentiellement chimériques, veulent une organisation électorale, publiquement, exclusivement catholique, cohérente et combative, qui leur permette de compter politiquement comme catholique. D'autre part, ils soutiennent » un minimum de revendications catholiques unique pour la France, qui pourra être élargi là où le terrain sera plus favorable et les troupes mieux organisées. Mais partout, le même orogramme minimum, ratifié par les chefs naturels, par ceux qui ont seuls-qualité pour le ratifier, par les évêques. » Les esprits modérés du catholicisme, et raisonnables et prudents font observer que la politique générale comprend des questions qui touchent à l'intérêt religieux et sur lesquelles, par conséquent, les évêques ont qualité pour se prononcer. Mais elle comprend aussi maintes questions qui sont tout à fait étrangères, sinon à leur compétence, du moins à leur autorité. Or, établir un programme minimum de revendications catholiques à telles enseignes ou'il ne serait absolument pas permis à des électeurs catholiques de voter pour un candidat qui n'y souscrirait pas, ce serait exiger qu'ils ne considérassent, dans l'exercice de leur droit électoral, et encore sous un angle bien étroit, que les questions qui touchent à l'intérêt religieux. Cela amènerait à des conséquences absurdes — absurdes et ridicules. Mais surtout, et cette considération suffira à empêcher la création sérieuse d'un parti exclusivement catholique, d'un « part) de Dieu », comme ils disent, un tel parti ne pourrait aue souligner l'infime minorité que sont les vrais catholiques en France. Certes, il y a encore dans notre pays des catholiques sincères. Mais il v en a bien peu chez qui la foi catholique soit dominatrice et détermine toute leur conduite Dans deux ou trois circonscriptions de la Bretagne, les électeurs votent parce que catholiques et comme catholiques. Ailleurs, non. Ailleurs, on rencontre dana chaque circonscription un petit groupe, un pauvre petit groupe de vrais catholiques Mais que peut-il ? Rien. Beaucoup de ho bereaux, qui font profession de catholicis me, se détourneraient vite de l'Eglise, si le desservant du village n'était pas aussi le desservant de leurs intérêts. Le calho licisme ne donne encore quelques illusions sur sa puissance qu'en favorisant toutes les équivoques et en s'incorporant aux groupements conservateurs. La création a'un ((parti de Dieu » dissiperait toutes ces équivoques, mais, alors, il ne resterait rien et on s'apercevrait des progrès im menses qu'a faits chez nous, depuis quelques années, « l'indifférence en matière de religion ». J. ERNEST-CHARLES Echos Parlementaires LA RETRAITE DE M. LEVIE Bruxelles, 20. — On lit dians L'Etoile Belge On avait annonoé que M. Le vie. cédant auj instances de s.2s amis, no quitterait le mi' nistôre des finances qu'après les élections. Il nous revient aujourd'hui! que ^M. Le vie do meuire résolu ù abandonner son portefeullli dés que le .sénat aura terminé la discussion df la Loi scolaire et de la loi sur les habitations à bon marohé. Le successeur de M. Levie serait M. Vaiuk Vijvere. ministre des chemins de fer. Le dé partement des chemins de fer serait rattaché ù nouveau aux po6les et télé' aphes et aurai) pour titulaire M. Segers. C'est la combinaison qui a le plus de chaiio* d'être réalisée. LA CHAMBRE (Fin de la séance de vendredi) M. DEVEZE voudrait que bientôt l'action de ia Caisse d'Epargne s'étende à des opérations -te crédit. I^e texte du gouvernement est adopté. M. WOESTE déclare inconstitutionnel un .imMidenienl de M. Tibbaut relativement à l'expropriation de terrains destinés aux habi- i aUuxuj-, ou >. n. M. SERRUYS voucirait que i\.*i permit au n. Sociétés de créer de. réserves de terrains e aussi que l'on soumît les Hospices ci les bureaux 4e bienfaisance, qui possèdent souvent >n 1s vastes 'errains, aux lois sur l'expropria-;e ùion. •é- M. TIBBAU1. Ma situation est difticile. M. HYMANS Je vous crois . (Rires.) M. TIBBAUT. Je suis parUasB de mon amendement, mais je ne puis, en ma qualité de rapporteur, repousser 1e texte du gouverae-1 " ment. li. M. An t. DELPORTE. Bail ! vous avez déjà î.j voté contre vos amendements. (Nouveaux ri-' rei.) \i TIBBAUT. Je m'abstiendrai donc. LX M. Ant. DELPORTE Et vous retirez votre amendement? M. TIBBAUT. 11 le faut bien ! le M C. HUYSMANS. Naturellement ! (Rires.) w M. H Y MANS. Il faut absolument, d'une fa-çcn ou de l'autre, permettre la constitution de éserves de terrains, sinon, en raison de la plus-value constante des terrains, U deviendra * Je plus en plius impossible de créer des habita-lions à bon marché. Que l'on dise que l'utilité publ que ne pourra être décrétée que sur avis conforme de la Société nationale, et de l'avis conforme des autorités compétentes. M. WOESTE combat cette manière de voir. M. HUYSMANS. La droite, dans cette affaire, jl n»- voit de nouveau qu'une question de classe. L h faut laisser à la bourgeoisie tout le bénéfice A- provenant de la plus-value des terrains. Les amendements sont rejetés par assis et levé. la M HYMANS. Comment, monsieur Tibbaut, rti vous votez contre votre texte ? C'est incroyable I i 7 (Hilarité à gauche.) ra M. C. HUYSMANS. I1 dévore ses enfants 1 jn C'est de l'inconscience 1 (Nouveaux rires.) Ue LES TRAVAUX D'ANVERS M. FRANCK annonce que des négociations né étant en cours entre le gouvernement et la ville n_ d'Anvers, il n'y a pas lieu de continuer l'inter-j fellation qui devait être reprise mardi au sujet j" rte ces travaux. ^ [.E TIMBRAGE DES TITRES ETRANGERS n. La Chambre décade de désigner une Commission chargée d'examiner la proposition de loi te M. de wouters, prorogeant jusqu'au 15 avril 'c- délai de timbrage des titres étrangers. LES HABITATIONS OUVRIERES (Suite) te I-a Chambre vote les divers articles de la ■£- !0Î. La discussion en seconde lecture aura lieu r. mercredi prochain. ,a LES TITRES ETRANGERS ti M. WAUWERMANS dépose le rapport sur le projet de loi prorogeant la date de timbrage des . titres étrangers. La séance est le vée à 5 1/2 h. i INFORMATIONS ief ne PIECES POUR SE RENDRE EN/SUISSE 11 résulte d'un rapport adiessé A M. le ml-15- nistre des affaires étrangères par la légation de >s, Belgique à Berne, que tout individu trouvé sans li- ressources appréciables et sans pièce d'identité est invité à recourir à son consulat, pour se ^ mettre en règle ; d'autre part, les patrons el entrepreneurs n'engagent généralement pas d'ou-vriers qui ne sont, pas munis de papiers en u" règle. ije Sans doute, les consulats de Belgique en Suisse là sont autorisés à délivrer des certificats d'imma-es triculation qui donnent toutes sat.sfactions aux autorités cantonales. Mais pour obtenir des cer-ar tificats de l'espèce, les intéressés doivent établir \s, qu'ils sont Belges et qu'ils ont satisfait aux obli-gâtions sur la milice : le plus souvent, ils sont dépourvus de toutes espèces de papiers, ce qui met la légation et les consulats de Belgique en er Suisse dans la nécessité d'engager avec les au-es torités belges compétentes de? correspondances jx qui entraînent beaucoup de retards, ■ê- La police suisse, de son côté, ne tolère que Ljs pendant quelques jours, dans la même localité, ui laPrésence d'étrangers sans papiers réguliers. Dans ces conditions, le ministre de Belgique à Berne engage vivement les ouvriers, artisans et employés belges se rendant en Suisse pour y n- chercher du travail, à se munir d'un certificat es d'identité mentionnant leur nationalité leur à état-civil, leur signalement, ainsi que d'un cer-tificat dé milice. lit PASSEPORTS POUR LA SERBIE ns II résulte d'une circulaire adressée par M. le re ministre de l'intérieur, a Belgrade, que le pas- :s- seport est indispensable pour les étrangers qui x . se rendent et voyagent dans les territoires ré- ir. cemment, annexés par la Serbie (Vieille Serbie). if- ~7 ~ * " S Autour du Parlement ne !gé LA CEHUSE es La proposition de M. Louis Bertrand, probl-bant l'emploi de la céruse dans les travaux de "i peinture, a été adoptée à l'unanimité, vendredi, 1I" en Section centrale. -e Et c'est M. Mabille qui a été désigné en qua- la lité de rapporteur. j* LES MALHEURS DE SOPHIE ri9 S°phie-Eleuthùre-Juseph-Marie Hoyois n'étail pas oontent hier. II y avat de quoi. ^ Après avoir prolongé, au-delà de toute me-o suie décente, une querelle avec M. Devèze, au is sujet des termes d'un sien rapport que le de-sl puté libéral s'était permis de critiquer ver-igi tement, M. Hoyois conclut, au milieu des cla- 0 meurs de toute la Chambre, qu'on avait assez de ces criailleries. En tout cas, j'espère qu'on voudra bien at-^ tacher quelque importance aux vœux de la J31 Section centrale. )n Aussitôt M. Schollaert riposta : Et mol, j'es-es père que le petit intermède soulevé pas* un lit ancien rapporteur ne se représentera plus. L'ob-n. servation était anodine, mais le ton faisait la chanson. ,'l II eut, en effet, fallu saisir l'intimation du dédain, voir la mine narquoise et sarcastique du président, au moment où 11 lança ce brocard à l'énercumènè tourruiisien, et entendre l'écho de rire homérique qui secoua toute l'assemblée. » tandis que M. Hoyois grommelait de sa voix 1 de rogomme : « Celui-là, quand il veut être drôle, il ne l'est pas tous les jours I » Ce qui n'empêche que « celui-là » était, quelques instants uprès, l'objet de pressantes sol-c licitations pour que l'incident disparût des JJ Annales. ii' Il est possible qu il n'en soit pas question Il dans la presse, car M. Hoyois, qui est pour ses le confrères cléricaux, un informateur zélé, n'a ll« pas son pareil pour maquiller un compte d< rendu. i N'empêche que l'on a ri et de très bon cœur, à son détriment. * PETITE HISTOIRE NATURELLE j Tandis que l'appel nominal emplit l'hémicy-u.i cle du vacarme u'une minque aux poissons, un des nôtres, affale au bourrelet, faii de la psy-m chologi* et de la physiologie parlementaires. Et voiei ce qu'il griffonne : _ « Une des curiosités de la Chambre belge : l'appel nominal fait par M. Huyshauwer, le député antisocialiste de Gand. Il prononce « Van Orme-lewge», clame Bo yl!», epèle Ha-lle-peûtteû ! », pince « Van Leumboreg Stierôme », hurle Wa.u...-vvremaes!», susurre Demne-blonne, réclame Poul-lelte et joue au...Fléchette. e 11 croit parier français ! s M. le questeur De Bue se promène tout l'après-midi entre les bancs, le dos lourd, les sourcils froncés sur un nez rubicond. On a envie de lui n demander un demi bien tiré, à M. Schollaert, qui est un pinoe-sans-riie, a fait i- déposer hier, à la place de son ami Nerincx le fameux livre de Wells, Quand le Dormeur se ri-VAilUra* |Jn iarge runan noir. Au Oout ûu ruban, ujq lorgnon. Derrière le lorgnon Sa Suffisance le ci-kjyen Pépin. . M. Schollaert. «Nous allons procéder, Mes-r'eurs, au vote par appel nominal sur le budget ues non-valeurs. L'appel commence par le nom de M Hoyois... » Et toute lu Chambre éclate de rire. M. Tibbaut est une personnalité — à force d'etie personnel. Il voulut le portefeuille de l'agriculture parce qu'il avait syndiqué les chèvres. Il veut être ministre des colonies parce qu'il a vu l'embouchure du Congo. Oue lui faudrait-il s'il voyait Montmartre T T .aicber- aux... Buttes. » Et voilà. Cela vaut toujours mieux que de médire de son voisin. Lettre d'Allemagne Une interpellation au Beichstag contre la vitesse des automobiles. — Deux députés renversés et blessés. - L'empereur l'a échappé belle. I^a semaine dernièie, deux députés du Reichs-lùg ont été renversé, par des automobiles et : Cessés grièvement. 11 s'agissait de deux prêtes. Le parti du Centre a adressé au iichstag une interpellation au gouvernement, lui demandant quelles mesures il compte prendre pour atténuer les dangers, toujours croissants pour la population, provenant principalement d» ui circulation des automobiles dans les rues u-es grandes villes. Il y a longtemps que la population se plaint des automobiles, qud sont devenus un véritable fléau, non seulement dans les v 'Ies, mais aussi sur les grandes routes. La police a fait jusqu'à ce jour preuve d'une indulgence inconcevable envers les chauffeurs ou gentleman-chauffeurs, qui dépassent les vitesses légales. C'est que, voyez-vous, le sport de l'automobile est un sport huppé, protégé d'en haut. Le prince Henri, le frère de l'empereur, est êsident et protecteur du « Kaiserliiiche Automobil Club » et ce Club comprend tel line fleur de l'aristocratie et des sportsmen des sphères supérieures ; alors, vous voyez l L'uiterpeliiateur, M. von Steinacker, a constaté que e nombre des accidents d'automobiles prend des proportions effrayantes. En 1910-1911, ce sport a fait 4.500 victimes; en 1911-1913, il s'élevait déjà à 5,9S4 morts et blessés. C'est Berlin qui en a la plus grosse part. En 1907, on comptait a Berlin 615 morts et blessés, en 1908, D72 ei en 1909, la statistique constate un record de 945 ]>ersonnes, dont 33 morts sur le coup. lùn 1910. le nombre des victimes accuse un recul à 008, mais les blessures occasionnées étaient d'autant plus graves. L'orateur constate que les conducteurs d'autos se considèrent comme les maîtres de la rue, ils ne sont pas suffisamment contre « parce que d'en haut on ne pèse pas e-n ce sens sur la police ». A Bresiau, les passants se sont organisés contre les automobiles et ont créé une Société pour la protection des p:etons. M de Stemacker préconisa de àèmbïabîes sociétés protecteices partout. i.e ministre de l'inlûriour, ie nobereau von Daliwitz a répondu immédiatement à l'interpellation. On a ouvert une enquête au sùjel du cas spécial des deux députés, mais en général, le ministre refuse d'admettre qu'il y a augmentation des dangers pour la circulation. D'après un. rapport qu'il a reçu il y a quelque temps des autorités de police de Berlin, 1e nombre des accidents généraux a Berlin est relativement moins élevé qu'autre part D'après la statist que, pendant l'année 1909. sur un million d'habitants il a été blessé par des véhicules ue tous genres : à Berlin,, 1,5% personnes , à Londres, 2,765 ; û Paris. 7,7:14 (I). donc cinq fois autant qu'à Berlin. 11 concède pour tant que les règlements du Conseil fédéral au sujet de la circulation publique sont susceptibles Je réformes et que les ministres compétents travaillent a une revision de ces règlements. Le ministre prend la défense des taxis et constate que ie nombre d'accidents provoqués par eux tend à baisser. Ainsi, quoique le nombre des taxis ait été considérablement augmenté, de 7,930 en 1911 a 9,140 en 1913, le nombre d'accidents mor tels a reculé l'année dernière a 49. le chiffre at teint en 1905. Un député a fait une remarque assez, forte. « Aussi longtemps que nous allon.1-i p ed, a-t-il dit. nous daubons sur les automobiles* mais dès que nous sommes assis dedans, notre premier mot au chauffeur est : « Un peu vite, n est-ce pas chauffeur!» Un député libéral a fait ressorti:- qu'à Berlin el dans la banlieue on se splaint que les membres de la maison impériale et royale roulent a une vitesse dangereuse pour les passants. En effet, un grand nombre d'accidents ont déjà été causés par les automobiles de la Cour. A quo: cela sert-il que les journaux relatent que le prince X. ou Z. est sorti de son automobile et qu'il a transporté lui-même, dans sa propre machine, la victime au prochain hôpital. Somme toute, il n'a fait que >on devoir, mais il ferait encore mieux s'il évitait tout accident en roulant à une vitesse raisonnable.Le député libéral Rosenow demande donc que ies princes de la maison impériale donnent ie Don exemple, sinon la police devrait intervenir. ,out comme s'ils étaient des simples chauffeurs ie taxis. Il n'y a d'ailleurs rien de tel pour obtenir une réforme chez nous que de voir un « grand » être victime d'une institution vicieuse >u d'un règlement suranné. Nous allons certainement obtenir maintenant un règlement sévère contre la trop grande vitesse des automobiles, îar l'empereur en personne a failli être victime l'un accident. En effet, il s'en est pas fallu de beaucoup que son auto fdt renversé, sur la route le Berlin à Potsdam, par un automobile de rharge, qui croisait la route. La voiture de l'empereur était déià passée, de >orte que ia collision eut lieu avec le second automobile contenant les aides de camp von den Goltz et le capitaine de marine von Paleske. Ces ieux messieurs restèrent indemnes, par contre e chauffeur fut projeté de son siège et est gravement blessé. L'empereur ne s'était aperçu de rien et ce n'est qu'à son tnivée à Potsdam qu'il ipprit l'accident. On dit que l'empereur a ordonné que les autorités compétentes prennent de nouvelles mesure* contre les automobilistes, qui roulent à de trop grandes vitesses. Comme il est notoire que ce sont surtout les autos de la cour qui dépassent les vitesses normales et qui ont déjà causé beaucoup d'accidents, il est à espérer que les nouvelles mesures ordonnées par l'empereur ttt seront pas seulement appliquées contre les aut06 roturiers. Dans tous les cas, cet accident est arrivé juste à point, le lendemain de l'interpellation au Relchstag. Ed. DEUTSCH. à f étranger PETITE CHBON1QUE D'ESPAGNE LA JUSTICE ESPAGNOLE EST UNE AFFAIRE DE GEOGRAPHIE - LE COMMERCE FRANCO-ESPAGNOL.Barcelone, m — La justice en Espagne, surtout en ce qui concerne la liberté de la presse, est purement une question de géographie. Ce qui est parfaitement légal à Madrid peut devenu une faute légère à Grenade et un crime impardonnable à Barcelone ou ailleurs. En voici un exemple sur mille : Un journal républicain madrilène, La Bandera Fédéral, publiait l'autre jour, une poésie satirique sur l'armée et personne ne songea a protester. Trois jours plus tard, la même poésie était reproduite par une feuille syndicaliste de la province, Alicante-Obiero. Immédiatement, poursuites. arrestation du directeur du journal ouvrier, et condamnation à une amende assez forte, à dix jours de prison et au paiement de tous les frais du procès. Des chinoiseries du même goût 1 se produisent à chaque instant dans notre bien- j h«ur»u£ £«**• Au Cercle français de notre ville, un certain îombre de commerçants français se sont réunis »our jeter les fondements d'une Association ranco-espagnole pour la défense des intérêts ies industriels étrangers en général et des Français plus spécialement. A l'unanimité^ on a idopté les bases suivantes : 1) Union et solidarité des industriels étrangers •tablis en Espagne 2) Solution des difficultés que peuvent avoir es membres avec les administrations espagnoles. 3) Elude d«s questions ouvrières en France. en Espagne et dans les autres pays. 4) Transports terrestres et maritimes. 5) Autres questions ayant pour but do sauvegarder et de développer les industries créées ou mportées en Espagne par des étrangers, notam-nent par des Français. La réunion a été présidée par le consul général le Fiance a Barcelone. Cet acte, en dehors de ^on aspect financier qui ne nous intéresse guère, ?st sympathique par sa tendance à rendre moins •paisses les murailles qui servent de frontières sntre les Natifs. * L'ANGLETERRE ET L'EXPOSITION DE SAN FRANCISCO Londres, 21. — Un message, signé par Conan IDoyle et une centaine d'intellectuels anglais, vient d'être envoyé au cabinet de Londres en faveur de la participation officielle de la Grande-Bretagèe à l'Exposition universelle de San Fran-;isco. en 1915. à l'occasion de l'ouverture du danal de Panama. FRANCE LA GREVE DE MARSEILLE > Marseille, 20. — La grève des officiers mécaniciens continue sans incident. La Compagnie a désarmé ce mutui deux de ies cargo-bouts : Caucase, desservant la Mer Noire, et le Normand, allant au Havre et à Londres. les officiers mécaniciens des Iran-sports Maritimes ont présenté des desiderata analogues ^ ceux des Messageries. S'ils ne reçoivent pas e soir satisfaction, ils ont l'intention de dé-!>::rqûer.POUR LE TUNNEL SOUS-MARIN Paris, 2u. — La session annuelle des Sociétés gncoles de France, qui se tient actuellement, i voté le vœu suivant : La 45? session des Sociétés agricole de France, onsiidéranl l'importance des importations de :em\!es agricoles en Angletrre, émet le vœu que es pouvoirs publics encouragent pai tous les noyens possibles la création du tunnel sous-narin du Pas-de-Calais, qud donnerait de gran-!es facilités aux exportations de denrées agneo-es eit serait un gage certain de l'entente oor-haleACCAPAREURS DE SUCRE Paris, 20. — On se souvient v^'au mois d'oc-.obre 1912, M. G.-N. Meunier, sénateur, prévient de la Chambre syndicale d*?s chocolatiers-■iontise-urs déposait au Parquet de la Seine une plainte contre inconnu pour accaparement le sucre. Après une longue instruction, M. Bourgarel vient de« rendre son ordonnance et de renvoyer t;-n police correctionnelle, pour infraction h l'article 419 du Code pénal, MM. Normandy, i-affineur; Fouchard, ancien employé de banque ; Mors et Lefévre, commissionnaires en marchandise». AU PALAIS BOURBON L'ETAT SANITAIRE DES TROUPES Paris, W. — La Chambre .continue la discus-iion de l'interpellation sur l'état sanitaire dos Lroupes de l'Est. M. Magnot, sous-secrétaira d'Etat à la guer-e, prend la parole avec l'intention, dit-il, de lépeindre Impartialement la situation telle [uelle est. M. Maginot reconnaît que la situation est nauvaisc sur un très grand nombre de points. Sur 367 giamisons, 125 eurent des cas de ma adies épidémiques. M. Maginot cite l'hiver particulièrement ri-'oureux parmi les causes do l'augmentation les maladies et de la mortalité. M. Maginot dit que sur l'effectif total, la nom-•re des décès atteignit 1,11 pour mille, propor-ion annueHe atteinte depuis 1906. La situation m février est plus mauvaise qu'en janvier. M. Maginot dit, en citant les statistiques, que a recrudescence de la mortalité parmi les civils 'st pareille. (Interruptions à gauche et à I'ex-rême-gauche.)M. Au#agneur reproche à M. Maginot de choi-«ir les viraés, ajoutant que certaines garnisons ;ont décimées par lee épidémies alors que Les ivils sont indemnes. (Protestations au centre.) M. Maginot déclare qu'une autre cause est in-:on4establement la présence de deux jeunes clas-ies sous les drapeaux. (Ois à l'extrême gau-lie ; « C'est la seule raison ».) M. Maginot réplique : Il ne faut pas exagérer •ette raison. D'ailleurs il existait d'autres raî->ons militaires devant lesquelles nous devions îous incliner. (Applaudissements au centre et :ur divers bancs.) M. Maginot expose toutes les difficultés aux-luelles se heurtèrent les aei-vioes du génie et de 'iijtendance pour exécuter les décisions du Par. ernent. L'amiral 'Bienaimé, interrompant, dit que le ministre de la guerre avait demandé 60 millions de plus correspondant à 40.000 hommes le plus. Une vive eontrove»se s'engage. M. Etienne proteste énergiquement n'avoir rien dit de pareil. M. Rarthou, attaqué par les socialistes, dit : Vous voulez me renverser une seconde fois. (Rires. Appleudâssements a>u Centre et sur divers bancs à gauche.) M. Maginot, continuant, u.i qu'il faudrait savoir gré au génie et à l'intendance des résultats obtenus. (Vifs applaudissements *ur le< mêmes bancs.) GROS INCIDENT M. Maginot, sous-secrétaire a la guerre, ré pondant à ime inteipellation sur la situation sanitaire de l'armée, y voit une campagne contre le service de trois ans, indispensable h ta défense nationale, sur lequel on ne peut cepen dant pas revenir à quelques mois de disUance. Ses paroles sont accueillies par un tonnerr -d'applaudissements à droite, au centre et a gauche et du bruit à l'extrême-gauchc. Le président du Conseil alla serrer le mam à M. Maginot. Un vif mécontentement s'est manifesté parmi les radicaux et les socialistes. On estime que l'incident pourrait bien modifier la composition de la majorité. La sujite de la dJieoussion de l'interjjellation sur l'état sanitaire de l'armée est renvoyée a iundi après-midi. Séance levée. ALLEMAGNE LE GOUVERNEMENT NE DISCUTERA PAS AVEC LE REICHSTAG Berlin, 20. — Une note officieuse annon :e qu'il ne faut pa^ conclure des déclarations faites mercredi à la Comnwss» * dite de Saverne. par le gouvernement, q^1 celui-ci pense il discuter avec le Reicl.--Uig les conditions et les cas où la pu.-sance militaire peut intervenir dans les trou bies intérieurs sur réquisition des pouvoirs publics, cette question étant daas chaque Etat confédéré, réglée par la Constitution. De ce que le gouvernement ait cru devoir donner à la Cocr-n ission des renseignements sur son cas particulier, on ne doit pas en conclure qu'il soit pi > l a laisser mettre pn discussion le pouvoir et .<* commandement. • Los organes libéraux reproduisent celte note sans commentaires. La Post et la Txgliehe Rundschau, organ consei-veteurs, se montrent satisfaits de cette explication.La Gazette de la Croix l'accueille avec sat -> faction, mais se demande en quoi s'inspira communication que le gouvernement a cru c voir taire, si ce n'est de fournir à la Comm ^ sion maUè#e à discussions. ^ . - .

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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