Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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09 December 1914
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s.n. 1914, 09 December. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bn9x05zp7s/
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Mercredi 9 décembre 1914 10 centimes le numéro 58"* année — Ne 34$ JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 16 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pow t étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : S, RUE DE FLANDRE, 3, GAND TELEPHONE 665 ANNONCES» Voir le taril aa bas de la dernière page du journal. ■y—Ml—— i M HII LA GUERRE Gand, le 6 décembre 1914. AVIS Sur la ligne Gand-Schellebelle-Alost, les installations téléphoniques et télégraphiques ont été endommagées en deux endroits. Les coupables ne sont pas connus. Comme le lieu où ce fait s'est produit se trouve dans la délimitation de Schellebelle, une contribution de 50000 francs a été imposée à Cstte commune par le commandement supérieur de l'armée. Ceci est porté à la connaissance du public. Le chef de l'administration civile, conseiller du gouvernement,von Keudell, UN ENTREFILET Une conséquence fatale du drame qui se joue autour de nous, c'est un espèce d'endurcissement général. La sensibilité s'émousse. Effet de la toute-puissante habitude ! A force d'entendre parler §ile carnages, on accueille avec ^acidité la nouvelle des événements les plus sinistres. Lorsque le bilan du jour ne se chiffre que par quelques milliers de morts, il semble que ce soit là un vulgaire incident auquel il n'y ait plus lieu de prêter la moindre attention. En vain les hôpitaux regorgent de blessés. En vain les cimetières improvisés se multiplient. En vain, des scènes atroces se déroulent de façon continue. Le soldat qui, mainte fois, a vu la mort en face, détourne, systématiquement peut-être, sa pensée des éventualités tragiques. Et le simple spectateur, les oreilles rebattues de ces abominations, ne s'en soucie plus guère. Comment, lorsque les boucheries au champ de bataille, petit à petit, laissent froid, comment s'émouvoir encore de façon intense des misères de tout ordre qui assaillent la population civile ? On fait personnellement ce qu'on peut pour y remédier, on adresse un mot d'éloge aux autorités demeurées à leur tâche, aux 7élés qui se dévouent, et puis on se résigne — et l'on pense à autre chose. La terrible accoutumance agit, les nerfs ne vibrent plus, Tes Icoeurs, dirait-on, s'endurcissent, k Et pourtant, il arrive que, dans lïi coin de journal, on découvre un entrefilet qui, mettant en lumière tout à coup une des tristes conséquences de la guerre, vous saisit et vous touche. Qu'on lise, par exemple, la petite note suivante : « A Liège la population souffre de la pénurie de combustibles. D'ici quelques iours, à moins d'un changement dans la situation, il faudra fermer les écoles, celles-ci ne pouvant plus être chauffées. Déjà les mioches gardent, en classe, pardessus, cabans et écharpes. » Se représente-t-on tout ce que cela décèle de tristesse et de misère ? I Pénurie de combustible ! Si les pouvoirs publics, hélas, n'ont pas même réussi à se procurer ce qu'il Ien fallait pour chauffer les écoles, faut-il demander si la même impossibilité, autrement péremptoire encore, existe dans les ménages d'ouvriers ? Voilà donc les pauvres mioches, apparemment mal nourris, dépri més par les privations inévitables qui jusqu'ici, avaient au moins ci refuge, cet asile où l'on se récon forte dans la bonne chaleur, dan l'atmosphère tiède que l'on ni connaît plus sous le toit pater nel.... Ce dernier réconfort leur es brusquement ôté. L'asile se ferme Le refuge, on est contraint de le: en écarter. Ils souffraient de la faim peut être. Ils souffriront en outre di froid, et — tout le long de la jour née — verront souffrir autou d'eux parents, frères et sœurs. N'est-ce pas navrant ? 11 y a longtemps qu'on a signa lé ce fait que, en temps de guerre malgré les hécatombes que subis sent les armées, ce n'est peut-êtrt pourtant pas dans leurs rangs quf îa mort fauche de la façon la plu: impitoyable. La population civile fournit tou jours en pareille occurrence ui chiffre effrayant de victimes. Com ment? Par voie de conséquent indirecte. Les médecins savent depui; longtemps, et le public commenci à se douter un peu, que dans tou; les cas de maladie, la force d< résistance du patient joue ui rôle bien plus décisif que la viru lence même du mal. Or, en temps de guerre, la popu lation civile, la population pauvri surtout, livrée à toutes les priva tions, ne tarde pas à s'affaiblir, ; s'étioler. D'autre part, les condi tions hygiéniques ordinaires son bouleversées. Que surgisse alors une maladie, une épidémie quel conque, les malheureux atteints devenus incapables de réagir sont la plupart au temps, condam nés d'avance. Et parmi eux, comme il est natu rel, ce sont les enfants — pauvre: innocents — qui paient le tribut 1< plus large.... N'est-ce pas qu'il est bien triste l'entrefilet liégeois? ECHOS QUEL HIVER AURONS-NOUS? -Des météorologistes de l'Aile magne du Nord pronostiquent ur hiver long et terriblement froid. Dans la Suède centrale, la tem pérature est déjà descendue à 2( degrés au dessous de zéro, ce qu peut être considéré comme ur record de froid pour le milieu d( novembre. Surles côtes de Groen land, cet automne, la glace a fai son apparition plus tôt et en pluj grande quantité que depuis des dizaines d'années. Le capitaine du dernier vaisseau venant di Groenland et qui est rentré avant hier à Copenhague, raconte que ia Julianehaabsbugt était déji pleine d'icebergs quand le vais seau quitta le Groenland, il y a ur mois. Un autre signe qui fait égale ment prévoir un hiver rigoureux c'est qu'en Norvège les loups s'ap' prochent plus audacieusemen des habitations qu'ils n'ont l'habi tude de la faire- * * * Une ecole belge s'est ouverte à La Haye. Les jeunes gens pour ront y faire leurs études selon ur programme conforme à celui de nos écoles moyenne. L'école es placée sous la direction d'ur comité ayant à sa tête le baror Fallon, ambassadeur de Belgique à La Haye. En plus du programme des écoles moyennes, l'enseigne , ment comprend l'anglais, le lat ; et certains travaux manuels. L< - députés Terwagne et Van Cai s welaert ont assisté à la cérémon ; d'ouverture. ♦ * * t Indemnités pour saisie 1: navires. — « Le Commerce 1 ; l'Industrie de Gand » annonc que le Gouvernement anglais . nommé une commission poi j examiner les réclamations c . tierces parties intéressées par ! , saisie de navires ou de cargaisor confisquées par la Cour de prises, pour autant que ces tiei . soient sujets anglais, alliés o neutres. Les indemnités acco ! dées ne le seront jamais que d ; fait de la générosité du Gouve [ nement, également libre de le 5 refuser. Cette déclaration est impo . tante pour les banques hypothi , caires. * * ; La presse hollandaise engag les personnes qui se rendent e 3 Belgique à ne pas essayer d'il ; troduire des lettres dans le pay J Bien des gens ont eu de grave I ennuis déjà rien que pour avo J transporté des lettres d'une in . portance secondaire. * * * L'amirauté anglaise a fait d< ; fense aux étrangers de navigue . sur des chalutiers anglais. Ce i mesures sont prises natureliemer . contre l'espionnage. t * L * * nous lisons dans «La Belg ■ que » : 1 Paris, 4 décembre : La plu > grande partie du matériel de " chemins de fer belges se trouv en France. Sur nos 4,700 locomc - tives, 4,000 environ y sont en s£ > reté, et il en est de même d'u : nombre considérable de wagon: Tout ce matériel est réparti st , les divers réseaux français, où or été admis dans les services 3,00 employés des chemins de fer e 250 télégraphistes belges. * * * Le marasme des affaires. -. Une des plus puissantes compa 1 gnies étrangères d'assurances, vi et incendie qui fonctionne à Bru . xelles avait mis en recouvremer ) au mois d'août dernier, pou i 125,000 francs de quittancés. Ell \ n'a touché que 982 francs. En se{ ; tembre, sur 112,000 francs à recoi . vrer, elle n'a récupéré qu'un sei t versement soit fr. 3,25. D'autre j compagnies d'assurances font de ; déclarations identiques. * * A 1 Monnaies étrangères en Hol ■ lande. — Les receveurs des doua • nés et accices et les employés de 1 postes et télégraphes ont été auto ■ risés, par le ministie des finance 1 hollandais, à accepter en paie ment l'argent et les billets d ■ banque belges et allemands, dan certains districts de la frontièr belge et de la frontière allemande Actuellement, le mark est reçi sur le pied de 52 cents et le fran belge sur la base de 44 1/2 cents. * * * : Une razzia aux bassins d'Ar* ■ vers. — Les voleurs de tout acabi 1 n'ont nullement oublié le chemii • du port, s'ils ont eu, ces dernier : temps fort à faire dans l'intérieu [ de la ville. C'est ainsi que les pro 1 cès-verbaux dressés et les perqui : sitions opérées pourvois aux quai ; et bassins atteignent le chiffr ■ colossal de deux cents! } i ... n L'enquête fut rondement menée ^ :s sur l'ordre de M. Barbe, juge d'in-j- struction, par M. l'officier de police ie Van der Veken, qui est chargé temporairement du service de police à Eeckeren. Au cours des nombreuses per-^ quisitionsqui eurentlieuàAustru-weel, Hoevenen, Eeckeren, etc., ;e furent découvertes des quantités a invraisemblables d'objets volés. r On saisit notamment plus de e 100.000 kilos de charbons et d'é-a normes masses de marchandises 1S volés à bord des steamers « Tot-;s mès », « Tasmania » et aussi aux "s quais de Sibéria. u Les enquêtes continuent activement et le nombre des vols con-u statés et des coupables arrêtés aug-mente sans cesse. ■s * * * Les fils de fer barbelé. — i. Les réseaux de fil de fer barbelé constituent l'un des moyens de défense les plus efficaces contre e les attaques d'infanterie. Pour les n détruire on fait appel générale-ment à de hommes de bonne 5 volonté, et bien que cette mission ^ soit périlleuse au point que 80 p. c. jr d.eces soldats restent sur le ter-1,_ le nombre de-ceux qui se présentent est toujours de beaucoup supérieur à celui demandé. Depuis quelque temps, d'autres moyens moins dangereux sont employés. On se sert entre autres de harpons qu'on fixe à un long câble et que l'on jette au milieu des fils de fer; après quoi, du fond de la tranchée, les hommes s'at-i- telient au câble et finissent par haler vers eux tous le réseau. La Guerre Sur le front occidental Q auiletin allemand affiché à Gand. :t 6 décembre, 6.30 heures. — Ver melles, au sud-est de Béthune, a été évacué suivant un plan arrêté, _ afin d'éviter les sacrifices inutiles _ qu'eût occasionnés le tir de ï'artil-e lerie ennemie. Nos troupes ont oc-_ cupé des positions élevés sans être lt poursuivéesparl'ennemi. r Le nouvelles attaques français e près d'Altkirch ont été brisées avec >- de grandes pertes pour l'ennemi. 1- Communications entre ennemis London, 4 déc. — D'après la s « Kôln. Zeitung » le « Times » ap-s prend de Paris, qu'à un certain endroit du front où la communication entre les ennemis étaient - très régulières, un chien servait - de commissionnaire pour porter s de part et d'autre des journaux et des nouvelles dans les rangs ad-s verses. - Communiqués des armées alliées. ® Paris, 4 décembre (communiqué officiel de 3 heures après-e midi) : ' En Belgique, le canon a tonné d'une façon violente, mais inter-L mittente, entre le chemin de fer de Roulers à Ypres et la route de Becelaere à Passchendaele, où - l'infanterie ennemie a essayé, ; d'ailleurs sans succès, de gagner 1 du terrain. s A Vermelles, nous avons con-r tinué à fortifier le terrain que - nous avons conquis. Calme complet sur tout le front s de la Somme à 1^'Argonne. e En Argonne, plusieurs attaques de l'infanterie allemande ont été repoussées par nos troupss, principalement à La Corne, au nord-ouest de la forêt de La Grurie. 11 y a eu une canonnade dans la Woevre et la Lorraine. En Alsace, rien à signaler. Paris, 4 décembre (communiqué officiel de 11 heures soir) : Aucun fait notable à signaler sur tout le front. A notre aile droite, nous avançons dans la direction et près d'Altkirch. La visite du roi Georges au* armées alliées Frontière Hollandaise, 4 déc. — La « Kôln. Zeitung » écrit : La visite du roi Georges au troupes anglo-françaises, annoncée par l'agence Reuter, étant de grande importance, son séjour sera probablement prolongé. Exploits d'aviateur Carlsruhe, 4 déc. — D'après la « Kôln. Zeitung », un aviateur des alliés a jeté cet [après-midi des bombes dans les environs de Fri-bourg(Brisgau) probablementqua-tre. Elles semblaient être dirigées vers un passage à niveau du chemin de fer. Sur lo front'oriental Bulletin allemand affiché à, Gand. 6 déc. 6 h. 30. — Les combats près de Lodz se développent supérieurement à notre attente. Ailleurs il n'y a aucun changement notable à annoncer. 7 déc. 11 h. — Lodz a été pris cet après-midi par nos troupes. Les Russes, après de grandes pertes, battent en retraite. Communiqué officiel autrichien Vienne, 5 décembre (après-midi) ( Woff).—Rien de spécial ne se passa dans les Carpathes hier. A l'ouest de la Galicie plusieurs petits combats près de Tymbark, ont eu lieu dans lesquels nos armes sont réstées victorieuses. La situation en Pologne est inchangée. Le combat au nord de la Pologne continue. En Allemagne Le second ban de la Landsturm appelé sous les armes. Berlin, 4 décembre. — D'après la « Kôlnische Zeitung » un arrêté impérial daté du 27 novembre rappelle sous les armes le second ban de la Landsturm de l'empire (inclus la Bavière). L'arrêté entre en vigueur le jour de sa publication. En France Le recrutement Zurich, 4 déc. — D'après la « Kôlnische Zeitung » des informations de France rapportent que les recrues de la ftlasse 1915 seront appelées le 13 décembre. La classe 1916 sera appelée un an plus tôt qu'elle ne l'aurait été en temps normal, c'est-à-dire vers la mi-février 1915. En Hollande La rébellion des internés belge. L' « Algemeen Handelsblad », dans un long article et après avoir déploré le tragique incident du camp de Zeist qui coûte la vie à six soldats belges, demande que Ion donne toute la publicité possible à 1 instruction. Il faut, écrit en substance le grand journal hollandais, que cette instruction soit rigoureuse et impartiale, pour qu'on ait la certitude — que la répression telle qu elle a été exercée était le moyen unique dont on disposait encore. Mais on voudrait aussi que cette instruction soit publique, que le rapport du juge d instruction, sinon l'audition des témoins, soit rendue publique. Quant à la cause première de ce drame douloureux, on n'est pas encore complètement informé. On dit toutefois que les internés se plaignaient d'être exploités à la cantine, de n?. pouvoir causer sans surveillance avec leur femme et leurs enfants lorsque ceux-ci leurfaisaientvisite, et aussi d avoir reçu ordre de travailler sans salaire à un nouveau bâtiment pour les internés. Quoi qu il en soit, c'est la cantine qui rut saccagée tout d'abord par le groupe des émeutiers. L'ordre ne Pas à être rétabli, 1 officier de garde fit les somma-tions, lesquelles restèrent sans effet. Puis il commanda le feu. En Italie. La situation financière Turin, 4 déc. — D'après la' « Kôlnische Zeitung », l'ancien ministre Maggiarine Ferraria éva-lue dans un article publié par « la Stampa », le déficit éventuel à la suite de la réduction des recettes à 200 millions de lires Après ajoute d'environ iooo millions de lires pour des dépenses en partie accordées en partie encore à accorder à la marine et à 1 armée, et de 835 millions de Pour des dépenses non encore définitivement établies au sujet de la Lybie, Ferraria calcule le déficit comme se chiffrant à 2 mil-liards de lires. Quant à la discussion sur les moyens d amortissement, il rejette tout délai, et se déclare contre l'augmentation d émission de billets de banques. Il conseille par contre la couverture immédiate par des emprunts et de nouveaux impôts. Sur le front russo-turc Communiqué officiel turc. Conslantiriopte, 5 déc. (Wolff). (Otiiciel). — Nos troupes ont des succès journaliers dans la région de Tschorok et Adochara. En avançant dans la direction Nord, elles sont entrées à Adschara et poursuivent leurs progrès. Près de Batoum, en avançant vers 1 est, elles arrivèrent clans la région de Ardagom près de Kampl. A l'ouest d'Ardagers, elles ont pris avec d'autres armes, une mitrailleuse. Les Russes se sont retirés vers Ardagan. Sur 1er Une collision Francfort, 6 déc. (Wolff). - La « Frankfurter Zeitung » annonce de Londres : D'après des. informations des journaux anglais,

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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