Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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11 January 1915
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s.n. 1915, 11 January. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nv9959gq0f/
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Lundi II janvier 1915 no centimes le numéro 59ine année — N° Il JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : i 5 fr. par an ; 7-50 fr. pour six mois ; -S fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, R/ETE IDE FLANDRE, 3, GAND TELEPHONE 665 _i i ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. DU PIANO dans ses relations fiscales avec le Célibat Qui donc a proclamé que la musique est le plus cher de tous les bruits? Grâce à la sollicitude du Conseil communal de Gand, cet adage vient de recevoir une confirmation nouvelle : dans sa dernière séance, le Conseil a voté en effet le projet de taxe frappant pianos et harmoniums. Et, ce soir, le même Conseil se réserve de régler fiscalement leur compte aux célibataires, à qui l'intervention bénévole de la Dé-putation permanente a procuré un éphémère répit. On peut ne pas admirer les inventions financières dont nos édiles accouchent coup sur coup. On peut trouver telle de leurs mesures peu pratique ou malencontreuse. Mais il est tout au moins un mérite qu'il serait difficile de leur dénier : ils ont des vues larges, ils ne se perdent pas dans les détails et leurs édits révèlent une vaste pensée inspiratrice, une conception sociologique dont toutes les paities se tiennent, s'équilibrent et constituent un harmonieux ensemble. Ainsi, les voilà aux prises avec les pianos d'une part, avec les célibataires de l'autre. Pour un esprit superficiel, aucun rapport entre ces deux catégories, — incohérence, fantaisie saugrenue, — ou, tout au plus, besoin de battre monnaie à tort et à travers, n'importe comment, aux dépens de n'importe qui ou de n'importe quoi. Grave erreurI Un examen tant soit peu approfondi fait bientôt apparaître la pensée secrète et profonde qui se dissimule sous ces dehors déroutants. Que veulent en somme les Pères de la Cité lorsqu'ils se disposent à taxer sans merci les célibataires ? — Nous croyons l'avoir démontré l'autre jour : ce n'est pas contre les individus qu'ils s'acharnent, c'est contre leur état civil ; ce qu'ils veulent faire disparaître, ce n'est pas le célibataire, c'est le célibat ; ce à quoi ils visent, c'est tout bonnement la métamorphose, heureuse et réjouissante, du piteux célibataire en un digne, glorieux et prolifique époux. Eh bien, lorsqu'ils s'en prennent aux pianos, c'est encore, par une voie détournée, au même but qu'ils se proposent d'aboutir. Et, si vous voulez bien y réfléchir un peu, vous ne tarderez pas à reconnaître, avec admiration pour leur subtile sagesse, qu'ils ont pleinement raison.Sans doute, quelques mères de famille, imbues de préjugés antiques, seront tentées de leur donner cent mille fois tort. Ces dames en sont encore à la persuasion, bien mil-huit-cent-trente, que le piano est l'interprète tout désigné pour traduire les ardentes aspirations des âmes vierges, et elles escomptent le trouble que les susdites traductions doivent, à leur avis, jeter dans le cœur des célibataires. Quelle ingénuité, Mesdames. Et comme nos édiles voient plus clair ! Comme leur coup d'œil est autrement perçant que votre vision de matrones ! Comme ces prud'hommes s'entendent mieux à scruter les replis du cœur humain que les plus expérimentées prudes femmes ! Eh non, Mesdames, dans l'immense majorité des cas, le piano de Mesdemoiselles vos filles ne produit pas, mais là pas du tout, sur les messieurs à marier, jeunes ou mûrs, l'effet que vous supposez. C'est plulôt tout le contraire. Et rien qu'à l'idée de voir le calme de l'éventuel foyer, où peut-être il a éprouvé la tentation d'aller chercher un refuge, abominablement troublé par les éruptions de l'odieuse boite à musique, l'aspirant époux sent un éteignoir s'abattre sur sa flamme naissante, il se refroidit, s'enfuit — et rentre avec béatitude dans son appartement solitaire, vide d'épouse, c'est vrai, — mais vide ainsi de piano. Voilà, Mesdames, la véritable psychologie du célibataire, psychologie dont vous êtes déplora-blement ignorantes, mais que nos Conseillers, eux, en hommes connaissant la vie, ont pénétrée à fond. Et c'est là-dessus qu'ils tablent. C'est de là qu'ils partent. C'est là qu'il faut chercher le fil d'Ariane qui nous guidera dans leur labyrinthe fiscal. Que veulent-ils? Faire passer autant de leurs administrés mâles que possible, du camp des célibataires dans celui des époux. — Fort bien ! Alors que leur faut-il faire? Naturellement battre en brèche le grand obstacle qui se dresse entre les deux camps. Or cet obstacle, ce rempart néfaste, cette barricade presque infranchissable, c'est — n'en doutez pas — le piano. Donc, sus au piano! A bas le piano! Mort au piano ! — Et, comme des mœurs affadies et des scrupules légaux empêchent d'avoir recours, ce qui serait si simple, au fer et au feu, tournons la difficulté : à nous les mesures fiscales, moins brutales d'aspect, et d'effet tout aussi sûr. C'est ainsi que, lorsqu'on trouva qu'en pré sence d'une disette menaçante il fallait enrayer la concurrence des mangeurs à quatre pattes, on se garda bien de décréter la mort sans phrases des Azors, Toms et Jacks dont on souhaitait le trépas. On se borna à leur administrer une bonne petite taxe — et le résultat fut à peu de chose près le même qui si on leur avait administré de la strychnine. Eh bien, les pianos seront traités comme les chiens superfétatoires. Ils ne mangent pas, c'est vrai, et s'ils boivent quelquefois du Champagne, ce n'est guère que dans le monde de Nana — mais, matrimonialement, ils n'en sont pas moins néfastes, donc raca sur eux ! Tel est le dessein secret de nos Conseillers. On peut l'approuver ou l'improuvér, mais, une fois qu'il existe, il faut bien avouer que les mesures prises sont, en elles-mêmes, d'une impeccable logique. Aussi est-ce tout au plus si nous aurions quelques réserves à faire, non sur le fond, mais sur de simples détails, non sur le principe, mais sur quelques points d'application. Alphonse Karr, Messieurs, qui n'aimait pas plus les pianos que vous, a prononcé un jour cette parole profonde : « Le plus grand inconvénient des pianos consiste sans contredit dans les pianistes ». Et en effet, Messieurs, si peu que vous chérissiez le piano, comment pourriez-vous lui tenir rancune, — matrimonialement surtout — s'il se bornait à jouer paisiblement son rôle de meuble en gardant un modeste silence ? En réalité, ce n'est pas contre le piano, c'est contre le — ou la — pianiste qu'il fallait nous garantir. Le piano n'est qu'un daïîger virtuel. Le pianiste, lui, est un danger effectif. Le problème consistait à empêcher le plus possible le contact entre l'un et l'autre. — Eh bien, vous y seriez parvenus dans une large mesure, "tout bonnement en adjoignant au piano un compteur. Celui qui veut inonder son appartement de flots de lumière paie en conséquence — surtout depuis quelque temps. Pourquoi celui qui prétend l'inonder de flots d'harmonie serait-il traité différemment ? On aurait pu adapter aussi au piano un appareil dans le genre des distributeurs automatiques. Un nickel de vingt-cinq centimes aurait donné droit à autant de minutes d'arpèges et de gammes. Le temps prévu écoulé, le piano se fût refermé proprio motu, guillotinant parfois les mains du — ou de la — pianiste. Mais tant pis, n'est-ce pas ? Quelle pitié pourrait-on éprouver pour des individus qui, non satisfaits des bruits que la Providence leur permet d'émettre naturellement, y joignent le supplément artificiel de dix doigts qui pourraient être si utilement employés à tout autre chose ? Enfin, Messieurs, vous avez — à tort selon nous — aimé mieux frapper le piano que le pianiste. Soit, vous êtes les maîtres. Mais pourquoi faire de l'arbitraire ? A quoi riment ces distinctions injustifiables entre pianos-buffets et pianos à queue ? Pourquoi exiger dix francs de ceux-ci alors que vous n'en réclamez que cinq à ceux-là ? Est-ce le mot buffet qui vous a décidés ? Par cette période de ravitaillement difficile, tout ce qui évoque des idées de mangeaille vous est-il sacré? Etes-vous d'opinion que, si on vit de bonne soupe et non de beau langage, on vit tout aussi peu de belle musique — et qu'il convient par conséquent de favoriser tout ce qui suggère la suprématie du palpable, du nutritif, du comestible ? Que si vous ne fûtes point mus par une secrète prédilection pour le nom du piano-buffet, l'auriez-vous été par une non moins secrète aversion pour le nom du piano à queue ? Pourquoi cette phobie, Messieurs ? Et qu'est-ce que cela a de commun avec vos visées anti-célibataires ? Songez que, si certains de nos pianos s'ornent d'une queue, certains pachas en arborent trois — et nous ne sachons point que ce détail les ait jamais détournés du conjungo à répétition que le bon Mahomet permet à ses fidèles. Enfin, Messieurs, il y a dans votre édit un certain paragraphe que, décidément, nous ne pouvons approuver. , Vous exemptez de la taxe « les instruments employés dans les chapelles et les oratoires publics ». Oh, pour cela, Messieurs, n'avez-vous pas honte ? Comment ! Vous déployez des efforts énergiques — et que bien des gens approuveront — pour sauver d'une persécution intolérable de simples mortels, et cet abominable ennui, que vous trouvez trop cruel pour les créatures, vous le conservez, intangible, pour le Créateur? Quoi, le Seigneur, depuis des siècles et des siècles, subit les luths des archanges et les harpes des séraphins et un tas d'autres instruments qui — pour être beaucoup plus archaïques que ceux de Pleyel — n'en sont peut-être pas beaucoup plus amusants et vous ne voulez pas qu'il ait, dans son Eternité impitoyablement vouée à la musique, un court instant de répit ? Pour le coup, Messieurs, c'est trop fort. Ce n'est pas, croyez-le bien, que nous ne discernions votre pensée de derrière la tête. Ce n'est pas que vous nous paraissiez tomber dans l'incohérence. Non, Messieurs, vous êtes logiques, nous l'admettons. Vous avez tous lu, cela va de soi, le Génie du Christianisme, Vous savez que Chateaubriand appelle le bon Dieu « le grand solitaire de l'univers, l'éternel Célibataire du monde». Vous n'ignorez pas d'ailleurs que ce Célibataire — éternel 1— est en même temps l'éternelle Sagesse. Et c'est tout justement le blâme que cela implique pour vos petites conceptions humaines, pour vos ingéniosités fiscales et matrimoniales, qui vous froisse, vous irrite — et vous entraîne à de sacrilèges taquineries. Eh bien, Messieurs, franchement, cela n'est pas bien. Traquer les célibataires du transitoire ici-bas, soit. — Mais s'en prendre au Célibataire éternel, c'est trop. Seul, Monsieur Homais pourrait vous approuver.& V I S Les personnes qui désirent se charger de la vente du JOURNAL DE GAND soit à Gand, soit dans d'autres localités du pays, sont invitées à se présenter au bureau du Journal, rue de Flandre, 3, ENTRE 8 et 10 HEUF ES du matin. fo. tcf ÉCHOS Un artiste disparu Le peintre d'histoire bien connu Vander Oudera. professeur à l'Académie des Beaux-Arts d'Anvers, vient de mourir en cette ville à !age de 73 ans. Mahométans prisonniers en Allemagne A Wunsdorf, près de Zossen, où i! y a des prisonniers de toutes les nations en guerre" contre l'Allemagne, on construit des baraquements spéciaux pour y concentrer les Mahométans prisonniers, éparpillés jusqu'ici dans les différents camps de l'empire. 11 y sera veillé à ce qu'ils puissent satisfaire à leurs devoirs religieux. On y bâtirait même une mosquée.Le cachalot-torpilleur Sur la côte de Bergen t Hollande Septentrionale) a échoué un cachalot dont la tête et le ventre avaient été détruits. L'opinion générale était que le mammifère aVait heurté une mine. Mais lors dû dépeçage on trouva divers morceaux de grenade de 7 1 2- cm. Il est donc certain que le poisson géant — il mesurait 20 mètres — aura été pris à distance, flottant à la surface, pour un sous-marin et aura subi le feu des canons. L'inveution de Henry Shrapnell Jusqu'en 1784, époque à laquelle le général anglais Henry Shrapnell, l'inventeur des obus à balles, fit exécuter ses premières expériences, on se servait de projectiles creux sphériques remplis de substances explosives. Shrapnell, dit « La Nature », est l'idée d'incorporer dans les obus des balles sphériques et juste assez de poudre j»our provoquer leur éclatement. Il agglomérait les balles avec du soufre fondu, en ménageant au-dessus un certain espace pour recevoir la charge explosive, L'armée anglaise ne tarda pas à adopter ces obus à balles, qui présentaient encore bien des inper-fections, mais dont les soldats français éprouvèrent néanmoins, pour la première fois, les effets meurtriers au cours des campagnes d'Espagne et de Portugal. Dans une lettre à sir John Sinclair (13 octobre 1808), Wellington atteste effectivement le grand bénéfice que les troupes britanniques retirèrent de l'adoption de ces projectiles dans deux combats, et il demande que Shrapnell soit amplement récompensé « de son habileté et de la science qu'il apporta dans le perfectionnement de son invention », Pour les Aviateurs Le « Scientific American » dit que David Williams Ogilvie (de Balbao) vient d'inventer un nouveau parachute. Il se composerait de deux parachutes reliés entre eux. L'appareil est fixé de façon ingénieuse au vêtement de l'aviateur ou de l'aéronaute. Si l'aviateur fait une chute en tombant la tête la première, la parachute supérieur se déploie; si l'aviateur tombe les pieds les premiers, le parachute inférieur s'ouvre de lui-même. Op Hoop van Zegen Hier ce fut au tour d'Utrecht de fêter la 500" du chef d'eeuvre d'Heyermàns. LA GUERRE Sur le front occidental La situation . La << Kôlnische Zeitung » écrit : En France la guerre des positions continue sans grandes résultats. Comme nous l'avions déjà écrit hier, les Français bombardent systématiquement les villages situés derrière le iront, pour enlever aux Allemands tout nu/, de loger leurs soldats. Cela peut être ennuyeux, mais cela n'a pas d'importance militaire. Leur artillerie ne peut atteindre que les premières lignes allemandes; nos réserves sont plus loin, derrière le front. Nos réserves ont donc trouvé des maisons pour y loger; la plus malheureuse est la population qui a tout perdu. Les troupes allemandes emploient contre les retranchements ennemis les matériaux de siège. C'est ainsi que près d'Arras une tranchée de 200 métrés de longueur fut prise par eux, sans que les Français aient pu la reprendre, malgré leurs violentes attaques. Près de Souain et dans l'Argonne les Allemands ont gagné du terrain et repoussé tout le lundi et le mardi les différentes contre-attaques françaises. Dans la Haute-Alsace le combat continue près de Sennheim (Cernay); c'est surtout à la hauteur 425 dont nous avons déjà parlé que la lutte continue avec opiniâtreté. / Mardi les Allemands ont pris 50 chasseurs alpins; ceux-ci appartiennent aux meilleurs régiments français, et se sont battus courageusement dans les Vosges et dans l'Argonne. La tentative de percer le front allemand en V.sace a échoué. Sur le front oriental Dans les Carpathes Budapest, 7 janvier. — La <• Kôlnische Zeitung ii donne ce qui suit sur la situation du front dans les Carpathes : . La situation est tout à fait calme dans les environs du-col de Dukla; il n'y a eu que quelques escarmouches. Les troupes semblent se préparer à un repos de plusieurs jours. Le temps est défavorable à cause des pluies. Les tranchées sont pleines d'eau. Nos troupes se trouvent partout • positions favorables. Les Russes sont dans le col de Lynta. Depuis quatre jours il n'y a que des escarmouches entre patrouilles. La situation générale D'après la « Kôlnische Zeitung » : Ces derniers jours tout fut calme sur le théâtre oriental de la guerre, à cause du temps défavorable. Ce n'est que dans la contrée entre la Bi'tua supérieure, son affluent la Rawka et les forêts de Skierniewice qu'il y a des combats de quelque importance, qui ont eu pour effet une avance continuelle de troupes allemandes. D'après les communiqués du grand quartier général allemand de mercredi matin, les Allemands ont pris quelques positions russes de grande importance et sont arrivés dans la contrée de la Sucha. Ils firent quelques centaines de prisonniers et prirent 9 mitrailleuses. La Sucha est formée par de nombreux petits ruisseaux de la forêt de Skierniewice, et se jette en venant du Sud-est- après un cours d'une vingtaine de kilomètres dans la Bzura. Bolimow, (voir les communiqués des derniers jours) où la chaussée de Lowitz à Blonie et Varsovie passe la Rawa, est éloignée de la Sucha de 9 kilomètres. Les soldats allemands ont occupé le village Humin près de la chaussée, et les hauteurs au nord de ce village le lundi, pendant qu'une autre partie des leurs prenaient à l'ennemi la place de Kozlow-Biskupi sur la rive droite de la Bzura. A peu prèsdans la même direction, quelques kilomètres plus à l'est, la Pisia se jette dans la Bzura, formant une position d'une grande importance, dont la ville de Szvmonpw est la clef. C'est là que la chauscfc passe la rivière. Les chevaux de guerre Opinion allemande Dans le journal « Deutsche Sport », le lieutenant-colonel von Friesen, commandant une brigade de cavalerie, fait remarquer les durs services que rend le cheval en temps de guerre. „ Depuis cinq mois sa division est continuellement en route, à l'ennemi. Des journées de marche de cinquante à soixante-dix kilomètres étaient de règle. De France vers la Prusse orientale, puis en Pologne. Des combats continuels demandaient les efforts tendus des bêtes. Soixante-dix kilomètres de marche de jour et cent vingt en patrouille n'étaient pas rares. Tous les commandement étaient communiqués à cheval ou par le téléphone posé par la cavalerie. Le colonel n'estime pes fort les chevaux qu'il prit comme butin de guerre. Les chevaux des Cosaques sont des petits animaux, sans valeur, dont l'endurance si réputée n'est qu'un leurre. Uue partie de ces chevaux cosaques peut tout au plus servis de bêtes de somme; les selles collent à leur dos détrempé. Même les chevaux de la cavalerie régulière russe ne sont pas, d'après lui, de beaucoup supérieurs. Ils ne galopent pas ; il leur manque du sang. Des chevaux allemands, ceux qui se sont le mieux tenus ce sont ceux qui ont du sang et de l'allure. Les produits de la Prusse orientale surtout se sont merveilleusement comportés Sur le front anclo-turc En Egypte La K Kôlnische Zeitung » apprend de la frontière hollandaise qu'une lettre d'un correspondant d'un grand journal d'Amsterdam et datée : Ismaïlia (canal de Suez) 20 décembre, affirme qu'il n'y a pas encore eu de sérieux combat dans ççtte Contrée. Une escarmouche a eu lieu près de la frontière.Jusqu'ici on n'a pas encore eu d'autres hostilités. Sur le front turco-russe Dans le Caucase Ziirich, 7 janvier. — On accepte ici une défaite turque dans le Caucase comme vraie mais aussi comme n'ayant aucune importance; tout au plus peut-on parler d'un succès moral russe. Le général Corsi, dans la Tribuna, parle de la situation sans enthousiasme. Ni la Russie, ni la Turquie ne peuvent remporter dans le Caucase" un succès assez important pour influencer la situation générale. De plus un' combat en règle ne peut avoii lieu dans le Caucase à cause de la situation géographique. Sans aucun doute la Russie a livré quelque combat avaritageur pour elle, mais les conséquences sont sans importance. En Mer La Perte du « Formidable » L'Amirauté anglaise a constaté, déclare M. Crewe à la Chambre des Pairs, que le « Formidable » aurait été touché par deux torpilles de sous-marins. En Albanie La situation Rome, 7 janvier. — De la << Kôlnische Zeitung » ; Le « Giornale d'Italia » annonce de Valona que les troupes italiennes, dont nous avons annoncé le déharquement, se sont retranchées dans des positions fortifiées. Plusieurs personnes, qui avaieni été mises en prison sans forme de procès, ont été libérées et r.> mains du gouvernement civil. A Durazzo la situation devient de plus en plus sérieuse. La position d'Fssad Pacha est très alarmante. On craint pour sa vie s'il tombe aux mains des révolutionnaires. Rome, 7 janvier. — « L'Agencia Stefani » annonce de Durazzo, 6 janv., ;9 heures du matin ; Une petite attaque des hauteurs de Ras-bul, attaque commandée par Essad Pacha, fut couronnée de succès. Deux maisr— furent incendiées. Le combat finit à 10.30 heurés. L'après-midi le croiseur grec Hclli a tiré quelques coups de canon.

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