Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 11 March. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7p8tb1046n/
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JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois moi* Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONE 665 I ANNONCES» Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. te Ecoles ie Psrfîîtiamt DE MUNICH leurs Ressources, leur Programme Nous l'avons déjà dit, et on ne saurait le * répéter assez souvent, les communes anticléricales peuvent encore se défendre contre les funestes effets de la loi Poullet. H suffit, jjour elles, de vouloir, mais de vouloir énerpquement, il suffit de perfectionner les institutions scolaires, de les imprégner davantage des besoins réels et des nécessités de la vie moderne. Quand la supériorité de l'école laïque éclatera aux yeux des parents, la cause sera gagnée, au moins en partie. Mais pour cela, il faudra de l'argent. Espérons que les administrateurs anticléricaux des communes se montreront la hauteur des circonstances et qu'ils n'hésiteront pas à faire leur devoir, quelle que soit l'importance des sacrifices à consentir.Au surplus, pour ce qui concerne 1 enseignement technique — qui coûtera le plus cher parce que là presque tout est encore à créer, — pourquoi ne s'adresserait-on pas aux particuliers, aux corporations, pour alléger les charges' des communes"? En Allemagne, l'initiative privée est intervenue dons une assez Jarge mesure. Rier* ne permet de croire que c'est en vain qu'on ferait appel à son concours en Belgique. Nous avons vu quel admirable faisceau d'institutions scolaires avait su se créer la ville de Munich : écoles de i>erfcction-pcment, où sont enseignés 42 métiers, écoles professionnelles, écoles d'apprentis, école commerciale, écoles spéciales pour les professions artistiques ou scientifiques, etc. Voyons avec quelles ressources 011 couvre lès dépenses de ce vaste enseignement. Disons d'abord que c'est à la Ville qu'incombent les déi>enscs d'installation. Elle s'est engagée h organiser une école pomr [eut métier fournissant nu moins 20 apprentis. En fait, elle se montre encore plus ïénéreuse Los corporations subviennent Sans une certaine mesure aux dépenses fiouvelles et aux frais d'entretien, elles fournissent parfois le matériel d'atelier, es modèles, une partie des matières premières, plus rarement des avances en ar îent. Ainsi l'Union des imprimeurs a pris ï sa chnrj.'< les trois quarts des frais d'organisation de son école d'apprentis ; la :orporation des ramoneurs donne 600 narks par an et enrichit sans cesse la bi-)liothèque scolaire : l'école commerciale eçoit G00 mnrks de la Chambre de com-noree et 500 .marks de l'Union commer :iale : la corporation des brasseurs, l'linon des tonneliers et colle des marchands le vin subventionnent, l'école des tonne-iers : en 1012, l'école dos photographes a eçu des dons en nature d'une vingtaine le maisons. La fréquentation de l'école donne lieu à a perception de certains droits, et tout d'a-•ord à un versement de 50 pfennig à l'im-natriculation.Dans les écoles d'apprentis, où sont exé-utés des travaux pratiques, chaque élève st astreint à un Aroit de 50 pfennig par nois, ft la charge du patron, pour l'usage lu matériel et des. matières premières ; ce Iroit n'est pas pe»ru quand un groupement e charge de l'entretien de l'atelier. Pour ps cours du soir, les redevances sont ainsi ixées : 2 marks pour les Bavarois : 3 narks pour les autres Allemands: 4 marks iour les étrangers : elles s'élèvent, à 3, 4, 5 t 6 marks par mois dans les écoles de lessin, et 44, (56 et 88 marks par an dans es écoles professionnelles spéciales*. . Les objets fabriqués restent la propriété le l'école ou sont vendus à son profit, nais les élèves peuvent racheter contre un >rix très modique quelques-uns de leurs ravaux personnels. A partir du second i.'mestre, les bons lèves nécessiteux peuvent être dispensés le tout ou partie des droits et même rece-roir une bourse d'études ; un très grand lombre de secours sont aiinsi accordés chaîne année. Disons, maintenanit, quelques mots sur as programmes en usage dans les écoles de ►enectionncment. , . . v j. Le but poursuivi est une éducation, non eu'ement technique, mais économique, omnwrciale, civique et générait* Un ëxerrïpT'e îera mieux coiîTprendit notre pensée. A l'école des apprentis tonneliers, il y a neuf heures de cours par semaine en première classe et dix heures en seconde classe. Voici quel est l'horaire des cours dans chacune de ces deux classes : une heure de religion, une heure de rédaction et de lecture, deux heures de calcul et de comptabilité. lime heure d'instruction civique, deux heures d'étude du vin (pour les tonneliers), deux heures de dessin (pour les fabricants de cuves), deux heures de travail d'atelier. La deuxième classe a, en outre, une heure de technologie. Dans toutes les écoles, l'emploi dm temps est à peu près réparti de la même manière. _ # Si l'enseignement de la religion vient en première Ligne, c'est une concession au Centre, tout-puissant en Bavière. Tous les autres enseignements gravitent autour de l'intérêt professionnel et soaY't donnés dans un esprit cssentiellemeaiit pratique. .Vinsi, le dessin n'est pas compris comme avant un but en soi-même ; il reste, au confr'aîr?. étroitement subordonné et approprié nu travail d'atelier. Si l'élève ne réalisa pas son dessin, celui-ci reste un exercice scolasliq'ue sans vie et sans but. L'enseignement de la technologie et des marchandises est également concret et réuni avr travail pratique. I^e® mathématiques ne sont pas non plus une suite de théorèmes, trouvant leur application dans des problèmes où se cache quelque traltreuse ficelle. Calcul de surfaces, de volumes, de poids, pourcentages, prix de revient, devis, adjudications, contrats et. marchés, calcul mental rapide, telles sont les réalités h Né-•ude desquelles les jeunes ouvriers trouvent Saisir et profit. Dans les adjudications, les différences incompréhensibles entre les offres attestent l'incompétence des entrepreneurs en calcul industriel et la nécessité d'un travail mathématique 'utilitaire. La rédaction trouve souvent des applications directes à la profession. L'instruction civique elle-même _ porte l'empreinte de ces principes. Voici, par exemple, le programme- d'instruction civique de l'école commerciale : Prebiidrc classe — a^ Civilité, conduite à la maison, à l'école, dans la rue et en compagnie, envers le patron, les ouvriers et. les clients. b) L'apprenti : l'entrée dans la maison. Lê fwnJ.mt <l'oj5nrâin.liecJJdû flnvrurc: (\c> l'an preim, çunimcQt employer son temps ei se-moyens pour arriver h bien connaître son métier. e) L'hygiène morale : anatomie, nutrition, vêtement, logement,. les influences funestes de la profession e-t les moyens d'y parer.Deuxième classe. — L'histoire du commerce en Allemagne : chemins de fer,, navigation, postes, télégraphes et téléphones. Troisième classe. — a) Les Sociétés comme rcia les. b) L'organisation politique <hi pays, la place du commer ça ni *n.ns la commune, l'Etat et l'empire, ses droits et ses devoirs. c> Les tribunaux de eommcrce. Ainsi toutes les matières d'enseignement sont coordonnées et tendues vers un seul but : la production. La fabrication d'un ob jet quelconque, par exemple, A l'écolc de opticiens, d'une balance ou d'un compas fait d'abord l'objet d'explications théor ques en classe de technologie et de phyr que, puis de calcul en classe d'arithmé; que, ensuite à la leçon de dessin, Télé' fait à main levée une esquisse du modè donné, puis une épuise h la règle et en pr nant les mesures Après quor seulemo l'objet est exécuté h l'atelier. Ici, on vei' d'abord au fini du travail, puis, progri sivement on exige une certaine rapidité. Le travail d'atelier porte davantage s des éléments difficiles, des assemblage par exemple, que sur des objets entiei Les élèves manifestent beaucoup plus d'i térêt pour la fabrication d'objets complr que pour les pièces détachées, mais il fa veiller ici à ne pas froisser la susceptibiL des patrons qui ne supporteraient pas 1 concurrence scolaire. Par suite, les relieu sont parfois réduits à relier sur des liassf de papier blanc, et les peintres en carross-tic doivent racler * consciencieusement 1 vieil automobile qu'ils revernissent avo application choque semaine. Dans les deux premières classes, les élè ves suivent un programme uniforme c travaillent d'après modèle ; dans le troi sièrne et le quatrième cours, les plus avan cés font d:?s travaux spéciaux et parfoi: sans modèle. Certains atteignent u* degr*, d'habileté.aui [>eui étonner ceux aui son h même de faire la comparaison avec te élèves de nos écoles professionnelles, mai il ne faut [ras oublier qu'il ne s'agit lft noi pas d'écoli *rs astreints deux heures pai jour h un travail d'atelier, mais d'apprentis ayant trois ou quatre ans rie pratique. Quelquefois, les ateliers travaillent suir commande, pour la ville, leur école ou leur corporation ; ainsi les opticiens de la Pranchtrasse ont dû, l'année dernière, e\é cuter une commande de balances pour le? écoles municipales, jusqu'il concurrence de vingt balances par école. Quelques objets sont vendus aux élèves. Enfin, les plus beaux sont conservés dans les collections , de modèles où l'on admire le fini remar quable et le caohet artistique de certains travaux, auxquels la main du professeui n'est pas toujours restée étrangère. Mais il nous reste encore, pour finir, à parler des résultats obtenus par les écoles techniques de la capitale bavaroise. Ce sera pour une autre fois. ECHOS I.n Doile publique. M Wouters d'Oplinlcr vient de déposer le rapport sur le budget. 'Je ' la Dette publique. U' plaisant travail qu'il avait fait sur les voies et moyens cl qui fit la joie «tes spécialistes, n'a pas découragé c«' parlementaire éminent, et le voici qui couvre de fleurs M. Levie et son emprunt anglais! Un coup d'œil sur les nouvelles financières devrait pourtant éclairer M. Wou-ters.La ville de Mannbeim vient (le conclure en Allemagne un emprunt 4 Vu p. c., il un demi p. c. au-dessus du pair. M. Lerte, au contraire, a traité à 5.j p. c., grâce à sa belle combinaison d'emprunt placé h 74 et remboursable en 25 ans. Et si l'on objecte que M. Levie a traité h Londres et non pas en Allemagne, 011 nous permettra de signaler que différents gouvernements coloniaux ont émis récemment des 4 p. c. à Londres à quelques [•oints au-dessus du pair. Pendant ce temps-là, M. Levie a payé un intérêt qui, selon les événements, peut al 1er jusqu'il 5.70 p. c., mais qui ne descendra, en aucun cas. au-dessous de 5.20 p. c. La vraie raison de ce taux excessif, c'est que, ayant, placé nos bons du Trésor dans toute l'Europe et par petits paquets, 011 a dû finir par sortir h tout prix de la situation intenable que créaient loutes ces petites échéances se reproduisant incessamment ! Mais 011 se souviendra que c'est précisément ce procédé déplorable, indigne de la Belgique, que la gauche libérale a vivement critiqué. Si encore, en présence d'une pareille incurie et de pareilles fautes, les rapporteurs des budgets étaient des hommes compétents rappelant le ministre fi la sagesse; mais ce soit de maladroits thuriféraires, dont la presse de droite accueille avec ferveur les boniments électoraux. Nos finances sont bien livrées ! wvv Le tabac de la Semois La Basse-Semois achève en ce moment la récolte du tabac ; en ■ effet, l'effeuillage vient seulement de se termi.ier. La récolte est bonne, et si la vente se poursuit comme elle s'annonce, 1913 comptera parmi les bonnes années. Résumons les ptiases rie la culture. La plantation, d'une manière générale, s'est effectuée un peu tardivement à cause des froidies et brumeuses journées d'avril, qui ont re-tardé les plants dans nombre de couches. Cependant cette année a prouvé une fois de plus qu'il faut, planter assez tôt : ainsi, les sujels repiqués d'il 10 au 25 mai ont résisté aux pluies froides de juin, ont continué leur croissance en juillet et même fin août, tandis que ceux plantés fin mai 011 au commencement de luin «nt langui exposes surtout aux ravages de petits limaçons. Néanmoins, ils ont largement profité des chaleurs survenues &n août, et dans nombre de parcelles, les plants coupés fin septembre avaient presque l'apparence de ceux récoltés les derniers jours d'août sans tou lofois en avoir le poids et la qualité. Chez le peintre de marines. — Pourquoi ne peignez-vous jamais vos n tempêtes à l'huile » ? — Tiens ! parce que l'huile cal vagues... A PARIS TOUJOURS LES CANDIDATS. — UN ANCIEN PREFET DE POLICE. — LES MILITAIRES AU PARLEMENT. Continuons donc notre tournée d'inspec-;ion parmi tes candidats et les candidatures...L'un des speclaoles tes plus comiques de :ctle période préparatoire des élections législatives, c'est peut-êle l'aventure de l'an-jien préfet de police Lépinie. Le terrible pe-«i<t grand homme avait pu croire un moment qu'il était très populaire dans Paris. Il était depuis longtemps préfet de police. Il Mu.it devenu une figure connue, on s'était accoutumé à lui, voilà tout. Au reste, il "ultiva de son mieux la popularité. Un jour vint cependant où il dut se résigner à la retraite. Il prit par avance d'excellentes précautions. Il se fit nommer administrateur de la Compagnie de Suez, ce qui n'est pas peu de chose : il se fit nommer membre de l'Institut, ce qui n'est pas rien non plus. Mais il lui fallait encore de la popularité. Il a'en fut. la chercher à Montbrison dans la Loire, presque son pays natal, te pays où il a sa famille et beaucoup de ses intérêts. Il 'croyait passer à une majorité formidable. Il fut'élu tout juste, tout juste à quelques voix près. Election très contestable et très contestée. Maintenant M. Lépine sent si bien qu'il serait battu s'il se présentait de nouveau à Montbrison qu'il cherche une nouvelle circonscription dans la banlieue rie Paris. Grandeur et décadence. * Mais voici 'des candidatures militaires. i.es anciens officiers sont toujours assez dangereux au Parlement, dangereux au moins pour eux-mêmes, car ils n'y réussissent guère. Ils ont, au moins, une indiscipline extraordinaire de la part de braves gens qui ont passé leui vie à célébrer la discipline et ii la faire pratiquer. Inutile de rappeler, n'est ee pas ? le souvenir de Boulanger. Ce fut un fantoche qui faillit devenir inquiétant. D'autres, qui entrèrent comme lui dans les ministères, républicains, y jouèrent un rôle singulier. Citons Zurlihden, Chanoine, Gallifet. Citons Mercier qui, ancien ministre républicain, siège maintenant au Sénat comme élu des monarchistes bretons, et le moins qu'on puisse dire de lui, c'est qu'il n'y est pas entouré d'estime. On ne lui a pas pardonné son action déplorable dans l'affaire Dreyfus. A l'heure actuelle, il porte la peine de sa farde et nul ne lui adresse la parole. T -es noms du général André, du général Picquart, morts prématurément, sont 'inscrits dars notre histoire parlementaire. Le général Langlois, lui aussi mort récemment, travailla utilement au Sénat. Mais, en vérité, on redoute toujours un peu de voir des officiers au Parlement. ' Quelques-uns veulent s'y montrer. Le général Gédova, qui en fait partie, y reviendra sans aucun doute II y est assez effacé. Au reste, fenne radical-socialiste. Le cas est assez .are pour être signalé, comme on dit. On parle du général Percin, candidat comme Lépine dans la banlieue de Paris, officier très intelligent et qui prit très nettement position dans l'affaire Dreyfus. Mais les circonscriptions de la banlieue de Paris sont bien incertaines. Il est vraisemblable, au contraire, que le général Toutée sera élu dans l'Yonne. Celui-ci est extrêmement ambitieux. Il a quitté l'armée l'an passé po ir se faire élire député. Il est déjà conseiller général. Radical, s'il vous plaît. Mais très personnel, assez brutal, auda-c!eux. Enfin, c'est une force. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'il ne sera pas inaperçu au Parlement... Quant au colonel Mat chatld — de P'achoda, — il se présente dan une circonscription conservatrice du Gart' Il a été la victime naive de la politiqm Mais la politique est toujours adorée <' ses victimes. Il n'y a rien à attendre de 1 au Parlement. Au surplus, si tous oes c.v didats militaires étaient battus, ce ne s rait que demi-mal. J. ERNEST-CHARLES Les Elections législative; A CHARLEROI Voici Je texte de l'ordre du jouir voté, dlman cne, par la Fédération socialiste : 1 "feu F.éclération socialiste de l'arrondissemen: le Charleroi, » Délibérant sur la tact "' e à suivre aux pro chaînes élections législatives» • Considérant que ia Fédération eût accept tl* renouveler le cartel avec ie parti liix'jrn dans les conditions de 1912; rme cetto siluatioi n'est plus la même aujourd'hui, le parti libr ra! ayant pris l'initiative de dénoncer le cart< dans les arrondissements de Tournai et d Soigni.es: que, dés lors, le mouvement d'op publique d'ensemble qu'on avait espéré e 191„ ne peut plus s'espérer avec la même fort on 19U ; qu'il semble préférable a Jourd'hi d.s lutter à liste séparée afin que chaque pat poisse réunir le maximum de ses adhéren dans une manifestation d'opposition au gouve nement clérical ; "Considérant enfin, que les deux grand' questions de la politique actuelle : résistance la loi scolaire, conquête du S. U. égalitaire re? tent communes aux deux partis anticlérical! et doivent dominer la prochaine campagn électorale ; » » Décade : » De prendre note de ce que de commun ar cord les délégués des partis anticléricaux renoncent. h l'unanimité, au cartel pour 1914 ; » De présenter aux prochaines élections un< liste socialiste chargée de défendre le pr gram me socialiste intégral avec, en ordre principal la. résistance à la politique scolaire confession nelle du gouvernement et la conquête du S. t! ^galita re. » LE SINISTRE u Cerc!e Athlétique du IVlissour NOUVEAUX DETAILS l-Lou s. o — Cinquante personnes enviroi t été blessées au cours de l'incendie de l'im-uble occupé par le Club Athlétique du Mis uri. Il manque encore de nombreuses personnes .5 niemlires étaient inscrits sur le registre di i Société et on croit qu'une centaine se trou-dent dans les bîitimenls quand le feu éclata. Avant l'arrivée des pompiers, les bâtimenL'aient complètement envahis par les flammes. >cs hommes et des femmes sautaient par le.1-.enêtres. Une vinglaine purent échapper à la mort en se sauvant sur les toits voisins. . Les différentes parties des bâtiments ne foi ment plus qu'un amas de briques et de fers-tordus et on a peine à croire que ces ruines représentent ce qui reste d'un des clubs les plu-riches de la cité. Les perdes sont évaluées â un million d</ dollars. Il sera impossible de fixer exactement, avant plusieurs jours, le nombre des personnes qui ont trouvé la mort dans ce sinistre, car !es fouilles sont très difficiles, au milieu des imas de décombres. IL RI-STE PLUS DE VINGT MANQUANTS Sainl-Louis, 0. — L'édifice où l'incendie a eu !ieu est estimé h 350.000 dollars. Une partie du ^ous-sol était louée par l'Etat pour y établir un lépôt d'argent. Ce dépôt renfermait '1.375.000 lollars qu'on espère retrouver intacts lorsque es ruines seront refroidies. Les manquants sont plus d'une vingtaine. k l'Etranger; PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE Un procès de tendance polilique. — Sir mois de prison pour une critique du kronpriix. — Une intrigue cléricale. Le rédacteur Alfred Leholz et le '"îDUosto Mans Leuss comparaissaient la semaine dernier edevant la quatrième Chambre correctionnelle diu Lanujericht de Berlin, sous l'accusa-lion d'offenses envers le kronprinz. Il s'agit d'un article publié en janvier dans le Well am Montag par l'accusé Leuss et qui était intitulé < GuiHuuiih; le dernier». Dans cet article, l'auteur s'élevait contre diverses déclarations et contre certains actes du Icronprinz, entre autres contre les télégrammes adressés censément après son acquittement au colonel Reuter et l'oixir^ «lu jour d'adieux aux hussards de Langfuhr. L'article incriminé s'attaquait surtout à cet >rdre du jour en des termes que l'accusation onsidéra comme offensants pour l'héritier du :rône. L'article aurait surtout fait ressortir que l'or-Ire du jouir c ' enait des phrases belliqueuses ■t que ce serait un malheur pour l'A lemagne ;i le kronprinz devait ein ce moment monter mr le trône impérial. Par ses télégrammes adressés au colonel Renier et au général von Demling, il s'est attiré, lisait l'article, la méfiance de la population, à 'exception d'un petit, groupe d'excitateurs et • le nationalistes, et par son ordre du jour, La néfiance de l'Europe. L'article exprimait aussi l'avis de l'auteur, •[ue l'attitude dm kronprinz était de nature a .aire revivre l'idéal républica: qui, pourtant, . tait devenu fort terne en Allemagne, et à amener la population à se demander s'il ne vaiu-.Irait pas mieux d'aboLir chez no..s l'héridité t si on ne pourrait en arriver à pensionner les grinces. Le procureur général, après lect de 1 acte d'accusation, propose au tribunal de déclarer o huis clos dans l'intérêt de l\ re public qui, nar dos débats publics, se trouv rail compromis! Le conseil de l'accusé s'est i é vivement 'Ontrs le h mis clos, p n client ayant to-ut intérêt a la publicité des débats du .procès, car le but de son article n'était pas <roircnser le kronprinz, mais seulement de critiquer certr:ns abus Le Tribunal s'est rangé naturellement à 1 avii du Parquet et a prononcé lo huis clos. I.e procureur général avait requis l'acquittement pour ''accusé 3cholz et neuf mois ce prison pour Leuss, l'auteur de l'article. Le Tribunal a condamné Leuss à six mois de prison. La Gazette de Francfort se demande aujourd'hui si le citoyen allemand a le droit de com--attre la monarchie. Les Constitutions lui garantissent la liberté d'opinon, mais la presse réactionnaire feint d'ignorer cet article fondamental ■ le l'acception de l'état moderne et éveille systématiquement l'apaprence, que les lois exigent que la liberté d'opinion doive s'effacer devant l'institution et la monarchie. Le procès de Berlin prouve, en effet., combien la liberté d'opinion est entourée en Allemagne de chausse-trapes et d'embûches dangereuses, dès qu'on s'approche du domaine du problème monarchique. L'entourage du ministre de 1'aericulture de Schorlemer-Lieser fait publier que la nouvelle lancée par le journal catholique Germania, disant que le ministre donnerait prochainement sa démisson, serait le résultat d .une intrigue du centre catholique. Cette rectifcation dit que cette nouvelle est un mensonge d'un bout a l'autre et le premier symptôme public et visible d'une grossière intrigue menée par des moyens très bas et odieux et préparée déià depuis quelques semaines. M. de Schorlamer-Lieser est un fils de l'ancien politique centriste du même nom, qui joua un rôle très important dans l'histoire du parti catholique pendant le Kulturkampf. C'est un catholique croyant, ma s non ultramontain. En tout cas, on'sait qu'il ne possède pas la sympathie des chefs du parti catholique d'aujourd'hui. Il est très probable que les bruits répandus depuis quelque temps par les milieux centristes et surtout la noie publiée en caractères gras par la Germania, avaient pour but de discréditer M. de Schorlemer, qui, comme on le sait, est très bien on cour. L'agence officieuse Wolff, publie d'ailleurs également un démenti de la nouvelle. G. H. SUR LES VOIES FERREES FRANÇAISES UNE EXPERIENCE Paris, 10. — La Chambre, discutant le budget des chemins de 1er de l'Etat,-a adop-i<5 ce matin, par 288 voix contre 20i, un amendement tendant à expérimenter l'attelage automatique fi.xe et amovible dans la région située au sud de la Loire. Le rap-jKM-le-ur' et le ministre avaient affirmé la nécessité d'un accord international sur le choix de l'appareil. Rixes entre civils et militaires en Alsace-Lorraine Strasbourg, 10. — Plusieurs rixes, au cours desquelles les soldais tirèrent leurs baïonnettes se sont produites entre civils et militaires à Schlestadt. Un civil a été blessé à la tête. Tragique Incendie CINQ MORTS Baulzen, 10 — Un grand incendie s'est dé-, claré ce matin, à 3 heures, dans une vasta fabrique faisant partie d'un établissement lithographique .La fabrique a été com.plè-'ement réduite cm cendres. On a retrouvé ous les décombres les cadavres calcinés le cinq personnes. Une sixième a disparu. LEiS MEFAITS DES SUFFRAGETTES Un tableau de grande valeur endommagé Londres, 10. — Une suffragette a grave-nent endommagé la Vénus de Velasquez, ableau d'une valeur de 40,000 livres ster-ing, dans la National Galerv. La suffragette a été arrét'ée. L'ARRESTATION DE Mme PANKIIURST U PRISONNIERE REFUSE DEMANGER Glascow, 10. — Mme Pankhurst, escorté© ;>ar deux agents de el Sûreté, est partie ce na't.i.n par le train-express pour Londres. Oes manifestations ont en lieu pondant la 'mit devant la prison centrale. Mme Pankhurst ayant refusé die quitter ia prison, on a diï la placer sur une litière 3t la porter en cWomobiie. Depuis son arrestation, elle a refusé de prendre la moindre nourriture. LA CRISE MINISTERIELLE ITALIENNE DEMISSION EFFECTIVE Rome, 10. — Le Conseil des ministres i'est réuni ce matin, à 10 heures. La réu-iiion s'est terminée à 10 h. 45. Les ministres mt dféoidé de démissionner en raison de la Feuilleton du Journal de Gand 40 HAUTE PEGRE PAB Paul MAHA.L1N LA BOYARDE IROlSlEME PART'" L'Aventnre de Mile Aliiette ~ Certainement, que je vous en veux. — A nous ?... — A vous trois. Trois infâmes grediins. >°us m'avez indignement trompé... — Comment?... — Quand, il y a trois jours, nous avons' rencontre, dams l'Ile St-Ouen, ce garçon de recettes, qui était déjà un peu parti el qui nous a, sans nous connaître, régalés si cordialement, qu'est-ce qui avait été conve-•J'U entre nous?... C'csi qu'on achèverait ^Je saoûler et qu'on luii soulèverait soi: (argent) sur la route, en le reconduisant le soir, sans toucher à un cheveu j10 sa tête... Eh .bien, au lieu de cela, une °i« arrivés- sur lé "pont de St-Denis, vous^ iavez saisi à la gorge... Parbleu 1 ■ il fallait bien l'empêcher 8 appeler !... •" V<*M l'»v« mm&u* t- G'esl-à-dire qu'on l'a invité à s'asseoir — sua1 le parapet .. — Puis, après l'avoir dépouillé, vous l'avez jelc à l'eau comme un chien 1... Un homme incapable se défendre !... C'est odieux, c'est lâche, c'est infâme!... — Et tu nous as aidés, compfrre ; et tu as parlagé le butin avec nous... — Félicité me bassinait pour que j© lui procure de l'argent : elle avait un billet de cent francs ù payer. Moi aussi, j'étais ivre ; J'ai été faible '; je suis un misérable... Mais vous m'aviez promis de ne pas verser Ir. sang. Buiridan ricana à froid : — Eh bien, on n'en a pas versé une seule goutte, de sang, puisqu'on s'est oonlenté de confier le peintre h la Seine. Le Lorrain éle.ndit vers le bandit précoce son poing crispé et i..enaçant : — Tais-loi ! Vous êtes de la canaille I Quand je le tenais, pendant que vous fouilliez darts ses poches, le malheureux a tour-ré vers mo.i un regard qui me criait : As-sassin ! assassin f Ce regard m'a _ troué comme un coup de couteau. 11 m'a traversé le cceur. La blessure qu'il m'a faite est là, sur ma poitrine. Tu ne la vois pas : personne ne la voit : je la sons. Elle nie brûle, eile me déchire, elle me rend fou ! C'est le commencement du châtiment — en attendant le reste. — Ah rfi ! questionna l'autre avec mquié tude, tu n'as pas l'intention <Je nous dénoncer, je pense ? — Non ; mais j'ai presqwe envie oe me dénoncer moi-même. — Minute ! c'est qu'on ne le guillotinerait pas tout seuil ! — Où serait le mal ? Je ne déteste pas la société. } Buiridan se leva ï — Tu n'es pas riqolo, mon vieux ; je te îaisse h tes cauchemars. Il rejoignit s«s compagnons • . r-Youfien tï raiwc, l«ur 4H4 (oon>soienoe) parle. J'ai Le trac qu'il ne vende ki mèche... — Et c'est pour cela, s'exclama Mort-dahsde-Dos, que nous lui aurions compté son fade (su jxirt) des quinze cents balles diu garçon de caôsse ! Nom d'un pétard ! je lia trouve bleue et j'aspire à changer de couleur !... Marque Mal interpella Buridan : — Voyons toi qui es un mailôm ; est-ce qu'il n'y a p*;s un moyen de rentrer dams nos fonds et de forcer ce bavand à retenir sa langue ? ... — Il n'y en a qu'un... — Et lequel ? — C'est d escarper le Lorrain ici, ce soir. — A merveille ! s'écria Marque-Mal. Voilà une idée qui ne serait pas venue à une mère !.. — Oui, déclara Mort-dans-le-Dos, mais il faut la mettre à exécution tout dé suite. — Je m en charge, repartit Duridian : j'ai une dent contre cet abruti, et je ne serais pas fAclié d'hériter de .sa veuve. Tous trois passèrent quelques instants à se concerter avec mys4èie. Puis, Buridan s'ajpprocha de la table de trente-et-un, où sa venue fut saluée par de bruyants hmir-ras de ces dames, et s'installa au milieu des joueurs, tandis que, de ses deux compagnons, le premier s'aVançait vers le père Sournois, trônant h son comptoir, et le second se dinfcea.it vers le Lorrain, toujours accablé sur son banc. I.e dia.logue suivant s'engageait entre ces différents personnages : — Sommes-nous ioi chez nous, ce soir ? lemandait Marque-Mal au ca-baretier. — Pour quelle raison, mon garçon? — Une affaire à régler entre camarades. Le père Sournois se gratta l'oreille : — Tu sais liUfl, que 'e nouveau me g Veniend pas qu'on se bûche de fanandel h wnandel... — Quel nouveau meg ?... e? Un wrrtv* d* ^ n'a pas d engelures aux quiinq-uets, je t'en paraphe mon billet... Alarque Mal dessina un geste d'insouciance : — Est-ce que je le connais, votre meg ? Nous travaillons pour notre comp4e, et je ne suis pas de la société des Dix-Mille, ni le particulier qu'il s'agit de nettoyer non plus : un feignant qui s'apprête à manger le morceau... — Manger le morceau!... C'est une autre paire ae manches... Qui dia.ble cela peut-il être? — C'est ce rabat-joie de Lorrain... En ce môme moment, Mort-dans-le-Dos frapjxiit sui l'épaule de ce dernier : — Qu'est ce que ce farceur de Buridan vient de nous dire ? Que tu es mailade, compagnon ? Pas possible : c'est une blague, hein ? L'interpellé ne répondit pas. L'autre continua : — Après ça, si c'est vrai, veux-tu que je t'indiique un chouette remède pour te gué-r r? Avale-moi un tremblement. C'est souverain pour endormir... Il ajouta en baissant ia voix : — Or, une fois que tu pionceras, tu ne le verras plus, le garçon de recettes... Le Lorrain hoclia le front : — Hum! Qui sait? Peut-être en rôve!... Enfin essayons tout de môme... Où perche-t-il ton tremblement? — Hé ! patron, commanda son interlocuteur, un tremblement carabiné ! Un tremblement est un mélange de cognac, die kirsch, de rhum, d'ab6inthe, de café, de vermouth, de bitter, de genièvre ?l de curaçao. Le tout remué dans un verre contenant un peu plus d'une chopi-ne. D'aucuns ajoutent de l'esprit de vin el une pincée de {k>udre à canon : histoire de lui donner du goût. Ùne caresse sur l'estomac, mais un coup de poing sur la tête. En composant ço breuvage, U père Sour-CW& j, — Faut vous défier, mes agneaux. Le paroissien est fort comme un Turc. Quand il a bu, c'est un tigre ! — Bah I répliqua Marque-Mal, nous sommes trois el nous sommes d'attaque, lit puis, on a toujours des joujoux dans ses poches... Mort-dans-le-Dos poursuivait en s'adressa nt au Lorrain : — Un conseil. L'air de Paris ne te vaut rien. Tu es de la campagne, n'est-ce pas? Eh bien, puisque tu as de l'argent, retourne-t'en dans ton pays ou quelque part ailleurs loin de la capitale. File surtout si tu aimes ta femme... Le rude visage du provincial s'illumina d'une passion sauvage. — Si j'aime ma femme ! Oh oui 1 je l'aime ! Puisque c'est pour elle que... — Alors, interrompit le jeune voyou, emmène-la. vite : il n'est que temps. L'autre le regarda en face : — Pourquoi me dis-tu cela ? interrogea-t-il.— Parce que... Pour rien... Des fichai-ses...— Ex pli que-toi... — Non, ça te causerait de la peine... Tu n'es pas raisonnable, d'a-bord... Et puis, tu l'adores trop, la malheureuse... Le Lorrain lui saisiit le bras : — Et moi, j'entends que tu t'expliques. Allons, défile ton chapelet. Qu'est-ce qu'il y a sur Félicité ? — Il y a... Mais tu ne vas pas te fâcher... L'ex-paysan frappa du pied : — Parle, sacré tonnerre I Voyons, parle ! Mais parle donc !... Mort-dans-le-Dos fit mine d'hésiter... Ensuite, paraissant se décider : — Il y a que Buridan st un monstre, un mauvais camarade, i>n faux frère : il fait la cour à ton épouse 1... Le Lorrain s'efforça de sourire : £■ Bal» t <* <alopin Wk 1* çouç à Hwt» les femmes. C'est sa manie. Et du moment que Félicité ne lui rend pas la réoiproque .. — Ah ! justement ; voilà le hic : c'est qu'on prétend qu'elle la lui rend avec usure, la réciproque... Le provincial [Kil.i t sous la couche < bronze qui recouvrait ses traits. II ôta se. i Chapeau comme s'il avait trop chaud ; : i sueur poussait dans les rides de son fro it couleur de brique. Ses grosses lèvres S'agitaient. Ses paupières s'étaient relevées dO-mesiurém.enl...Son interlocuteur continua avec une compassion hypocrite : — Te voilà déjà comme un crin. Je na souffle plus mol. Qu'est-ce que tu deviendrais, bon Dieu, si je t'apprenais que 1a moitié ne rentrera pas, cette nuit, au domicile conjugal, vu qu'elle doit te hlcher, aujourd'hui même, comme un job que tu e.s, pour se coller avec son heureux vainqueur ? A preuve qu'au lieu de te rejoindre ici, où tu l'attends comme elle te l'a promis,elle vien<3f a retrouver le susdit Buridan, dams une heure, ohez Desnovors, où ils fricoteront ensemble les ce.nt francs qu'elle t'a demandés sous le faHacieux prétex-te de faire honneur k sa signature... Le Lorrain se redressa comme" mû par un ressort : — Misérable moucheron, gronda-t-il, c'est pour plaisanter, n'est-ce pas, tout co que tu me dégoisses ?... Avoue-le tout de suite!... Ou si tu ne te moquais pas de moi, si tu soutenais ce que tu avances... Il étendit la main pour happer l'adolescent au collet... ' Celui-ci s'était prudemment reculé : — Tiens, dit-il, écoule plulôt ; tu jugeras si je me gausse... A la table de jeu, Buridan pérorait en ■ mitant l'accent de Frédérick-Lemaltre au premier acte de Don César te Bamn ; ' —"-Y"* Z~~: - i " '4: (4 msë |gPS=g^ ; — 1 ' ^ 1 -r = ' .!_!■ Mercredi 11 mars 1914 5 centimes le numéro 58me année —- N° 70

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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